🦐 Combien De Temps Laisser Un Essaim Dans Une Ruchette
Quandun jeune essaim s'installe dans une nouvelle ruche, les vierges reprendront alors un comportement normal et se battront à mort jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une. Si l'essaim principal a une reine vierge et l'ancienne reine, cette dernière aura généralement le droit de vivre. La vieille reine continue de pondre. Quelques semaines plus tard, elle mourra de
Si parfois il est nécessaire de réunir deux faibles colonies pour garantir leur survie, il peut être tout aussi important de diviser une ruche populeuse. Dans la nature, les abeilles ont plusieurs méthodes de reproduction l’essaimage reproduction naturelle des abeilles et le remplacement d’une reine déficiente ou trop âgée. En divisant une ruche, l’apiculteur peut multiplier son cheptel et créer artificiellement une nouvelle colonie. Une division de ruche porte en conséquence un deuxième nom, celui d’“essaimage artificiel”. Tout est une question de comment et quand faire une division de ruche. Cette méthode consiste à faire naître une deuxième colonie à partir d’une colonie souche, appelée aussi “ruche mère”. Apiculteurs inspectant les ruches. Nature photo créé par azerbaijan_stockers – Pourquoi effectuer une division de ruche ? Les raisons de faire une division de ruche peuvent être nombreuses. Multiplier son cheptel, éviter l’essaimage d’une ruche trop puissante. Quelle période pour diviser une ruche ? La question la plus courante est la suivante Quand faire une division de ruche ? La période idéale pour envisager une division correspond généralement à la saison des essaimages naturels et au moment où les faux-bourdons gravitent autour des ruches environnantes. La présence de faux-bourdons mûrs est essentielle pour vous assurer une bonne fécondation de la jeune reine issue de la nouvelle colonie. L’opération doit se faire par beau temps, en début d’après-midi avec des températures d’au moins 17°c. Les meilleures conditions sont souvent réunies fin avril / début mai, pendant les grandes miellées de printemps. Faire une division de ruche demande du temps, notamment pour que la nouvelle colonie rassemble les forces nécessaires pour affronter l’hiver. D’où l’intérêt de l’effectuer le plus tôt possible dans la saison. Abeilles sur cadres dans le corps d’une ruche. Comment diviser une ruche ? Pour multiplier une colonie, on dispose des cadres de couvain frais garnis d’abeilles, ainsi que des réserves de pollen et de miel pour les nourrir dans une ruchette. Le cycle de reproduction de la ruchette dure alors deux mois. Choisir une ruche souche. Une ruche mère parfaite pour cette opération doit répondre à plusieurs critères Elle doit avoir une colonie hivernée qui a déjà passé son premier hiver Elle doit compter impérativement au moins 7 cadres de couvain sur 10. La colonie doit être suffisamment populeuse, pour que le prélèvement d’une partie du couvain ne conduise pas à son effondrement. Assurez-vous de la présence de cellules de faux-bourdons nés, mais aussi de couvain operculé de faux-bourdons. Le couvain doit être serré et non en mosaïque. C’est un signe de bonne santé. Création de la nouvelle ruchette. Il faudra trouver la reine de la ruche souche et lui apporter une attention toute particulière. Pour faire une division de ruche réussie, veillez à ne surtout pas la transférer malencontreusement dans votre ruchette. Assurez-vous de ne pas la perdre, la blesser ou la tuer dans la manipulation. Fermez l’entrée de la ruchette afin que les abeilles transférées avec les cadres ne puissent s’échapper. Parmi les cadres, prélevez deux cadres de couvain ouvert dans lesquels vous trouverez des œufs frais de moins de 3 jours et un grand nombre d’abeilles. Prélevez un autre cadre qui contient un maximum de couvain operculé en plus des abeilles qui l’occupent. Ajoutez à la ruchette un dernier cadre de réserve. Placez une partition en rive, contre la paroi gauche de la ruchette. Surmontez-la d’un nourrisseur, fermez la ruche afin de pas perdre de butineuses Ôter 4 cadres de couvain peut affaiblir une ruche qui ne serait pas assez dynamique. Si la ruche souche est très populeuse et que vous constatez un manque d’abeilles dans la ruchette, vous pouvez secouer un cadre au-dessus afin d’en récupérer les abeilles. Votre ruchette doit contenir 5 cadres dans l’ordre suivant de gauche à droite 1 cadre de partition, 1 cadre de couvain operculé, 2 cadres ouverts contenant des œufs frais et des larves, 1 cadre de miel et de pollen. Si vous possédez une ruchette 6 cadres, ajoutez un cadre partition supplémentaire. La ruche souche. Dans la ruche mère, resserrez tous les cadres au milieu de la ruche en prenant soin de ne mettre aucun cadre vide entre les cadres de couvain. Les quatre cadres dont vous avez privé la ruche sont remplacés par des cadres bâtis ou des cadres cirés. Nourrissez de 200 ml de sirop de 50/50 en plus de 10% de miel. Répétez l’opération plusieurs fois à deux jours d’intervalle. Déplacer sa ruchette. Une fois fermée, la ruchette doit être déplacée à 3 km de distance. Attendez alors environ 15 minutes puis ouvrez l’entrée de la ruchette. Vos butineuses feront un vol de repérage afin de prendre leurs marques. L’entrée doit être réduite tant que la colonie sera faible. Le lendemain, nourrissez de 200 ml de sirop de 50/50 en plus de 10% de miel. Ce dernier stimulera vos abeilles cirières pour la création de cellules royales. Répétez l’opération les 3 jours qui suivent puis une fois tous les 3 jours. Il est important de donner de petites quantités, jour après jour, afin que les abeilles assimilent le sirop et qu’elles ne le stockent pas dans les cellules. Résistez à la tentation d’ouvrir votre ruchette pendant les 35 prochains jours. Une fois ce délai respecté, si à l’ouverture de la ruchette vous trouvez de la ponte ou du couvain l’opération est un succès ! Cadre de couvain d’une ruchette. Comment diviser une ruche sans déplacement ? Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir déplacer la nouvelle ruchette créée à plus de 3 km. Une fois votre division de ruche effectuée, refermez la ruche souche et placez-la à 5 ou 6 mètres de son emplacement initial. Placez la nouvelle ruchette à sa place et nourrissez de la même recette de sirop détaillée ci-dessus 200 ml de sirop de 50/50 en plus de 10% de miel pendant les 3 jours qui suivent, puis une fois tous les 3 jours. Faites de même sur la ruche souche pendant plusieurs jours. La reine de cette ruche va alors continuer à pondre. Elle va cependant perdre quelques butineuses qui apporteront des réserves dans la nouvelle colonie. Vous serez donc dans l’obligation de nourrir pour pallier ce manque, du moins jusqu’à l’arrivée de nouvelles butineuses. Dans la ruchette, l’absence de la reine entraine naturellement la création de nouvelles cellules royales et ainsi la naissance d’une ou plusieurs reines 16 jours plus tard. Prenez toutes les précautions nécessaires pour ne pas affaiblir la nouvelle colonie, et votre mal en patience ! Attendez les 35 jours nécessaires à son renforcement. Une fois la ruchette remplie de couvain et de provisions, vous pouvez la transférer dans une ruche. Vous aurez alors réussi à faire une division de ruche avec brio.
Chercherla reine dans une ruche est assez difficile lorsqu’on débute en apiculture. De plus, il faut préalablement avoir une image bien précise de sa morphologie pour pouvoir la trouver parmi toutes les autres abeilles. Voici quelques astuces afin de trouver rapidement la reine au sein d'une ruche. Les étapesLaissez lui environ une minute, puis retirez lui. Il faudra répéter l'opération chaque jour, en augmentant la durée durant laquelle vous laisserez la muselière attachée, jusqu'à réussir à faire toute une balade durant laquelle votre chien gardera la qu’un chien peut boire avec une muselière ?C'est également une muselière en grillage de plastique mais renforcée, extrêmement solide et bien plus confortable que les modèles en métal, bien adaptée aux molossoïdes. Elle permet de ventiler, de boire et même de manger. Elle est la préférée des chiens de garde et de mettre une muselière à un chien agressif ?6101156Suggested clip 54 secondsNantes Comment mettre la muselière à mon chien agressif et …YouTubeStart of suggested clipEnd of suggested clipComment mettre une muselière à son chien ?Présentez la muselière, ouverte et dans le bon sens, à votre chien. Donnez- lui une friandise dès qu'il la touche avec son museau. Déposez une friandise au fond de la muselière et laissez votre chien mettre son museau à l'intérieur pour aller la muselière pour un staff ?Muselières pour american staffordshire terrier de type cage La muselière cage, également connu sous le nom de muselière à grille, se caractérise par le fait qu'elle recouvre complètement le museau du chien, lui permettant d'ouvrir sa gueule à l'intérieur et de sortir sa langue pour haleter ou boire de l' chien doivent avoir une muselière ?L'article 224 du règlement Général de Police est clair Le port de la muselière est obligatoire pour tout chien potentiellement dangereux ou pouvant constituer un danger potentiel pour son propriétaire ou pour autrui en raison de ses attitudes comportementales et/ou caractérielles agressives, ou de sa sélection et/ … Navigation de l’article
Lavie de la classe avec des articles illustrés par les élèves de CE1/CE2. Publié le 22 février 2021 par ec-sevigne44. Tout seul ou à deux, voici le sommaire des articles réalisés : Les jeux mathématiques : Le grand atelier d’origami. La danse avec Marie. L’interview de Marie.
Bonjour Maxime et bienvenu, très bonne initiative d’avoir posée cette question sur notre forum qui va intéresser pas mal de monde. Déjà, tu as marqué des points en lisant le traité Rustica. Eric, le responsable formation va bien sûr t’apporter une réponse complète sur la perception de l’essaim. Je vais donc lui laisser les 3 premières questions, je prends les 3 suivantes, et lui laisse la dernière. Autre matériel nourrisseur sur ta ruche impératif. Partition impératif. Une sangle. Ensuite tout apiculteur est bricoleur donc si un jour tu as besoin de quelque chose de spécial ….. Soleil ou ombre? Le principal est quelle ne doit pas se trouver dans un trou inondation. Le matin le soleil doit taper dès que possible la ruche donc pas de ruche orientée au Nord. Certains mettent leur ruche au soleil en permanence mon cas, d’autres à mi-ombre. Je te conseillerai quand même que ta ruche voit un peu le soleil durant la journée. Ta ruche doit être sur un support support en fer, en parpaing, sur palette,… mais interdiction de la poser sur un pneu que se soit chez toi ou ailleurs. Ensuite, je te déconseillerai de la mettre sous un pin chute de branche morte ou alors du pin lui même. Le mieux si tu veux la mettre à l’ombre l’été et au soleil l’hiver sous un arbre à feuille caduque. Eau de javel fait le 3/4 jours avant. Petit conseil si ton toit est en plastique, comme ta grille à reine, ne pose jamais ton enfûmoir dessus sinon tu aura un beau marquage à chaud. Par contre, je pense que tu as déjà fait une petite erreur les cadres de hausse. Tu n’aurais pas du les cirer car il y a de forte chance que ton essaim ne produise pas de miel cette année. Il faut cirer ses cadres avec attention corps et hausse car la cire peut s’altérer avec le temps et les abeilles ne voudront pas bâtir dessus. A bientôt au cours du rucher école, par contre je ne sais pas quand. Jackie
Оκጇмաթιсуκ ዝчаገ ላ
Онтኄгоηωղ ዑиርሞхоρаσω
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Жէլαχоቤ θդоղ θፄярαскυчу խвιρи
Дреρከшавነծ ωмοβዚմоκን мαችէ
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Onvous guide de A à Z. Les abeilles sont une nouveauté du patch 1.15 de Minecraft. Elles arrivent en jeu avec notamment le miel et les ruches, permettant aux joueurs désormais d'ajouter un
Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que les abeilles connaissent une forte chute de leur population, notamment en raison de leur grande fragilité face à l’agriculture intensive ou à l’utilisation massive des pesticides par exemple. Mais savez-vous combien de temps vit une abeille dans des conditions normales ? Si ce sujet vous intéresse, alors nous vous invitons à parcourir cet article pour en savoir plus. Quel est le cycle de vie d’une abeille ? Dans une ruche, la reine a pour responsabilité de pondre les œufs. De ces œufs peuvent en sortir une ouvrière, un mâle, ou encore une autre reine. 3 jours après la ponte d’un œuf, ce dernier se transforme en larve. Après 10 jours de stade larvaire, la larve est enfermée dans une alvéole qui est bouchée de la cire. Il s’agit du stade d’operculation, et il dure 8 jours. En fonction du type d’alvéole, l’œuf fécondé pondu par la reine deviendra une future reine, ou une ouvrière. En revanche, si l’œuf est non fécondé, alors l’abeille qui en sortira sera un faux-bourdon c’est-à-dire un mâle. L’abeille peut ensuite sortir de l’alvéole en perçant son opercule de cire, après la formation de ses mandibules. Si l’abeille qui en sort est une ouvrière, alors elle s’attèlera immédiatement à ses tâches. Rappelons que les ouvrières ont pour responsabilités de nourrir les larves, nettoyer les cellules et la ruche, aérer la ruche, fabriquer les alvéoles, protéger la ruche contre les intrusions, et enfin butiner. Une durée de vie différente en été et en hiver Un mâle sort de l’œuf uniquement s’il n’a pas été fécondé par la reine. Il a alors une destinée différente de celle de la reine ou de l’ouvrière. Il faut en effet savoir que les mâles, que l’on appelle faux-bourdons, ont pour principal rôle de s’accoupler. Une fois cette tâche accomplie, ils meurent. Dans le cas où un mâle ne se serait pas accouplé à la fin de l’été, il sera rejeté de la ruche par les abeilles ouvrières. Privé de ruche et de nourriture, il finira par mourir de faim. La durée de vie d’une abeille varie en fonction de plusieurs facteurs, comme les conditions de vie, la flore, la météo, ou la saison de leur naissance. On estime donc qu’un mâle vivrait environ 3 à 4 semaines au printemps et au début de l’été. A la fin de l’été, sa durée de vie peut atteindre les 3 mois. Les ouvrières naissant au printemps ou en été ont quant à elles une espérance de vie de 4 à 8 semaines en moyenne. Les ouvrières naissant en automne peuvent elles vivre jusqu’à 6 mois. Combien de temps vit la reine ? On sait maintenant combien de temps vit une abeille ouvrière et un faux-bourdon. Mais qu’en est-il de la reine ? Et bien sachez que contrairement aux deux précédents qui ont une durée de vie assez limitée, la reine bénéficie d’une espérance de vie largement supérieure. Sa longévité est même considérée comme étant exceptionnelle, par rapport à d’autres insectes. En effet, une reine est en mesure de vivre 3 à 5 ans en moyenne, le record s’élevant actuellement à 8 ans.
Trèssouple dans le temps, la fenêtre pour faire chaque opération (introduction des c0j, vérification des acceptations, vérification de la ponte) est à chaque fois d’au moins 4 jours, ce qui nous laisse largement le temps d’ajuster notre calendrier en fonction des autres travaux et météo du moment.
Avec l’aimable autorisation de l’Abeille Normande du Calvados Objectifs – Multiplier sa ou ses meilleures colonies – Conserver la lignée de ses meilleures ouvrières Matériel nécessaire – une ruchette par ruche à diviser – 4 cadres dont au moins 2 bâtis cadre bâti les abeilles ont déjà étiré la feuille de cire placée au milieu du cadre pour former les alvéoles – 1 partition – 1 grille à reine – 1 hausse sans cadres – 1 baguette de bois – 1 planchette en bois ou en plastique Quelle ruche diviser ? Comme je l’ai dit plus haut, il ne faut diviser que les ruches dont vous reconnaissez des qualités comme – peu essaimeuses – productives – douces – les abeilles tenant le cadre c’est à dire que lorsque vous sortez un cadre couvert d’abeilles de la ruche, elles restent dessus et continuent à oeuvrer comme si vous ne les dérangiez pas Quand diviser ? Avant de diviser une colonie, il faut impérativement s’assurer que des mâles soient présents dans votre rucher afin que la future reine puisse être fécondée. De plus, la colonie à diviser doit être populeuse et avoir au moins 6 cadres de couvain. Si ce nombre de cadres de couvain est atteint avant la fin avril, votre colonie est très forte et le risque d’essaimage très important. Je vous conseille fortement de diviser cette colonie comme indiqué dans cette fiche, à moins que vous préfériez courir après elle en mai. Par ailleurs, vous ne devez réaliser cette opération que par jour de beau temps et à une température d’au moins 17°. Celles qu’il ne faut surtout pas diviser – Agressives vous ne ferez pas de l’apiculture avec plaisir si vous avez des abeilles qui vous attendent sous le couvre-cadres prêtes à vous sauter au visage dès que vous ouvrirez la ruche. Par ailleurs, ce comportement est dangereux pour vous et les personnes qui pourraient s’approcher du rucher. – Essaimeuses vous allez élever des abeilles pour les voir s’envoler dès que la ruche sera capable de produire. Méthodologie Vous avez dans la librairie apicole beaucoup de méthodes de division de ruches. Elles ont pour la plupart 2 gros inconvénients – faire au préalable une recherche de reine, – mettre votre ruchette à plus de 3 kms de la ruche donneuse. La méthode que je vais vous décrire à un taux de réussite d’environ 75% et évite cette recherche, mais votre reine restera dans la ruche d’origine. Pour cela, nous utiliserons une grille à reine qui sera fixée sur le dessous de la hausse. Préparation du matériel avant de partir Avant de partir dans votre rucher, fixer une grille à reine souple type Nicot sous la hausse à l’aide de visses. Mesurer la largeur intérieure de votre ruchette et découper une planchette de bois ou de plastique à la dimension intérieure de la hausse moins la largeur de la ruchette. Cette planchette servira par la suite à éviter que les abeilles tombent par terre lorsque vous allez les secouer au dessus. Au rucher – Préparer un emplacement dans le rucher le plus loin possible de la ruche donneuse – Sortir le matériel nécessaire et mettez-le à côté de la ruche à diviser – Allumer votre enfumoir – Mettre la ruchette avec la portière ouverte à côté de la ruche donneuse – Ouvrir votre ruche en prévenant les abeilles de votre arrivée par quelques bouffées de fumée – Rechercher 2 cadres de miel et les mettre sans abeilles dans la ruchette en laissant un espace vide entre eux de 2 crans – Le long du 2e, mettre la partition – Rechercher 2 cadres de couvain ayant des oeufs ou des larves de moins de 3 jours les larves de moins de 3 jours forment un petit croissant, mais les 2 extrémités ne se touchent pas et les mettre toujours sans abeille dans la ruchette au milieu des 2 cadres de miel. Mettre votre hausse avec sa grille à reine sur la ruchette la grille à reine du côté des cadres, puis votre planchette où il n’y a pas de cadres en dessous. – Prendre un premier cadre dans la ruche couvert d’abeilles et le secouer au dessus de votre hausse en prenant bien soin de ne pas faire tomber d’abeilles à côté attention ! la reine peut se trouver dessus – Remettre le cadre à son emplacement dans la ruche et faire de même avec les 2 autres – Pour éviter que les abeilles remontent dans la hausse, vous pouvez donner quelques petites bouffées de fumée au dessus, mais il est normal qu’une grosse partie des abeilles retournent à la ruche. – Laissez descendre les abeilles dans la ruchette et lorsqu’il n’y en a plus qu’un petit nombre, donnez quelques bouffées de fumée dessus – Retirez votre hausse de la ruchette et enlevez la planchette – Secouez-la à l’envers sur votre ruche au cas où la reine s’y trouverait – Remettre le couvre-cadres et le toit de la ruchette – Resserrez les cadres contenant du couvain au milieu de la ruche – Mettre les 4 cadres manquants en cire gauffrée, comme suit 1 à chaque côté du corps de ruche et 1 à chaque côté du couvain. Si la population restante vous paraît trop faible, vous pouvez ne remettre que les 2 premiers cadres, mais dans ce cas il faut resserrer les cadres sur un côté et mettre une partition de l’autre – Refermez votre ruche et transportez-là à l’emplacement que vous avez préparé – Mettre la ruchette à la place de la ruche. Si vous avez un nourrisseur, vous pouvez leurs donner un demi litre de sirop composé de 50% de sucre et 50% d’eau appelé sirop 50/50. Contrôle de la naissance de la reine 1 semaine après Allez contrôler que les abeilles ont bâti une ou plusieurs cellules royal. Votre future reine aura à ce moment là entre 11 et 12 jours, il faudra donc atteindre encore 4 à 5 jours pour qu’elle naisse. A ce stade de développement, la nymphe contenue dans la cellule est très fragile car elle est suspendue par un fil. Il faudra donc ouvrir votre ruchette avec la plus grande délicatesse et toujours penser en manipulant les cadres que l’un d’entre eux peut avoir une cellule de reine. Les précautions à prendre sont – Garder le cadre bien droit et ne pas le pencher car la reine serait morte – Ne pas frotter les cadres entre eux car les cellules de reine dépassent du cadre – Pas de coup brusque sur les cadres Analyse des résultats – Si vous voyez une ou plusieurs cellules de reine Tout va bien et il ne reste que plus qu’à attendre la naissance de la reine – Si vous ne trouvez pas de cellule de reine, retirer un des cadres du milieu et le remplacer par un cadre de la ruche souche ayant du couvain de moins de trois jours. – Si vous trouvez du couvain ouvert, c’est que vous avez mis la reine dans votre ruchette, dans ce cas c’est la ruche souche qui est orpheline et qu’il faudra contrôler. 2 semaines après – Si des cellules royales étaient présentes à la précédente visite, vous devez trouver une cellule ouverte par le bas et les autres percées par le côté la naissance de la première reine va donner le signal aux ouvrières de tuer les autres reines dans leur cellule. Pour cela, les abeilles doivent tout d’abord percer la cellule. Elles ne peuvent pas le faire par le bas car trop dur, elles le font donc toujours sur le côté – Si vous avez ajouté un cadre avec du couvain à la précédente visite, vous devez avoir une ou plusieurs cellules de reine. Dans le cas contraire, renouveler pour la dernière fois le remplacement d’un des deux cadres du milieu par un de la ruche souche avec du couvain ouvert de moins de trois jours. Si dans une semaine vous n’avez toujours pas vu de cellule de reine, alors c’est un échec. Vous déplacerez votre ruchette de quelques mètres et vous secourez les cadres par terre afin qu’elles aillent rejoindre une autre ruche. Une fois votre ruchette et ses cadres vides d’abeilles, vous l’emporterez. – Si vous aviez du couvain ouvert à la précédente visite, vous n’avez plus qu’à suivre le développement de cette colonie que la naissance de la nouvelle reine dans la ruche souche. 4 à 5 semaines après la naissance Votre jeune reine a besoin d’une semaine de repos et de développement à l’intérieur de la ruche avant de sortir se faire féconder par une quinzaine de mâles un jour de beau temps. Une fois fécondée, il s’écoulera entre 5 et 7 jours avant qu’elle ponde sont premier oeuf. Sa ponte ne va pas être très importante les premiers jours et vous ne pourrez pas la constater. C’est pour cela qu’il faut attendre presque un mois, voir même jusqu’à 7 semaines si le mauvais temps c’est installé pendant cette période. Une fois votre colonie démarrer, vous pouvez vous féliciter et les aider en leurs donnant un nourrissement avec du sirop 50/50 à raison de 400 grs par semaine. Par contre, si vous ne constatez pas de couvain d’ouvrière au bout de 7 semaines, votre reine est morte ou n’a pas pu se faire féconder avant la 4ème semaine de sa vie. En l’absence de reine dans une colonie, au bout de quelques semaines, les abeilles se mettent à pondre du couvain de mâle uniquement car les oeufs n’ont pas été fécondés. Dans ce cas, c’est un échec. Vous n’avez plus qu’à déplacer votre ruchette de quelques mètres et secouer les cadres par terre afin qu’elles aillent rejoindre une autre ruche. Une fois votre ruchette et ses cadres vides d’abeilles, vous l’emporterez.
ApiServicepropose que le nombre moyen des colonies jeunes soit de 50%. Un apiculteur ayant 10 colonies de production va créer 5-7 nuclei. Le meilleur moment pour créer des nuclei est de mai à juin/juillet (selon les
Avec l'aimable autorisation de la revue du SNA - Abonnez-vous à l'Abeille de France Le piégeage des essaims quelques procédés pour récupérer les essaims volages 2002 Le Piègeage des essaims à la portée de tous Chaque année, il se perd un très grand nombre d'essaims, soit parce que l'apiculteur possédant un rucher éloigné de son domicile ne peut exercer une surveillance suffisante, soit parce qu'il se désintéresse de la question, sans compter les essaims s'évadant de colonies sauvages. La valeur de ces essaims, perdus pour tout le monde, représente un capital considérable et une perte pour l'économie du pays. Ce sont ces essaims que je vous offre de recueillir par la méthode des ruchettes pièges, établie d'après les données de plusieurs piégeurs expérimentés, données qui sont le fruit de l'expérience en la matière, de praticiens désintéressés, oeuvrant pour le seul bien de tous les amis des abeilles, ainsi que pour une grand part de ma propre expérience. Beaucoup trop de gens s'imaginent encore que le piégeage n'est pas à la portée de tout le monde ; certains autres croient qu'il faut un certain pouvoir, un don presque. Il y en a beaucoup certes, qui auraient voulu pratiquer le piégeage, mais ils ne savaient trop comment s'y prendre. Cette étude simple mais suffisamment complète permettra à toute personne, ayant quelques connaissances sur les mœurs des abeilles et qui la suivra scrupuleusement de tout son long, d'avoir des résultats surprenants comme en ont eu tant d'autres piégeurs jusqu'à ce jour. J'espère que tous ceux qui sont intéressés, sauront utiliser le piégeage pour leur profit et qu'ils le propageront afin qu'il soit connu de tous. I - Catégorie de piegesRuchettes de 4 à 6 cadres usagées se servir de ruchettes ayant déjà contenu des abeilles, donc bien propolisées, qui sont en parfaite condition pour servir de pièges. 1 - Corps " standard " 10 cadres usagés de préférence se servir de corps ayant servi de ruches, aux parois et angles très propolisées, ayant servi au moins une saison. Ce sont souvent de gros essaims qui s'enruchent dans les pièges les plus grands. 2 - Ruchettes 4 à 6 cadres neuves pour les ruchettes neuves, veillez à ce que le bois n'ait pas une mauvaise odeur. On frottera les parois, le fond et le dessous du couvre-cadres avec une boule de propolis. On vaporisera à plusieurs reprises avec de l'eau miellée ou mieux avec " l'eau de cire " voir n° 7. 3 - Ces opérations peuvent servir pour faire disparaître les odeurs dues au bois dans ce cas, frottez la ruchette avec de la propolis jusqu'à ce que l'odeur de cette dernière soit plus forte que celle du bois. II - Produits naturels attractifs de la ruche Ces produits sont donnés par ordre d'importance, dans la préparation des pièges. 4 - Rayons de cire noire pour les apiculteurs ayant déjà des ruches à cadres, repérez à l'automne un certain nombre de cadres de cire noire, bien construits de cellules d'ouvrières. Disposez ces cadres dans le corps de ruches habitées ou dans les hausses. 5 - Miel les abeilles décèlent de très loin sa moindre émanation. Grâce à l'acuité extrême de l'odorat des abeilles, plusieurs pièges sont ainsi repérés ou visités au moyen du seul attrait du miel. On l'emploie, généralement, sous forme d'eau miellée en vaporisation dans les pièges. Un cadre contenant un reste de miel peut convenir également. 6 - Propolis la propolis, par son odeur pénétrante, joue aussi son rôle dans l'amorçage d'un piège et, à ce titre, fait partie des produits attractifs. La récupérer en raclant l'intérieur des ruches et les montants des cadres fortement propolisés. Assembler en une boule les débris, en les chauffant. Cette dernière, en refroidissant devient dure et cassante. On s'en servira avantageusement, pour frotter l'intérieur des pièges. 7 - Eau de cire broyer des rayons noirs, contenant du pollen, les faire bouillir dans un faible volume d'eau, pendant quelques minutes. Laisser refroidir et filtrer. Le liquide, noirâtre obtenu, additionné d'un faible pourcentage de miel, constitue un produit attractif de première classe, supérieur à l'eau miellée. 8 - Cire, miel et propolis, chaque substance dégage une odeur spécifique propre, mais ces trois matières en se coordonnant, forment dans un piège, le climat complet et odorant d'une ruche, qui peut suffire à l'amorçage des pièges. III - Plantes odoriférantes et produits attire-essaims du commerce Certaines plantes, par leur parfum pénétrant, attirent plus particulièrement les abeilles et, d'expérience universelle, celles-ci recherchent toujours les plantes se rangeant dans la classification dite "citronnelle ", nom donné vulgairement à plusieurs plantes dont les feuilles exhalent quand on les froisse, répandant une odeur de citron. 9 - La mélisse la plante froissée répand une odeur très appréciée des abeilles ; elle est analogue à celle du citron. On distille, avec de l'eau, la mélisse après l'avoir divisée, concassée, pour mieux diffuser l'essence. 10 - Verveine, citronnelle des feuilles émettant une odeur de citron, on en extrait un parfum pour la liquoristerie et l'apiculture. Les essences de verveine s'obtiennent par distillation. 11 - Le mélinet le procédé de distillation, utilisé pour la tige et les feuilles, est moins applicable pour les fleurs. L'extraction du parfum contenu dans les corolles des fleurs, s'effectue par enfleurage. 12 - Le citronnier puisque l'odeur agréable du citron attire puissamment les abeilles, pourquoi dès lors ne pas l'extraire du fruit oblong du limonier ? Il ne faut pas confondre cette essence pénétrante renfermée dans les nombreuses glandes de l'écorce ou zeste, avec le suc acide contenu dans les loges du fruit. L'extraction des essences de citron se fait par expression. 13 - L'anis il a été prouvé que l'huile d'anis dont le parfum est très fort, attire également les essaims. Le fruit a une odeur fortement aromatique, très agréable, chaude et piquante. La graine ou fruit, soigneusement concassée, donne par macération dans l'alcool, un excellent produit attire-essaim. 14 - Certains piégeurs utilisent encore ces plantes odoriférantes séchées. Ils frottent, avec les tiges et les feuilles, l'intérieur des pièges qui acquièrent l'odeur spécifique de la plante. On peut aussi mettre directement les tiges et feuilles broyées dans les pièges comme attire-essaims en complément des produits de la ruche. Les résultats obtenus sont très satisfaisants. 15 - Depuis quelques années, particulièrement favorisées par une recherche intensive d'abeilles, de nombreuses maisons ont lancé sur le marché divers produits attire-essaims. Sous la forme d'alcoolés à évaporation plus ou moins lente, suivant le degré de concentration du dissolvant, ou bien en pommade à consistance molle, tous ces produits de composition bien étudiée ont, d'expérience universelle, fait leurs preuves et se sont avérés parfaitement efficaces. 16 - Alcoolés les attire-essaims ayant pour base l'alcool tenant en dissolution les globules d'essence aromatique que fournit la distillation, l'enfleurage, l'expression ou la macération des plantes odoriférantes se rangent dans la catégorie des alcoolés. C'est ainsi que l'essence de citron, quel que soit son procédé d'extraction est le parfum particulièrement employé par l'industrie apicole. Cette essence détient une odeur agréable, liquide, incolore, parfois légèrement jaunâtre. Bien qu'elle soit très stable, elle s'altère sous l'influence de la lumière, se volatilise sous l'action de la chaleur. Peu soluble dans l'eau, elle se dissout entièrement dans l'alcool. Cet attire-essaims est de bonne conservation à la condition de le garder dans des flacons bien bouchés pour le soustraire à l'action de l'air, éviter l'action de la lumière. L'évaporation lente et continue s'obtient en introduisant dans l'ampoule fixée verticalement au milieu du piège, un fil de coton ou un mince rouleau de papier buvard, dépassant d'un centimètre l'étroit orifice de l'ampoule. 17 - Pommades la seconde catégorie d'attire-essaims est présentée sous forme de pommade à consistance molle, composée par une préparation de base, à savoir la vieille cire et la propolis. L'emploi de certains corps gras qui permet au produit de conserver sa consistance molle, présente de nombreux inconvénients. Il est incorporé par petites portions, l'essence de citron. Le mélange ainsi obtenu, dosé convenablement, donne un produit merveilleux pour attirer et enchaîner les essaims. IV - Emplacement des pièges18 - Dans le rucher la ruche étant la source des essaims, il est tout indiqué de placer des pièges aux alentours immédiats des ruches. La pratique montre que peu d'essaims s'enruchent aussi facilement. 19 - Alentours de ruchers ou colonies sauvages cette zone est minutieusement prospectée à l'approche de la période d'essaimage ; elle est donc des plus recommandable pour la pose des pièges. S'abstenir de piéger trop près de 500 à 800 mètres de ceux-ci. 20 - Emplacements empiriques dans la nature, certains endroits reçoivent annuellement la visite d'essaims voyageurs. Lorsqu'un lieu a reçu la visite d'un essaim, d'autres vont s'y poser. Le piégeur utilisera ces endroits favorisés, avec grand succès. 21 - Passages certains endroits sont aussi très fréquentés par le passage d'essaims comme pour les oiseaux migrateurs. Si au hasard des circonstances, l'on a pu repérer un lieu de passage, l'utiliser pour le piégeage. 22 - Anciens pièges il va sans dire que l'emplacement des pièges où l'on a capturé des essaims l'année précédente ne doit jamais être abandonné car tous les ans des essaims y viendront. De même, remplacer de suite par un piège vide, un piège venant d'être occupé. L'expérience a démontré que dans de bonnes conditions, certains emplacements fournissent chaque année jusqu'à 6 essaims successifs et plus, en renouvelant les pièges dès qu'ils étaient occupés. 23 - Endroits abrités les coins à l'abri des vents dominants conviennent le mieux aux abeilles. Celles-ci, en effet, peuvent prendre sans peine leur essor, s'orienter sans difficultés, partir et rentrer facilement. Les emplacements exposés aux vents froids sont à proscrire. 24 - Lieux tranquilles les abeilles par elles-mêmes ne sont point agressives et aiment travailler dans une parfaite quiétude loin de tout bruit et de toute incursion étrangère. Pour cette raison, les endroits tranquilles loin de tout tumulte conviennent le mieux à l'installation des pièges. Eviter donc la proximité de routes, voies ferrées, usines, etc... 25 - Proximité de points d'eau l'eau de bonne qualité, limpide et courante si possible, joue un grand rôle dans la prospection d'un terrain en vue du piégeage. Certains piégeurs ont remarqué qu'il existe toujours des nappes d'eau souterraines à proximité immédiate des endroits où se posent les essaims. 26 - Proximité de la flore mellifère en quête de leur précieuse pâture, les abeilles doivent parcourir de longs et fatigants voyages pour chercher et ramener pollen et nectar, puisés dans les fleurs. Aux prises avec tant de difficultés, lors de l'essaimage, elles se rapprochent instinctivement du lieu de leur travail. 27 - Voici les facteurs qu'il fallait connaître pour arriver à trouver des emplacements convenant bien à la pose des pièges. Si le piégeur tend ses pièges en petit nombre, près de son habitation, peu importe qu'ils soient visibles ou non de tout le monde. Mais lorsque celui-ci pose tous les ans, plusieurs dizaines de pièges, il est amené à les poser loin de chez lui, dans les lieux éloignés de la présence humaine. Donc, il agira prudemment, en disposant ses pièges de manière qu'ils ne soient pas à la vue du premier venu, mais largement cachés dans les branchages. On évitera la proximité de lieux fréquentés, route principalement. Bien qu'il soit regrettable d'en parler à notre époque, il existe beaucoup trop de gens mal intentionnés qui viennent cueillir le fruit du travail des autres. Les pièges, par leur faible volume et leur légèreté sont facilement enlevés par le maraudeur qui veille d'un œil attentif que ceux-ci se peuplent. 28 - Il est d'ailleurs aisé de comprendre qu'un emplacement ne peut parfois réunir toutes les conditions énumérées. Le piégeur en retiendra un maximum. Après une saison de pratique, il conservera pour la saison suivante, les emplacements lui ayant fourni des essaims et délaissera les autres. La saison prochaine, il sélectionnera de même de nouveaux emplacements pour arriver à n'avoir que des emplacements " productifs ". 29 - Si le piégeur est amené à poser des pièges sur des lieux ne lui appartenant pas, il demandera toujours l'autorisation au propriétaire, qui en général, en lui cédant un pot de miel, acceptera volontiers, lorsque ce terrain est boisé ou inexploité. Il se préservera de beaucoup d'ennuis en ne posant aucun piège près des ruchers d'autres apiculteurs. C'est un minimum de correction et d'honnêteté. V - Points importants à observer lors de la pose d'un piège30 - Hauteur de préférence, ils ne doivent pas être fixés trop haut, pour pouvoir les inspecter d'à terre. Lorsqu'on les fixe dans les haies, les arbustes touffus, isolés, on les placera entre un et trois mètres, hauteur à laquelle se fixent normalement les essaims naturels. Toutefois, lorsqu'on peut y accéder plus facilement, on peut toujours les fixer plus haut à condition que l'emplacement respecte toutes les directives. 31 - Fixité éviter tout support qui n'est pas stable, les arbustes qui remuent au moindre vent, la cime des arbres. S'assurer par avance que le piège est solidaire de son support et que ce dernier supportera - le cas échéant - le poids de l'essaim et des futures fondations, miel et couvain, si le piège reçoit des visites à assez longs intervalles. Il arrive qu'un piège, alourdi par ses occupantes improvisées, fait plier son support. Ce piège peut rester dans une position empêchant les abeilles de construire suivant les amorces. Celui-ci peut arriver à tomber à terre ; alors, souvent les abeilles déroutées, quittent leur habitation. 32 - Ombragé disposer les pièges dans des endroits ombragés mais où filtre largement la lumière solaire. Préférer les haies claires, buissons, arbustes, clairières, lisières de bois bien orientées où l'ombre et le soleil jouent ensemble. Eviter les lieux où règne une ombre froide et humide. 33 - Dégagé veiller à ce que les abeilles puissent accéder facilement au piège. Le devant du piège doit être libre sur le champ d'envol des abeilles. Ne pas y laisser la végétation à cette époque où elle est très active. Eviter les clairières entourées de grands arbres et le fond des bois. 34 - Orientation diriger l'entrée du piège, toutes les fois qu'il sera possible, vers l'est. Lorsqu'il est le long d'une lisière, dans une clairière, une haie, la diriger vers la partie la plus libre. Eviter cependant les directions d'où les rayons solaires ne viennent pas mais d'où viennent généralement les intempéries plein vent. 35 - Incliner le piège légèrement vers l'avant pour faciliter l'écoulement de l'eau, du toit et de celle qui risque de s'introduire dans le piège par l'entrée. 36 - Accessibilité aux alentours des pièges les placer à proximité de chemins, tout en n'étant pas visibles des passants. Eviter de les placer dans les buissons épineux, d'avoir à traverser fossés, talus, haies, marécages ... pour y accéder, car lorsqu'ils seront habités, leur enlèvement serait rendu difficile voir n°49. Dans le même ordre d'idée, éviter de les placer trop haut car, pour les descendre, on se heurtera à de graves ennuis. VI - Préparation des pièges37 - Préparation matérielle les pièges, qu'ils soient constitués soit par un corps 10 cadres, soit par une ruchette de quelques cadres, comportent tous les éléments d'une ruche ordinaire. Le plateau, fixe, maintient le corps formé par l'assemblage de planches jointes avec une grande précision, empêchant de laisser passer l'eau, le froid et l'humidité, nuisibles aux pièges. On emploie généralement des planches de faible épaisseur. Une légère ouverture pratiquée sur la face antérieure constituera l'entrée qui ne devra pas ouvrir plus de 10 mm d'espacement ; cela évitera de laisser s'introduire les mulots ainsi qu'un certain nombre d'autres parasites qui, comme on le sait, font des ravages dans les pièges. L'entrée pourra être munie d'une fermeture à glissière qu'il suffira de poser pour l'obstruer, lors du transport des pièges habités. La planche de vol sera constituée par le plateau débordant de 2 à 3 cm où pourront se poser les repéreuses avant l'inspection intérieure. Le couvre-cadres peut être remplacé par de l'isorel, du contreplaqué, très légers. Plus avantageusement, on utilise le carton fort d'emballage qui ne sert qu'une saison. Les cadres de type normal sont maintenus par le bas au moyen de crampons fixés dans les intervalles des cadres. Cette disposition évitera durant le transport l'engluement et l'écrasement de la reine et d'une grande partie des abeilles. Quant à la couverture des pièges, on utilisera la tôle d'aluminium, légère, le carton bitumé peu recommandé, ou des feuilles de plastique assez épaisses, des plus recommandables pour les pièges. 38 - Amorçage des pièges pour les pièges ayant contenu des abeilles, disposer au centre deux cadres de vieille cire noire en laissant entre eux l'intervalle d'un cadre. Remplir le vide par des cadres amorcés de vieux rayons de cire gaufrée ou vides. Les cadres neufs seront frottés à la propolis. Badigeonner les parois intérieures d'eau miellée, les enduire de produit attire-essaims en pommade, complément des produits naturels qui n'est pas indispensable pour le piégeage. Ceci fait, le piège refermé est prêt pour être emporté vers l'emplacement choisi. Pour les pièges neufs, agir comme pour les pièges usagés, mais en plus, enduire l'intérieur de propolis, jusqu'à ce qu'ils en soient bien imprégnés. VII - Epoque de l'essaimage et de la pose des pièges 39 - Début de l'essaimage il est difficile de préciser exactement la date du début de l'essaimage. D'après les constatations extérieures, l'essaimage est en fonction de la flore mellifère, elle-même conditionnée par l'avancement de la végétation au printemps. L'expérimentation permet toutefois de fixer une date approximative. Il débute mi-avril dans le sud-est, début mai dans le sud-ouest, mi-mai dans le centre, le nord, l'est, etc.. Plus tard encore dans les régions d'altitude. 40 - Date pour la pose des pièges il faut poser les pièges une quinzaine de jours avant le début de l'essaimage. Donc ce sera début avril pour le sud-est, 20 avril pour le sud-ouest et début mai pour une grande partie de la France. Pour les débutants, placez-les assez tôt, comme cela, malgré que l'essaimage soit précoce, vous serez sûr de les avoir placés à temps. C'est vers l'époque de l'essaimage, lors de leurs sorties aux champs, mues par un instinct de sécurité et de future conser-vation, que certaines butineuses investigatrices - les repéreuses - repèrent des abris attrayants - les pièges - et dans leur mémoire topographique les conservent jusqu'au jour de l'essaimage. C'est ainsi que les pièges seront minutieusement inspectés s'ils sont placés à temps. VIII - Visites 41 - La fréquence des visites s'impose pour plusieurs raisons énumérées tout au long de cette étude. On pourra visiter les pièges tous les jours si le piégeur en a le temps mais généralement tous les 2 à 3 jours en période de pleine activité des abeilles, 4 à 5 jours si le temps est moins favorable. 42 - But des visites les pièges ne demandent pas une surveillance assidue, mais des visites effectuées régulièrement pour plusieurs raisons que je vais étudier ci-après. 43 - Stabilité du piège s'assurer que le piège est toujours bien en place car les forts coups de vent peuvent le déplacer ou le faire tomber à terre, lorsque celui-ci avait été mal fixé. Mais quelle que soit sa position, un piège ayant déjà reçu la visite de nombreuses repéreuses ne doit pas être déplacé à la légère, sinon les repéreuses l'abandonnent immédiatement. Il convient de signaler que les abeilles découvrent les déplacements insignifiants grâce à leur exercice chorégraphique. 44 - Constater la présence de repéreuses les repéreuses sont des abeilles qui, attirées par les effluves se dégageant du piège, volent en tourbillonnant autour, rentrent dans celui-ci pour le nettoyer, lorsqu'elles pensent l'élire comme leur futur logis. Leur vol pendant leurs entrées et sorties peut se confondre avec celui d'un essaim de pollen, alors que celles d'un essaim en rapportent. Leur nombre est aussi moins important. 45 - Constater la prise d'un essaim De jour on est averti par l'allée et venue des abeilles qu'il ne faut pas confondre avec les repéreuses qui peuvent tromper le débutant non averti. Un indice ne laissant aucun doute entre les deux hypothèses et prouvant que l'on est en présence d'un essaim, c'est la rentrée d'abeilles ayant des pelotes de pollen. Cet indice est sûr et très visible lorsque les abeilles travaillent au dehors. De nuit et lorsque les abeilles ne sortent pas on porte l'oreille près du piège et après avoir donné un coup contre la paroi, il se fait un fort bourdonnement qui dure quelques secondes. La reine est là. Dès que l'on aura constaté la prise d'un essaim, il faudra enlever le piège au plus tôt pour éviter aux butineuses de fixer en leur mémoire, cet emplacement. Sinon, après l'enlèvement du piège, si celui-ci est transporté près de là, les butineuses reviendraient à leur ancien emplacement et seraient perdues. 46 - Renouveler le parfum un parfum ne peut agir indéfiniment, exposé à l'air, à la chaleur et à la lumière, lentement il s'exhale, s'épuise et perd son pouvoir attractif. Il faut donc renouveler le produit odoriférant tous les 4 à 5 jours suivant le produit utilisé. 47 - Relever la présence d' " anomalies " Essaims pendus sous les pièges il arrive assez fréquemment de rencontrer des essaims pendus sous les pièges où ils commencent à construire. Seules des visites fréquentes permettront de remédier sans retard à cette " anomalie ". Il ne restera qu'à enrucher l'essaim dans une ruche comme pour un essaim accroché à une branche. 48 - Essaim désertant le piège il arrive aussi que des essaims bien installés dans les pièges et ayant couvain et miel désertent leur habitation. Les raisons en sont multiples. On peut empêcher la désertion de se produire en faisant des visites fréquentes et en transvasant de suite dans les conditions données plus loin. IX - Enlèvement et transport des pièges habités 49 - L'enlèvement des pièges habités doit se faire dès que l'on a constaté la prise d'un essaim, pour plusieurs raisons énoncées dans cette étude. Pendant cette opération, deux facteurs doivent attirer l'attention du piégeur la fragilité des pièges et leur poids. 50 - Fragilité tout piège habité doit être considéré comme fragile. Eviter surtout les coups ou chocs brusques. Les nouvelles bâtisses de cire blanche risquent de se briser facilement ; pour éviter aux abeilles de trop s'exciter, ce qui est contraire au naturel de celles-ci. 51 - Poids Il faut penser que si les visites ne sont pas très fréquentes, le piège contient les nouveaux rayons avec le miel et le couvain, ce qui les rend très lourds. Il ne faudra pas se laisser surprendre par leur poids. 52 - Jointures Avant d'enlever le piège, vérifier les jointures qui, même si l'on a eu la précaution de les obstruer avec de la cire fondue, risquent, en étant restées aux intempéries, de se déformer légèrement, provoquant des orifices favorables à la sortie d'abeilles. On sait que la sortie d'abeilles est assez désagréable. 53 - Entrée elle sera fermée en poussant la glissière, si les pièges sont dotés de fermeture à glissière, sinon elle le sera à l'aide d'une bande de grille fine, fixée à l'aide de punaises. Vérifier que les abeilles ne sortent pas. Ce dispositif permet aux abeilles de respirer, à l'atmosphère intérieure des pièges de ne pas s'échauffer et de se renouveler lorsque les abeilles doivent rester claustrée plusieurs heures. On évitera ainsi l'étouffement partiel ou total de la colonie. 54 - Transport des pièges habités pour le novice, il pourra sembler drôle, à première vue que ce transport se fasse, généralement de nuit à cette époque où les abeilles sortent tôt le matin et tard le soir. Il pourra se faire, si pour raison de mauvais temps, les abeilles ne sortent pas, car toute abeille sortie est perdue. Eviter le soir d'une journée où la miellée a été abondante. 55 - Quel que soit le moyen de transport utilisé, prévoir sur le plancher du véhicule sur lequel les pièges seront transportés, un lit de paille, mousse, paillassons, etc... de manière à amortir les chocs possibles. Pour cela disposer les pièges les uns contre les autres sur une seule couche. Il va sans dire que le transport se fera à faible allure. 56 - Distance Lorsque le piège est occupé depuis un certain temps, penser, lors de l'enlèvement, de le transporter à une distance suffisante pour éviter le retour des butineuses à leur ancien emplacement car elles seraient perdues. Cette distance sera au minimum de 3 km. X - Transvasement des essaims pièges57 - Ruchettes le transvasement est des plus simple ; il suffit de mettre les cadres contenus dans la ruchette, recouverts de leurs abeilles, dans une ruche ordinaire préparée d'avance. En retirant doucement les cadres qui seront déjà plus ou moins construits, on emmènera avec, une grande partie de l'essaim. Les abeilles restant dans la ruchette seront balayées sur la ruche ou poussées à la fumée. La ruchette ainsi libérée et après avoir reçu de nouveaux cadres de cire gaufrée ou vides, dont deux de cire noire, sera remise aussitôt à son ancien emplacement. 58 - Corps Lorsque le piège est un corps de ruche et que l'on veut y laisser les abeilles, il n'y aura aucun transvasement. Seuls, les cadres vides et de cire gaufrée seront remplacés, dans la mesure du possible, par des cadres construits. 59 - Conduite des essaims nouvellement transvasés pour assurer un bon et rapide démarrage, indispensable aux jeunes essaims, certaines précautions sont à prendre pour qu'ils puissent construire un nombre assez important de rayons pour loger le couvain abondant, le miel et le pollen pour l'hivernage. Ainsi, l'on aura une colonie forte et bien approvisionnée à l'entrée de l'hiver. 60 - Cadres lors du transvasement, remplir la nouvelle ruche, si possible avec des cadres déjà construits, sinon, avec des cadres de cire gaufrée, pour permettre à l'essaim de construire vite ses fondations. On sait aussi combien coûte aux abeilles la production de quantité importante de cire. 61 - Nourrissement lorsque le piégeur est déjà possesseur de ruches à cadres, il agira prudemment en donnant à chaque ruchée, deux cadres de provisions ; miel et pollen. Pour le piégeur ne disposant pas de cadres de miel, il pourra nourrir les essaims au sirop de sucre, à 50 %. Cette dotation est indispensable si les abeilles ne peuvent butiner au dehors, mais n'est pas superflue même s'il y a miellée ; les essaims s'en trouveront toujours bien. 62 - Renforcement en supposant toujours que le piégeur possède déjà des abeilles, il pourra mettre la nouvelle ruche à la place d'une très forte ruche de son rucher. Les butineuses qui seront au dehors lors de l'opération, viendront renforcer la population de l'essaim. Il peut aussi renforcer la nouvelle ruche par apports de deux cadres de couvain operculé. D'autre part, le couvain non operculé a le pouvoir de retenir dans la ruche les essaims qui seraient tentés de déserter leur nouvelle ruche, après le transvasement. Pour se mettre en garde de la désertion, toujours possible, on renforcera la nouvelle ruchée avec un cadre de couvain operculé et un de couvain ouvert. Néanmoins, lorsque le piégeur en aura la possibilité, il pourra utiliser les deux modes de renforcement ensemble. XI - Enelèvement et nettoyage des pièges vides63 - Pour l'enlèvement des pièges vides, aucune des précautions énoncées pour les pièges habités, n'est à prendre. Toutefois, un certain ménagement doit leur être apporté, leurs parois de faible épaisseur étant tout de même facilement détériorables ainsi que les cadres de cire noire ayant servi à l'amorçage. 64 - Epoque les pièges vides, une fois l'essaimage terminé ne doivent pas rester indéfiniment sur leurs emplacements. On voit beaucoup trop de piégeurs laisser leurs pièges sur leurs emplacements pendant l'hiver. Ils se contentent l'année suivante de les nettoyer sommairement ; en opérant ainsi, leur chance de capture, avec des pièges ainsi traités, se trouve de ce fait très affaiblie. Mais, certaines années, intervient une période pluvieuse de plusieurs jours, voire deux semaines, vers la fin de la période de l'essaimage. Dans ce cas, attendre que le beau temps revienne pour enlever les pièges vides. On a vu, ces années-là, l'essaimage reprendre avec la venue du beau temps, les essaims qui auraient dû partir pendant le mauvais temps, espérant la venue de beaux jours. L'essaimage durera quelques jours mais pourra être intense. Pour cela, prendre ses précautions et enlever les pièges vides, une quinzaine de jours après la fin normale de l'essaimage, ainsi on se mettra en garde de l'essaimage tardif, tout en évitant les risques énoncés ci-après. 65 - Ennemis des pièges après l'essaimage les parasites si différents l'un de l'autre, pouvant détériorer les pièges causent le même mal. 66 - Fausse-teigne lorsque les pièges restent trop longtemps dans la nature, les papillons de la fausse teigne attirés par la vieille cire, mise pour l'amorçage, pondent sur celle-ci. On sait avec quelle rapidité la fausse-teigne se développe et détruit complètement les rayons ; après quoi une multitude de cocons se forment et s'incrustent dans les parois des pièges et les montants des cadres, d'où il sera difficile de les y déloger. 67 - Mulots si l'on a pris les précautions énoncées au n° 25, nous n'avons pas à craindre l'invasion de ces rongeurs. Lorsqu'ils s'installent dans les pièges, ils y apportent de la mousse, des feuilles sèches, etc... qui retiennent l'humidité à l'intérieur du piège et lui donne une mauvaise odeur qu'il sera difficile par la suite de faire disparaître. Ils s'attaquent à la cire et quelquefois aux cadres. 68 - Cire moisie il peut se trouver, certaines années humides, que la cire noire des cadres ne soit pas attaquée par les parasites déjà vus, mais par des moisissures qui la rendront inutilisable pour l'année suivante. Les parois intérieures des pièges peuvent aussi se recouvrir de moisissures. 69 - Nettoyage si les pièges sont enlevés comme il a été dit, leur nettoyage sera sommaire. Ouvrir les pièges, retirer les cadres de cire noire qui sont en bon état ; les remettre dans les ruches habitées pour la saison suivante, retirer les autres cadres. Brosser l'intérieur des pièges, les refermer et les conserver dans un local sain et aéré sans trop les empiler les uns sur les autres. 70 - Lorsque le piège est occupé par les mulots, après avoir retiré les cadres, enlever tout les débris apportés par ceux-ci. Nettoyer le piège à fond, racler l'intérieur s'il le faut. Si la cire des cadres est trop endommagée ou moisie, elle passera à la fonte. S'ils sont trop attaqués, les détruire impitoyablement. Brosser énergiquement avec une brosse de fer, pour enlever tous les cocons incrustés dans le bois, les encoignures et feuillures. Laver le piège et passer l'intérieur à la flamme, lorsqu'il sera bien sec. Les pièges contenant des cadres moisis seront traités comme ceux attaqués par les mulots. Apiculteur 47
Ensuitel’apiculteur doit procéder à la réunification. En effet, le corps de ruche sans reine doit être placé au-dessus de la première ruche. Au préalable il est indispensable de mettre une grille de réunion entre les deux corps. On peut les trouver en vente ici. La grille ne laisse passer aucune abeille à travers les corps.IndexSujets récentsRecherche Connexion Forum Forums d'Apiservices / Foire Aux Questions Nourrissement, combien de temps ? 03 Aoû 2014 1954 79140 par moskitos bonsoir a tous, hier matin j'ai recueillis un bel essaim , donc depuis hier matin il est est dans une ruchette 6 cadres, pour le moment il se porte bien et je voudrai savoir combien de temps il faut nourrir au sirop 50/50 et que faire ensuite . merci a tous et bonne soirée. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 03 Aoû 2014 2003 79144 par arsene 1947 est il sur des cadres cirés, ou des cadres à bâtir ? selon la région, il lui faut de quoi se développer et ensuite s'il n'y a plus de récolte de quoi passer l'hiver on dit que les provisions d'hivernage doivent être de l'ordre de 18 Kg Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 03 Aoû 2014 2013 79145 par Thierry71 18 kg tu les met ou dans une ruchette 6 cadres Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 03 Aoû 2014 2031 79147 par Pierrolefou bonsoir essaim d aout vaut pas clou!! ou ca sort dune bouck ou similaire qui savent jamais quel mois on est ou c est des essaim de désespoir. met y un coup de tactic pour voir si il tombe pas plus de varroa qu il y a d abeilles. il sort de tes ruches ou c est un vagabond ou plutot un je pars toujours d un principe quand j ai pas de principe je pars pas. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 03 Aoû 2014 2145 79153 par moskitos 'l'essaim est dans une ruchette 6 cadre cirer et j'envisage de prendre des cadres de provisions sur d'autre de mes ruches, et je suis conscient que la saison va se terminer je peu lui fournir sur les 11 ruches qui son en pleine production, merci pour les conseils Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 04 Aoû 2014 1148 79164 par arsene 1947 bonjour Moskitos et les autres très bonne initiative, pour en revenir au 18kg pour passer l'hiver pour un bon hivernage les cadres centraux devraient avoir au moins le tiers supérieur de miel soit 4 cadres à Kg = 6 Kg 2 cadres de rive à 4 Kg = 8 Kg le reste en pain de candi c'est évident que cela va mieux d'hiverner sur 8 cadres j'ai négligé la place prise par le pollen pain des abeilles bonne journée Les utilisateurs suivant ont remercié Thierry71, moskitos Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 04 Aoû 2014 2001 79180 par moskitos merci pour le tuyau arsène, mais se que je voulais savoir c'est pendant combien de temps dois je les nourrir en sirop 50/50, elles ont commencer a butinée et ramène pas mal de polène et je me trouve juste a coté d'un champs de tournesol et je précise que c'est des abeilles noir, au bout combien de temps je peus envisager de les transvaser en ruche de 7 ou 8 cadres0 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 04 Aoû 2014 2003 79181 par moskitos ah! j'oublier est se que faut il laisser crever un essaim d'aout ,pourquoi pas mui donner une chance. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Forum Forums d'Apiservices / Foire Aux Questions Nourrissement, combien de temps ? Temps de génération de la page secondesTraditionnellement on recommande de prendre la gelée royale avant le petit-déjeuner, pendant 4 à 6 semaines. Certains auteurs suggèrent de consommer jusqu’à 1,2 g par jour de gelée fraîche (400 mg de gelée lyophilisée) au début d’un traitement en cas de grande fatigue. Quelle est la quantité de gelée royale dans une ruche?
IndexSujets récentsRecherche Connexion Forum Forums d'Apiservices / Foire Aux Questions Bourdoneuse au bout de combien de temps ? 16 Avr 2014 1816 74753 par Olivier_V Bonjour, Au bout de combien de temps une ruche devient-elle bourdonneuse après la perte de se reine ? Merci. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 16 Avr 2014 1842 74756 par lavie bonsoir Patmag26 regarde si les œufs sont bien aux milieux de la cellule, s'ils sont pas centrée = bourdonneuse et si tu vois des petites cellules royales avec plusieurs œufs , c est cuit =bourdonneuse Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 16 Avr 2014 1910 74757 par Patmag26 c'est bien ça amorce de cellule avec plusieurs œufs demain je secoue tout ça et je renforcerai les autres what is life Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 16 Avr 2014 1937 74761 par lavie c'est bien ça amorce de cellule avec plusieurs œufs demain je secoue tout ça et je renforcerai les autres what is life moi je ne secoue plus les bourdonneuse parce que les abeilles pondeuses arrivent à voler et te flingue la reine de la ruche voisine,je les déplace plusieurs fois à quelques jours intervalle,dans le rucher si possible a côté des plus faibles. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 16 Avr 2014 1959 74766 par ZAYA_26740 un temps certain ou un certain temps ok je sors plus sérieusement super question car j ai un essaim qui me rend fou depuis 15 jours sa pond et je vois pas la reine je commence a me demander si elle est pas bourdonneuse car en plus par moment plusieurs œufs dans l alvéole avant de la brûler de colère j aimerai connaitre le pourquoi du comment Salut Patmag26, J'avais mis une méthode infaillible sur le forum, faudrait chercher, mais sur le principe, tu installe une ruche vide à l'emplacement d'origine, un tissu blanc tendu au niveau de l'entrée. L'entrée de la ruche avec un morceau de grille à reine, puis tu secoue les cadres un à un sur le tissu, ou carton, tu remet les cadres à mesure dans la nouvelle ruche, toutes les abeilles vont rentrer si tu ne trouves rien d'un peu plus gros arrêté par la grille à reine, bin tu sais ce qu'il te reste à faire! + Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 16 Avr 2014 2008 74768 par thom49 une ruche bourdonneuse, tu le sait quand tu voit que des cellules de males dans tes cadres c'est que la reine est morte ou trop vieille. Lorsque qu'une colonie perd sa reine, et qu'elle n'est pas remplacée, les ouvrières pondent des œufs haploïdes non féconder qui donnent des mâles . Une reine âgée peut laisser des trous dans le couvain, une reine mal fécondée qui a épuisé sa réserve de sa spermathèque aussi. Ce qui peut être le cas vus le printemps de l'an dernier. Apiculturement Le meilleur moyen de garder un secret, c'est d'oublier qu'il existe. Jacques de Molay. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 16 Avr 2014 2020 74772 par Kae83 J'ai du mal a comprendre... Sans reine, les abeilles ne s'en créent pas une nouvelle ? Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 16 Avr 2014 2221 74784 par samdu47 si les abeilles ont des oeufs de reine ou des larves d'abeilles suffisament jeune elles peuvent élever une autre reine. Mais elles ne peuvent pas faire de reine à partir des oeufs des ouvrières pondeuses, puisqu'ils ne sont pas fécondés. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 0539 74787 par Pierre_Isère Kae83 Le cycle normal c'est qu'une ruche orpheline se remère mais dans certains cas ça se passe mal par exemple les cellules royales n'ont pas éclos normalement, la reine vierge ne s'est pas mis en ponte...la ruche devient alors bourdonneuse et la colonie ne peut pas s'en tirer toute seule. Il y a des solutions pour tenter un remérage mais ce n'est jamais gagné d'avance. En cas de remérage naturel il faut bien attendre 1mois entre le départ de la vieille reine et la ponte de la nouvelle. passé ce délai si la jeune reine ne pond pas des ouvrières se mettent à pondre des œufs non fécondés et donc cela donne plein de petits bourdons tous moches, d'où le nom de ruche bourdonneuse...la colonie finit par mourir si rien n'est fait mais les tentatives de remérage artificiel ont un taux d'échec élevé . Par ailleurs le repérage des abeilles ouvrières pondeuses est impossible. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 0611 74788 par flexogreen Pierrot le fous a une méthode qui semble lui donner de bon résultat, il introduit des reines après les avoir endormies.. et ca repart comme en 14. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1010 74793 par Drômeapi Et quelqu'un avait décrit une méthode d'introduction de RF dans une colonie bourdonneuse en perturbant les odeurs dans la colo il pose deux feuilles de papier essuie-tout imbibé de gnôle sur la tête des cadres et introduit sa reine encagée quelques minutes plus tard. Il me semble qu'il retirait les feuilles de Sopalin papier essuie-tout le lendemain ou le surlendemain. J'ai essayé l'an dernier avec une ruche sortie bourdonneuse de l'hiver et ça avait marché. Je n'ai plus jamais retrouvé le post pour le remercier . Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1222 74800 par Pierrolefou Pierrot le fous a une méthode qui semble lui donner de bon résultat, il introduit des reines après les avoir endormies.. et ca repart comme en 14. salut flexo ca c est pas du tout ma methode parce que la tes reines elles vont finir comme beaucoup ont finis en 14 dans les tranchées!!!! c est pas les reines qui faut endormir mais les colo et tu lache la reine quand tout le monde je pars toujours d un principe quand j ai pas de principe je pars pas. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1719 74807 par flexogreen Pierrot le fous a une méthode qui semble lui donner de bon résultat, il introduit des reines après les avoir endormies.. et ca repart comme en 14. salut flexo ca c est pas du tout ma methode parce que la tes reines elles vont finir comme beaucoup ont finis en 14 dans les tranchées!!!! c est pas les reines qui faut endormir mais les colo et tu lache la reine quand tout le monde oui je me suis mal exprimé; je voulais dire une fois endormis les ruches , il introduit les reines... les ruches et tu le sais bien, COQUIN !!! Une question Pierrot, le fait tu aussi avec des reines vierges? J'ai deux reines nées entre mes mains ce soir et je voudrais tester sur deux EA que j ai fait y a pas longtemps. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1750 74811 par Olivier_V Et tu endors avec quoi ? Que tu trouves où ? Tu ne secoues même pas les bourdonneuses ? Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1845 - 17 Avr 2014 1846 74812 par yeti8360 Bonsoir, J'ai visité ce matin une colonie qui a passé l'hiver dans une ruchette sur 5 cadres. C'était un essaim artificiel avec une reine née en aout 2013. Je l'ai transférée dans une ruche la semaine dernière et j'ai complété avec des cires gaufrées car je n'ai plus de cadres bâtis. A ma grande surprise, sur la première cire gaufrée en passe d'être étirée, il y avait quelques cellules avec deux ou trois œufs. La reine est toujours bien présente et le couvain sur trois cadres est magnifique. Est ce qu'elle a pondu plusieurs œufs par manque de place ou bien y aurait il une ou plusieurs ouvrières pondeuses? Merci pour votre avis. Dernière édition 17 Avr 2014 1846 par yeti8360. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1850 74813 par lavie Et tu endors avec quoi ? Que tu trouves où ? Tu ne secoues même pas les bourdonneuses ? BONSOIR INTRODUIRE UNE REINE DANS UNE COLONIE BOURDONNEUSE Faire la manipulation le soir quand toutes les abeilles sont à la ruche. Préparer l'enfumoir, il doit être bien parti mais pas trop chaud ! Mettre une 1/2 cuillère à café de nitrate d ammonium dans l'enfumoir; au bout de quelques instants, une épaisse fumée grise et pas vert jaune qui se dégage c'est du protoxyde d'azote. Faire pénétrer la fumée dans la ruche par le trou de vol,ou par le fond, il y a pas besoin de se servir du soufflet tant la fumée est abondante et sort presque sous pression,quand on entend plus les abeillesenviron une minute on ouvre on laisse aérée,les abeilles commencent à ce réveillé après 5 a 10 minutes à ce moment là on libère la reine sur la tête des cadres elle s introduit entre les abeilles on referme 8 jours après contrôle de ponte ne jamais endormir une reine !!! Les utilisateurs suivant ont remercié flexogreen Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1858 74814 par Olivier_V Sans avoir préalablement secoué les bourdonneuses ? Nitrate d'ammonium en pharmacie je suppose ? Merci des précisions. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1902 74815 par pasgt Le Nitrate d'ammonium se trouve dans les magasins d'apiculture. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1903 74816 par lavie Le nitrate d'ammonium est vendu dans les magasins apicoles Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1912 74817 par CB J'avais écrit il y a quelques temps tout le bien que je pensais de la méthode présentée par M. Jean Marie Van Dyck dans ce message . Je l'ai encore utilisée cette année. Sa méthode Membre de l'association de lutte contre le mikado en gériatrie. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1939 74819 par flexogreen Sans avoir préalablement secoué les bourdonneuses ? Nitrate d'ammonium en pharmacie je suppose ? Merci des précisions. nitrate ammonium chez icko...et les autres. tu fais rien... tu endors et introduit la reine. rien d'autre. c est une remise a zero des mémoires..elles savent plus qui elles sont ni ou elles sont.. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 17 Avr 2014 1948 74820 par Pierrolefou bonsoir as besoin de secouer les bourdonneuses , elles oublient meme les reperes ,tu peut déplacer la ruche elles reviendront pas a l ancien emplacement. un seul.... HIC ....elles oublient aussi pendant 4 ou 5 jours qu il faut aller bosser!!!! flexo tu peut le faire aussi avec des vierges je vois pas pourquoi ca je pars toujours d un principe quand j ai pas de principe je pars pas. Les utilisateurs suivant ont remercié flexogreen Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 18 Avr 2014 0725 74848 par Drômeapi J'avais écrit il y a quelques temps tout le bien que je pensais de la méthode présentée par M. Jean Marie Van Dyck dans ce message . Je l'ai encore utilisée cette année. Sa méthode Alors c'était toi ! Merci CB pour cette méthode que j'ai utlisée l'an dernier avec cognac et succès ! Simplissime et efficace, je la recommande. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 18 Avr 2014 1241 74855 par CB Alors c'était toi ! Merci CB pour cette méthode que j'ai utlisée l'an dernier avec cognac et succès ! Bourreau d'enfant et copieur ! Membre de l'association de lutte contre le mikado en gériatrie. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 18 Avr 2014 1442 74857 par Drômeapi Bourreau d'enfant et copieur ! Et encore, tu ne sais toujours pas tout ! Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 20 Avr 2014 2036 74996 par avette 3131 bonjour, le nitrate d'ammonium est il le même que celui utilisé en agriculture? est il aussi le même que l'ammonitrate quel est le risque d'utiliser un de ces produits? Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 20 Avr 2014 2051 74999 par flexogreen bonjour, le nitrate d'ammonium est il le même que celui utilisé en agriculture? est il aussi le même que l'ammonitrate quel est le risque d'utiliser un de ces produits? non moins pur celui qui est utilisé en agricole. Pour en mettre la bonne quantité et la stoker en sécurité; l avoir dans la caisse à outils si on en a besoin... Tu reconnais les tubes Pierrot? Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 20 Avr 2014 2051 75000 par wLz Salut avette 3131, si ton pseudo fait allusion à la région toulousaine, ça doit te dire quelque chose AZF et nitrate d’ammonium. Tu vois où je veux en venir pour les risques? BOUM Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Forum Forums d'Apiservices / Foire Aux Questions Bourdoneuse au bout de combien de temps ? Temps de génération de la page secondes
Danscet article on vous explique ce qu'il faut faire après une piqure d'abeille, combien de temps dure le gonflement et les démangeaisons et quelles sont les réactions anormales qui doivent vous inquiéter. Ignorer et passer au contenu 🚀 Commande expédiée sous 72h / Paiement en x2 ou x3 gratuit dès 50€ A chaque occasion son miel A chaque Bien entretenir et nettoyer son rucher, une étape incontournable Comme pour toute habitation, il est important et nécessaire que les apiculteurs entretiennent leur rucher. En effet les ruches sont le lieu de vie des abeilles, et à ce titre elles doivent être adaptées et entretenues pour que les abeilles y restent et évoluent dans des conditions optimales. Prendre soin de chaque colonie est la responsabilité de l’apiculteur, plus son cheptel sera important plus il contribuera à la sauvegarde de l’espèce. L’abeille domestique est en voie de disparition et subit un syndrome d’effondrement depuis plusieurs années, il est indispensable de mettre en œuvre tous les moyens possibles pour pallier à ce désastre. Les abeilles font partie des insectes pollinisateurs sans lesquels un grand nombre d’espèces végétales viendraient à disparaitre. Des conditions d’hygiène irréprochables pour un rucher en bonne santé On pense à tort que le travail des éleveurs se résume à la production et à la récolte, ils ont beaucoup d’activités à l’intérieur et à l’extérieur du rucher. Le nettoyage des ruches en fait partie et ne doit pas être négligé. Il faut donc inspecter régulièrement, vérifier l’état de santé des abeilles, s’assurer que la reine et le couvain se portent bien, ajuster le niveau de provisions si besoin,… Les abeilles, comme tous les êtres vivants, sont sensibles aux parasites, virus et bactéries. Parmi les maladies qui les touchent, certaines s’en prennent au couvain, aux abeilles ou aux colonies toute entières. Les plus connues sont la loque, la nosémose, l’acariose, la varroase. Quels que soient les symptômes ou les conséquences de ces maladies, il est important de les combattre et de les anticiper afin d’en réduire la propagation. Il faut choisir un matériel de bonne qualité et adapté pour l’habitat, généralement on utilise du bois ou du plastique. Il convient de nettoyer tous les éléments en cas d’infection mais aussi en prévention. Ce sera d’autant plus nécessaire lors des transvasements de colonies ou en cas de division. En fin de saison, quand les hausses sont retirées il faut également les nettoyer ainsi que tous les cadres. Tous les éléments en bois du corps et des hausses doivent être grattés pour enlever la cire et la propolis. La cire et la propolis pourront être récupérées si elles ne sont pas infectées. Une fois grattés, les éléments seront passés à la flamme. On utilise pour ça un chalumeau, c’est en apiculture la méthode privilégiée pour nettoyer et assainir rapidement le matériel. Le bois doit prendre une couleur brune de pain brulé » au bout de quelques minutes. Attention à ne pas tenir la flamme du chalumeau trop longtemps près du bois, surtout au niveau des assemblages ! Ensuite on pourra nettoyer et désinfecter avec de l’eau de javel, il faudra alors bien rincer et laisser sécher un bon moment avant de pouvoir réutiliser le matériel. Les cadres peuvent être plongés dans un bain de soude, afin de les nettoyer et les désinfecter en même temps, de quoi leur donner une seconde vie ! Il faudra bien les rincer après l’opération. Il est possible de récupérer la cire des cadres avec un cérificateur. Pour les éléments en plastique, un nettoyage à l’eau de javel devrait être suffisant. Il faut penser en cas de maladie, à traiter également tout l’équipement utilisé, comme les outils ou la tenue vestimentaire. Les apiculteurs pourront profiter de la saison d’hivernage pour nettoyer le matériel ainsi que pour bricoler, pendant que les abeilles sont regroupées autour de la reine à l’intérieur de la ruche. Une attitude responsable et des gestes efficaces pour un rucher prospère Pour pratiquer l’apiculture, amateur ou professionnel, il faut comme dans beaucoup d’autres activités, bien s’informer et s’équiper avec un bon matériel. L’apiculteur s’occupe de chaque colonie avec le plus grand soin, par bienveillance mais aussi parce qu’une abeille en bonne santé dans un environnement propice lui apportera toujours une meilleure production. Son travail est varié tout au long de l’année, et peut l’amener à travailler en dehors du rucher. A la sortie de l’hiver, quand commencent les premières floraisons, s’il veut du miel issu d’autres nectars, il peut emmener les abeilles en transhumance, c’est un moyen de produire différemment mais aussi une méthode qu’utilisent certains agriculteurs pour favoriser la pollinisation de leurs champs. Vous aussi vous pouvez installer une ruche dans votre jardin et participer ainsi au repeuplement de l’espèce. Quoi de plus louable que d’agir en éco-citoyen, vous pourrez même récolter du miel, et pourquoi pas apporter une touche personnelle à votre ruche en la peignant. Profitez de l’hiver pour la préparer et y mettre un essaim aux beaux jours quand les premières fleurs offriront nectar et pollen.
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En apiculture, que vous soyez débutant ou professionnel, vous avez besoin de récupérer des essaims d’abeilles, pour peupler, ou repeupler, vos ruches. Comment faire pour les amener vers vous et les capturer, sans avoir à les stresser ni à vous piquer ? Les pièges d’essaims Généralement, les apiculteurs utilisent différents types de pièges. Des ruches neuves ou usagées mais en bon état. Elles doivent bien sentir la propolis. Alors, si l’odeur n’est pas assez forte, n’hésitez pas à frotter les parois et le fond de vos ruches avec des boules de propolis, surtout quand elles sont neuves, afin recouvrir l’odeur du bois. Une vaporisation à l’eau de cire ou miellée est un excellent atout pour votre piège. Des produits de la ruche, utilisés séparément ou mieux encore combinés propolis, eau de cire et miel ou eau miellée. Trois produits dont l’odeur particulière attire bien les abeilles. Des plantes attire-essaims vous pouvez vaporiser vos ruches avec l’essence de mélisse, mélinet, verveine, citronnelle, anis macéré dans l’alcool … Où placer votre piège ? Vous pouvez placer votre piège dans la ruche près de la ruche 500 à 800 m dans un endroit déjà visité par des essaims ou qui leur sert de lieu de passage Dans un cas comme dans l’autre, le piège doit être orienté vers l’est, pour bien capter la lumière du soleil. Il doit être incliné vers l’avant pour bien évacuer l’eau qui s’y introduit, à l’abri du vent, dans un endroit calme, proche d’un point d’eau une eau de bonne qualité et de plantes mellifères, ombragé mais ni sombre ni humide, dégagé, accessible, mais loin du regard des passants. Si vous le placez sur un support, veillez à ce qu’il soit bien stable, à une hauteur entre 1 et 3 mètres. Quand placer et enlever votre piège ? Le piège est placé 15 jours avant que ne commence l’essaimage. Si vous êtes débutant, prenez plus d’avance, pour éviter d’être pris au dépourvu. Vous devez enlever votre piège sitôt qu’il sera occupé par les abeilles. En tardant, vous risquez de perdre votre essaim, parce que les butineuses auront mémorisé le lieu, et elles y reviendront, même quand vous les aurez placées ailleurs. Si votre piège est suspendu à un élément naturel, utilisez pour le récupérer un cueille-essaim un instrument facile à manipuler et qui permet de cueillir » l’essaim en toute sécurité. Enfin … Pour vous assurer que votre piège fonctionne bien, revenez le voir tous les 2 à 3 jours 4 à 5 jours, par mauvais temps. Ce sera également l’occasion de renouveler les produits odoriférants, dont l’effet ne tient pas plus de 4 à 5 pas un emplacement qui a déjà servi à capturer des essaims. Les abeilles y reviendront l’année d’ le transport de l’essaim se fait tard le soir, quand les abeilles sont déjà rentrées. Pensez alors à fermer l’entrée du piège, sans pour autant obstruer l’entrée de l’air, pour que les abeilles puissent respirer.
Celleci pond des œufs se transformant ensuite en larves, qui au bout de 10 jours sont enfermées dans des alvéoles, bouchées avec de la cire pendant 8 jours. Selon le type d’alvéole, la reine pondra un œuf fécondé, pour devenir une future reine ou une ouvrière, ou un œuf non fécondé, pour devenir un mâle, appelé faux bourdon.
Il faut 3 à 4 semaines aux abeilles pour commencer à produire du miel à partir d’une nouvelle ruche. Il a été dit qu’en dehors de l’homme, nulle part au monde il n’y a rien à comparer avec l’incroyable efficacité de l’industrie de l’abeille. Les abeilles ont besoin de deux types de nourriture différents. À quelle vitesse les abeilles fabriquent-elles du miel ?Sommaire1 À quelle vitesse les abeilles fabriquent-elles du miel ?2 Combien de miel une abeille peut-elle fabriquer en une journée ?3 Combien de temps faut-il à une abeille pour fabriquer une cuillère à café de miel ?4 Combien de fois par an peut-on récolter du miel ?5 Combien de temps vit une reine des abeilles ?6 Combien de temps faut-il aux abeilles pour fabriquer une ruche ?7 À quelle vitesse les abeilles peuvent-elles voler ?8 Quelle distance les abeilles mellifères parcourent-elles pour trouver de l’eau ?9 Combien d’yeux a une abeille ?10 Combien de voyages une abeille fait-elle par jour ?11 Les abeilles mellifères mangent-elles leur propre miel ?12 Combien de miel peuvent fabriquer 10 000 abeilles ?13 Que se passe-t-il si vous récoltez le miel trop tôt ?14 Combien de temps vivent les abeilles?15 Quelle est la rentabilité de l’apiculture ?16 Existe-t-il un roi des abeilles ?17 Comment les abeilles choisissent leur reine ?18 Que se passe-t-il si une reine des abeilles vous pique ?19 À quelle vitesse les abeilles peuvent-elles remplir un miel super?20 Combien de temps dure la vie d’une abeille ?21 Quelle quantité de miel faut-il laisser aux abeilles ? Une colonie d’abeilles bien établie peut produire beaucoup de miel très rapidement. Lors d’une forte coulée de nectar ou de miel, une forte colonie peut remplir de miel un super miel profond de 10 cadres en 2 à 3 jours. Alors qu’une colonie plus faible mais établie peut prendre 1 à 2 semaines pour produire la même quantité de miel. Combien de miel une abeille peut-elle fabriquer en une journée ? C’est environ 10 livres de miel par jour! Bien sûr, cela ne se produit qu’une fois de temps en temps, lorsque toutes les conditions ci-dessus sont réunies. Plus souvent qu’autrement, ici en Californie du Sud, nous rencontrons des années de sécheresse qui affligent grandement nos plantes productrices de miel indigènes. Combien de temps faut-il à une abeille pour fabriquer une cuillère à café de miel ? L’abeille ouvrière moyenne produit 1/12e de cuillère à café de miel au cours de sa vie, qui dure six semaines. Combien de fois par an peut-on récolter du miel ? La plupart des apiculteurs récoltent le miel 2 à 3 fois par an/saison. Le miel est normalement récolté entre la mi-juin et la mi-septembre. La fréquence de récolte dépend de votre climat local et de la vie végétale. Combien de temps vit une reine des abeilles ? Les reines vivent en moyenne 1 à 2 ans Page et Peng 2001, bien qu’une durée de vie maximale de 8 ans ait été rapportée dans une étude Bozina 1961. Le dimorphisme observé dans la caste des femelles d’abeilles mellifères est particulièrement intéressant car les ouvrières et les reines ont le même génotype mais présentent une différence de durée de vie d’un facteur 10. Combien de temps faut-il aux abeilles pour fabriquer une ruche ? Combien de temps faut-il pour établir une nouvelle ruche. Une nouvelle colonie d’abeilles a besoin d’au moins 3 à 5 mois pour devenir forte et bien établie. Fondamentalement, il faudra une saison pour qu’une nouvelle colonie s’établisse. À quelle vitesse les abeilles peuvent-elles voler ? Quelle distance les abeilles mellifères parcourent-elles pour trouver de l’eau ? Les abeilles parcourront jusqu’à cinq milles pour trouver de l’eau. Cependant, cela ne signifie pas que toute ruche située à moins de cinq miles d’une source d’eau est bonne à utiliser ! Vous devez fournir de l’eau à vos abeilles à moins de huit kilomètres. Combien d’yeux a une abeille ? Yeux – Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’abeille a CINQ yeux, deux grands yeux composés et trois yeux ocelles plus petits au centre de sa tête. Combien de voyages une abeille fait-elle par jour ? Une abeille visite 50 à 100 fleurs lors de chaque voyage de collecte et peut récolter plusieurs milliers de fleurs en une journée, effectuant 12 voyages ou plus, récoltant le pollen ou le nectar d’une seule espèce florale chacune. Les abeilles mellifères mangent-elles leur propre miel ? Oui, étonnamment, toutes les espèces d’abeilles qui fabriquent du miel en mangent également. Toutes les espèces d’abeilles qui fabriquent du miel ne sont pas des abeilles domestiques. Les abeilles sont une espèce diversifiée – il en existe des milliers de types différents. Combien de miel peuvent fabriquer 10 000 abeilles ? Il a été estimé qu’une seule abeille pourrait collecter suffisamment de nectar tout au long de sa vie pour fabriquer une seule cuillère à café 5 cc de miel. Donc, si vous aviez 10 000 abeilles pendant toute leur vie sans remplacement, elles pourraient produire 5 cc x 10 000 cc de miel ou 50 000 cc ou 500 litres. Que se passe-t-il si vous récoltez le miel trop tôt ? Récolter trop tôt signifie que vous ne capitalisez pas sur la quantité totale de miel disponible au cours d’une année donnée. Récolter trop tard risque de se heurter à des températures froides ou glaciales, ainsi que d’en prendre trop et de ne pas en laisser assez à la colonie pour l’hiver. Combien de temps vivent les abeilles? Quelle est la rentabilité de l’apiculture ? Selon le nombre de ruches que vous avez, vous pouvez réaliser un profit. Cependant, cela dépend vraiment de la saison et du flux de nectar. Il y a des frais de démarrage lorsqu’on se lance dans l’apiculture. Après cela, vous pouvez vous attendre à un bénéfice apicole par ruche d’environ 600 €. Existe-t-il un roi des abeilles ? La vérité est qu’il n’y a pas d’abeille royale à l’intérieur de la ruche. Il existe des abeilles mâles, appelées drones. Cependant, ils ne sont plus nécessaires après l’accouplement avec la reine et ne jouent aucun rôle actif dans la colonie autre que d’aider à se reproduire. Comment les abeilles choisissent-elles leur prochaine reine ? Premièrement, la reine pond plus d’œufs. Ensuite, les abeilles ouvrières choisissent jusqu’à vingt des œufs fécondés, apparemment au hasard, pour être de nouvelles reines potentielles. Lorsque ces œufs éclosent, les ouvrières nourrissent les larves d’un aliment spécial appelé gelée royale. Que se passe-t-il si une reine des abeilles vous pique ? Chaque reine des abeilles a un dard et est parfaitement capable de l’utiliser. Les reines des abeilles, cependant, ne piquent presque jamais les gens; elles réservent leur piqûre aux autres reines. Étant donné que le dard d’une reine des abeilles est lisse, cela signifie qu’elle peut théoriquement piquer plusieurs fois sans perdre son dard et mourir dans le processus. À quelle vitesse les abeilles peuvent-elles remplir un miel super? Une forte colonie lors d’une forte miellée peut dessiner de nouvelles fondations et remplir une superposition de miel en 1 semaine, et parfois en 3 à 4 jours. Une colonie d’abeilles moyenne prendra entre 2 et 4 semaines, tandis qu’une colonie plus faible prendra 1 à 2 mois. Combien de temps dure la vie d’une abeille ? Abeilles/Durée de vie. Quelle quantité de miel faut-il laisser aux abeilles ? En règle générale, dans les climats plus chauds, vous devriez probablement laisser environ 40 livres de miel pour une ruche de taille moyenne appelons moyenne» une ruche complète occupant une boîte de 10 cadres de profondeur. Dans les climats modérés qui connaissent des températures plus froides, 60 livres de miel est la règle générale.
Troissemaines de mauvais temps sont venues cette année 2010, perturber le rythme des visites au rucher. conséquence immédiate : essaimage des ruches. L'essaimage d'une ruche est toujours handicapant pour réussir sa
10 réponses à Ruchette 5 cadres thierry62 dit bonjour génial votre ruchette ,je l’ai faite cet après midi il ne me reste plus que le toit a recouvrir de tôle Par contre ,est ce normal que le toit et le couvre cadre soient plus long que le corps de la ruchette ils sont aux dimensions du plancher merci encore pour ce plan ,cdlt Thierry admin dit Bonjour Oui, c’est normal. Si tu regardes sur la photo 3, le couvre-cadre et le toit couvrent les 2 bordures avant et arrière. cdlt, André-Claude Bernard Castel dit débutant en apiculture juste 4 ruches, je suis très intéressé par votre ruchette pour piéger des essaims la saison prochaine , je vais donc en fabriquer quelques-unes … au cas ou un essaim est capturé, au bout de combien de temps à votre avis faut-il le transférer dans une ruche ou une ruchette en bois plus épais, pour qu’il y passe l’hiver? don un grand merci et bonne continuation pour votre blog que j’ai découvert par hasard en cherchant des plans de ruchette vergoignan dit je suis a la recherche d un plan d une ruchette 6 cadres merçi pour votre reponse LUCOT dit Bonjour, Juste pour savoir, à propos de la fabrication des ruchettes 5 cadres, comment vous réalisez les toits en tôle qu’on ne trouve pas dans les commerces apicoles puisque les dimensions en longueur sont augmentées… Merci pour votre réponse. Cordialement Lionel Lucot Mick Sim dit Bonsoir , étant novice en apiculture, je viens de découvrir votre site et il va vite devenir l’un de mes favoris ! Votre travail d’enquête pour regrouper les ouvrages, toutes les adresses, mais aussi partager vos astuces pour réussir au rucher, c’est vraiment un boulot incroyable, félicitations ! Et comme je suis plutôt bricoleur, et que vous avez partagé vos plans, je vais m’essayer dès ce week-end à la fabrication de votre cube pour récolter les essaims… Ce sont les passionnés comme vous qui nous motivent à sauter le pas . Merci beaucoup monsieur ! ac-deblock dit Bonjour, Merci pour ce commentaire élogieux. Je vois l’apiculture comme une activité de partage, je suis donc heureux que mon site y concourt. Bonne aventure dans ce monde merveilleux des abeilles André-Claude piervi dit Bonjour, Ayant quelques toits ruchettes standard du commerce sous la main 510mm en longueur, j’ai adapté vos instructions en utilisant simplement des baguettes en 15mm au lieu de 20mm pour les bordures arrière et avant. Longueur totale = 475mm +15mm +15mm =505 mm , soit 5mm de jeu pour le toit. couvre cadre en cm aussi et voila votre ruchette 5 cadres standardisée, si ça peut être utile à de futurs consultants du site. Sinon pour info, remplacer les 19 par et les les 21 par pour avoir un modèle 6 cadres. Même des années plus tard, votre site est fort utile. Félicitations pour ce beau travail et merci de votre partage! ac-deblock dit Bonsoir, merci pour votre commentaire ! Laisser un commentaire Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Deplus, il arrive également qu’en milieu de saison vous repartiez chez vous avec un petit essaim en ruchette. Combien d’années suivre la formation ? Bien qu’il existe une multitude de cursus, dans la plupart les ruchers écoles proposent 3 cursus adaptés aux niveaux des participants. La première année, un cursus niveau débutant,
Le transvasement ou le déplacement de population d’un habitat à un autre Professionnels ou amateurs, les pratiques apicoles nécessitent la connaissance de l’abeille et de ses habitudes. Aussi lorsque les apiculteurs les manipulent, ils s’adaptent à leur fonctionnement. L’essaimage, naturel ou artificiel, est nécessaire à l’abeille pour se développer. Le transvasement que pratiquent les apiculteurs est le fait de déplacer des essaims d’une ruchette vers une ruche. En apiculture les abeilles habitent la ruche, dans chaque ruche, quelque soit son modèle ruche Dadant, Langstroth, Warré,…, la colonie se développe et fabrique du miel leur nourriture principale. Créer de nouvelles colonies pour agrandir le rucher. Si on peut trouver des essaims dans la nature, le plus simple pour s’en procurer consiste à les acheter auprès de professionnels ou d’effectuer une division de la ruche. C’est là que l’on va utiliser les ruchettes. Il s’agit de nids provisoires plus petits que les ruches. De forme rectangulaire, elles contiennent des cadres qui seront insérés dans les nouveaux habitats. A l’intérieur, on y trouve du couvain, avec des provisions, des ouvrières et une reine. Quand l’apiculteur procède au transvasement, il peut s écouler une douzaine d’heures avant que la nouvelle organisation soit en place. Dans le cas d’une division de ruche il faudra veiller à ce que les populations soient suffisamment éloignées les unes des autres afin d’éviter un retour à leur habitat d’origine. Ces déplacements peuvent s’effectuer pendant le printemps, quand l’hiver a été rude et que les populations ont connu de nombreuses pertes. C’est un moyen de repeupler le rucher. Après l’hiver, quand arrivent les beaux jours, on choisit un moment de la journée où les butineuses sont sorties à la recherche de nectar et de pollen pour opérer la division. On place la ruche mère et la ruchette à côté l’une de l’autre, on prélève 2 ou 3 cadres externes de la ruche mère, ainsi qu’un cadre avec des réserves, on les place dans le nid de transition. Dans la ruche souche on replace des cadres vides ou gaufrés. On éloigne les deux structures, en plaçant la ruche mère à quelques mètres et en prenant soin d’orienter l’entrée à l’opposé de son état initial. La structure d’accueil est positionnée à la place de la ruche mère de façon à ce que chaque butineuse revienne là d’où elle est partie. S’il n’y a pas de reines dans les ruchettes ainsi remplies, les ouvrières vont fabriquer de nouvelles cellules royales et de la gelée pour en élever de nouvelles. On transvasera les nouvelles colonies créées dans les ruches quand tous les cadres seront remplis. On peut rajouter dans chaque structure un peu de nourriture sous forme de sirop, qui peut être élaboré à base eau et de sucre, on parle alors de sirop 50/50. Toutes ces manipulations s’effectuent en délicatesse et avec l’aide d’un enfumoir. L’enfumoir permet d’éviter que l’ abeille ne devienne agressive et ne soit complètement désorientée, la fumée incite les ouvrières à remplir leur jabot de nourriture et se préparer à un essaimage, c’est un leurre pour les tenir à l’écart le temps des interventions. Apiculteurs professionnels et particuliers, ensemble pour sauver l’abeille de la disparition Les apiculteurs professionnels utilisent régulièrement ces manipulations car ils ont besoin d’agrandir leur rucher pour une meilleure production et pour pallier aux pertes hivernales. De saison en saison, les populations dans le rucher fluctuent en fonction des conditions climatiques, des floraisons, des maladies qui peuvent frapper la ruche varraose, nosémose,…, des réserves de nourriture,… il est indispensable que les éleveurs entretiennent et visitent leur rucher de manière régulière et méticuleuse. Ils doivent connaitre les habitudes et le cycle de vie de leurs petites pensionnaires parfaitement. Même débutants en apiculture, il faut manipuler les abeilles avec précaution, installer sa ruche au bon moment afin que la colonie se développe correctement. L’apiculteur peut profiter des belles journées de printemps quand les butineuses sortent récolter le nectar, pour installer un essaim dans la ruche, en comptant sur la présence d’une reine pour le bon démarrage du cycle ! Si la ruche Dadant est un des modèles de ruche les plus utilisés, les apiculteurs ont le choix d’autres modèles et certains construisent même leur propre matériel ! Vous aussi, si vous voulez récolter votre propre miel , vous pouvez installer chez vous un essaim, dans une ruche que vous pourrez apprendre à construire, pour y accueillir le futur couvain. Et si vous préférez laisser ce loisir aux professionnels mais que vous souhaitez tout de même prendre part au développement de l’apis mellifera et la protéger de la disparition, vous pouvez parrainer une ruche et en récolter une partie de sa production.
Voiciune petite vidéo montrant comment transvaser simplement une ruchette en ruche. Par exemple après avoir acheté un essaim ou récupérer un essaim suite à Choisir son habitat et l’installer à la bonne période Tous les professionnels ont adapté leurs méthodes de travail au cycle de vie des abeilles, ils privilégient donc certains moments de l’année pour effectuer les manipulations. A chaque saison correspondent des activités bien précises des colonies, en surveillant ces activités ils décident d’intervenir ou non et d’installer quand c’est nécessaire de nouvelles abeilles. Chaque apiculteur choisit en fonction du type d’abeille qu’il élève, l’habitat qui lui correspond le mieux. En apiculture vous pourrez trouver des modèles de ruche Dadant, Langstroth, Voirnot, Warré, elles ont chacune leurs particularités et répondent aux attentes des apiculteurs en fonction de l’environnement climatique ou géographique et du type de production qu’ils envisagent. Celui qui souhaite fabriquer sa ruche plutôt que l’acheter pourra profiter de la période hivernale, pendant laquelle on ne dérange pas les abeilles, pour le faire en même temps que tous les petits travaux que nécessite le rucher, bricolage, peinture,… Durant toute l’année les abeilles sont en activité à l’intérieur des habitats et profitent des beaux jours et d’une température clémente pour sortir butiner. C’est en fonction de leur cycle que les éleveurs vont opérer différentes manipulations, installation de nouveaux essaims, récolte du miel, élevage de reines, changement de cadres, apport de nourriture,… Des activités variées tout au long de l’année pour les abeilles et l’éleveur Au printemps c’est le moment où la nature reprend vie, les premières fleurs apparaissent, les abeilles qui ont réussi à passer l’hiver partent à la recherche du pollen et du nectar pour nourrir les nouvelles ouvrières, encourager les reines à augmenter leurs pontes et recommencer à fabriquer du miel. C’est le départ de la saison apicole. Ce sera le moment pour les éleveurs d’effectuer les visites de contrôle, ils vérifient la planche d’envol, qui renseigne sur la qualité et la quantité des abeilles. En observant les mouvements d’entrée et de sortie, on peut repérer les populations les plus fortes ou les plus faibles, en effet si les butineuses rentrent sans pollen, cela peut être un signe de la perte de la reine, de même si les abeilles restent inactives sur la planche d’envol, cela peut présager un futur essaimage. L’état de la planche et les déchets que l’on y trouve renseignent également sur l’état de santé des abeilles. Il s’agit également de vérifier l’état des cadres, contrôler la présence des reines et l’état du couvain. S’il n’y a pas assez de réserves il sera nécessaire de fournir de la nourriture avant les premiers butinages et ce sera aussi le moment de rajouter des cadres ou de remplacer des cadres abimés ou trop vieux. Le printemps c’est aussi le moment d’installer des essaims dans leurs nouveaux habitats. Les apiculteurs transvasent les essaims des ruchettes vers les ruches, où ils auront déjà installé quelques cadres garnis de cire ; afin d’effectuer ces manipulations sans souci et sans risquer de faire du mal aux abeilles, il convient d’utiliser un enfumoir pour calmer les abeilles. L’enfumoir produit de la fumée qui incite les abeilles, se sentant en danger, à se gaver de miel en vue d’essaimer, et à rester au calme en attendant le signal de départ. En été, c’est l’heure des récoltes de miel ; en début d’été on trouvera des miels monofloraux, en fin d’été des miels toutes fleurs, les éleveurs posent des hausses afin que les abeilles y déposent le miel fabriqué. Il conviendra de s’assurer de la présence d’un point d’eau à proximité, surtout en période de forte chaleur. A l’automne les abeilles commencent à préparer l’hiver, les sorties devenant de moins en moins nombreuses et elles vont se regrouper progressivement autour de leur reine pour former une grappe. Il ne faut pas retirer les hausses trop tard afin de laisser le temps aux abeilles de remplir les alvéoles dans le corps du caisson. Il faudra retirer les cadres vides. Pendant l’hiver c’est le calme absolu à l’extérieur. Les abeilles d’hiver sont regroupées en grappe pour maintenir le couvain au chaud. Afin de garder l’habitat propre et sain, les abeilles d’hiver n’évacuent pas leurs déchets mais les stockent dans leur ampoule rectale qu’elles videront à la fin de l’hiver lors d’un vol de propreté. Du côté des professionnels c’est le moment de s’occuper de leur matériel et de mettre en pot le miel récolté. Ils peuvent également commercialiser les autres produits du rucher, comme la cire, la gelée ou la propolis. Le miel, la gelée ou la propolis ont des vertus nutritionnelles et médicamentateuses très recherchées. A la fin de l’hiver c’est le cycle qui reprend ! Les habitats vides pourront accueillir un nouvel essaim qui donnera une nouvelle colonie, ces essaims sont gardés dans des ruchettes que l’on transvasera dans les ruches. En apiculture les éleveurs peuvent procéder à des essaimages artificiels, les amateurs, eux, peuvent acheter directement auprès d’eux des essaims à installer dans une ruche dans leur jardin. L’apiculteur choisira en fonction du type d’abeille et de ses attentes où et quand installer un nouvel habitat pour créer une nouvelle colonie. En fonction des saisons il fera en sorte de perturber le moins possible le cycle des abeilles et veiller à ce qu’elles ne manquent de rien, réserves, eau et environnement propice à la production de bons miels. Avec tous ces conseils apicoles si vous trouvez un essaim près de chez vous, vous pouvez acheter ou construire un habitat pour l’y installer dans votre jardin. Attention tout de même à vous équiper et à suivre une formation les conseils de professionnels sont indispensables sur les conditions de vie de l’abeille pour ne prendre aucun risque. Et si vous souhaitez soutenir les éleveurs dans leurs actions pour accueillir et protéger les abeilles, vous pouvez parrainer une ou des colonies, en échange nous vous enverrons le fruit de leur travail, du miel en jolis petits pots personnalisés. L’abeille est menacée de disparition, c’est tous ensemble, professionnels et particuliers, que nous pourrons agir pour sa sauvegarde !
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