đŸŽČ Rapport De Stage Animation Centre De Loisirs

Lemontant minimum légal de gratification est de 3,90 euros par heure de stage. Les stages hors cursus pédagogique, c'est-à-dire non inscrits dans un cursus scolaire ou universitaire, sont interdits. Un stagiaire ne peut pas remplacer un salarié, une salariée ou

Ouverts Ă  toutes, Parisiennes ou non, les 50 centres Paris Anim' sont rĂ©partis sur tout le territoire parisien offrent une large palette d'activitĂ©s, d'animations et de spectacles Ă  tarifs prĂ©fĂ©rentiels. Ce qu’il faut savoir sur les activitĂ©s dans les centres Paris Anim' Avec plus de 400 activitĂ©s proposĂ©es dans de nombreux domaines – danse, sport, arts du spectacle, théùtre, artisanat, musique, informatique, multimĂ©dia, environnement, etc. l’offre culturelle et d’activitĂ©s de loisirs proposĂ©e par les centres Paris Anim' concerne plus de personnes chaque annĂ©e. La plupart des centres rĂ©servent un accueil particulier aux jeunes de 14 Ă  25 ans grĂące Ă  des espaces dĂ©diĂ©s, des animateurrices et informateurrices jeunesse Ă  l’écoute et disponibles pour monter des projets avec eux, et des activitĂ©s spĂ©cifiques VĂ©ritables lieux de convivialitĂ©, ils organisent Ă©galement des fĂȘtes de quartier, des rencontres, des projections, des confĂ©rences, des dĂ©bats qui attirent des parisiens de tous Ăąges et de toutes conditions dans une ambiance amicale et chaleureuse Ă  laquelle veillent des Ă©quipes d'animation particuliĂšrement impliquĂ©es et motivĂ©es. Ouverts toute l’annĂ©e, ces mĂȘmes centres proposent pendant les vacances scolaires des stages, des sorties et des sĂ©jours permettant, notamment, aux plus jeunes, de dĂ©couvrir de nouveaux horizons. De nombreux centres disposent de salles de spectacles parfaitement Ă©quipĂ©es et prĂ©sentent une programmation variĂ©e de qualitĂ© jeune public, théùtre, humour, concert
 La mise Ă  disposition de salles de rĂ©pĂ©tition et de studios d’enregistrement rencontre aussi un rĂ©el succĂšs auprĂšs des musiciens et des jeunes groupes parisiens. Quant aux espaces d’exposition dont disposent bon nombre d’équipements et qui accueillent en prioritĂ© les jeunes crĂ©ateurs parisiens, ils participent Ă©galement Ă  la vie des centres et Ă  l’animation des quartiers. Les modalitĂ©s d’inscription L'inscription se fait auprĂšs du centre Paris Anim' concernĂ©. Pour vous inscrire et dĂ©terminer le tarif qui vous est applicable, vous devez fournir, selon l'ordre de prioritĂ© suivant votre attestation de la caisse des Ă©coles indiquant le quotient familial calculĂ© pour l'annĂ©e Ă  dĂ©faut votre attestation de la CAF indiquant le quotient familial calculĂ© pour l'annĂ©e Ă  dĂ©faut votre dernier avis d'imposition Pour les activitĂ©s physiques et sportives vous devrez fournir un certificat mĂ©dical. Les pĂ©riodes d’inscriptions varient en fonction des Ă©tablissements mais s’organisent gĂ©nĂ©ralement en juin et septembre. Il est cependant possible de s'inscrire tout au long de l'annĂ©e, sous rĂ©serve de places disponibles. Adressez-vous directement au centre Paris Anim dans lequel vous souhaitez suivre un cours. Les tarifs Afin de favoriser l’accĂšs des centres d’animation au plus grand nombre, les tarifs sont modulĂ©s en fonction de la composition et des ressources de chaque foyer. Les tarifs varient selon l’ñge - les moins de 26 ans bĂ©nĂ©ficient de tarifs prĂ©fĂ©rentiels - la durĂ©e des ateliers et le quotient familial. La Ville de Paris propose un tarif prĂ©fĂ©rentiel QF 2 maximum pour les Ă©tudiant es, apprenti es, volontaires du service civique et bĂ©nĂ©ficiaires du contrat d’engagement jeunes . QF = Revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence / 12 / nombre de parts indiquĂ© sur la feuille d'imposition. La grille du quotient familial Quotient Familial Tranche tarifaire InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  234 € QF 1 InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  384 € QF 2 InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  548 € QF 3 InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  959 € QF 4 InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  1 370 € QF 5 InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  1 900 € QF 6 InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  2 500 € QF 7 InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  3 333 € QF 8 InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  5 000 € QF 9 SupĂ©rieur Ă  5 000 € QF 10 Quotient Familial InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  234 € InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  384 € InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  548 € InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  959 € InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  1 370 € InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  1 900 € InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  2 500 € InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  3 333 € InfĂ©rieur ou Ă©gal Ă  5 000 € SupĂ©rieur Ă  5 000 € Retrouvez tous les tarifs applicables dans les centres Paris Anim' Ă  partir du 1er septembre 2021 4,39 Mo

\n \nrapport de stage animation centre de loisirs
Deplus, cette association veut sortir les jeunes de leur timiditĂ©, ou parfois au contraire canaliser leur Ă©nergie. En effet, la communication avec autrui et les diffĂ©rentes activitĂ©s proposĂ©es au centre de loisirs semblent porter leur fruits, et permettent aux enfants de s'Ă©panouir. Horaires : En journĂ©e de 7h30 Ă  18h, en demie "Le Bafa est un diplĂŽme non professionnel destinĂ© aux personnes dĂ©sirant exercer la fonction d'animateur, Ă  titre bĂ©nĂ©vole ou salariĂ©.""Sachez que le salaire moyen d'un animateur en colonies de vacances est de seulement 20 euros par jour, mais vous ĂȘtes tout de mĂȘme nourri et logĂ©."20 / jour... MĂȘme Ă  7h par jour ce qui est bien en-dessous de la rĂ©alitĂ© ça fait Ă  peine 3 de l'heure... Il faut vraiment ĂȘtre dans la merde pour accepter ça. Dans le cas ci-dessus, 50/j Ă  9h par jour sans compter les dĂ©bordements donne un salaire horaire Ă  5,55...Mais bon, comme il est dit "oui, mais vous ĂȘtes nourri et logĂ©...". Les salariĂ©s en dĂ©placement Ă  la semaine voire au mois, Ă  l'annĂ©e sont dĂ©dommagĂ©s pour leur frais d'hĂ©bergement et de repas notes de frais. Et ils ne sont pas pour autant payĂ© en-dessous du SMIC. Bien au contraire. Pour faire accepter la contrainte d'ĂȘtre loin de leur famille, ils sont la plupart du temps mieux payĂ© que leurs collĂšgues milieu de l'animation est un milieu de jeunes qui ne connaissent pas ces choses. Alors, ils signent n'importe quoi, acceptent de travailler Ă  n'importe quel tarif horaire. Mais, visiblement ça ne choque personne. C'est mĂȘme lĂ©gal !Vive le capitalisme ! Vive le libĂ©ralisme ! Vive l'esclavagisme !!!Par contre, combien coĂ»te aux parents un sĂ©jour en colo ???? OĂč va l'argent ???
Rapports More. Quoi de neuf cette année? Centre de loisirs 3-11ans. Sorties ados 11-17 ans. En savoir plus. Centre de loisirs des 3-11 ans. Nouveaux. arrivants? Téléchargez le dossier d'inscription, remplissez le et renvoyez le nous à contact@foyerdulaudon.org. Telecharger . contact@foyerdulaudon.org. 04 50 68 53 25. 77 route du Laudon. 74410 Saint-Jorioz. Page
1 fabberi Amine 2 fabberi Amine 3 Sommaire Introduction I- Cadre de stage II-La description de l'entreprise d'accueil Hotel Sahara Beach 1- BĂątiment 2- Les Chambres 3- Services 4- Sport 5- Équipements sportifs 6- Emplacement 7- Informations supplĂ©mentaires III- Le dĂ©tail des missions confiĂ©es Ă  l'Ă©tudiant stagiaire 1-Animateur touristique 2-Le poste occupĂ© Conclusion gĂ©nĂ©rale Remerciements e tiens Ă  remercier tous ceux qui mont aidĂ© de prĂšs ou de loin 4 au cours de mon stage et plus particuliĂšrement monsieur Kacem Ghobghob qui m'a donnĂ© ma premiĂšre idĂ©e Ă  la fois dĂ©taillĂ©e et globale sur l'hĂŽtellerie et l'hĂŽtel SAHARA BEACH ainsi que Mr Nizar le chef d'animation qui m'a impressionnĂ© par son dynamisme et son travail acharnĂ©, monsieur Magui le chef de sport qui Ă  la fois avec sa dĂ©termination, son sens de la responsabilitĂ© et son travail sans cesse, gĂšre presque tous les services de sport ,monsieur le premier maĂźtre d'hĂŽtel avec sa sagesse d'esprit et ses qualitĂ©s de meneur dhommes d'exception. ans oublier d'exprimer mes grandes reconnaissances Ă  l'administration de notre institut qui m'a permis d'effectuer ce stage et de me guider avec une formation d'Ă©tude bien dĂ©terminĂ©e. t J'adresse mes vifs et sincĂ©res remerciements Ă  tout le personnel de l'hĂŽtel Sahara Beach. 5 6 7 DĂ©dicaces La mĂ©moire de mon pĂšre Ma mĂšre Pour ses sacrifices, sa patience, et son encouragement, c'est grĂące Ă  elle que j'ai pu continuer mes Ă©tudes et rĂ©aliser mes ambitions, que dieu la procure la bonne santĂ©, le bonheur et la langue vie. Mes chers frĂšres et ma soeur pour leur amour et leur tendresse, je leur souhaite le bonheur et le succĂšs. Tous mes amis Qu'ils en soient remerciĂ©s par cete trop modeste dĂ©dicace. Introduction Aujourd'hui, l'animation touristique a un rĂŽle trĂšs important dans le secteur de tourisme, ce qui rend l'agent d'animation un Ă©lĂ©ment essentiel au sein de l'hĂŽtel. Accomplir un stage n'est pas une simple exigence que l'institut demande pour avoir le diplĂŽme d'un animateur touristique, mais aussi une autre face d'apprentissage de notre mĂ©tier qui est indispensable et ayant une valeur aussi importante que les annĂ©es d'Ă©tudes. En effet, c'est par l'exercice, la confrontation avec la rĂ©alitĂ© de notre profession que nous pouvons au cours du temps dĂ©couvrir et dominer les diffĂ©rentes faces de cette discipline qui se base sur la compĂ©tence et la sensibilitĂ© certes, mais aussi et non moins important sur la pratique professionnelle et l'exercice rĂ©el dont les taches effectuĂ©s au cour du stage. Ce rapport prĂ©sente les travaux que nous avons effectuĂ© au sein du l'hĂŽtel Sahara Beach Monastir, dans le cadre de notre stage d'application qui s'est dĂ©roulĂ© de 15 Juillet Ă  31 AoĂ»t 2009. Notre stage a consistĂ© de s'installer au sein du service d'animation de l'hĂŽtel et de suive le plan d'activitĂ© hebdomadaire. C'est donc l'expĂ©rience de un mois et demi de pratique qui sera prĂ©sentĂ© dans ce rapport qui est sous forme d'un rapport structurĂ© en trois grandes parties e La description de l'entreprise d'accueil ? Missions confiĂ©es Ă  l'Ă©tudiant stagiaire e Conclusion gĂ©nĂ©rale ; apports et acquis du stage J'essaierai dans ce rapport de retranscrire au mieux mes observations et mes actions. I- Cadre de stage Exercez en TuQiIIITRXEIONLV AQ EIIQTHRXEKAFIQUMK{tMI O-Q S113p RX g 1E/iINE, ERIIIIQt EuCItEIIEirIDQe RFFEIIRQ SURSTFe, ENQ FKEP S EMSpillP IQtEAIRQ eI CIESSUQNAEgMViP SRItEQNEMO TIFKI. / HSlEBIIMEQiP ME-\1HFRQtEFIMM IRKBAKKdRQt EsSIre tout animateur, faire P W SreP ILII CSEtA 11EQs FIEVIsSEFIFRE Qp l'RIMITI lEUFRKpUQTH, IP 'RQt IQsistp Ă  choisir l'HĂŽtel Sahra Beach, pour y passer cette pĂ©riode de transition partielle entre G'IQsANAMet lE 3iEISURIIMIRQQe119. 0 IIQitMI-Ă  IlE 3IIISratique, avoir des occasion rĂ©elles de contacte avec certain RrgEQisP e tRuristique H{tel, SersRQQels, FlieQts,..., EP HSIIP HAIeDQe ESSIRFKeIER problĂšmes rĂ©els de notre spĂ©cialitĂ©, avoir des contacts avec tous les intervenants dans le domaine, se confronter avec des contraintes de notre profession, tous ces points pQuP plps IRIP IQt SRMIP RuRoeFvimullt 3aN rEtteiQgiuRrs ait P RQ NEEI EuOeiQ CE11131F1RAEQiP EtiRQ de l'K{ 8 II- La description de l'entreprise d'accueil Hotel Sahara Beach L'hĂŽtel compte 1046 chambres Ă©quipĂ©es et propose un programme complet et international de divertissements, incluant des compĂ©titions sportives, des spectacles en soirĂ©e et une discothĂšque. Dans le jardin de 22 ha, les clients trouveront 3 piscines, un bassin pour enfants, des terrasses, ainsi qu'une pelouse avec chaises longues, parasols et coussins, Ă©galement disponibles sur la plage. L'hĂŽtel propose Ă©galement un pool/snack-bar et des cours d'aqua-fit Ă  la piscine. AĂ©robic, bateau Ă  pĂ©dales, flĂ©chettes, basket-ball, volley-ball, beach-volley, bowling, mini golf et tir Ă  l'arc peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s. Contre paiement d'un supplĂ©ment, les clients pourront en outre s'essayer au bateau Ă  moteur, au bateau banane, au golf, au vĂ©lo, au tennis, au billard/snooker et Ă©quitation. Ce complexe de bord de mer se compose de trois bĂątiments de 7 Ă©tages. 9 1- BĂątiment o Date de construction 1975 o DerniĂšre rĂ©novation 1999 o Nombre d'Ă©tages bĂątiment principal 7 o Nombre d'Ă©tages bĂątiment annexe 12 o Nombre de piĂšces 1042 o Jardin o Terrasse o Suites 22 Ce complexe climatisĂ© comprend une rĂ©ception avec coffres-forts, un restaurant, une pizzeria, un snack-bar, un bar ouvert 24h/24, un cafĂ© arabe, plusieurs bars Ă©quipĂ©s de la tĂ©lĂ©vision par satellite et des boutiques. Les enfants pourront quant Ă  eux s'amuser au mini-club, sur l'aire de jeu et dans la salle de loisirs. Le bar de la plage rappelle la forme d'un voilier. L'Ă©tablissement propose Ă©galement un kiosque Ă  journaux, un salon de coiffure, une salle de tĂ©lĂ©vision et un accĂšs Internet/WiFi. 2- Chambres Standard La chambre proposĂ©e avec 1 lit deux personnes et 2 lits d'une place est Ă©quipĂ©e de climatisation, alarme, balcon / terrasse, peignoir, nĂ©cessaire de toilette, tĂ©lĂ©vision par cĂąble / satellite, tĂ©lĂ©viseur couleur, sĂšche-cheveux, mini-bar, service de chambre, coffre-fort dans la chambre, tĂ©lĂ©phone Les Chambres Toutes les chambres disposent d'une salle de bain avec douche et WC, d'une ligne tĂ©lĂ©phonique directe, de la climatisation, du chauffage central et d'un balcon avec vue latĂ©rale sur la mer. Chambres Ă©quipements o Salle de bain o Douche o TĂ©lĂ©phone direct o TV satellite / cĂąble o Climatisation centrale o Chauffage central o Balcon o AccĂšs Internet o Mini-bar o Climatisation individuelle o Chauffage individuel 10 o Coffre 3- Services Piscine Restaurant Equipements pour confĂ©rences Salle de confĂ©rence Spa Salles pour rĂ©unions et banquets Salle de fitness Club de remise en forme o Salon o Terrasse o AccĂšs fauteuil roulant o Baignoire pour handicapĂ© o Zones communes climatisĂ©es o Hall de rĂ©ception o 11 CafĂ© o Kiosque o SupermarchĂ© o Boutique-s o Coiffeur o Bar-s o Pub-s o Salle de jeux o Salon tĂ©lĂ© o RĂ©seau sans fil o Service mĂ©dical o Club enfants o Piscine en plein air o Pataugoire o Snackbar / piscine o Transats o Parasols o Accueil 24h/24 o RĂ©ception 24/24 o Coffre o Bureau de change o Ascenseurs o DiscothĂšque o Théùtre / Auditorium o Salle Ă  manger o Restaurant climatisĂ© o Restaurant - zone non-fumeur o Chaises enfants o AccĂšs Internet o Blanchisserie o AccĂšs fauteuil roulant o Aire de jeux o Nombre de piscines 3 o Piscine d'intĂ©rieur 12 fabberi Amine o Piscine d'eau douce o Masseurs Sport o Aquagym o Banana boat o Bateau Ă  moteur o Planche Ă  voile o PĂ©dalo o AĂ©robic o Gymnastiques o Tir Ă  l'arc o Equitation o VĂ©lo / VTT o Basketball o Volleyball o Beach volley o Billard / Snooker o Bowling o Mini-golf o Golf o Tennis o FlĂȘchettes o Ski nautique o Scooter des mers o CanoĂ« 13 fabberi Amine o CanoĂ« o Tennis de table o Handball o PĂ©tanque o Animations o Animations enfants 4- Équipements sportifs 14 L'hĂŽtel propose un programme complet et international de divertissements, incluant des compĂ©titions sportives, des spectacles en soirĂ©e et une discothĂšque. Dans le jardin de 22 ha, les clients trouveront 3 piscines, un bassin pour enfants, des terrasses, ainsi qu'une pelouse avec chaises longues, parasols et coussins, Ă©galement disponibles sur la plage. L'hĂŽtel propose Ă©galement un pool/snack-bar et des cours d'aqua-fit Ă  la piscine. AĂ©robic, bateau Ă  pĂ©dales, flĂ©chettes, basket-ball, volley-ball, beach-volley, bowling, mini golf et tir Ă  l'arc peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s. Contre paiement d'un supplĂ©ment, les clients pourront en outre s'essayer au bateau Ă  moteur, au bateau banane, au golf, au vĂ©lo, au tennis, au billard/snooker et Ă©quitation. 15 5- Emplacement Cet hĂŽtel donne directement sur une grande plage de sable, Ă  8 km de Monastir et Ă  12 km de Sousse. Il y a un arrĂȘt de bus devant l'entrĂ©e principale du complexe. Compter un peu moins de 5 km pour rejoindre l'aĂ©roport international Habib Bourguiba de Monastir. Informations supplĂ©mentaires Tous les repas sont servis sous forme de buffets. Le buffet servi pour le dĂźner inclut des plats internationaux. Les boissons sans alcool, l'eau, la biĂšre et les boissonsalcoolisĂ©es internationales sont comprises. Des encas sont proposĂ©s en journĂ©e. 16 III- Le dĂ©tail des missions confiĂ©es Ă  l'Ă©tudiant stagiaire 1- L'Animateur touristique Les animateurs crĂ©ent et coordonnent les diverses activitĂ©s d'un villagevacances, d'un club, d'une rĂ©sidence de tourisme, d'un camping ainsi que des lieux touristiques Ă©quipĂ©s d'infrastructures sportives. Selon leur spĂ©cialitĂ©, ils sont lĂ  pour organiser les activitĂ©s culturelles et sportives, les jeux et les sorties. Au-delĂ , ils doivent Ă©viter au touriste tous les petits ennuis susceptibles de lui gĂącher ses vacances. Ce n'est pas une mince affaire ! Selon les entreprises, les animateurs sont rebaptisĂ©s en GO gentils organisateurs. Les conditions de vie et de travail Mrme si l'animateur passe le plus clair de son temps parmi les vacanciers, le plus souvent au soleil et dans un cadre enchanteur, sa vie n'est pas une sinĂ©cure. Vie privĂ©e et vie professionnelle se mĂȘlent Ă©troitement pour les animateurs, qui logent souvent sur leur lieu d'activitĂ©, ce qui n'est pas l'idĂ©al. L'animation est un vrai mĂ©tier, qui rĂ©clame un savoir-faire et une formation. 2- La poste occupĂ©e Ma mission de stage rentre dans le cadre d'occupĂ© la poste d'animateur. Elle se fera tout au long de un mois et quinze jours avec le suivi et la collaboration de l'animateur chef. Ma mission sera Ă©galement cadrĂ©e par un plan hebdomadaire qui m'a Ă©tĂ© donnĂ© au dĂ©but de mon stage consistant en l'occupation d'un poste Ă  chaque heure prĂ©cis. Le plan d'animation ActivitĂ© Heure 09h00 10h00 10h3011h00 12h0015h00 15h3016h0017h00 AĂ©robic 17 RĂ©veil musculaire Dance de club Volleyball PĂ©tanque Waterpolo Jeux de flĂšches Aquagym Tir Ă  l'arc Jeux de midi Dance de club Volleyball Tennis de table Waterpolo Jeux de flĂšches Aquagym Tir Ă  l'arc Football - RĂ©veil musculaire L'animateur propose respirations guidĂ©es pour une meilleure oxygĂ©nation, Ă©tirements progressifs pour rendre les articulations plus souples et les muscles plus vivants, mouvements toniques pour donner la prche ! Gym douce Ă  l'hĂŽtel va doucement rĂ©veiller le client en douceur ! Avec des mots bien choisis que l'animateur choisis L'effort dans le plaisir RĂ©veillez-vous ! Mais en douceur ! RĂ©veillez votre corps... en douceur, Ă  son rythme. 1, 2 3, respirez ! DĂšs le matin, prenez une heure pour bien dĂ©marrer la journĂ©e. Laissez votre corps se dĂ©ployer, se dĂ©lier, s'ouvrir, s'assouplir, se tonifier, s'affirmer. » 18 - Dance de club Dans son acception la plus gĂ©nĂ©rale, la danse est l'art de mouvoir le corps humain selon un certain accord entre l'espace et le temps, accord rendu perceptible grĂące au rythme et Ă  la composition chorĂ©graphique. La danse est un art corporel constituĂ© d'une suite de mouvements ordonnĂ©s, souvent rythmĂ©s par de la musique. Une Ă©motion spontanĂ©e, le bien-ĂȘtre en mouvement, la sollicitation de tout le corps, danse trĂšs Ă©nergique, Ă©vacuant le stress accumulĂ©, musclant le coeur et la joie de vivre voilĂ  ce que l'animateur doit apporter aux clients pendant la durĂ©e du dance club. - Beach-volleyvolley-ball de plage 19 Le beach volley le volley sur sable ou encore volley de plage est un sport collectif opposant deux Ă©quipes composĂ©es de deux et plus de joueurs, sĂ©parĂ©es par un filet, s'affrontant avec un ballon qu'ils se renvoient Ă  l'aide des mains. Ce sport est un dĂ©rivĂ© du volley-ball. Les principales diffĂ©rences entre ces deux sports sont que le beach volley se joue en gĂ©nĂ©ral Ă  l'extĂ©rieur sur un terrain recouvert de sable et que chaque Ă©quipes est composĂ©e de deux joueurs. 20 Mon rĂŽle consiste Ă  regrouper un nombre Ă©gal des clients, et bien organiser le jeu et les joueurs. - PĂ©tanque Une petite partie de pĂ©tanque sur le sable chaud, visez avec la souris et tirez avec espace . Le but et de placer le plus de boules possible prĂšs du cochonnet, oĂč mon rĂŽle vient de animer le jeu que se soit avec les clients adultes ou jeunes. - Waterpolo Planifier, organiser, crĂ©er, promouvoir et animer le jeu, pour les adolescents. Assurer le bon fonctionnement de diffĂ©rentes activitĂ©s au lieu autour du piscine. Motiver et favoriser la participation du plus grand nombre Ă  l'activitĂ© Ă  travers une offre de service en animation rĂ©pondant Ă  la demande de la clientĂšle. 21 - Tennis de table Tout le monde joue au Pingpong Ă  l'hĂŽtel Au centre du club hĂŽtel, des tables de Pingpong sont Ă  la disposition des pongistes. PrĂ©cision, concentration, rapiditĂ©, rĂ©activitĂ©, jeu de jambes, souplesse, mental, stratĂ©gie, ruse, ce sport est idĂ©al pour tous. Il peut se pratiquer de maniĂšre simple et spontanĂ©e, en famille ou entre amis, pour 5 minutes ou pour 1 heure, c'est toujours un plaisir. - Jeux de flĂšches Les flĂ©chettes sont un jeu d'adresse consistant Ă  lancer de petites flĂ©chettes sur une cible fixe. Tout comme avec un jeu de cartes, il est possible de jouer Ă  plusieurs jeux diffĂ©rents. Cela Ă©vite une certaine lassitude qui pourrait s'installer et permet aux diffĂ©rents joueurs de se mesurer sur des variantes souvent amusantes et lĂ  vient le rĂŽle de l'animateur pour la sĂ©curitĂ© des clients et le bien dĂ©roulement du jeu. - Aquagym L'Aquagym se distingue aussi par l'ambiance des cours. Pendant quelques mn, des animateurs dynamiques vont permettre aux clients de travailler ses muscles en initiant les mouvements adĂ©quats. Pour motiver les pratiquants, les mouvements se font en musique. Chaque morceau est associĂ© Ă  un exercice et un objectif prĂ©cis. Bouger sur diffĂ©rents morceaux vous stimulera davantage. En tout, l'aquagym se dĂ©roule chaque jour. On commence toujours par l'Ă©chauffement et on termine par le stretching pour rĂ©cupĂ©rer et se relaxer. Entre temps, un important travail musculaire sera entrepris jambes-fessiers, poitrine-dos-Ă©paules, hanches, abdominaux-taille, bras, avant-bras. 22 23 - 7i Ă  l'/Jc Le tir Ă  l'arc est un sport de prĂ©cision dans lequel les compĂ©titeurs tentent d'envoyer une flĂšche au centre d'une cible Ă  l'aide d'un arc. Le thĂšme de sĂ©curitĂ© est toujours en considĂ©ration. 24 - Jeux de midi - AĂ©robic Concevoir et prĂ©senter une routine collective, sur un support musical comportant des Ă©lĂ©ments des diffĂ©rentes familles dont au moins un saut et utilisant des pas de base, associĂ©s Ă  des mouvements de bras complexes ou dissociĂ©s. - 25 Mini club Mini club accueille les enfants de 7 ans Ă  11 ans et organise leur participation dans les ateliers enfants. Chaque matin et soir, les enfants et leurs parents sont accueillis par l'Ă©quipe d'animation. Ces moments sont l'occasion de transmettre les informations concernant le dĂ©roulement de la journĂ©e. Les enfants choisissent parmi plusieurs activitĂ©s jeux, dĂ©couverte de l'environnement, activitĂ©s d'expression, loisirs crĂ©atifs, crĂ©ation de spectacles rĂ©alisĂ©s devant les parents. Les spectacles Organiser un spectacle est une activitĂ© passionnante car chaque spectacle est unique. Qu'il s'agisse d'une piĂšce de théùtre, d'un concert, d'un spectacle de danse ou de jeux... l'objectif est cependant le mĂȘme rĂ©ussir l'Ă©vĂ©nement et conquĂ©rir les clients. Dans une ambiance musicale l'Ă©quipe d'animation propose aux clients des soirĂ©es Ă  thĂšmes - KaraokĂ© - Jeux de couple - SoirĂ©e sketch - SoirĂ©e GrĂšce - SoirĂ©e celtique - SoirĂ©e Michael Jackson - SoirĂ©e tunisienne - SoirĂ©e Fekir 26 fabberi Amine 27 fabberi Amine 28 fabberi Amine 29 Remarque J'avais dĂ©plorĂ© que pendant la prĂ©paration et au cours des spectacles il faut - Construire des phrases de pas sur huit temps. - Construire un bloc en trouvant un enchaĂźnement logique de pas permettant de se dĂ©placer. - Faire des choix de composition chorĂ©graphie, difficultĂ©s et formations. - Lier de façon originale la chorĂ©graphie aux difficultĂ©s et agencer les diffĂ©rentes sĂ©quences. - 5 IFInnEYCHINESSIĂ©FiILIE vElDMMIunHIoutine en se rĂ©fĂ©rant Ă  un code construit en commun. - ApprĂ©cier et juger la prestation du groupe en fonction des critĂšres prĂ©cis. 30 Conclusion gĂ©nĂ©rale Etre avec spĂ©cialiste de domaine, ĂȘtre entourĂ© par une Ă©quipe sĂ©rieuse et trĂšs coopĂ©rative et avoir Ă  mes cĂŽtĂ©s d'autres stagiaires m'ont facilitĂ© l'intĂ©gration Ă  l'ambiance de la vie professionnelle, l'apprentissage et l'accĂšs Ă  tous les services de l'hĂŽtel. La mĂ©thode du mon travail adoptĂ©e dans l'hĂŽtel m'a permis d'assistĂ© Ă  une sorte de collaboration, et un Ă©change d'idĂ©e pour le bon fonctionnement du travail. Durant ce projet de fin d'Ă©tude, on a pu retenu que l'animation est un phĂ©nomĂšne mondial qui a une stratĂ©gie et des normes qu'il faut bien respecter, c'est dans ce cadre qui s'inscrit ce projet. Ce travail vise en premier lieu Ă  s'intĂ©grer dans la vie professionnelle. Au terme de ce travail, on Ă©tait en mesure d'apprĂ©hender les conditions dans lesquelles des signes produisent un sens, maitriser l'Ă©cart entre la vie thĂ©orique et la vie professionnel, contacter en direct les clients. Pour ce fait, j'ai essayĂ© de bien s'intĂ©grer. Cette pĂ©riode de stage nous a permis de s'intĂ©grer dans le domaine d'animation et se fondre dans la vie professionnelle de façon qu'on a appris comment communiquer avec les clients Ă©trangers et comment s'habituer Ă  vivre comme un animateur. 31 Avec les chefs d'Ă©quipes, que se soit de l'animation ou d'autres services, la porte de discussion est toujours ouverte ce qui m'a permis de dialoguer, de discuter et d'avoir un point de vue non seulement sur mon rĂŽle en tant qu'animateur stagiaire mais aussi sur les diffĂ©rentes rĂŽles que je n'ai pas exercĂ©. Une telle ambiance, une telle mĂ©thode de travail, m'ont permis de profiter le maximum de cette courte durĂ©e du stage.
áˆĐżĐžŐŁĐ”ŐșĐžŐ± ĐČИЮվւáŠșŐ„ŃĐœŃƒŐ± Ï†ĐžĐżŃ€ÎžĐŒÏ…ĐłĐ»Đ•Ï†ĐŸŃ‡Îčлንቀէֆ оքÎčŃ‡Đ°Ï‚Đ°
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Ceplan de rapport de stage n’est pas le seul possible, mais il est assez gĂ©nĂ©ral pour s’appliquer Ă  tous les rapports. 7. La conclusion de votre rapport de stage. Taille : 1 page. La conclusion de votre rapport de stage doit synthĂ©tiser ce qui a Ă©tĂ© dit, afin de rappeler aux lecteurs ce qui a Ă©tĂ© fait durant le stage. 1 Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur en accueils collectifs de mineurs. 2 La loi autorise les institutions d’accueil Ă  employer au maximum 20% d’animateurs non qualifiĂ©s. 1Comment apprend-on Ă  exercer les fonctions d’animateur de centres de loisirs ? S’il existe une formation qui prĂ©pare Ă  un titre, le BAFA1, donnant accĂšs Ă  ces emplois, son importance paraĂźt toute relative. Du point de vue lĂ©gal d’abord, puisqu’il n’est pas strictement impĂ©ratif d’ĂȘtre titulaire du BAFA pour ĂȘtre animateur2, dans les usages ensuite puisque si l’immense majoritĂ© des animateurs a suivi tout ou partie de la formation, c’est un lieu commun parmi eux que d’en minorer le rĂŽle, l’expression, mainte fois entendue, le BAFA n’est qu’un chĂšque » soulignant cruellement son prix autant que son manque d’utilitĂ©. 3 Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur en accueils collectifs de mineurs. 2C’est que, pour bon nombre d’encadrants, l’animation s’apprend avant tout sur le terrain ». Cette affirmation assez largement partagĂ©e s’inscrit dans une histoire dĂ©jĂ  longue. Si le prĂȘtre et l’instituteur sont les figures ancestrales de l’animateur, dĂšs le dĂ©but du XXe siĂšcle, et le dĂ©veloppement des colonies de vacances, la nĂ©cessitĂ© de former des encadrants se fait sentir Downs, 2009. La crĂ©ation des CEMEA, dont l’acte fondateur, en 1937, est la tenue d’un premier stage » de Failly, 1976 contribue au dĂ©veloppement de la formation d’une population de plus en plus jeune. La mise en place, aprĂšs la Seconde Guerre Mondiale, des diplĂŽmes de moniteur et de directeur de colonie de vacances puis en 1973, des BAFA et BAFD3 rythme le renforcement lĂ©gislatif de l’encadrement Lebon, 2005. Mais c’est surtout la dimension anti-scolastique de ces formations qui frappe. Une grande partie des initiateurs des colonies de vacances promeut, pour les enfants puis pour la formation des encadrants, des idĂ©es Ă©laborĂ©es par opposition Ă  la pĂ©dagogie scolaire. Partant d’une critique de l’élĂšve passif, assis, ingurgitant un savoir dispensĂ© par le maĂźtre, ils dĂ©veloppent une acception de l’apprentissage fondĂ© sur l’expĂ©rience, sur la plongĂ©e dans le rĂ©el et surtout, sur la participation dans l’élaboration des savoirs on trouve parmi eux des militants du GFEN ou des pĂ©dagogies nouvelles. Force est donc de constater que cette tradition pĂ©dagogique a fortement marquĂ© la formation des animateurs, mĂȘme si les accents les plus militants semblent avoir perdu leur prĂ©gnance. 4 La plupart des animateurs ont entre 18 et 22-23 ans. 3Si l’apprentissage du mĂ©tier continue de s’effectuer de façon informelle, sur le terrain », ce qui s’apprend reste pour l’essentiel non dit, contenu dans l’indicible de l’intĂ©riorisation de la pratique. Pour le saisir, les observations et les entretiens rĂ©alisĂ©s en stages de formation au BAFA et en centres de loisirs conduisent Ă  articuler Ă  cet apprentissage informel les niveaux formels et non-formels. D’une part, bien qu’elle fonde la transmission du mĂ©tier sur l’expĂ©rimentation, l’animation ne peut complĂštement se dĂ©tacher, dans le contexte contemporain, de la rationalisation qui travaille le domaine plus large de la formation. En examinant, dans un premier temps, l’articulation entre la formalisation de ce que la formation prĂ©tend transmettre et les mĂ©canismes informels d’intĂ©riorisation qui sont Ă  l’Ɠuvre, ce sont les principes et les schĂšmes d’action de l’animation qui peuvent ĂȘtre saisis. D’autre part, parce que l’animation recrute une population spĂ©cifique dont la principale caractĂ©ristique est qu’elle est composĂ©e de jeunes4, elle convoque des façons de faire et d’ĂȘtre qui sont propres Ă  cette catĂ©gorie. En analysant dans un second temps comment, dans la cadre de la vie clandestine des centres de loisirs, se transmettent ces maniĂšres juvĂ©niles d’ĂȘtre ensemble, il s’agira de montrer que l’animation s’intĂ©riorise de façon non-formelle. 5 Maison des Jeunes et de la Culture. 4Les analyses proposĂ©es prennent appui sur des rĂ©sultats issus de ma thĂšse de doctorat de sociologie Camus, 2008. L’enquĂȘte sur la formation des animateurs, rĂ©alisĂ©e en 2007 et 2008, repose sur l’observation de trois stages de formation thĂ©orique au BAFA organisĂ©s respectivement par l’UFCV, les Francas et les CEMEA. Dans les trois cas, j’ai participĂ© Ă  l’intĂ©gralitĂ© du stage en Ă©tant prĂ©sentĂ© comme formateur travaillant par ailleurs sur l’animation ainsi qu’aux rĂ©unions de prĂ©paration et de bilan. AprĂšs le stage, la plupart des formateurs et des responsables des mouvements m’ont accordĂ© un entretien n =11. Les dĂ©veloppements portant sur l’apprentissage en centres de loisirs renvoient Ă  deux monographies de centres de loisirs par observations prolongĂ©es et une trentaine d’entretiens, la premiĂšre en 2002, la seconde en 2006 choisis pour leurs propriĂ©tĂ©s dissemblables. D’une part, un centre de loisirs cantonal que l’on nommera Mille Ă©toiles, situĂ© en milieu rural, gĂ©rĂ© par une association de parents, qui emploie pendant les vacances scolaires, une quinzaine d’animateurs et accueille 190 enfants en moyenne 65 enfants par jour au mois de juillet ; 36 au mois d’aout ĂągĂ©s de 4 Ă  12 ans. D’autre part, un centre de loisirs maternel 3 Ă  6 ans implantĂ© dans un quartier populaire d’une capitale rĂ©gionale, s’intĂ©grant au dispositif d’accueil de l’enfance organisĂ© par une MJC5 et dont l’équipe d’animation compte une douzaine de postes occupĂ©s par des animateurs employĂ©s Ă  l’annĂ©e qui interviennent, pour certains, dans un cadre pĂ©riscolaire, en plus des pĂ©riodes de vacances Vert Mandarine. Les deux centres de loisirs accueillent ensemble, pendant la pĂ©riode d’observation, plus de 400 enfants. Le seul centre de loisirs maternel est frĂ©quentĂ© par une cinquantaine d’enfant par jour. Dans le but de mettre en Ă©vidence les processus par lesquels se transmet le mĂ©tier d’animateur, n’ont Ă©tĂ© retenus ici que les Ă©lĂ©ments communs aux deux centres de loisirs. Ce que former veut dire Une difficile formalisation la formation au BAFA 5L’entrĂ©e dans l’animation s’effectue par une formation au BAFA qui se caractĂ©rise par la large place qu’elle laisse Ă  l’informel. Conservant les principes anti-scolastiques qui ont participĂ© Ă  sa mise en place, elle promeut l’expĂ©rimentation comme principe d’apprentissage du mĂ©tier. 6NĂ©anmoins, le renforcement du lien entre formation et emploi dans l’animation, notamment sa branche dite professionnelle » Gillet, 1998 ; Mignon, 2005 et qui se distingue en partie de l’animation dite volontaire » qui nous occupe ici, d’une part, le renforcement de la logique de la compĂ©tence au sein des systĂšmes de formation Tanguy, 1994 d’autre part, viennent travailler la formation BAFA. De fait, et sans doute pour renforcer leur crĂ©dibilitĂ©, les organismes de formation minorent une expĂ©rimentation qui pourrait laisser planer sur l’évaluation l’arbitraire d’une apprĂ©ciation subjective et mettent en avant une acception rationalisĂ©e de leur dispositif en tentant d’expliciter, de formaliser, ce qu’ils prĂ©tendent transmettre. Cette formalisation, qui prend la forme d’une liste d’objectifs de formation et de critĂšres d’évaluation, est prĂ©sentĂ©e au tout dĂ©but du stage et sur un ton particuliĂšrement solennel, le sĂ©rieux pĂ©dagogique du dispositif et des formateurs appelant celui des stagiaires. 6 Au cours des trois stages observĂ©s, ils sont surtout mobilisĂ©s pour justifier le refus de valider l ... 7L’usage de ces objectifs et critĂšres disparait ensuite pour l’essentiel, laissant la place Ă  une succession de mises en situation le stage lui-mĂȘme est construit sur le modĂšle temporel d’un sĂ©jour en centre de vacances, avec ses veillĂ©es, son goĂ»ter quotidien, les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es comme si les stagiaires Ă©taient en prĂ©sence d’enfants
6 Mais parce que ces critĂšres et objectifs sont produits, Ă  l’intĂ©rieur de chaque mouvement, par d’anciens animateurs et/ou directeurs de centres de vacances et de loisirs, ils se contentent de faire entrer dans une logique purement formelle, celle du langage de l’évaluation Neyrat, 2007, des principes d’action qui relĂšvent de l’expĂ©rimentation. Ils donnent donc Ă  voir, au moins jusqu’à la limite du dicible, les principes constitutifs d’un mĂ©tier d’animateur qui se transmet, d’abord, de maniĂšre informelle. 7 Contrairement aux deux autres stages qui se contentent de les afficher dans la salle de rĂ©union pri ... 8 Il faut rappeler que, pour ĂȘtre en mesure de dispenser une formation au BAFA, l’organisme doit avoi ... 8On a reproduit encadrĂ© 1 les objectifs de l’organisme de formation qui, au cours des trois stages observĂ©s, semble y attacher l’importance la moins faible7. A un premier niveau de lecture, il semble qu’ils ne fassent que dĂ©crire le comportement de la plupart des animateurs en centre de vacances et de loisirs. Ils listent Ă©galement de maniĂšre quasi exhaustive Ă  l’exception, en un sens, du point 1 ce que doit contenir le stage de formation avec l’utilisation du verbe connaĂźtre » qui parait affirmer l’existence de savoirs gĂ©nĂ©raux, thĂ©oriques »8. Plus fondamentalement, on retrouve, en filigrane l’ensemble des principes d’action attachĂ©s Ă  la fonction d’animateur en centres de vacances et de loisirs. 9 Centre de Vacances et de Loisirs. 9On peut d’abord relever la prĂ©sence d’injonctions Ă  la rĂ©flexivitĂ©. Le point 1, Entrer en relation avec les enfants », en est un bon exemple puisque les formateurs et ceux qui ont produit ces lignes savent bien que les stagiaires ne rencontreront pas d’enfants au cours du stage. Il s’agit plutĂŽt, de rĂ©flĂ©chir » sous objectif [1a], de proposer » [1d] ou d’ argumenter » [1e] donc de montrer sinon une capacitĂ© intellectuelle, au moins ce que les formateurs, au cours des stages appelle la maturitĂ© » ou des comportements d’ adulte », mais qui, ici, consistent Ă  adopter et dans l’idĂ©al, avec l’apparence de la spontanĂ©itĂ©, les formes de critiques collectives et d’autocritiques qui peuvent s’appliquer Ă  la quasi-totalitĂ© des actions entreprises par l’animateur ou le stagiaire activitĂ©, gestion de l’autoritĂ©, des tĂąches quotidiennes, et jusqu’à ces façons d’ĂȘtre les plus ordinaires relations aux autres, attitudes. On retrouve ce souci de la rĂ©flexivitĂ© dans le dĂ©tail de la plupart des objectifs », apparaissant de fait comme une dimension centrale de la formation [2a.] RepĂ©rer les diffĂ©rentes personnes travaillant en CVL9 » ; [2d] S’impliquer et prendre en compte l’avis des autres » ; [4f] DĂ©gager des Ă©lĂ©ments d’analyse des situations de jeux et d’activitĂ©s vĂ©cues ». 10 Lorsque la formatrice prĂ©sente ce point Ă  son groupe de stagiaires, elle prĂ©cise vous allez ĂȘtre ... 10Une autre façon de cerner ce que les formateurs dĂ©signent, Ă  travers leurs injonctions trĂšs frĂ©quentes, au cours des trois stages, comme des comportements d’adulte », peut ĂȘtre trouvĂ©e dans les termes qui soulignent que les futurs animateurs doivent ĂȘtre responsables ». C’est notamment le cas pour le second objectif » Entrer en relation avec des adultes10 » et de formulations comme Faire des choix concernant la sĂ©curitĂ© des enfants et les argumenter » [1e] ; Être capable de participer Ă  l’élaboration d’une charte de travail en Ă©quipe » [2c] ; Proposer
 » [3b] et [3c] ; ConnaĂźtre le cadre rĂ©glementaire et juridique » [6]. Cette dimension est trĂšs prĂ©sente dans l’esprit des formateurs et ils la rappellent frĂ©quemment tout au long du stage. 11 On notera que le point 5, Rechercher un poste », propose aux stagiaires une mĂ©thode en vue d’ĂȘtre ... 11RĂ©flexivitĂ© et responsabilitĂ©, subsumĂ©es par la mise en avant des comportements d’adulte », constituent deux principes de l’animation que le stage prĂ©tend sinon transmettre, du moins valoriser. Le troisiĂšme consiste en une mobilisation du vĂ©cu » du stagiaire/de l’animateur. Les cinq derniers sous objectifs » du point 4 demandent, en effet, aux stagiaires de prĂ©parer, prĂ©senter, animer et finir une Animation de Courte de durĂ©e » ou un atelier technique », de dĂ©gager des Ă©lĂ©ments d’analyse
 », de concevoir, rĂ©aliser
 », autant de verbes d’action ou qui la supposent indiquant l’importance de la dimension pratique » complĂ©tant l’opposition Ă  la rĂ©flexion », Ă  la thĂ©orie11 ». 12Ces derniers Ă©lĂ©ments font Ă©cho au mode de formation historique des animateurs ayant toujours cours dans les stages de formation au BAFA. Par-delĂ  la formalisation des objectifs » sur un mode trĂšs rationalisĂ© utilisation des formulations simples commençant toujours par un verbe Ă  l’infinitif, l’apprentissage le verbe connaĂźtre » est celui qui revient le plus souvent alors qu’aucun contrĂŽle ne sera jamais effectuĂ© se diffĂ©rencie de la pĂ©dagogie scolaire dans la mesure oĂč l’acquisition de ces connaissances s’effectue par l’expĂ©rimentation, par le vĂ©cu ». Pour cette raison, on trouve Ă©galement plusieurs formulations, et notamment dans les critĂšres d’apprĂ©ciation » et les modalitĂ©s de cette Ă©valuation » ayant pour but de produire une implication », une participation active » bref, un engagement de la part du stagiaire, constitutif d’un autre principe de l’animation, sans que, pour autant, les façons les plus ordinaires de s’engager dans l’occupation des fonctions d’animateur sont complĂštement explicitĂ©es. 12 S’il y a trĂšs peu d’échec Ă  l’obtention de chacun des trois stages qui composent la formation au BA ... 13A travers ces quatre principes rĂ©flexivitĂ© », responsabilitĂ© », mobilisation du vĂ©cu », engagement » qui affleurent dans ces documents, on perçoit Ă  la fois les enjeux de la formation BAFA, et plus particuliĂšrement du premier stage, et l’ambiguĂŻtĂ© de sa prĂ©tendue formalisation. Il s’agit de sĂ©lectionner, c’est-Ă -dire d’agir comme un filtre placĂ© avant l’entrĂ©e dans les fonctions effectives, des candidats prĂ©sentant des façons d’ĂȘtre qui laissent penser qu’ils seront en mesure d’apprendre le mĂ©tier une fois en poste ĂȘtre responsable », c’est moins connaĂźtre l’ensemble de la lĂ©gislation qui s’applique aux structures d’accueil collectif de mineur que d’en possĂ©der quelques rudiments et surtout, avoir compris et montrer que l’on n’hĂ©sitera pas Ă  solliciter un collĂšgue en cas de doute ; prendre en compte l’avis des autres », c’est d’abord admettre sa propre position de dĂ©butant et son principe de hiĂ©rarchisation, l’expĂ©rience ; mobiliser son vĂ©cu », renvoie d’abord Ă  la capacitĂ© Ă  cerner ce qui, dans sa vie, peut-ĂȘtre rĂ©investi dans le cadre de ses fonctions. Parce que tout le stage, Ă  l’exception du temps introductif d’explicitation des objectifs », Ă©rige l’apprentissage informel comme principe de formation et de sĂ©lection12 d’individualitĂ©s ou, pour le dire dans le langage des formateurs, de personnalitĂ©s », il ne parvient jamais complĂštement Ă  accĂ©der Ă  ce qu’il transmet et, d’autant moins, Ă  le formaliser. Ce n’est qu’en cĂ©dant aux injonctions contemporaines Ă  la rationalisation de l’évaluation, se donnant par-lĂ  les atours du sĂ©rieux et de l’objectivitĂ©, qu’il tente de se prĂ©senter comme apprentissage formel. EncadrĂ© 1 Objectifs de la formation »Extrait de la boite Ă  outils de l’animateur », document remis aux stagiaires au dĂ©but de la formation on a ajoutĂ©, en italique, la numĂ©rotation des diffĂ©rents pointsObjectifs de la Formation GĂ©nĂ©rale objectifs de la formation visent Ă  mieux cerner dans quel sens nous allons travailler, ce que nous pensons des fonctions de l’animateur de centres de vacances et de loisirs, ce que nous voulons mettre en place au cours de la formation, ce que nous attendons des participants Ă  la session 1. Entrer en relation avec les enfants a. RĂ©flĂ©chir au rĂŽle de l’animateur dans sa relation Ă  l’enfant et au groupe d’enfants b. Connaitre les diffĂ©rents besoins des enfants c. Connaitre les principales caractĂ©ristiques du dĂ©veloppement de l’enfant d. Proposer des activitĂ©s et des amĂ©nagements adaptĂ©s e. Faire des choix concernant la sĂ©curitĂ© des enfants et les argumenter2. Entrer en relation avec les adultes a. RepĂ©rer les diffĂ©rentes personnes travaillant en CVL et connaitre leurs attributions b. Connaitre des Ă©lĂ©ments favorisant le travail en Ă©quipe c. Etre capable de participer Ă  l’élaboration d’une charte de travail en Ă©quipe d. S’impliquer et prendre en compte l’avis des autres3. Animer et organiser la Vie Quotidienne a. Connaitre les diffĂ©rents temps de vie quotidienne en CVL b. Proposer des modes d’intervention de l’animateur auprĂšs des enfants c. Proposer des modes d’organisation des personnes et de l’espace4. Animer et organiser des activitĂ©s de loisirs a. Connaitre diffĂ©rents types d’activitĂ©s et de jeux b. Connaitre et appliquer une dĂ©marche de prĂ©paration, de rĂ©alisation et d’analyse d’une animation c. Connaitre diffĂ©rents modes d’intervention possibles de l’animateur d. PrĂ©parer, prĂ©senter, animer et finir une Animation de Courte DurĂ©e e. PrĂ©parer, prĂ©senter, animer et finir un atelier technique f. DĂ©gager des Ă©lĂ©ments d’analyse des situations de jeux et d’activitĂ©s vĂ©cues g. Concevoir, rĂ©aliser et analyser en Ă©quipe un temps d’animation h. Concevoir et argumenter un Projet d’Animation Individuel5. Rechercher un poste a. Connaitre des dĂ©marches de recherche de poste b. Connaitre les Ă©lĂ©ments constitutifs du CV et de la lettre de motivation et s’entrainer Ă  leur rĂ©daction6. Connaitre le cadre rĂšglementaire et juridique a. Connaitre les diffĂ©rents types de structure et leur contexte rĂ©glementaire b. Connaitre les notions de responsabilitĂ© et de dĂ©lĂ©gation de responsabilitĂ© c. Connaitre la rĂ©glementation concernant les dĂ©placements, les transports, la baignade, le feu et le camping L’apprentissage informel du mĂ©tier 13 Sur les rapports trĂšs variables, en fonction de la trajectoire sociale antĂ©rieure, Ă  la pratique de ... 14La dimension formelle de l’apprentissage parait donc minime. Le mĂ©tier d’animateur en centres de loisirs s’intĂ©riorise plus qu’il ne s’apprend ou ne s’enseigne que ce soit en stage ou lorsque l’agent occupe ses fonctions. L’analyse du caractĂšre Ă©minemment informel de cette transmission permet de montrer comment les principes d’action spĂ©cifiques de l’animation qui ne font que se laisser deviner au cours du stage de formation au BAFA s’articulent dans la pratique et constituent une mĂ©moire du poste dont il s’agit de se ressaisir. L’apprentissage informel s’opĂšre dans la diversitĂ© des situations qui composent le quotidien ordinaire de celui ou celle qui occupe les fonctions d’animateur, en-deça de tout dispositif explicite. Il contribue Ă  solliciter des façons d’ĂȘtre, des rapports au monde, un ensemble de dispositions Ă  agir, autrement dit un sens pratique Bourdieu, 1980, que l’agent en vient Ă  mobiliser de façon plus ou moins spontanĂ©e selon sa trajectoire antĂ©rieur13. 15Lorsque l’on demande aux animateurs de situer le dĂ©but de leur carriĂšre, ils Ă©voquent, pour la plupart, leur premier emploi. Si certains prennent la peine de signaler qu’ils ont suivi le premier stage de formation au BAFA, aucun ne le dĂ©taille spontanĂ©ment. 16L’animation s’apprend sur le terrain », en situation, de façon informelle. Le dĂ©but de la carriĂšre est, de ce point de vue, particuliĂšrement intĂ©ressant, puisque, confrontĂ© Ă  une quasi-absence d’élĂ©ments explicites, le nouvel animateur doit dĂ©couvrir les moyens qui rendront possible cet apprentissage. Cette situation peut, comme c’est le cas le plus souvent, se rĂ©vĂ©ler problĂ©matique la plupart frĂ©quente encore majoritairement le lycĂ©e ou les premiers cycles universitaires, habite chez ses parents, et est habituĂ© Ă  des formes d’apprentissage de type scolaire qui se donnent pour explicites et sont intĂ©riorisĂ©es de longue date. 17Les conseils sont plutĂŽt rares et s’énoncent avec les signes de la non-directivitĂ© moi, ce que je ferai
 », de mon point de vue
 ». ConfrontĂ© Ă  des situations la plupart du temps inconnues - comme faire rĂ©aliser une activitĂ© aux enfants, maintenir le calme dans le bus, amener un enfant Ă  manger un aliment qu’il refuse de goĂ»ter ou encore, prĂ©parer une activitĂ© seul ou avec d’autres, participer Ă  une rĂ©union, prendre part au jeu des farces - l’animateur dĂ©butant semble dĂšs lors faire fonctionner deux types de procĂ©dĂ©s. 14 Le deuxiĂšme type de dĂ©clarations dĂ©crit l’apprentissage par frayage l’habitude qui se transform ... 18Il s’agit d’abord de trouver par soi-mĂȘme » c’est-Ă -dire conformĂ©ment Ă  ce que l’agent envisage comme faisable ou non, un mode de comportement qui permette d’identifier et d’accomplir les tĂąches demandĂ©es implicitement le plus souvent comme tu t’occupes du groupe des moyens », tu pars Ă  la cantine », etc.. De ce point de vue, le mĂ©tier d’animateur s’intĂ©riorise plus qu’il ne s’apprend par frayage », par affrontement au monde, par familiaritĂ© aussi14. Lors de la confrontation avec le rĂ©el qu’impose la rĂ©alisation de tĂąches inĂ©dites dĂšs les premiers instants oĂč les nouveaux » occupent leurs fonctions il n’est pas rare qu’ils se voient confier, dĂšs les premiers jours, un groupe d’enfants l’agent doit Ă©laborer des maniĂšres de faire, que tout porte Ă  prendre, en l’absence de savoirs explicites, pour personnelles, inventives, spontanĂ©es. 19De ce point de vue, le quotidien trĂšs structurĂ© des institutions d’accueil, se rĂ©pĂ©tant chaque jour de façon quasi-identique, contribue Ă  entĂ©riner les pratiques qui ne le remettent pas en cause. Par ailleurs, la dimension Ă©minemment collective du mĂ©tier favorise l’homogĂ©nĂ©isation des façons de faire et d’ĂȘtre se rapprochant de phĂ©nomĂšnes observables dans les institutions totales Goffman, 1968 ou dans les groupes de taille restreinte Anzieu & Martin, 1968. 20Alors que les principes de vĂ©cu » et d’ engagement » se trouvent ainsi renforcĂ©s, c’est une norme fondamentale qui se voit transmise en faisant fond sur les maniĂšres d’ĂȘtre juvĂ©niles propres Ă  ceux qui occupent les fonctions d’animateurs. Face aux principes de rĂ©flexivitĂ© et de responsabilitĂ©, d’autres apparaissent bien qu’ils soient prĂ©sents dans la formation, mais non explicitĂ©s, s’opposant Ă  ces comportements d’ adulte ». Il s’agit de faire passer un bon moment aux enfants, pour qu’ils s’amusent », qu’ils s’éclatent », d’ĂȘtre apprĂ©ciĂ© d’eux, en faisant jouer une certaine proximitĂ© d’ñge ne pas se prendre au sĂ©rieux, savoir se lĂącher » Mauger, 1995, et mĂȘme aimer retrouver des plaisirs connus dans l’enfance, de la partie de ballon, Ă  la fabrication d’objets divers, en passant par les comptines ou les gĂ©nĂ©riques de dessins animĂ©s. Tous ces Ă©lĂ©ments semblent s’opposer au sĂ©rieux qu’impliquent les responsabilitĂ©s » et la distance induite par la rĂ©flexivitĂ© », et c’est prĂ©cisĂ©ment cette tension entre façons d’ĂȘtre adultes, matures », et d’autres plus enfantines, qui se voient transmises en deçà des discours, dans le quotidien du centre de loisirs. 15 On passe ici volontairement sous silence le caractĂšre Ă©minemment hĂ©tĂ©rogĂšne de la jeunesse. De fait ... 21Les animateurs ne cessent ainsi, au cours d’une journĂ©e ordinaire, de passer d’un type de comportement Ă  l’autre. Ils jouent avec les enfants tout en s’assurant du respect des rĂšgles du jeu, de sĂ©curitĂ©, ils partagent leur conversation Ă  la table de la cantine mais en les surveillant, importent des formes ludiques dans les tĂąches les plus ordinaires faire le petit train » pour se rendre d’un lieu Ă  un autre, faire sentir » les mains plutĂŽt que d’en contrĂŽler visuellement la propretĂ©, parmi d’innombrables exemples. Cette tension, spĂ©cifique Ă  l’animation, entre comportements associĂ©s Ă  l’enfance et ceux qui renvoient Ă  l’ñge adulte, si elle se transmet de maniĂšre informelle, ne peut ĂȘtre intĂ©riorisĂ©e que dans la mesure oĂč elle prend appui sur les façons d’ĂȘtre et de faire propres Ă  la jeunesse15, “mi-enfant” “mi-adulte”, “ni enfant”, “ni adulte” » Bourdieu, 1984 146. S’ engager », mobiliser son vĂ©cu », c’est alors retrouver, par frayage », dans l’affrontement quotidien Ă  un monde d’abord inconnu, des façons de faire et d’ĂȘtre les plus ordinaires, non pas qu’il suffise de se comporter dans le cadre de l’occupation de ses fonctions comme dans la vie de tous les jours, mais plutĂŽt que l’animation invite, de façon informelle, Ă  mobiliser des schĂšmes d’action similaires. 22C’est sur la base de cette sorte d’ajustement entre le quotidien de la fonction et celui qui l’occupe que s’opĂšre le plus surement l’apprentissage des principes d’action de l’animation. Mais il faut, dans le mĂȘme temps qu’interviennent d’autres mĂ©canismes, tout aussi implicites, de rĂ©gulation des pratiques. Parmi eux, le plus efficace consiste sans doute dans le fait que les nouveaux » prennent exemple sur les anciens ». Rien de plus commun que cette façon d’apprĂ©hender une situation inconnue que d’observer ceux dont on pense qu’ils en ont l’habitude. Mais, pour que cette maniĂšre d’intĂ©rioriser les principes d’action fonctionne, il faut Ă  la fois une proximitĂ© objective des agents qui rend possible l’activation de façons d’ĂȘtre et de faire similaires et la distance, tant au niveau de la trajectoire que dans l’exercice des fonctions d’animateur. En ce sens on peut parler d’un apprentissage mimĂ©tique Bourdieu, 1980. C’est parce que les nouveaux » sont porteurs de schĂšmes d’action, mais aussi de goĂ»ts, proches de ceux qui sont mobilisĂ©s par les anciens », qu’il peuvent repĂ©rer chez ces derniers, dans la vie de tous les jours, Ă  l’occasion de discussions ou pendant le dĂ©roulement d’une activitĂ©, les principes d’action qu’il convient de mobiliser et qui vont, peu Ă  peu, s’accorder avec les solutions qu’ils adoptent comme spontanĂ©ment on est ici trĂšs proche de la notion Vygotskienne d’ expĂ©rience dĂ©clic » Vygotski, 1997. 16 Pour une analyse plus dĂ©taillĂ©e de ce sens pratique juvĂ©nile, cf. Camus 2011. 23L’intĂ©riorisation, au cƓur mĂȘme du sens pratique juvĂ©nile Bourdieu, 198016, des pratiques lĂ©gitimes de l’animation, de l’articulation de ses principes d’action, entre l’enfance et l’ñge adulte, s’opĂšre donc, d’abord, par une confrontation au rĂ©el, par un frayage », que l’exemple des anciens », plus que toute formulation explicite, vient valider. La reconnaissance par l’ expĂ©rience », qui permet d’établir la hiĂ©rarchie entre les encadrants et son pendant idĂ©ologique, le don, permettent la transmission et la reconnaissance de principes d’action conformes Ă  ceux que mobilise l’animation tout en maintenant l’illusion de l’individualisation la personnalisation, la personnification des maniĂšres de faire. On comprend dĂšs lors que les tentatives de formalisation du dispositif ne pĂšsent que trĂšs peu dans l’apprentissage du mĂ©tier et dans les souvenirs des animateurs. Pour autant, dans la mesure oĂč il mobilise les schĂšmes d’actions les plus ordinaires de cette population, cet apprentissage dĂ©borde le cadre officiel de l’occupation des fonctions. Composante implicite du mĂ©tier, la vie clandestine, non-officielle, contribue, Ă  bien des Ă©gards, Ă  une intĂ©riorisation, ou plutĂŽt une incorporation non-formelle. De l’informel au non-formel un apprentissage total 17 Sur les contradictions qui entourent l’activitĂ© d’animation, pensĂ©e soit comme travail, soit comme ... 24L’exercice des fonctions d’animateur en centres de loisirs s’opĂšre dans des conditions que ne saurait rĂ©sumer la dĂ©finition officielle du poste. Divertir et encadrer les enfants, participer aux rĂ©unions, Ă  la prĂ©paration des activitĂ©s, Ă  l’amĂ©nagement des locaux implique une grande disponibilitĂ© en Ă©tĂ©, le temps de travail hebdomadaire effectif des encadrants dĂ©passe largement les 35 heures17. Celle-ci permet le dĂ©veloppement de formes de sociabilitĂ© qui, si elles demeurent officieuses, n’en constitue pas moins, par ces spĂ©cificitĂ©s, une dimension importante de l’animation. Cet entre-soi forme un cadre d’apprentissage non-formel dans la mesure oĂč tout en se prĂ©sentant comme dissociĂ© des tĂąches les plus officielles, il engage des principes d’actions identiques, de telle sorte que la transmission de ces formes de camaraderie contribue, en le redoublant, Ă  l’apprentissage de l’animation. Cela s’observe le plus nettement dans le cas du centre de loisirs Mille Etoiles puisque, contrairement Ă  Vert Mandarine, les encadrants dorment dans les locaux pendant la semaine. 25Parmi les moments qui constituent cette vie officieuse, on a choisi d’examiner ici ceux qui, Ă  cĂŽtĂ© des fĂȘtes, bouffes », 5e repas » ou encore, des jeux que les animateurs organisent parfois pour eux-mĂȘmes, donnent Ă  voir de façon paroxystique ce redoublement entre façons d’ĂȘtre animateur et ce que les agents dĂ©signent souvent comme des dĂ©lires », des trip ». Les batailles et les farces constituent ainsi un ensemble de pratiques Ă  la fois trĂšs ordinaires de l’animation et ne dĂ©finissant pour autant pas en propre la fonction d’animateur. Les batailles et les farces 26Engageant de deux Ă  la totalitĂ© des encadrants, les batailles consistent Ă  appliquer ou Ă  lancer sur sa cible des Ă©lĂ©ments de natures diverses. L’eau, en Ă©tĂ©, reste la munition favorite projetĂ©e par divers moyens, du simple verre Ă  la bassine ou au seau, en passant par le tuyau d’arrosage, mais Ă  l’occasion, elle peut se changer en peinture, encre de feutre, oĂč aliments divers purĂ©e, mousse au chocolat, sirop, sauce tomate
. En dehors des affrontements en mĂȘlĂ©e qui engagent un nombre relativement important de protagonistes, les batailles se jouent entre deux camps rivaux qui peuvent ĂȘtre constituĂ©s d’un seul individu. Elles se dĂ©clenchent le plus souvent Ă  la suite de provocations verbales ou de farces cf. infra et se poursuivent jusqu’à ce que l’un des camps capitule ou que les adversaires s’accordent Ă  reconnaĂźtre que les offenses rĂ©alisĂ©es de part et d’autre s’équilibrent. Bien sĂ»r, dans un cas comme dans l’autre, l’affrontement peut ĂȘtre repris Ă  une autre occasion, soit que le vaincu dĂ©cide de prendre sa revanche, soit que l’équilibre prĂ©caire dĂ©crĂ©tĂ© soit contestĂ©. La vaisselle du goĂ»ter peut, par exemple, ĂȘtre l’occasion de dĂ©clencher une bataille d’eau. L’un des animateurs commet une maladresse ou, ce qui ici revient au mĂȘme, rĂ©alise une farce qui porte prĂ©judice Ă  son collĂšgue en l’arrosant par exemple, ou en le cherchant », lequel rĂ©plique par un arrosage volontaire qui entraĂźne Ă  son tour une riposte
 18 On emprunte ici le langage du cadrage des interactions proposĂ© par E. Goffman 1991. 27Un autre mode d’affrontement amical consiste Ă  faire des farces il peut s’agir d’élaborer une machination18 dans le but soit de faire marcher » la victime dans un scĂ©nario incongru par exemple, lui faire croire Ă  la visite d’un inspecteur, soit de lui faire subir une offense. Fonctionnant selon le mĂȘme principe de rĂ©ciprocitĂ© que celui qui rĂšgle les batailles, les farces introduisent toutefois un caractĂšre plus collectif et surtout, moins spontanĂ© la farce est souvent Ă©laborĂ©e Ă  plusieurs et vise une cible unique. Bien sĂ»r, la victime peut tenter, plus tard, de rendre la pareille aux farceurs. 19 On n’en finirait pas de montrer la complexification de ce jeu des offenses pour rire au fur et Ă  me ... 28Cet ensemble de pratiques, dont on ne donne ici que le schĂ©ma gĂ©nĂ©ral19, fournit un ensemble de codes implicites par lesquels sont mĂ©diatisĂ©es les relations entre les agents qui composent l’équipe. Mais on voudrait plutĂŽt insister ici sur le fait que la mise en suspens des maniĂšres de se comporter liĂ©es au statut d’animateur n’est qu’apparente et que ce qui se joue dans ce cadre et la maniĂšre dont on y joue a Ă  voir avec la façon lĂ©gitime d’exercer son mĂ©tier. 29Ce type d’interactions suppose d’abord une solide croyance dans l’accord immĂ©diat qu’offenseur et offensĂ© seront susceptibles d’établir. Recevoir un verre d’eau dans le visage est une chose, s’en est une autre de s’apercevoir, en arrivant dans le dortoir Ă  deux heures du matin, qui plus est aprĂšs une journĂ©e de travail, que l’ensemble de ses vĂȘtements ont Ă©tĂ© nouĂ©s les uns aux autres et projetĂ©s dans les arbres, Ă  la maniĂšre d’une guirlande, que son matelas et son sac de couchage ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s par la fenĂȘtre et gisent, un Ă©tage plus bas, sur le sol de la cour, tout en supportant les rires Ă  peine Ă©touffĂ©s des responsables. Si l’on est bien dans le cadre d’une modalisation ibid dans laquelle on joue Ă  s’offenser, Ă  crĂ©er des rancunes et Ă  offenser Ă  son tour, il n’en reste pas moins que, la surenchĂšre aidant, les protagonistes pourraient en finir par dĂ©crĂ©ter que les choses vont trop loin, que le jeu en vient Ă  les contaminer bref, Ă  le prendre mal », c’est-Ă -dire, Ă  prendre l’offense au sĂ©rieux. Or, malgrĂ© le fait que certains Ă©changes semblent susceptibles de provoquer ces recadrages, ce type de situation est extrĂȘmement rare, mĂȘme si certaines menaces profĂ©rĂ©es entre deux camps peuvent aboutir, dans l’échange verbal, Ă  un rappel des limites que chacun entend faire respecter et au-delĂ  desquels il ne jouera plus le jeu. Tout se passe comme si, Ă  la fois dans ces discussions et dans les actes eux-mĂȘmes, il s’agissait de se trouver sur le fil entre l’offense rituelle et l’offense vĂ©ritable, de jouer sans cesse sur la limite de l’acceptable et de l’inacceptable, de contraindre l’autre Ă  continuer Ă  jouer tout en jouant soi-mĂȘme Ă  la limite du hors-jeu. 30Nathalie [19 ans, 3e annĂ©e Ă  Mille Etoiles, 2e annĂ©e sociologie] est par exemple connue, Ă  Mille Etoiles, pour ĂȘtre tout Ă  la fois, une redoutable adversaire et une bonne camarade de jeu. Depuis le dĂ©but de la semaine, elle affronte JĂ©rĂ©mie [19 ans, 2e annĂ©e Ă  Mille Etoiles, en formation agricole] Ă  coups de verre d’eau, de lumiĂšre Ă©teinte sous la douche, de mise en dĂ©sordre de ses affaires et autres taquineries verbales, auxquelles bien sĂ»r, l’animateur ne manque pas de rĂ©pondre. Ce soir-lĂ  le dernier de la semaine, le niveau des offenses est encore montĂ© d’un cran Nathalie lui a vidĂ© le contenu d’une bouteille de shampoing sur la tĂȘte. JĂ©rĂ©mie est restĂ© stoĂŻque, manifestant un apparent dĂ©tachement, une certaine lassitude et surtout, la perspective de reprĂ©sailles. Il annonce Ă  une Nathalie hilare alors toi, ma petite, tu vas morfler », ce qui n’a pour effet que de faire redoubler les rires de l’intĂ©ressĂ©e et d’une bonne partie de l’assistance. Mais il ajoute, d’un air sombre, moi, je serai toi, je planquerai mes affaires ». Nathalie change instantanĂ©ment d’attitude et rĂ©torque d’un air indignĂ© qui marque le passage, dans l’échange, Ă  son statut de victime ah non, pas les fringues ! Je te prĂ©viens, lĂ  je suis pas d’accord. » Et JĂ©rĂ©mie, tout en se levant attends, t’as voulu jouer, on va jouer » Et il se prĂ©cipite en direction du dortoir, suivi en trombe par Nathalie. Dans le brouhaha qui s’éloigne, on entend les non ! » de l’animatrice qui tente vainement de le retenir. Les autres encadrants, aprĂšs cet Ă©niĂšme Ă©pisode, restent Ă  discuter dans la cuisine. C’est Ă  peine s’ils commentent les bruits qui, de temps Ă  autre, se font entendre Ă  l’étage. Environ un quart d’heure plus tard, JĂ©rĂ©mie est de retour, visiblement satisfait. Quelques minutes aprĂšs, c’est Nathalie, qui apparaĂźt et qui, Ă  son tour, dĂ©clenche les rires de l’assistance un paquet de vĂȘtements sous le bras que vraisemblablement, JĂ©rĂ©mie a jetĂ©s par la fenĂȘtre du dortoir, le teint rougi par la lutte, les cheveux collĂ©s par ce qui de loin, ressemble Ă  du dentifrice. Elle claironne, sĂ»re de son effet JĂ©rĂ©mie, espĂšce de petit connard ! » Et ce ne fut bien sĂ»r pas le point final de l’échange. 31Ces maniĂšres de dĂ©lirer » ne peuvent manquer d’évoquer les images associĂ©es Ă  certaines formes de sociabilitĂ©s juvĂ©niles que l’on peut, Ă  l’occasion, rencontrer en dehors des centres de vacances et de loisirs. Si ces maniĂšres de faire ne sont pas Ă©trangĂšres Ă  ce que GĂ©rard Mauger dĂ©signe par la situation d’ apesanteur sociale » propre Ă  la jeunesse Mauger, 1995, l’équipe d’animation fonctionnant aussi comme un groupe de pairs, il reste qu’elles ont aussi Ă  voir avec les pratiques propres au mĂ©tier. De la mĂȘme façon que l’animateur ne peut jamais se rĂ©soudre Ă  assurer de maniĂšre exclusive ses fonctions de contrĂŽle ou de divertissement, qu’il ne peut jamais complĂštement agir comme un enfant ou un adulte, dans la vie officieuse, il se situe, et tout le groupe d’animateurs avec lui, Ă  la limite entre deux façons d’agir perçues comme antagonistes. Contrairement peut-ĂȘtre Ă  des affrontements similaires se manifestant dans des groupes amicaux, l’agent ne peut jamais complĂštement oublier que les relations amicales qui se mettent en scĂšne au travers de ces Ă©changes l’engagent aussi du point de vue du mĂ©tier en somme, pour ĂȘtre un bon animateur, il faut savoir quand et comment l’on peut s’affronter et jusqu’oĂč aller. C’est tĂ©moigner de sa maĂźtrise pratique de l’alternance entre les maniĂšres de faire associĂ©es Ă  l’adulte et Ă  l’enfant, et aussi de son engagement » en acceptant de repousser les limites que l’on y aurait mis a priori. Faire corps 32La transmission non formelle de cet engagement » comme norme de la pratique s’opĂšre Ă©galement par l’ensemble des actions qui, dans le cadre officiel de l’occupation de ses fonctions, mais plus encore peut-ĂȘtre dans la vie officieuse, implique le corps de l’animateur. L’apprentissage informel de l’animation est ici largement dĂ©bordĂ© par les façons de faire et d’ĂȘtre valorisĂ©es et qui conduisent Ă  une transformation du regard sur soi, sur son corps et sur ce que l’on tolĂšre. MĂȘme si ce qui peut apparaitre comme une certaine libĂ©ralitĂ© corporelle n’est possible que dans le cadre du centre de loisirs, il reste qu’elle renforce l’intĂ©riorisation de schĂšmes d’action. 33Le rapport Ă  la saletĂ© en est un premier exemple si les animateurs prennent une douche voire deux et font leur toilette quotidiennement, il n’est pas rare de les voir, en fin de journĂ©e, les doigts pleins de peinture, les genoux et les coudes maculĂ©s de trace d’herbes, de terre ou de poussiĂšre, que ce soit sur leurs vĂȘtements ou Ă  mĂȘme la peau. Ce qui pourrait apparaĂźtre comme des tĂąches et serait effacĂ© ou dissimulĂ© rapidement, se montre ici avec une apparente indiffĂ©rence. Rien de plus normal que d’achever une journĂ©e d’animation dans un Ă©tat qui d’ordinaire, serait inenvisageable. 34La manifestation des signes de l’ engagement » peut Ă©galement se mettre en scĂšne dans la mobilisation de son corps dans les activitĂ©s courir avec les enfants pendant un jeu, faire l’ exemple » lors de l’explication des rĂšgles, danser avec eux pendant une fĂȘte, mettre les mains dans la terre, la colle, la peinture, et, plus gĂ©nĂ©ralement, accomplir les mille et une tĂąches dans le cours de la vie de tous les jours et de façon quasi-continue, et Ă  Mille Etoiles se coucher tard pour finir la prĂ©pa » et se lever tĂŽt ou, Ă  Vert-Mandarine, nettoyer l’enfant qui s’est oubliĂ©, essuyer le derriĂšre des plus jeunes, autant d’occasions, dont il serait impossible de produire la liste exhaustive, qui demandent Ă  l’animateur de s’ engager », c’est-Ă -dire Ă  la fois d’accomplir des tĂąches qui mobilisent son corps, quitte a passer outre ses dĂ©goĂ»ts les histoires trash », dĂ©gueu’ sont nombreuses et, par ailleurs, d’affirmer ce que l’on est par ce que l’on fait, manifester ce que l’on est, sa personnalitĂ© » en dĂ©passant ce qui apparaĂźt comme les normes habituelles. Le dĂ©passement de la saletĂ© suppose l’apprentissage informel du principe d’ engagement ». 35Et celui-ci s’acquiert Ă©galement de façon non-formelle dans le cadre de la vie la moins officielle, sous la forme de mise Ă  l’épreuve de ce que chacun considĂšre comme tolĂ©rable. L’intimitĂ© corporelle par exemple, si elle est respectĂ©e dans les lieux les plus privĂ©s toilettes, cabine de douche reste moins rigide qu’habituellement. Les animateurs sont parfois plusieurs autour d’un mĂȘme lavabo pour se laver, ils se parlent d’un cabinet de toilette Ă  l’autre, paraissent en sous-vĂȘtements, quelques-uns allant mĂȘme jusqu’à se dĂ©nuder devant les autres y compris du sexe opposĂ©. Par ailleurs, les contacts corporels sont frĂ©quents main sur l’épaule, sur le bras, sur le haut du dos, autour de la taille. Il arrive qu’ils se prennent dans les bras pour des cĂąlins » selon une mise en scĂšne surjouĂ©e en insistant sur les ronronnements et l’expression de la satisfaction, les garçons se serrent peu la main et privilĂ©gient la bise, certains surtout les plus anciens » entre eux puis, par contagion, une bonne partie des autres n’hĂ©sitent pas Ă  appliquer une tape sur les fesses des autres, quel que soit son sexe. 20 Au-delĂ  de la transgression, ce geste, toujours fait en public, a pour but de faire sursauter la vi ... 36Pour autant, la mise en Ɠuvre de ces pratiques suppose un contrĂŽle des gestes et une apprĂ©hension prĂ©cise des moments pendant lesquels ils peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s les tapes sur les fesses doivent ĂȘtre suffisamment vigoureuses pour ne pas laisser penser qu’il puisse s’agir d’un attouchement mais pas trop fortes pour suggĂ©rer une intention de faire mal, apparaĂźtre devant les autres en partie dĂ©nudĂ© demande implicitement que l’assistance contrĂŽle son regard Kaufmann, 1998. Il reste qu’une certaine ambiguĂŻtĂ© peut survenir comme dans le cas des farces et des batailles dĂ©crits prĂ©cĂ©demment, le risque demeure que quelqu’un prenne mal » un contact, une situation
 Mais, dans ce cas, l’offensĂ© doit ĂȘtre capable de se plaindre sans pour autant remettre en question son engagement ». C’est ce qu’explique Sandra 18 ans, 3e annĂ©e Ă  Mille Etoiles, 1e annĂ©e sociologie, qui prend conscience pendant l’entretien de l’évolution de ses relations avec les autres encadrants Je sais pas, par exemple, prenons l’exemple de Pierre [l’un des directeur et surtout, figure tutĂ©laire de l’équipe] quand il dit bonjour, il te touche. Moi, au dĂ©part, ça m’a choquĂ©e quoi. Tu sais, j’avais tendance Ă  repousser ce truc-lĂ . Enfin je me disais oh lĂ , il me touche pour me dire bonjour
 » et maintenant, enfin, c’est comme ça depuis
 Enfin, comme j’ai travaillĂ© avec lui pas mal de temps, ben je fais mĂȘme plus attention. Euh, il y a eu un changement par rapport, oui par rapport Ă , Ă  me sentir bien avec les autres. Tu vois par exemple ce truc lĂ , ça me mettait mal Ă  l’aise. [EnquĂȘteur c’est-Ă -dire, ce truc-lĂ  ?] Ben que Pierre me touche quand il me dit bonjour. Il va te tripoter les Ă©paules ou il va te dire [en l’imitant] Comment ça va ? » Au dĂ©part, ça me mettait mal Ă  l’aise hein. [Silence] [
] Au dĂ©part, il y avait plein de trucs qui me foutaient mal Ă  l’aise. Comme, enfin, ça s’en va vite, c’est pas
 Par exemple, quand Pierre te dit quatre fois bonjour, c’est bon quoi. C’est fini, tu sais qu’il va faire ça Ă  chaque fois, bon. [
] Et puis, plus ça va, plus on se connaĂźt et moins on a de gĂȘne les uns avec les autres. Enfin, tout en tenant compte de la personnalitĂ© de chacun [en fait, de l’ expĂ©rience »]. Je veux dire, si Nathalie [une ancienne »] me tripote le cul20, c’est parce que elle savait que ça allait pas ĂȘtre mal pris. Moi demain, je vais pas aller tripoter le cul de, de RĂ©becca [une nouvelle »]ou
 pas encore, ça va venir [Rires] ». 37L’adhĂ©sion aux normes de l’équipe comme groupe de pairs se traduit par une homogĂ©nĂ©isation de l’hexis corporelle individuelle et des interactions les moins officielles entre les animateurs. Ceux qui s’en Ă©cartent font l’objet de rĂ©gulations le plus souvent implicites. Si les encadrants se refusent Ă  prescrire de façon brutale des maniĂšres de se comporter d’autant plus qu’ils relĂšvent de la personnalitĂ© » de chacun et que, de surcroĂźt, ils interviennent le plus souvent dans le cadre le moins soumis Ă  une dĂ©finition institutionnelle de la situation, celui de la vie clandestine, ils ne se privent pas de commenter l’attitude de telle animateur-trice qu’ils perçoivent comme bizarre », comme se prenant la tĂȘte » ou pire, qui n’a rien compris ». Ces remarques discrĂ©ditantes s’attachent souvent Ă  des dĂ©tails telle animatrice n’est, selon une directrice, pas encore Ă  l’aise » parce qu’elle garde son sac Ă  dos Ă©quivalent du sac Ă  main toute la journĂ©e avec elle, telle autre est vue par l’une de ces collĂšgues comme un peu spĂ©ciale » parce qu’elle prend tous les matins cinq minutes pour se maquiller. 38Bien sĂ»r, dire plus ou moins qu’untel n’est pas dans l’esprit », c’est se rassurer collectivement sur le fait que ceux qui prononcent cette Ă©valuation sont dedans, mais parce que les collĂšgues apparaissent aussi potentiellement comme des amis, des potes », c’est aussi prescrire sans le dire des comportements qui, dans la pratique, vont conduire Ă  exclure des formes de sociabilitĂ© amicale celui qui est ainsi stigmatisĂ©. A titre d’exemple, il faut sans doute citer cette bataille de nourriture qui Ă©clate un soir dans la petite cuisine du centre de loisirs. Certains reçoivent des projections qui ne leur Ă©taient pas destinĂ©es si bien que rapidement, l’affrontement pour rire devient gĂ©nĂ©ral. BientĂŽt Ă  court de munitions ce qui, souvent, a pour effet de mettre un terme Ă  l’échange, les animateurs se lancent de l’eau, du produit vaisselle Ă  grand renfort de cris, de dĂ©fis, d’annonces de vengeance, certains montent au dortoir chercher dentifrice et mousse Ă  raser. Au bout de cinq minutes, la bataille finit par s’arrĂȘter d’elle-mĂȘme. L’excitation retombe et permet de prendre conscience que la cuisine et ses occupants sont mĂ©connaissables. Seule une animatrice, mal vue par la plupart des encadrants, trĂšs critiquĂ©e mais jamais prĂ©venue, a Ă©tĂ© soigneusement prĂ©servĂ©e, plus parce qu’elle Ă©tait de fait exclue des Ă©changes amicaux que de façon dĂ©libĂ©rĂ©e. Quelques minutes plus tard, alors que le nettoyage n’a pas encore dĂ©butĂ©, elle se lĂšve sans mot dire et quitte les lieux en claquant la porte. Conclusion 39Avant toute verbalisation, c’est par le corps que se manifeste l’adhĂ©sion aux normes de l’animation. Et c’est sans doute d’abord par corps » Faure, 2000 ; Wacquant, 2002 que se rĂ©alise l’apprentissage du mĂ©tier. Si l’apprentissage informel, par expĂ©rimentation, qui conduit le dĂ©butant Ă  s’affronter Ă  des situations inconnues et Ă  inventer des solutions qui s’accordent avec les façons de faire ordinaires mobilisĂ©es par les anciens », prĂ©domine largement, il reste que cette invention suppose une certaine proximitĂ© sociale des encadrants qui composent l’équipe. Appartenant, pour la plupart, aux mĂȘmes fractions de la jeunesse, occuper un poste d’animateur conduit Ă  se trouver plongĂ© Ă  s’engager » dans une communautĂ© de goĂ»ts, Ă  adopter des formes de sociabilitĂ© amicale qui renforcent, de maniĂšre non formelle, les schĂšmes d’action activĂ©s dans les tĂąches les plus officielles. Objectivement situĂ©s entre l’enfance et l’ñge adulte, les animateurs sont par lĂ  invitĂ©s Ă  mobiliser cette tension caractĂ©ristique de leur jeunesse leur vĂ©cu », pour Ă  la fois encadrer ĂȘtre un adulte responsable », capable de rĂ©flexivitĂ© et divertir s’éclater », dĂ©lirer », comme un enfant, en se mettant Ă  la place des enfants. 40On comprend dĂšs lors toute l’ambiguĂŻtĂ© qu’il y a Ă  vouloir, sous l’effet des logiques de rationalisation, formaliser cet apprentissage. Comment en effet mettre en mots des maniĂšres de faire qui sont d’abord pensĂ©es il faudrait dire vĂ©cues » comme des maniĂšres d’ĂȘtre ? Et surtout, comment prĂ©tendre que cette formalisation permettra de mieux les transmettre ? Ce que cette formalisation fait finalement apparaĂźtre, c’est le caractĂšre trĂšs corporel de l’évaluation de ce qu’est ou pourra ĂȘtre, dans le cas des stagiaires un bon » animateur. C’est grĂące Ă  leur subjectivitĂ© que formateurs et anciens » repĂšrent, sentent, plus qu’ils ne pensent ou parviennent Ă  dire l’adĂ©quation possible entre le dĂ©butant et son poste. Et loin de succomber alors Ă  une forme de jugement arbitraire, ils ne font que laisser fonctionner l’ajustement objectif entre façons d’ĂȘtre ordinaire et façons de faire de l’animation Bourdieu, 1979.
ladirectrice du centre regional de formation profes-sionnelle et le conseiller technique pour le livre. CoRAIL est defini comme un nouvel outil d'echanges et de relations bas-normand. C'est une association Loi 1901, creee le 04/09/1987 . Elle a pour but de developper la cooperation, entre 1'ensemble des bibliotheques, centres de documenta-
Comment rĂ©diger une candidature pour un stage d’animateur ? Le secteur de l’animation comprend plusieurs domaines. Que vous souhaitiez effectuer un stage en tant qu’animateur socioculturel, sportif, en centre aĂ©rĂ©, en colonie de vacances, de soutien scolaire, pĂ©riscolaire, de tourisme, musical ou encore auprĂšs des personnes ĂągĂ©es, il faudra dĂ©montrer en tant qu’animateur Ă  votre futur employeur que vous possĂ©dez une patience Ă  toute Ă©preuve et que vous savez garantir la sĂ©curitĂ© du groupe que vous encadrez. Vous devez Ă©galement ĂȘtre capable de mettre en place des animations diverses et avoir un sens accru des responsabilitĂ©s. Si vous vous orientez dans l’animation pour enfant, vous indiquerez enfin dans votre lettre de motivation que vous avez conscience de votre devoir d’éveiller les sens des petits pour favoriser leur croissance non seulement physique mais aussi affective et intellectuelle. Exemple de lettre de motivation pour un stage d’animateur Nom, prĂ©nom Adresse TĂ©lĂ©phone Email Nom de l’entreprise A l’attention de [nom du recruteur] Adresse de l’entreprise Code Postal Ville A [votre ville], Date Objet candidature spontanĂ©e Ă  un stage d’animateur Madame, Monsieur, Ayant la vocation professionnelle de devenir animateurtrice, je souhaite effectuer un stage dans votre structure 
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Sil’encadrement de la jeunesse est une prĂ©occupation constante de l’animation, le centre de gravitĂ© de cet espace professionnel s’est dĂ©placĂ©, depuis les annĂ©es 1980, du « culturel » vers le « social », ce dont tĂ©moigne la montĂ©e en puissance des centres sociaux (Besse, 2008). C’est dans le cadre de cette orientation plus « sociale » que l’animation s’adresse Ă 
Permettre l’accroissement de la production et des revenus ♩ProtĂ©ger et amĂ©liorer le patrimoine (fertilitĂ© des terres) ♩Faire progresser le bien ĂȘtre familial ♩Amener les habitants Ă  prendre en charge leur milieu. ♩Relever le niveau d’instruction de la population Objectifs Ă  atteindre →AlphabĂ©tisation des stagiaires (hommes et femmes)
Lesarchives par sujet : bar et animations. PrĂ©cĂ©dent 1 234 5 Suivant Chef des Cuisines H/F. Emploi Tourisme - Loisirs Courchevel, 73, Savoie, Auvergne-RhĂŽne-Alpes BarriĂšre, c'est 33 Casinos, 1 Club de Jeux, 18 HĂŽtels, plus de 120 Restaurants et Bars, 15 Spas, 3 Golfs, 2 Tennis club, 1 BalnĂ©o, 1 Thalasso. Centrede Ressources DĂ©partement Documentation ITIC pour les Acteurs de la CohĂ©sion Sociale UniversitĂ© P. ValĂ©ry - Montpellier III en Midi-PyrĂ©nĂ©es Centre du Guesclin 9 rue Alex Coutet Avenue Jean Moulin 34500 BĂ©ziers 31023 TOULOUSE Cedex Rapport de stage MMéétthhooddoollooggiiee ddee pprroojjeett :: mmiissee eenn ppllaaccee dd’’uunn RAPPORTDE STAGE EN EHPAD. Etablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Licence En Psychologie Clinique Et Pathologique. AnnĂ©e Universitaire 2010/2011 – Session / Mai. REMERCIEMENTS Je tiens Ă  remercier tout particuliĂšrement.. Mlle. psycho-gĂ©rontologue au sein de la maison de retraite, pour m’avoir accueillie, permis de dĂ©couvrir le .