Jene dirai pas « Fuck intel » car ces gens-lĂ ne mâont rien fait. Je ne suis pas le genre de personnes Ă vouloir crĂ©er des problĂšmes, je suis toujours dans une dĂ©marche positive et avant tout un fan de rap. Je peux Ă la fois Ă©couter Georgio que je trouve est immense, comme Isha ou mĂȘme Ultra de Booba, car pour moi ce sont des
TâČaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night TâČaimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent T'aimes que lâČon pense, oh oui, que tâČes la plus oohh... Je ne dirai rien T'aimes te faire belle, oui, tâČaimes briller la night T'aimes les Ă©loges, tâČaimes quand les hommes te remarquent T'aimes que lâČon pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rien Toi tu sais pertinemment que t'es fraiche Devant les mecs fauchĂ©s tu tâČprends pour lâČEverest NĂ©gro c'est pas une meuf pour oit, Est-ce claire? Tu veux la gĂ©rer sans gamos, espĂšre Seulement 15 000 abonnĂ©s sur Instagram, Ă moitiĂ© dĂ©nudĂ©e tâČes prĂȘte Ă tout pour plaire T'aimes pas mon son mais tu veux ton pass backstage TâČaimes pas les canards mais t'enchaines les duckface Et tu mâČdis Pourquoi j'trouve pas d'mecs bien? Pourquoi les mecs sâČcomportent tout comme des chiens? TA GUEULE! Parce que tâČes stupide MatĂ©rialiste, cupide, stupide, stupide, stupide, stupide Et tu te crois super intelligente et mature HĂ©las, la seule raison pour laquelle on t'Ă©coutes sont tes obus Sinon tâČas pas un 06 j'crois que jâČai l'coup de foudre Eeeuh non! bon ok vas te faire foutre TâČaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night T'aimes les Ă©loges, tâČaimes quand les hommes te remarquent TâČaimes que l'on pense, oh oui, que tâČes la plus oohh... Je ne dirai rien T'aimes te faire belle, oui, tâČaimes briller la night T'aimes les Ă©loges, tâČaimes quand les hommes te remarquent T'aimes que l'on pense, oh oui, que tâČes la plus oohh... Je ne dirai rien TâČaimes qu'on te dises que ta prĂ©sence est indispensable Puis te poser avec un smicard est une chose impensable Ego surdimensionnĂ© or princesse de chĂąteau de sable Et fuck sâČil a bon cĆur c'qui compte câČest qu'le compte soit dĂ©pensable Tu vis dans tes idĂ©aux donc tâČas dĂ©laissĂ©e l'bac Tu ne mĂ©rites que la Clio mais tu veux la Maybach Tu regardes les gens de haut, les yeux plus gros qu'la black card Carlton et les beaux tels-hĂŽ vu quâČtu sautes les Ă©tapes Toujours une nouvelle envie chaque seconde, rien est assez bien pour oit Faudrait quâČon t'offre les merveilles de ce monde, bien emballer dans une boite Pourtant tâČes pas si sexy, tu n'excites que les gavas en fin dâČvie Si je t'invites au coin câČest qu'ta copine me supplie Faut que t'arrĂȘtes de jubiler, arrĂȘte de mâČquestionner La ça bosse pour indĂ©fini, PDG, vire les! TâČaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night TâČaimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent TâČaimes que l'on pense, oh oui, que tâČes la plus oohh... Je ne dirai rien T'aimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night TâČaimes les Ă©loges, tâČaimes quand les hommes te remarquent T'aimes que lâČon pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rien Est-ce que tes talons supporteront tes grosses cuisses? Ton mini short est au bord de la rupture XXXX jâČme vois poser dessus avec un gros spliff Fais moi voir les bails j'te ferais voir la luxure Tu mâČreproches de trop courir aprĂšs l'butin Mais tu marcherais sur du sang pour avoir des Louboutins T'aimes te faire belle pour quâČon tâČinterpelle T'aimes les bad boy rechercher par Interpol Donc Ă©pargne moi toutes tes souffrances Epargne moi tout câČmaquillage Ă outrance Bitch! t'as les yeux plus gros quâČton ventre Pour un simple resto dois-je vider mon compte en banque? T'aimes te faire belle, oui, tâČaimes briller la night T'aimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent TâČaimes que lâČon pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rien TâČaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night TâČaimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent TâČaimes que l'on pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rien Oui ton entrĂ©e a mis comme un froid dans le coin Alors que jâČĂ©tais poser avec tout mes gars, au calme! JâČai voulu t'ignorer mais comment faire quand mĂȘme les plus grands bandits ils y sont tombĂ©s sous ton charme Pour moi yâČa pas d'soucis JâČai les yeux plus gros que ta cambrure cousine Ce n'est pas juste parce que tu es fraiche que tu vas me refroidir JâČen ai connu des plus sauvage Tout les niggas te guettent quand y'a XXXX j'suis pas celui qui daba les miettes Ha ha! Big Black M! Pas du genre Ă se faire piquer par ta taille de guĂȘpe Trop cash peut-ĂȘtre, parce que je sais quâČle mal me guette Je sais que câČest bĂȘte, mais t'es la juste parce que jâČai cĂ©-per Et si moi je suis un macho, dis moi toi t'es quoi De toute façon tu nâČme laisses pas l'choix tout le monde te ner-co A quoi ça sert dâČĂȘtre un avion d'chasse si ça vole pas haut Si tu veux oui vas-y vient on tchatche, mais j'suis quâČun salaud TâČaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night TâČaimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent TâČaimes que l'on pense, oh oui, que tâČes la plus oohh... Je ne dirai rien T'aimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night TâČaimes les Ă©loges, tâČaimes quand les hommes te remarquent T'aimes que lâČon pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rienWriters Aboubacar Tall, Alpha Diallo, Stany Kibulu, Kevin Kamara, Dadju Nsungula, Mamadou Balde Lyrics powered by
Came donne juste envie de vomir, mais vraiment J'en est marre de cette sensation de merde. - Topic Si je pense que mon ex est avec un autre mecalpha M artiste Michel Sardou chansons les + populaires
Parceque les amis, eux, disparaissent un par un. Oui il mâČarrive d'avoir le front au sol. Parce que Dieu est grand, et on naĂźt seul, on meurt seul. Sur ma route, oui il y a eu du move, oui de lâČaventure dans le movie. Une vie de roots. Sur ma route, oui je ne compte plus les soucis, de quoi devenir fou oui. Une vie de roots.
[SpĂ©cial Sexe] Au tĂ©lĂ©phone, depuis Miami oĂč elle rĂ©side dĂ©sormais, la musicienne Ă©voque ses premiers baisers, ses premiĂšres amours, ses traumatismes, et son amour de la tendresse. Que trouves-tu Ă©rotique aujourdâhui ? La simplicitĂ©. La subtilitĂ©. Quelque chose qui serait de lâordre du secret, du caché⊠Quelque chose quâil faille dĂ©couvrir, apprendre, qui ne soit pas surexposĂ©, surexploitĂ©. Presque comme un parfum. Et pas une mauvaise odeur ! Aux Ătats-Unis, tout est presque gore. Avec quelle image de la fĂ©minitĂ© as-tu grandi ? Ma mĂšre Ă©tait trĂšs libre, trĂšs sauvage. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Notre entourage Ă©tait cosmopolite, reprĂ©sentatif de la contre-culture seventies branchĂ©e drogue. Un monde dâadultes qui normalement nâest pas accessible aux enfants. Ma mĂšre Ă©tait si jeune quâelle ne me protĂ©geait pas beaucoup⊠Jâai dĂ©couvert le bien et le mal trĂšs jeune, mais aussi la survie. Les gens parlent souvent du verre Ă moitiĂ© vide et du verre Ă moitiĂ© plein tu sais, eh bien moi jâai su quâil fallait que je voie ma vie comme un verre Ă moitiĂ© plein pour survivre. Quelle petite fille Ă©tais-tu ? Je ressemblais Ă un garçon manquĂ©. Jâessayais de porter du maquillage mais ça ne fonctionnait pas. Je ne me sentais pas femme du tout. Je nâĂ©tais pas Ă lâaise avec mon corps. Avec un amant oui, plus tard. Mais petite fille, je ne mâidentifiais pas du tout aux femmes. Il y avait beaucoup de porno, dâimages Ă©rotiques autour de moi, et de publicitĂ©s Ă la tĂ©lĂ©vision pour promouvoir du maquillage, des crĂšmes pour ĂȘtre plus belle. Je ne voulais pas participer Ă tout ça⊠Ce nâĂ©tait pas moi. Pourquoi ? Jâai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e par ma grand-mĂšre jusquâĂ mes 5 ans, lâĂąge auquel jâai rencontrĂ© ma mĂšre, qui mâa ensuite emmenĂ©e tous les soirs dans des bars, Ă des concerts. On Ă©tait toujours avec plein de gens trĂšs diffĂ©rents. Ma grand-mĂšre, elle, ne portait pas de maquillage, un peu de rouge Ă lĂšvres, de crĂšme hydratante et elle sâĂ©pilait les sourcils. Câest tout. Ma mĂšre, elle, câĂ©tait eye-liner noir, rouge Ă lĂšvres, pas de soutif⊠Elle me semblait vulgaire. Ou peut-ĂȘtre que jâen avais peur car je nâavais pas de poitrine, pas de hanches⊠Et puis, jâai vu beaucoup de porno, petite⊠Mon pĂšre avait toute la collection des Traci Lords avant mĂȘme quâelle ait atteint 18 ans [actrice pornographique amĂ©ricaine culte des annĂ©es 1980 qui tourna la majeure partie de ses films en Ă©tant mineure]. Quand il allait bosser la nuit, je regardais ses VHS. Il avait des magazines Playboy, Penthouse... Je voyais toute cette pornographie. Ce nâĂ©tait pas de belles images de sensualitĂ©. âMon premier baiser a Ă©tĂ© horrible. Jâavais 13 ans, et ce garçon que je pensais ĂȘtre mon ami a enfoncĂ© sa langue dans ma gorgeâ Elles tâexcitaient un peu ? Les vidĂ©os de Traci Lords, câĂ©tait genre deux bites dans la bouche, trois dans le cul, trois dans le vagin et quelquâun qui lui Ă©jacule sur le ventre⊠ça mâa traumatisĂ©e. Et mon premier baiser a Ă©tĂ© horrible. Jâavais 13 ans, et ce garçon que je pensais ĂȘtre mon ami a enfoncĂ© sa langue dans ma gorge. Je ne lâaimais mĂȘme pas. Quand jâai eu mon premier vrai baiser jâavais 18 ans et câĂ©tait plutĂŽt magique. Ăa ressemblait Ă ce que cela devait ĂȘtre, quelque chose de tendre, dâexcitant, de sexy. Es-tu toujours restĂ©e âgarçon manquĂ©â, comme tu dis, ou as-tu changĂ© dâimage Ă un moment donnĂ© ? Quand jâai eu 27 ans, jâai rencontrĂ© lâamour de ma vie et jâai compris pour la premiĂšre fois ce que voulait dire se sentir femme au sens dâĂȘtre fĂ©minine, Ă©lĂ©gante, belle, sexy. AprĂšs ça, jâai appris comment ĂȘtre plus libre, audacieuse, prendre des risques. JâespĂšre que toutes les femmes ont un jour dans leur vie la chance de faire cette expĂ©rience de libertĂ©. Câest trĂšs sain. Tu tâintĂ©ressais aux garçons, ado ? Oui, mĂȘme plus jeune. La premiĂšre fois que jâai cru ĂȘtre amoureuse, il sâappelait Todd. JâĂ©tais folle de lui. Il Ă©tait cool. Il jouait au football. Il Ă©tait beau et calme. Il ne faisait pas de blagues, il ne jouait pas au malin. Je le trouvais masculin. Jâai toujours eu un crush sur quelquâun. Je changeais souvent dâĂ©coles, il faut dire. Mais en grandissant, ceux qui Ă©taient beaux, comme Cass, sont souvent devenus de gros connards. Donc ça devenait de plus en plus difficile de bien les aimer. Je nâai donc pas eu de copains avant mes 18 ans, oĂč je suis sortie avec un mec plus ĂągĂ© qui est dĂ©cĂ©dĂ© sur une moto. On traĂźnait dans lâappartement de ses parents. On mettait du Black Sabbath Ă fond et on fumait des joints. Le morceau le plus hot ? Il y a six mois, je crois, jâĂ©tais avec quelquâun et jâai mis Wise One de John Coltrane. Je nâai jamais liĂ© ce morceau au sexe, jamais. Mais mon portable Ă©tait en mode repeat, donc le morceau est passĂ© en boucle toute la soirĂ©e⊠Et donc dorĂ©navant je le lie au sexe⊠outch ! CâĂ©tait une nuit de folie ! Tu as repris Je tâaime moi non plus de Gainsbourg et Birkin avec Karen Elson en 2006 pour une compilation hommage Ă Gainsbourg des Inrockuptibles. Quelle relation as-tu Ă ce morceau ? Câest probablement le morceau le plus sexy qui ait jamais Ă©tĂ© enregistrĂ©. On a voulu le traduire en anglais mais ça ne marchait pas⊠âI want to come between your kidneysâ [rires]⊠on a donc dĂ» changer les paroles pour donner une version plus sensuelle de notre interprĂ©tation anglaise. Le français est la langue de lâamour. Il sonne comme un baiser. Je ne suis pas quelquâun de trĂšs nostalgique, mais je le suis des baisers, ça câest sĂ»r ! De certains baisers que tu as vĂ©cus ou des baisers en gĂ©nĂ©ral ? De certains baisers vĂ©cus, trĂšs spĂ©cifiques. On sait lesquels sont les bons. Ce sont les cadenas qui dĂ©verrouillent la chatte, qui ouvrent la voie au sexe. âJe trouve les femmes incroyablement belles, mĂȘme si je suis hĂ©tĂ©ro. Bien plus belles que les hommesâ Le sexe va-t-il mieux aujourdâhui ? Petite, les conversations sur le sexe Ă©taient dirigĂ©es par les garçons, elles leur appartenaient. Ils Ă©taient mĂ©chants, grossiers, vulgaires. Ils critiquaient notre manque de poitrine⊠Aujourdâhui, il y a des podcasts, des conversations sur le sujet menĂ©es par des femmes. Ce nâest pas forcĂ©ment Ă visĂ©e Ă©ducative, mais ça passe des informations. Jâentends des choses et je me pose des questions. Nos corps fonctionnent diffĂ©remment, ne rĂ©pondent pas aux mĂȘmes stimuli, donc câest toujours bien de savoir ce qui se passe ailleurs. Aujourdâhui, on entend des femmes sâexprimer sur leurs dĂ©sirs, leurs plaisirs. Câest hyperimportant. Regardes-tu du porno ? Non, câest fini ça. Et puis aujourdâhui, les jeunes peuvent cliquer sur le pire de lâhorrible, voir des tueries, du porno⊠tout sâentremĂȘle en ligne. Alors quâil y a des choses plus subtiles que le porno mainstream. Comme des vidĂ©os fĂ©tichistes oĂč des femmes fument en se faisant masser les jambes⊠Une icĂŽne Ă©rotique ? De Niro dans Mean Streets, Sean Penn dans Comme un chien enragĂ©. Et Prince ! OĂč se trouve ta beautĂ© ? Je trouve les femmes incroyablement belles, mĂȘme si je suis hĂ©tĂ©ro. Bien plus belles que les hommes. Mais je suis sexuellement excitĂ©e par un homme, et quand câest le cas, ce nâest pas tant de la beautĂ© quâune forme de masculinitĂ©. Je ne suis pas vraiment attirĂ©e par lâandrogynie. Quelle masculinitĂ© justement ? Les traits bruts. Il y a plus dâarĂȘtes. La mĂąchoire, le nez, les contours du corps⊠Que faire aprĂšs le sexe ? Fumer une cigarette ! Et boire un trĂšs bon alcool. Du vin blanc frais si câest lâĂ©tĂ©, par exemple. Et aprĂšs une rupture ? Fumer une cigarette ! Et boire un trĂšs bon alcool ! Ou plutĂŽt fumer un paquet de cigarettes et descendre une bouteille dâun trĂšs bon alcool ! Avoir de bons amies aussi, et de la bonne musique. âJe veux toujours me sentir invisible sur scĂšne. Le vortex dans lequel je me trouve, lorsque je chante sur scĂšne, nâa plus rien Ă voir avec nos corpsâ Quâest-ce qui est le plus excitant lâimage, le son, les mots ? Ouh⊠je dirais le rĂ©el. Pas lâimage. Mais si je suis seule, un souvenir. Une image mentale donc. Je me repasse une scĂšne en la modifiant lĂ©gĂšrement pour lâamĂ©liorer ! [rires] Prendre le temps de faire des choses que je nâai pas eu le temps de faire sur le coup ! Tâes-tu posĂ© la question du male gaze et du female gaze ? Oui, moi, je nâai de toute façon jamais pu oublier que jâĂ©tais une femme ! On me lâa toujours rappelĂ©, des managers aux ingĂ© son en passant par les tourneurs, les journalistes, les radios⊠âEt vous, en tant que femmeâŠâ Comme si jâĂ©tais une femme avant dâĂȘtre une artiste. On mâa toujours comparĂ©e Ă des femmes. Je nâai jamais eu la chance de pouvoir oublier que jâĂ©tais une femme. Aux Ătats-Unis, on nâest pas du tout Ă©gaux, câest certain. Ăa me rend encore plus battante que ce que je pensais. Jâai dĂ» apprendre Ă Ă©lever la voix, Ă rĂ©clamer des choses banales qui, si jâĂ©tais un homme dans un studio, me seraient accordĂ©es trĂšs naturellement. Câest Ă©puisant. Un conseil sexuel quâon tâa dĂ©jĂ donnĂ© ? Ă 24 ans, ma grand-mĂšre mâa dit âOh, darling, tu dois sortir avec le plus de mecs possible afin de trouver le vĂ©ritable amour.â Je suis restĂ©e bouche bĂ©e. Ma grand-mĂšre Ă©tait trĂšs chrĂ©tienne⊠CâĂ©tait dingue quâelle dise ça. La tenue la plus sexy ? Au quotidien, je porte des sortes de salopettes qui se zippent sur le devant. Le seul truc de sexy que je possĂšde, câest la robe de The Vampireâs Wife [marque créée par Susie Cave, compagne de Nick Cave] que je porte sur scĂšne. Avec elle, je me sens invisible. Je veux toujours me sentir invisible sur scĂšne. Le vortex dans lequel je me trouve, lorsque je chante sur scĂšne, nâa plus rien Ă voir avec nos corps, ni avec la robe de The Vampireâs Wife, ni avec le fait de porter de lâeye-liner, ou dâavoir un corps de femme, ou dâĂȘtre faite de chair⊠Je cherche Ă rejoindre la musique et je veux emmener tout le monde dans ce voyage. Ăa nâa plus rien Ă voir avec le fait dâĂȘtre vue. Il nây a pas de sĂ©duction avec le public ? ChĂ©rie, jâaimerais bien ! Câest beau comme idĂ©e. Nous sommes tous des ĂȘtres dĂ©sirants, alors oui certainement. Je ne suis pas certaine dâavoir envie que les gens dans le public aient tous envie de faire lâamour avec moi cependant [rires]. Mais jâaime lâidĂ©e quâune chanson puisse sĂ©duire. Câest Ă©lĂ©gant. Comment dĂ©crirais-tu lâinteraction sexuelle ? Câest un endroit, comme sur scĂšne, presque spirituel qui connecte diffĂ©rentes parties du cerveau qui, dâhabitude, ne se rencontrent pas, je pense. Ăa peut parfois sembler primitif, au sens oĂč ça tâapporte la mĂȘme sensation que lorsque tu as trĂšs soif et que tu bois de lâeau trĂšs fraĂźche. Ăa peut aussi ĂȘtre un tendre prolongement du sentiment amoureux. La tendresse. Câest nourrissant. Quelle partie du corps tâexcite ? Les mains. As-tu dĂ©jĂ dĂ©sirĂ© ĂȘtre quelquâune dâautre ? Oui, la choriste de Michael Jackson. cafeynCat PowerBlackM - Je Ne Dirai Rien (Letras y canciĂłn para escuchar) - [Black M / T'aimes te faire belle, oui / T'aimes briller la night / T'aimes les Ă©loges / T'aimes quand les hommes te remarquent / T'aimes que l'on pense / LETRAS.COM - Letras de canciones menu. buscar. PĂĄgina Inicial. Hip Hop/Rap. Black M. Je Ne Dirai Rien. vistas 1.068. Je Ne Dirai Rien Black M [Black M]Tout le monde me regardeA travers mon innocence je pense qu'ils me charmentMa maĂźtresse d'Ă©cole ma dit que j'Ă©tais chez moiMais mon papa lui pourtant se mĂ©fie d'elle, est-elle fidĂšle?La france est belleMais elle me regarde de haut comme la Tour EiffelMes parents m'ont pas mis au monde pour toucher les aidesJ'ai vu que marion m'a twitter d'quoi elle se mĂȘle?Je sais qu'elle m'aimeJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'inviter Ă danserJ'vais l'ambiancerJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'invitĂ©e Ă danserJ'vais l'ambiancerJ'paye mes impĂŽts moiJ'pensais pas qu'l'amour pouvait ĂȘtre un combatA la base j'voulais juste lui rendre un hommageJ'suis tiraillĂ© comme mon grand-pĂšre ils le savent, c'est dommageJolie Marianne, j'prĂ©fĂšre ne rien voir comme Hamadou et MariamJ't'invite Ă manger un bon mafĂ© d'chez ma tataJe sais qu'un jour tu me dĂ©clareras ta flamme, aĂŻe aĂŻe aĂŻeJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'inviter Ă danserJ'vais l'ambiancerJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'invitĂ©e Ă danserJ'vais l'ambiancerJe suis chez moi, chez moi, chez moiJe suis chez moi, chez moi, chez moi, chez moiJe suis chez moi, chez moi, chez moiJe suis chez moi, chez moi, chez moiJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'invitĂ©e Ă danserJ'vais l'ambiancerJe suis françaisIls veulent pas que marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop françaisLaisse moi juste l'inviter Ă danserJ'vais l'ambiancerJe suis noirJe suis beurJe suis jauneJe suis blancJe suis une ĂȘtre humain comme toiJe suis chez moiFier d'ĂȘtre français d'origine guinĂ©enneFier d'ĂȘtre le fils de Monsieur DialloĂternellement insatisfaitA suivre Oune lui dirais-je rien du tout, incapable de choisir ? Nous restĂąmes assis en silence, tandis que la serveuse nous apporta le coca. - Eh bien, vas-y, dis-je, les mĂąchoires serrĂ©s, quand elle fut Histoire Par Makandal Speaks 23 fĂ©vrier 2018 Pour ne rien manquer de l'actualitĂ©, inscrivez-vous Ă la newsletter depuis ce lien Recevez du contenu exclusif, de l'actualitĂ©, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualitĂ© Ă©venementielle chaque week-end ! Le discours âIâve Been to the Mountaintopâ âJe suis allĂ© jusquâau sommet de la montagneâ fut prononcĂ© par Martin Luther King le 3 avril 1968 Ă Memphis. La figure emblĂ©matique du Mouvement des Droits Civiques sâĂ©tait rendu dans le Tennessee afin de soutenir la grĂšve dâun syndicat dâouvriers Noirs. Ce discours fut lâultime discours du pasteur baptiste afro-amĂ©ricain. Le lendemain, il fut assassinĂ© sur le balcon du Lorraine Motel. âIâve Been to the Mountaintopâ avait quelque chose de prĂ©monitoire car le Dr King y Ă©voquait lui-mĂȘme sa possible mort imminente. âVoyez-vous, si je me trouvais au dĂ©but des temps avec la possibilitĂ© dâavoir une vue gĂ©nĂ©rale panoramique sur toute lâhistoire du genre humain jusquâĂ nos jours, et si le Tout-Puissant me demandait Martin Luther King, Ă quelle Ă©poque veux-tu vivre? », je mâen irais mentalement en Ăgypte et je verrais le peuple de Dieu entamer sa marche magnifique pour sâĂ©vader des sombres donjons dâĂgypte Ă travers la mer Rouge, et franchir le dĂ©sert vers la Terre promise. Mais en dĂ©pit de sa magnificence, je ne mây arrĂȘterais pas. Je poursuivrais ma route jusquâen GrĂšce et transporterais mon esprit sur le mont Olympe. Et je verrais Platon, Aristote, Socrate, Euripide et Aristophane assemblĂ©s autour du ParthĂ©non, en train de discuter des grandes et Ă©ternelles questions que pose la rĂ©alitĂ©. Mais je ne m y arrĂȘterais pas. Je poursuivrais ma route jusquâaux beaux jours de lâEmpire romain. Jây verrais les Ă©vĂ©nements survenus sous de grands chefs et de grands empereurs. Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Je parviendrais mĂȘme jusquâaux temps de la Renaissance et admirerais rapidement tout ce que la Renaissance a apportĂ© Ă la vie culturelle et esthĂ©tique de lâhomme. Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Jâirais mĂȘme lĂ oĂč vivait celui dont je porte le nom, et je verrais Martin Luther clouer ses quatre-vingt-quinze thĂšses sur la porte de lâĂ©glise de Wittenberg. Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Je parviendrais mĂȘme Ă lâannĂ©e 1863 et observerais un prĂ©sident hĂ©sitant nommĂ© Abraham Lincoln se rĂ©soudre finalement Ă signer la proclamation dâĂ©mancipation. Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Je parviendrais mĂȘme au dĂ©but des annĂ©es 30 et verrais un homme se colleter avec les problĂšmes que pose la banqueroute de son pays et crier Nous nâavons rien Ă craindre que la crainte. » Mais je ne mây arrĂȘterais pas. Bizarrement, je me tournerais vers le Tout-Puissant et lui dirais Si Tu mâaccordes de vivre juste quelques annĂ©es dans la seconde moitiĂ© du XXĂš siĂšcle, je serais heureux. » Câest lĂ une demande bizarre, car le monde est sens dessus dessous. Notre nation est malade. Le pays est en proie Ă des troubles. La confusion rĂšgne partout. Câest lĂ une demande bizarre. Mais dâune façon ou dâune autre, vous ne voyez les Ă©toiles que sâil fait assez noir pour cela. Et je vois Dieu Ă lâĆuvre, en cette pĂ©riode du XXĂš siĂšcle. Quelque chose est en train dâarriver Ă notre monde. Les masses populaires se dressent. Et partout oĂč elles sâassemblent aujourdâhui â que ce soit Ă Johannesburg, en Afrique du Sud, Ă Nairobi, au Kenya, Ă Accra, au Ghana, dans la ville de New York, Ă Atlanta, en GĂ©orgie, Ă Jackson, au Mississippi, ou Ă Memphis, dans le Tennessee â le cri est toujours le mĂȘme Nous voulons ĂȘtre libres. » Et une autre raison pour laquelle je suis heureux de vivre Ă notre Ă©poque, câest que nous nous trouvons, par force, Ă un point oĂč il faudra nous colleter avec les problĂšmes que les hommes ont tentĂ© dâempoigner pendant toute leur histoire, sans que lâurgence soit telle quâils sây trouvent forcĂ©s. Mais il y va maintenant de notre survie. Les hommes depuis des annĂ©es dĂ©jĂ parlent de la guerre et de la paix. DĂ©sormais, ils ne peuvent plus se contenter dâen parler; ils nâont plus le choix entre la violence et la non-violence en ce monde; câest la non-violence ou la non-existence. VoilĂ oĂč nous en sommes aujourdâhui. Il en va de mĂȘme pour ce qui concerne la rĂ©volution en faveur des droits de lâhomme si rien nâest fait de toute urgence dans le monde entier pour sortir les peuples de couleur de leurs longues annĂ©es de pauvretĂ©, des longues annĂ©es pendant lesquelles ils ont Ă©tĂ© maltraitĂ©s et laissĂ©s Ă lâabandon, câest le monde entier qui ira Ă sa perte. Aussi suis-je heureux que Dieu mâait permis de vivre Ă notre Ă©poque pour voir ce qui sây passe. Et je suis heureux quâil mâait accordĂ© de me trouver aujourdâhui Ă Memphis. Je peux me rappeler, je peux me rappeler le temps oĂč les Noirs se contentaient de tourner en rond, comme lâa dit si souvent Ralph, se grattant lĂ oĂč ça ne les dĂ©mangeait pas, riant quand on ne les chatouillait pas. Mais ce temps est entiĂšrement rĂ©volu. Nous parlons sĂ©rieusement dĂ©sormais et nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă obtenir notre juste place dans ce monde du Bon Dieu. Et câest lĂ tout ce dont il sâagit. Nous ne sommes engagĂ©s dans aucune protestation nĂ©gative, dans aucune discussion nĂ©gative vis-Ă -vis de personne. Nous disons que nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă ĂȘtre des hommes. Nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă ĂȘtre des personnes. Nous affirmons, nous affirmons que nous sommes des enfants du Bon Dieu. Et si nous sommes des enfants du Bon Dieu, nous nâavons pas Ă vivre comme on veut nous forcer Ă vivre. Quâest-ce que cela signifie en cette importante pĂ©riode de lâHistoire? Cela signifie quâil nous faut rester ensemble. Il nous faut rester ensemble et maintenir notre unitĂ©. Vous savez, chaque fois que le Pharaon voulait prolonger le temps de lâesclavage en Ăgypte, il utilisait sa recette favorite pour y parvenir. Laquelle? Dresser les esclaves les uns contre les autres. Mais quand les esclaves sont unis, il se passe quelque chose Ă la cour du Pharaon, et celui-ci ne peut les maintenir en esclavage. Quand les esclaves sâunissent, câest le commencement de la fin de lâesclavage. Maintenons notre unitĂ©. Nous ne nous laisserons pas arrĂȘter par des matraques. Notre mouvement de non-violents est passĂ© maĂźtre dans lâart de dĂ©sarmer la police. Celle-ci ne sait plus que faire. Je lâai vu bien souvent. Je me rappelle quâĂ Birmingham, dans lâAlabama, au cours du grandiose combat que nous y avons livrĂ©, nous sortions chaque jour de lâĂ©glise baptiste de la 16Ăš rue, nous sortions par centaines. Et Connor-le-Taureau avait donnĂ© lâordre de lancer les chiens sur nous, et on avait amenĂ© les chiens. Mais nous sommes simplement passĂ©s devant les chiens en chantant Jâvais laisser personne me faire rebrousser chemin.» Et le lendemain Connor-le-Taureau a dit Branchez les lances dâincendie. » Et comme je vous lâai dit lâautre soir, Connor-leTaureau ne connaissait pas lâHistoire. Il connaissait des lois physiques qui, dâune façon ou dâune autre, ne sâappliquaient pas Ă la transphysique que nous connaissions. Et le fait est quâil existe un feu dont aucune eau ne peut avoir raison. Et nous sommes passĂ©s devant les lances dâincendie. Nous avions tous connu lâeau. Les baptistes et certains de ceux qui Ă©taient parmi nous avaient connu lâimmersion du baptĂȘme; les mĂ©thodistes et dâautres avaient Ă©tĂ© baptisĂ©s par aspersion; tous nous connaissions lâeau. Cela ne nous a pas arrĂȘtĂ©s. Et nous sommes passĂ©s devant les chiens, et nous les avons regardĂ©s et nous sommes passĂ©s devant les lances dâincendie, et nous les avons regardĂ©es, et nous nous sommes contentĂ©s de continuer Ă chanter Au-dessus de ma tĂȘte, je vois planer la libertĂ©. » Et ensuite, nous avons Ă©tĂ© jetĂ©s dans les paniers Ă salade de la police, oĂč nous Ă©tions parfois serrĂ©s comme des sardines en boĂźte. Et on nous y entassait, et le vieux Connor disait Emmenez -les»; et on nous emmenait, mais nous montions dans les paniers Ă salade en chantant Nous lâemporterons ». Et de temps Ă autre, nous nous retrouvions en prison et nous pouvions voir que les gardiens, en nous regardant Ă travers les judas, Ă©taient touchĂ©s par nos priĂšres, Ă©mus par nos paroles et nos hymnes. Et il y avait lĂ une puissance Ă laquelle Connor-le-Taureau ne pouvait se mesurer et câest ainsi que nous avons transformĂ© notre Taureau en bĆuf et que nous avons gagnĂ© la bataille de Birmingham. Nous devons nous donner Ă ce combat jusquâau bout. Rien ne serait plus dĂ©sastreux que de nous arrĂȘter en chemin, Ă Memphis. Nous devons en finir. Quand nous aurons notre manifestation, il faut que vous y participiez. MĂȘme si cela signifie que vous devez planter lĂ votre travail, mĂȘme si cela signifie que vous devez sĂ©cher lâĂ©cole, soyez prĂ©sents. Pensez Ă vos frĂšres. Vous pouvez ne pas faire grĂšve. Mais ou bien nous progresserons tous ensemble, ou bien nous coulerons tous ensemble. Un jour, un homme vint Ă JĂ©sus,. il voulait soulever certaines questions sur des sujets capitaux dans la vie. A lâoccasion, il voulait duper JĂ©sus et lui montrer quâil en savait plus long que JĂ©sus lui-mĂȘme, et ainsi le plonger dans la confusion. Eh bien, lâaffaire aurait pu tourner au dĂ©bat philosophique ou thĂ©ologique. Mais JĂ©sus a ramenĂ© la question sur la terre, et il lâa situĂ©e en un passage dangereux entre JĂ©rusalem et JĂ©richo. Et il a parlĂ© dâun certain homme qui Ă©tait tombĂ© sur des brigands et avait Ă©tĂ© laissĂ© pour mort. Vous vous rappelez quâun lĂ©vite et un prĂȘtre sont passĂ©s de lâautre cĂŽtĂ© de la route. Et il ne se sont pas arrĂȘtĂ©s pour lui venir en aide. Puis un homme dâune autre race est passĂ© par lĂ . Et il est descendu de sa monture et ne sâest pas contentĂ© de laisser Ă un autre le soin dâexercer sa pitiĂ©. Il a administrĂ© les premiers secours et aidĂ© celui qui en avait besoin. Et JĂ©sus de conclure câest lui qui a fait preuve de bontĂ©, câest lui qui a fait preuve de grandeur, car il a Ă©tĂ© capable de projeter son moi» sur un toi », et de se soucier de son frĂšre. Vous savez, nous avons fait un grand effort dâimagination pour chercher Ă comprendre pourquoi le prĂȘtre et le lĂ©vite ne se sont pas arrĂȘtĂ©s. Parfois on dit quâils Ă©taient pressĂ©s de se rendre Ă quelque rencontre religieuse â quelque assemblĂ©e ecclĂ©siastique â et quâil leur fallait poursuivre leur route vers JĂ©rusalem pour ne pas arriver en retard Ă leur rĂ©union. Dâautres fois, on allĂšgue quâil existait une prescription selon laquelle celui qui va cĂ©lĂ©brer une cĂ©rĂ©monie religieuse ne doit toucher aucun corps humain pendant les vingt-quatre heures qui prĂ©cĂšdent la cĂ©rĂ©monie. Et de temps Ă autre, on commence Ă se demander si, peut-ĂȘtre, ils nâallaient pas Ă JĂ©rusalem ou Ă JĂ©richo en vue dâorganiser une Association pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© sur la route de JĂ©richo ». Câest une possibilitĂ©. Peut-ĂȘtre pensaient-ils que mieux valait traiter le mal Ă la racine, plutĂŽt que de se laisser dĂ©tourner de leur effort par un cas individuel. Mais je vous dirai ce que me suggĂšre mon imagination. Il est possible que ces hommes aient pris peur. Voyez-vous, la route de JĂ©richo est une route dangereuse. Je me rappelle la premiĂšre fois oĂč Mrs King et moi sommes allĂ©s Ă JĂ©rusalem. Nous avons louĂ© une voiture pour nous rendre de JĂ©rusalem Ă JĂ©richo. Et aussitĂŽt que nous nous sommes trouvĂ©s sur cette route, jâai dit Ă ma femme Je comprends pourquoi JĂ©sus a utilisĂ© cette parabole.» Câest une route pleine de tournants et de mĂ©andres. Elle est vraiment propice aux embuscades. Vous sortez de JĂ©rusalem qui est Ă quatre cents kilomĂštres, ou plutĂŽt Ă quatre cents mĂštres au-dessus du niveau de la mer. Et au moment dâarriver Ă JĂ©richo, quinze ou vingt minutes plus tard, vous vous trouvez Ă prĂšs de huit cents mĂštres au-dessous du niveau de la mer. Et au moment dâarriver Ă JĂ©richo, quinze ou vingt minutes plus tard, vous vous trouvez Ă prĂšs de huit cents mĂštres au-dessous du niveau de la mer. Câest une route dangereuse. Au temps de JĂ©sus on appelait cet endroit la passe sanglante ». Vous savez, il est possible que le prĂȘtre et le lĂ©vite aient vu cet homme allongĂ© et se soient demandĂ© si les brigands nâĂ©taient pas encore dans les parages. Peut-ĂȘtre mĂȘme ont-ils cru que lâhomme faisait seulement semblant. Quâil feignait dâavoir Ă©tĂ© dĂ©valisĂ© et blessĂ© pour les piĂ©ger sur-le-champ, les tromper pour se saisir dâeux tout soudain et plus aisĂ©ment. Oh oui. Aussi la premiĂšre question que le lĂ©vite avait posĂ©e Ă©tait-elle Si je mâarrĂȘte pour aider cet homme, que va-t-il mâarriver? » Mais le Bon Samaritain Ă©tait alors passĂ©. Et il avait posĂ© la question Ă lâenvers Si je ne mâarrĂȘte pas pour aider cet homme, que va-t-il lui arriver? » Telle est la question qui se pose Ă vous ce soir. Ce nâest pas Si je mâarrĂȘte pour aider les Ă©boueurs, que va-t-il en ĂȘtre de mon travail?» Ce nâest pas Si je mâarrĂȘte pour aider les Ă©boueurs, que va-t-il en ĂȘtre de toutes ces heures que jâai lâhabitude de passer Ă mon bureau de pasteur chaque jour et chaque semaine? » La question nâest pas Si je mâarrĂȘte pour aider cet homme dans le besoin, que va-t-il mâarriver? » Elle est Si je ne mâarrĂȘte pas pour aider les Ă©boueurs, que va-t-il leur arriver? » VoilĂ la question. Dressons-nous ce soir avec plus encore dâempressement. Levons-nous avec une plus grande dĂ©termination. Marchons, en ces jours dĂ©cisifs, en ces jours de dĂ©fi, pour faire de lâAmĂ©rique ce quâelle doit ĂȘtre. Nous avons une chance de faire de lâAmĂ©rique une nation meilleure. Et je veux remercier Dieu, une fois encore, de mâavoir permis dâĂȘtre ici avec vous. Vous savez, il y a plusieurs annĂ©es, jâĂ©tais Ă New York, en train de dĂ©dicacer le premier livre que jâavais Ă©crit. Et pendant que jâĂ©tais assis, en train de dĂ©dicacer des livres, une femme noire, une dĂ©mente, a surgi. La seule question que jâai entendue de sa bouche a Ă©tĂ© Ătes-vous Martin Luther King? » Sans lever les yeux de ce que jâĂ©tais en train dâĂ©crire, jâai rĂ©pondu Oui. » Et la minute dâaprĂšs jâai senti un coup dans la poitrine. Avant mĂȘme de mâen rendre compte, jâavais Ă©tĂ© poignardĂ© par cette dĂ©mente. Jâai Ă©tĂ© rapidement expĂ©diĂ© Ă lâhĂŽpital de Harlem. CâĂ©tait par un sombre aprĂšs-midi de samedi. Et cette lame mâavait traversĂ©. Et les rayons X ont rĂ©vĂ©lĂ© que la pointe de la lame avait frĂŽlĂ© lâaorte, la principale artĂšre. Une fois que celle-ci est perforĂ©e, votre propre sang vous Ă©touffe; câen est fini de vous. Le New York Times du lendemain matin disait que si jâavais Ă©ternuĂ©, je serais mort. Eh bien, quatre jours plus tard environ, aprĂšs lâopĂ©ration, aprĂšs que ma poitrine eut Ă©tĂ© ouverte et que la lame eut Ă©tĂ© extraite, on me permettait dĂ©jĂ de me promener dans une chaise roulante Ă lâintĂ©rieur de lâhĂŽpital. On me permettait de lire une partie du courrier qui me parvenait; de tous les Ătats-Unis et de toutes les parties du monde me parvenaient des lettres pleines de gentillesse. Jâen ai lu un bon nombre, mais il en est une que je nâoublierai jamais. Jâavais reçu des messages du prĂ©sident et du vice-prĂ©sident. Jâai oubliĂ© ce que disaient ces tĂ©lĂ©grammes. Jâavais reçu la visite et une lettre du gouverneur de lâĂtat de New York, mais jâai oubliĂ© ce que disait sa lettre. Mais il y avait une autre lettre qui venait dâune petite fille, dâune jeune fille, une Ă©lĂšve du lycĂ©e de White Plains. Et jâai regardĂ© cette lettre, et je ne lâoublierai jamais. Elle disait seulement Cher pasteur King, je suis en seconde au lycĂ©e de White Plains. » Elle disait Bien que cela ne devrait pas compter, je voudrais mentionner que je suis blanche. lâai appris par le journal le malheur qui vous est arrivĂ© et combien vous souffrez. Et jâai lu que si vous aviez Ă©ternuĂ© vous seriez mort. Et je vous Ă©cris simplement pour vous dire que je suis bien heureuse que vous nâayez pas Ă©ternuĂ©. » Je veux vous dire que je suis heureux, moi aussi, de ne pas avoir Ă©ternuĂ©. Car si jâavais Ă©ternuĂ©, je nâaurais pas Ă©tĂ© lĂ en 1960 quand les Ă©tudiants ont commencĂ© Ă occuper, dans tout le Sud, les comptoirs des lieux de restauration. Et je savais que sâils sâasseyaient devant ces comptoirs, ils nâen Ă©taient pas moins debout, dressĂ©s pour ce quâil y avait de meilleur dans le rĂȘve amĂ©ricain; et je savais quâils ramenaient toute la nation aux grandes sources de la dĂ©mocratie, profondĂ©ment creusĂ©es dans le sol par les pĂšres fondateurs, auteurs de notre DĂ©claration dâindĂ©pendance et de notre Constitution. Si jâavais Ă©ternuĂ©, je ne me serais pas trouvĂ© lĂ en 1962, quand les Noirs dâAlbany, en GĂ©orgie, ont dĂ©cidĂ© de redresser lâĂ©chine. Et chaque fois que des hommes et des femmes redressent lâĂ©chine, ils peuvent aller oĂč ils veulent, car personne ne peut monter sur votre dos tant que vous vous tenez droit. Si Jâavais Ă©ternuĂ©, je ne me serais pas trouvĂ© lĂ en 1963 quand les Noirs de Birmingham, dans lâAlabama, ont soulevĂ© la conscience de la nation et fait adopter le projet de loi sur les droits civiques. Si jâavais Ă©ternuĂ©, je nâaurais pas eu lâoccasion dâessayer, un peu plus tard, la mĂȘme annĂ©e, dâĂ©voquer devant les AmĂ©ricains un rĂȘve que jâavais fait. Si jâavais Ă©ternuĂ©, je ne serais pas allĂ© Ă Selma, dans lâAlabama, assister au grand mouvement qui sây est dĂ©roulĂ©. Si jâavais Ă©ternuĂ©, je ne serais pas Ă Memphis pour voir toute une communautĂ© serrer les rangs autour de nos frĂšres et sĆurs Ă©prouvĂ©s. Je suis trĂšs heureux de ne pas avoir Ă©ternuĂ©. Jâai quittĂ© Atlanta ce matin; au moment du dĂ©collage de lâappareil, nous Ă©tions six, le pilote nous a dit par lâinterphone Nous sommes dĂ©solĂ©s dâavoir du retard, mais nous avons le pasteur Martin Luther King Ă bord. Et pour ĂȘtre sĂ»rs que tous les sacs avaient Ă©tĂ© examinĂ©s, pour ĂȘtre sĂ»rs que rien de mal nâarriverait Ă lâavion, il nous a fallu tout vĂ©rifier soigneusement. Nous avons fait surveiller lâappareil toute la nuit. » Et je suis arrivĂ© Ă Memphis. Certains commençaient Ă Ă©numĂ©rer ou Ă commenter les menaces qui circulaient. Et ce que voulaient me faire certains de nos frĂšres blancs dont lâĂąme Ă©tait malade. Eh bien, je ne sais pas ce qui va arriver maintenant. Nous avons devant nous des journĂ©es difficiles. Mais peu mâimporte ce qui va mâarriver maintenant, car je suis allĂ© jusquâau sommet de la montagne. Je ne mâinquiĂšte plus. Comme tout le monde, je voudrais vivre longtemps. La longĂ©vitĂ© a son prix. Mais je ne mâen soucie guĂšre maintenant. Je veux simplement que la volontĂ© de Dieu soit faite. Et il mâa permis dâatteindre le sommet de la montagne. Jâai regardĂ© autour de moi. Et jâai vu la Terre promise. Il se peut que je nây pĂ©nĂštre pas avec vous. Mais je veux vous faire savoir, ce soir, que notre peuple atteindra la Terre promise. Ainsi je suis heureux, ce soir. Je ne mâinquiĂšte de rien. Je ne crains aucun homme. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur.â ~ Dr Martin Luther King ĂcoutezJe Ne Dirai Rien de Black M Feat. The Shin Sekai & Doomams, 840,327 Shazams, disponible sur les listes de lecture Apple Music '10s French Rap Essentials et â10s French Pop Essentials. Face aux critiques de la droite et de l'extrĂȘme droite, la mairie de Verdun a annulĂ© le concert du rappeur prĂ©vu au soir des commĂ©morations du centenaire de la bataille. L'artiste dĂ©nonce une "polĂ©mique incomprĂ©hensible et inquiĂ©tante".AprĂšs plusieurs jours de polĂ©mique, un "dĂ©ferlement de haine et de racisme" et le refus d'une subvention dĂ©cisive, Verdun a finalement annulĂ©, vendredi 13 mai, le concert du rappeur Black M prĂ©vu au soir des commĂ©morations officielles du centenaire de la bataille. DĂ©cidĂ©e en avril, l'invitation avait Ă©tĂ© rendue publique en dĂ©but de semaine, suscitant l'indignation de plusieurs Ă©lus, d'extrĂȘme droite et de droite. Retour sur la polĂ©mique en cinq actes. > Qui est Black M, le rappeur que l'extrĂȘme droite ne veut pas voir chanter aux commĂ©morations de Verdun ? Acte 1 Black M programmĂ© pour le centenaire de la bataille de Verdun Des milliers de jeunes doivent participer aux commĂ©morations du centenaire de la bataille de Verdun, une des plus sanglantes de la premiĂšre guerre mondiale, le 29 mai, en prĂ©sence de François Hollande et de la chanceliĂšre allemande, Angela Merkel. A cette occasion, le rappeur Black M, dont l'album Les Yeux plus gros que le monde, s'est vendu Ă plus de 500 000 exemplaires, doit se produire sur scĂšne. France 2 Qui a invitĂ© ce membre du groupe Sexion d'Assaut ? Tout le monde se renvoie la balle. Le secrĂ©taire d'Etat aux Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, explique que "ce n'est ni l'Ătat, ni le gouvernement, ni le prĂ©sident de la RĂ©publique qui ont choisi tel ou tel chanteur". "Le nom a Ă©tĂ© proposĂ© par l'Ătat ! rĂ©pond le maire de Verdun, Samuel Hazard PS. Cette proposition a Ă©tĂ© faite Ă la ville de Verdun." Il ajoute "Ce n'est pas l'ĂlysĂ©e ou un ministre qui a lancĂ© l'idĂ©e, mais ça vient de l'Ătat. Puis la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise collĂ©gialement dans le comitĂ© interministĂ©riel Verdun 2016 en avril, avec la mission du Centenaire, l'Ătat, le dĂ©partement et les collectivitĂ©s." OpĂ©ratrice de l'Ătat, la mission du Centenaire assure pour sa part que "la dĂ©cision de faire venir Black M a Ă©tĂ© prise par l'agglomĂ©ration du Grand Verdun". Acte 2 la venue du chanteur de plus en plus contestĂ©e De nombreuses voix, essentiellement d'extrĂȘme droite et d'une partie de la droite, voient dans la venue de Black M une insulte aux commĂ©morations. En cause, une chanson du groupe Sexion d'Assaut sortie en 2010, DĂ©solĂ©, oĂč Black M dĂ©signe la France comme "pays kouffar", un terme pĂ©joratif dĂ©signant les mĂ©crĂ©ants en arabe. "Un terme utilisĂ© dans la propagande anti-occidentale de Daech. Il est inconcevable quâun 'artiste' qui insulte aussi violemment la France participe Ă un quelconque Ă©vĂ©nement officiel de commĂ©moration", assĂšnent Marion MarĂ©chal-Le Pen et StĂ©phane Ravier FN dans un communiquĂ© commun. Le bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, qualifie quant Ă lui le concert de "crachat contre un monument aux morts". "Anti-Français, homophobe et antisĂ©mite, Black M n'a rien Ă faire Ă Verdun", renchĂ©rit le maire de BĂ©ziers, Robert MĂ©nard Rassemblement bleu Marine, dans une sĂ©rie de tweets. Car le rappeur est aussi accusĂ© d'homophobie Ă travers la chanson On t'a humiliĂ©, dans laquelle son collĂšgue MaĂźtre Gims chante "Je crois qu'il est grand temps que les pĂ©dĂ©s pĂ©rissent. Coupe-leur le pĂ©nis, laisse-les morts, retrouvĂ©s sur le pĂ©riphĂ©rique." Aux protestations des Ă©lus du FN se joignent celles d'Ă©lus Les RĂ©publicains tels que Nadine Morano, Eric Ciotti, HervĂ© Mariton ou ValĂ©rie Boyer. Sur les rĂ©seaux sociaux, la polĂ©mique s'emballe. VerdunSansBlackM â Marion Le Pen Marion_M_Le_Pen 11 mai 2016 A ce diffĂ©rend s'ajoute la plainte du petit-fils d'un poilu, qui a demandĂ© jeudi Ă la justice de suspendre le concert. Selon son avocat, Me Antoine Beauquier, qui a saisi le tribunal administratif de Paris, la prĂ©sence du rappeur "dont la seule ambition est de 's'amuser' Ă Verdun, et dont on peut lĂ©gitimement craindre qu'il use de termes outrageants pour la mĂ©moire des soldats de Verdun, serait particuliĂšrement inopportune, sinon attentatoire Ă l'ordre public". Dans un premier temps, le maire de Verdun tient bon, soutenant Black M et le qualifiant notamment "d'enfant de la RĂ©publique". Samuel Hazard, qui dit recevoir d'innombrables messages d'insultes, refuse d'ĂȘtre "le bouc Ă©missaire d'une polĂ©mique instrumentalisĂ©e par l'extrĂȘme droite". Acte 3 face Ă la pression, la mairie annule le concert Jeudi aprĂšs-midi, la mission du Centenaire, sollicitĂ©e pour participer Ă hauteur de 67 000 euros â sur un coĂ»t global de 150 000 euros â refuse sa subvention au concert. Vendredi, la mairie dĂ©cide donc de jeter l'Ă©ponge en Ă©voquant dans un communiquĂ© une "polĂ©mique d'ampleur sans prĂ©cĂ©dent" et un "dĂ©ferlement de haine et de racisme". Dans ce texte, la mairie invoque des "risques forts de troubles Ă l'ordre public". "C'est difficile Ă vivre. Je suis trĂšs fatiguĂ© et atteint psychologiquement. On voit bien que, dĂšs lors qu'il y a une polĂ©mique, vous vous retrouvez tout seul", dĂ©plore le maire de Verdun auprĂšs de L'Est rĂ©publicain. L'annonce est immĂ©diatement saluĂ©e Ă l'extrĂȘme droite et Ă droite. "La mĂ©moire de nos poilus et de nos morts sera finalement respectĂ©e", se fĂ©licite Marine Le Pen. Concert de BlackM Ă Verdun annulĂ© ! Superbe victoire de tous les patriotes ! â Robert MĂ©nard RobertMenardFR 13 mai 2016 Victoire ! VerdunSansBlackM BlackM â Marion Le Pen Marion_M_Le_Pen 13 mai 2016 Fortement mobilisĂ©s, les patriotes ont permis l'annulation de Black M Ă Verdun. Une trĂšs bonne nouvelle, pour tout le monde. â Florian Philippot f_philippot 13 mai 2016 Je me rĂ©jouis de l'annulation du concert de BlackM Ă la commĂ©moration du centenaire de la bataille de Verdun, il n'y avait pas sa place! â Eric Ciotti ECiotti 13 mai 2016 De son cĂŽtĂ©, le secrĂ©taire d'Ătat aux Anciens combattants exprime sa "colĂšre de voir qu'un dĂ©ferlement de haine, d'injures et de menaces force un Ă©lu Ă annuler le concert d'un artiste dans un pays oĂč la libertĂ© d'expression et de crĂ©ation sont des valeurs et des droits fondamentaux." Acte 4 Black M dĂ©nonce une "polĂ©mique incomprĂ©hensible et inquiĂ©tante" Vendredi soir, le rappeur rĂ©agit en dĂ©nonçant la "polĂ©mique incomprĂ©hensible et inquiĂ©tante" qui a conduit Ă l'annulation de son concert. Dans une lettre ouverte publiĂ©e sur Facebook, Black M, de son vrai nom Alpha Diallo, rappelle que son grand-pĂšre a combattu durant la deuxiĂšme guerre mondiale parmi les tirailleurs sĂ©nĂ©galais. EduquĂ© par la France, terre d'accueil de mes parents, terre qui m'a vu grandir et permis de vivre de ma passion. Une terre pour laquelle mon grand-pĂšre Alpha Mamoudou Diallo, d'origine guinĂ©enne, a combattu lors de la guerre 39-45 au sein des Tirailleurs SĂ©nĂ©galais - ces mĂȘmes Tirailleurs SĂ©nĂ©galais qui Ă©taient Ă©galement prĂ©sents lors de la Bataille de Verdun. J'ai ressenti une immense fiertĂ© lorsque l'on a fait appel Ă moi pour participer Ă un concert en marge de la commĂ©moration de la Bataille de Verdun pour l'ensemble des jeunes français et allemands rĂ©unis ce jour-lĂ . Le rappeur ajoute "Je ne peux rester sans rĂ©ponse face aux propos d'une extrĂȘme violence tenus Ă mon Ă©gard, ces derniers jours. Je suis d'autant plus attristĂ© par cette situation qui peut aujourd'hui toucher des milliers d'autres Français." "Enfant de la RĂ©publique et fier de l'ĂȘtre", Black M "souhaite ... faire barriĂšre Ă ces propos haineux". Sur son compte Twitter, le rappeur relaie Ă©galement des messages de soutien, notamment celui d'Abou Tall, membre d'un autre groupe gĂ©rĂ© par sa maison de disque, ou encore celui de l'humoriste Kev Adams. Je suis derriĂšre mon gars Bmesrimes . Soyons clairevoyant, c'est bel et bien Ă cause de ses origines qu'il a Ă©tĂ© dĂ©programmĂ©. BlackM â TVLLOVSKY Aboutallwa 13 mai 2016 Scandaleux ce qui se passe pour mon frero Bmesrimes !! Son concert annulĂ© pour des raisons CLAIREMENT raciste ! Et on laisse faire.. Honte â Kev Adams kevadamsss 13 mai 2016 Acte 5 rĂ©actions de la gauche, la polĂ©mique n'est pas Ă©teinte De nombreuses personnalitĂ©s politiques de gauche dĂ©noncent l'annulation du concert de Black M Ă Verdun. L'ancien ministre de la culture Jack Lang a estimĂ© qu'il ne fallait pas "capituler devant l'idĂ©ologie frontiste", samedi 14 mai, sur France Inter. Pour lui la mairie aurait du maintenir le concert car "il n'y avait aucune menace Ă l'ordre public, aucun risque de violence". Il dĂ©nonce une annulation "illĂ©gale". La ministre en titre de la Culture est Ă©galement sortie de son silence Ă Cannes Alpes-Maritimes, samedi. Audrey Azoulay a dĂ©noncĂ© "un ordre moral nausĂ©abond". "Ce n'est pas la premiĂšre fois que l'autocensure succĂšde Ă ces coups de forces inacceptables", a-t-elle ajoutĂ©. L'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira s'est fendue d'un billet sur son compte Facebook. "Ceux qui n'ont jamais ni fautĂ© ni combattu sont les rois du bannissement", a-t-elle commentĂ©. Enfin le patron du Parti socialiste Jean-Christophe CambadĂ©lis a fustigĂ© les pressions de la droite et de l'extrĂȘme-droite. Pas fan de BlackM, mais la police de la pensĂ©e du FN, de Menard et des rĂ©acs rĂ©publicains ça commence Ă faire beaucoup ! Verdun â Jean-Chr. CambadĂ©lis jccambadelis 14 mai 2016 top100 Je ne dirai rien Black M. top 100 Sur ma route Black M. top 100 C'est tout moi Black M. PAROLES LES PLUS VUES. 1 DIEGazo. 2 Fade UpZeg P. 3 TOUT VA BIENAlonzo. 4 BaladerSoolking. 5 PeteteGambi. 6 RappelGazo. 7 FleursGazo. 8 J'ai tout suJul. 9 Calm DownRema. 10 Chop (Nouvelle Ăcole)Fresh. 11 GasolinaTiakola. 12 Celine 3XGazo. 13 Last LĂ©gende urbaine? amĂ©ricaine selon laquelle il existerait des enfants malĂ©fiques dont les yeux sont entiĂšrement noirs Origine Le premier tĂ©moignage au sujet des Black Eyeds Kids a Ă©tĂ© postĂ© sur le newsgroup le 16 janvier 1998, par un journaliste appelĂ© Brian Bethel. Ce message, reproduit entre temps sur peut approximativement ĂȘtre traduit comme suit Date Ven, 16 Jan 998 191225 -0800 PST De "Brian Bethel" brianbett Ă ghost-discuss Subjet Ces sales gosses aux yeux noirs ndt Those Darned Black-Eyed Kids » HĂ© bien, croyez-le ou non, le suivi du Ram Page croupit toujours sur mon disque dur, inachevĂ©. Je ne sais pas quand je le terminerai et je devrai probablement le diviser en plusieurs messages pour parvenir Ă le mettre. Patience, je vous en prie. Mais puisque beaucoup de gens semblent le demander, voici quelques infos sur ces sales gosses aux yeux noirs. Image retouchĂ©e du film Le village des damnĂ©s » 1995 afin de reprĂ©senter des enfants aux yeux noirs Je viens de me rĂ©veiller d'une mĂ©ga-sieste. Il est une heure du matin. Je ne parviendrai plus Ă dormir. Alors pourquoi ne pas Ă©crire, hein ? Je suppose que j'Ă©tais Ă©puisĂ© par trop d'incursions dans la sixiĂšme rue Ă Austin Ă ma confĂ©rence de journalisme. Je ne sais pas vraiment comment j'appellerais cette histoire si je la soumettais pour publication dans Fate ou quelque chose du mĂȘme acabit. "Brian contre les enfants malĂ©fiques, aux yeux noirs, peut-ĂȘtre vampires ou dĂ©moniaques mais en tout cas sacrĂ©ment pas normaux" ne sonne pas trĂšs bien haussement d'Ă©paule. Mais il a au moins le mĂ©rite d'ĂȘtre un titre prĂ©cis. Comme beaucoup de choses, tout a commencĂ© de façon innocente. Mon fournisseur d'accĂšs Ă internet avait ses bureaux dans un centre commercial avant de dĂ©mĂ©nager vers un endroit comparativement luxueux. Il y avait une boĂźte aux lettres Ă leur emplacement d'origine. Il Ă©tait temps de payer la facture mensuelle et donc, pour l'amour du net, je m'y suis rendu. Il Ă©tait environ 21h30 quand je suis parti. Depuis mon appartement relativement isolĂ©, il faut environ 10-15 minutes pour rejoindre le centre ville Abilene a 110 000 habitants environ. Photographie de Brian Bethel, auteur du tĂ©moignage, qui travaille depuis 2007 pour un journal de la ville texane d'Abilene, rubrique SpiritualitĂ© »Image Juste Ă cĂŽtĂ© de l'ancien emplacement de Camalott Communications se trouve un cinĂ©ma Ă 1,50 $. Ă cette Ă©poque, il projetait ce chef d'oeuvre du film moderne, Mortal Kombat. J'ai roulĂ© devant le cinĂ©ma sur ma route vers le centre et je me suis garĂ© sur une place de parking libre. Alors que j'utilisais la lumiĂšre de l'enseigne pour Ă©crire mon chĂšque, j'ai Ă©tĂ© surpris d'entendre qu'on frappait Ă la fenĂȘtre cĂŽtĂ© conducteur de ma voiture. J'ai regardĂ© et vu deux enfants qui me dĂ©visageaient depuis la rue. Il faut que je les dĂ©crive, en omettant intelligemment la caractĂ©ristique vous pouvez devinez de quoi il s'agit que je n'ai pas remarquĂ©e avant la moitiĂ© de notre conversation. Ils semblaient tous les deux ĂȘtre Ă cette Ă©poque de la vie par laquelle passe les enfants dans laquelle on ne peut exactement dire leur Ăąge. C'Ă©tait tous les deux des garçons et mon impression initiale fut qu'ils avaient entre 10 et 14 ans. Le garçon n°1 Ă©tait le porte-parole. Le garçon n°2 ne dit rien pendant toute la conversation - en tout cas pas avec des mots. Le garçon n°1 Ă©tait un peu plus grand que son compagnon, il portait un pull-over, une chemise Ă capuchon avec une sorte de motif Ă carreaux gris et des jeans. Je ne pouvais pas voir ses chaussures. Il avait un teint olivĂątre et des cheveux bruns bouclĂ©s mi-longs. Il arborait un air de confiance calme. Photographie retouchĂ©e afin de reprĂ©senter des enfants aux yeux noirs Le Garçon n°2 avait la peau pĂąle avec des traces de taches de rousseur. Sa principale caractĂ©ristique semblait ĂȘtre de jeter des regards nerveux aux alentours. Il Ă©tait habillĂ© de façon similaire Ă son compagnon, mais son pull-over Ă©tait vert clair. Ses cheveux avaient une sorte de teinte orange pĂąle. Ils ne semblaient pas ĂȘtre apparentĂ©s, en tout cas pas directement. "Oh, gĂ©nial," me suis-je dit. "Ils vont essayer de me soutirer des sous." Et c'est alors que l'air a changĂ©. J'ai dĂ©jĂ expliquĂ© ceci auparavant, mais pour les nouveaux lurkers qui liraient juste avant que je subisse quelque chose d'Ă©trange, un changement de perception se produit, que je dĂ©cris de cette façon. C'est basiquement juste assez de temps pour savoir qu'il est trop tard. ; Donc, j'Ă©tais lĂ , en train de remplir un chĂšque dans ma voiture dans le moteur tournait toujours et dans un Ă©tat de panique soudain Ă cause de l'apparence de deux petits garçons. J'Ă©tais dĂ©sorientĂ©, mais une sensation de peur et d'Ă©trangetĂ© Ă©crasante arriva pourtant. Le porte-parole a souri et cette vue me glaça le sang pour une raison inexplicable. Je pouvais sentir ma rĂ©ponse combat-fuite faire effet. Quelque chose, je le sentais instinctivement, n'Ă©tait pas normal, mais je ne savais pas de quoi il pouvait s'agir. J'ai un tout, tout petit peu ouvert ma fenĂȘtre et demandĂ© "Oui ?" Le porte-parole a souris encore, plus franchement cette fois. Ses dents Ă©taient trĂšs, trĂšs blanches. "HĂ©, monsieur, ça va ? Nous avons un problĂšme," a-t-il dit. Sa voix Ă©tait celle d'un jeune homme, mais sa diction, calme sereine et... quelque chose sur lequel je ne parviens toujours Ă mettre le doigt... rendait plus grand encore mon dĂ©sir de fuite. "Vous voyez, mon ami et moi voulons aller voir un film, mais nous avons oubliĂ© notre argent," a-t-il continuĂ©. "Nous devons aller Ă notre maison pour le prendre. Vous voulez nous aider ?" Vue d'artiste d'un enfant aux yeux noirs. Les images de ce genre sont nombreuses grĂące Ă la facilitĂ© de la retouche. Okay. Les journalistes doivent parler Ă beaucoup de gens, et ça inclut des enfants. J'ai vu et parlĂ© Ă beaucoup d'entre eux. VoilĂ comment ça se passe gĂ©nĂ©ralement "Euh... M... M... Monsieur ? Je peux voir cette camĂ©ra ? Je... je ne vais pas la casser ni quoi que ce soit. Je promets. Mon papa a une camĂ©ra et il me laisse la tenir parfois, et j'ai pris une photo de mon chien - elle n'Ă©tait pas trĂšs rĂ©ussie, parce que mon doigt Ă©tait dans le chemin et..." Ajoutez un peu de balancement embarrassĂ© d'un pied Ă l'autre et vous aurez un enfant typique s'adressant Ă un Ă©tranger. En bref, ils sont habituellement contrits. Les gens apprennent gĂ©nĂ©ralement aux enfants que quand ils parlent aux enfants, ils les dĂ©rangent les plus souvent pour une raison ou une autre et devraient Ă tout le moins ĂȘtre polis. Ce gamin n'entrait absolument pas dans ce moule. Sa maĂźtrise de la langue Ă©tait incroyable et il ne montrait aucun signe de peur. Il parlait comme si mon aide Ă©tait une conclusion courue d'avance. Quand il souriait, c'Ă©tait comme s'il essayait de dire "Je sais quelque chose... et tu ne vas PAS aimer ça. Mais la seule maniĂšre de le dĂ©couvrir est de faire ce que je te dis..." "Euh, hĂ© bien ..." a Ă©tĂ© la meilleure rĂ©ponse que j'ai pu offrir. C'est Ă se moment que cela commence Ă devenir bizarre. Le compagnon silencieux a regardĂ© le porte-parole avec un mĂ©lange de confusion et de culpabilitĂ©. Il semblait choquĂ© par certains aspects, pas par la brusquerie de son ami mais par le fait que je n'avais pas immĂ©diatement ouvrir la porte. Il me regarda nerveusement. Le porte-parole semblait un peu perturbĂ©, lui aussi. J'Ă©tais toujours en train de dĂ©tecter quelque chose d'anormal chez les deux garçons. ReprĂ©sentation de l'incident "Allez, monsieur," dit encore le porte-parole avec la douceur de la soie. Les vendeurs de voitures pourraient apprendre une chose ou deux de ce garçon. "Nous voulons juste aller Ă notre maison. Et nous sommes juste deux petits garçons." Cela m'a vraiment fait peur. Quelque chose dans ce ton et cette diction a Ă nouveau dĂ©clenchĂ© des alarmes. Mon esprit cherchait frĂ©nĂ©tiquement Ă trouver ce qu'il percevait d'Ă©trange chez ces deux personnages. "HĂ©. Euh..." est tout ce que j'ai rĂ©ussi Ă dire. Je sentais mes ongles s'enfoncer dans le volant. "Quel film alliez vous voir ?" ai-je finalement demandĂ©. "Mortal Kombat, bien sĂ»r," dit le porte-parole. Le silencieux a hochĂ© la tĂȘte, quelques pas derriĂšre lui. "Oh," ai-je dit. J'ai jetĂ© un rapide coup d'oeil Ă l'enseigne et Ă l'horloge de ma voiture. Mortal Kombat avait commencĂ© depuis une heure, la derniĂšre projection de ce soir. Le silencieux semblait de plus en plus nerveux. Je crois qu'il avait vu mes coups d'oeil et se doutait que je remarquais que quelque chose n'Ă©tait pas normal. "Allez, monsieur. Laissez-nous entrer. Nous ne pouvons pas entrer dans votre voiture sinon, vous savez," dit le porte-parole de façon apaisante. "Laissez-nous juste entrer et nous serons parti avant que vous ne vous en aperceviez. Nous irons Ă la maison de notre mĂšre." Avec horreur, j'ai rĂ©alisĂ© que ma main s'Ă©tait aventurĂ©e vers le verrouillage de la porte qui Ă©tait enclenchĂ© et Ă©tait en train de l'ouvrir. Je l'ai retirĂ©e, probablement un peu trop violemment. Mais cela m'a forcĂ© Ă regarder ailleurs que vers les enfants. Je me suis retournĂ© vers eux. "Euh... Hum...," ai-je dit faiblement et puis mon esprit s'est soudain concentrĂ©. Pour la premiĂšre fois, j'ai remarquĂ© leurs yeux. Dans la plupart des tĂ©moignages, les enfants aux yeux noirs sont gĂ©nĂ©ralement des garçons mais des filles existeraient Ă©galement. Ils Ă©taient noir comme le charbon. Pas de pupille. Pas d'iris. Deux orbes fixes rĂ©flĂ©chissant la lumiĂšre rouge et noire de l'enseigne. Ă ce moment, je sais que mon expression m'a trahi. Le silencieux a eu une expression d'horreur dans une combinaison qui semblait indiquer A l'impossible vient de se produire et B "Nous avons Ă©tĂ© dĂ©couverts !" Le porte-parole, par contre, portait un masque de colĂšre. Ses yeux scintillaient vivement dans la pĂ©nombre. "Allez, monsieur," a-t-il dit. "Nous n'allons pas vous faire de mal. Vous devez NOUS LAISSER ENTRER. Nous n'avons pas d'arme..." Cette derniĂšre phrase m'a terrifiĂ© au plus au point, parce qu'Ă ce stade, le ton de sa voix signifiait qu'il disait clairement "Nous n'avons pas BESOIN d'une arme." Il a remarquĂ© ma main sautant vers le levier de vitesse. Les derniĂšres paroles du porte parole contenaient une colĂšre qui Ă©tait complĂšte et totale, et pourtant prĂ©sentait par certains aspects un ton de panique "NOUS NE POUVONS PAS ENTRER Ă MOINS QUE VOUS NOUS DISIEZ QUE NOUS LE POUVONS. LAISSEZ... NOUS... ENTRER !" J'ai lancĂ© la voiture en marche arriĂšre dieu merci, personne ne se trouvait derriĂšre moi et j'ai quittĂ© le parking Ă toute allure. J'ai aperçu les garçons du coin de lâĆil et j'ai jetĂ© un rapide coup dâĆil en arriĂšre. Ils n'Ă©taient plus lĂ . Le trottoir Ă cĂŽtĂ© du théùtre Ă©tait dĂ©sert. J'ai conduit jusque chez moi dans un Ă©tat de grande panique. Si quelqu'un avait essayĂ© de m'arrĂȘter, j'aurais continuĂ© ma route et j'en aurais subi les consĂ©quences plus tard. J'ai couru dans ma maison, scrutant les alentours - y compris le ciel. Qu'ai-je vu ? Peut-ĂȘtre rien d'autres que des enfants cherchant un conducteur. Et des lentilles de contact bizarres. Ouais, bien sĂ»r. Des lentilles de contact noires sont vendues par certaines boutiques spĂ©cialisĂ©es Un ami m'a suggĂ©rĂ© qu'il s'agissait de vampire, vu le "laissez-nous entrer" et ma rĂ©action forcĂ©e d'ouverture la porte. Ăa, et le "nous allons voir notre mĂšre". Je ne suis toujours pas sĂ»r de ce qu'ils Ă©taient, mais voici un Ă©pilogue que je trouve effrayant Je parle beaucoup avec Chad. Il est toujours mon meilleur ami, mon meilleur compagnon de chasse aux fantĂŽmes et un gars cool Ă tout point de vue. Il a rĂ©cemment dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Amarillo, mais au moment oĂč cette affaire s'est produite il vivait toujours Ă San Angelo. Je l'ai appelĂ© et je lui ai briĂšvement parlĂ©. Deux de ses amies Ă©taient avec lui Ă ce moment, toutes deux affirmant avoir une sorte de pouvoir psychique. J'ai commencĂ© Ă lui raconter l'histoire, en gardant la partie avec les yeux noirs pour la fin. L'une des femmes nous Ă©tions sur haut-parleur m'a interrompu. "Ces enfants avaient des yeux noirs, pas vrai ?" a-t-elle demandĂ©. "Je veux dire, des yeux complĂštement noirs ?" "Euh... oui." ai-je dit. J'Ă©tais un peu pris de court. "Hmmm," a-t-elle dit. "Une nuit de la semaine derniĂšre, j'ai eu un rĂȘve au sujet d'enfants avec des yeux noirs. Ils Ă©taient hors de ma maison, voulaient entrer, mais quelque chose n'Ă©tait pas normal chez eux. Il m'a fallu un moment pour rĂ©aliser que c'Ă©tait les yeux." Je n'avais mĂȘme pas atteint la partie de mon histoire oĂč ils demandaient d'entrer. "Qu'as-tu fait ?" ai-je demandĂ©. "J'ai gardĂ© les portes et les fenĂȘtres fermĂ©es," dit-elle. "Je savais que s'ils entraient, ils me tueraient." "Et ils t'auraient tuĂ©, toi aussi, si tu les avais laissĂ©s entrer dans ta voiture." Autre vue d'artiste d'un enfant aux yeux noirs Alors, de ce message extra-long, nous avons trois questions sans rĂ©ponses B Que se serait-il passĂ© si j'avais ouvert la porte de ma voiture ? C Pourquoi est-ce toujours Chad qui a les nanas psychiques cool ? HĂ© bien, voilĂ . J'en Ă©crirai un peu plus par la suite. Mais en attendant, vos commentaires sont comme toujours les bienvenus. Brian Autres tĂ©moignages Dans les annĂ©es qui ont suivi le tĂ©moignage de Bethel, d'autres internautes ont Ă©crit des tĂ©moignages similaires sur divers sites amĂ©ricains. Les caractĂ©ristiques suivantes y apparaissent gĂ©nĂ©ralement Les enfants sont prĂ©-adolescents, leur Ăąge va d'une dizaine d'annĂ©es Ă 18 ans. Ils sont frĂ©quemment au nombre de deux. Leurs yeux sont complĂštement noirs ni iris, ni sclĂ©rotique ne sont visibles. Leur prĂ©sence provoque une sensation de malaise profond ou de terreur. L'idĂ©e que les enfants ne peuvent entrer quelque part sans y avoir Ă©tĂ© invitĂ© gĂ©nĂ©ralement, dans la maison du tĂ©moin apparaĂźt souvent, de mĂȘme que leur capacitĂ© Ă influencer l'esprit de leur victime. Les observations d'enfants aux yeux noirs auraient surtout lieu le soir ou Ă la tombĂ©e de la nuit. Certaines spĂ©culations quant Ă la nature des enfants aux yeux noirs veulent qu'ils s'agisse de dĂ©mons? dĂ©guisĂ©s en enfants, d'enfants possĂ©dĂ©s par des dĂ©mons?, d'extraterrestres ou d'hybrides cherchant Ă infiltrer notre sociĂ©tĂ© et qu'il en existe dans le monde entier. En rĂ©alitĂ©, le phĂ©nomĂšne semble presque exclusivement amĂ©ricain et n'est connu que par quelques tĂ©moignages sur internet. Vue d'artiste d'un gris, race d'extraterrestre qui aurait de grands yeux noirs Explication Il semble gĂ©nĂ©ralement admis que les enfants aux yeux noirs ont Ă©tĂ© inventĂ©s par Brian Bethel, dont le rĂ©cit a ensuite inspirĂ© certains lecteurs Ă Ă©crire de faux tĂ©moignages similaires. Certains Ă©lĂ©ments du texte de Bethel Ă©voquent en effet davantage les creepypastas et autres histoires fictives d'internautes qu'un authentique rĂ©cit d'une expĂ©rience terrifiante la dĂ©sinvolture avec laquelle son histoire est prĂ©sentĂ©e, sa mention de sa capacitĂ© Ă sentir "l'air changer" quand quelque chose de surnaturel va lui arriver une occurrence apparemment courante et la prĂ©sence d'incohĂ©rences, comme le fait qu'il ait enfoncĂ© ses ongles dans le volant » alors qu'il Ă©tait en train d'Ă©crire un chĂšque lorsque les enfants l'ont dĂ©rangĂ©. Brian Bethel pourrait s'ĂȘtre inspirĂ© de films d'horreur qui exploitent la peur que peuvent inspirer des enfants anormalement calmes, intelligents et prĂ©sentant une singularitĂ© physique La MalĂ©diction 1976, The Shining 1980, Les enfants du maĂŻs 1984, Le village des damnĂ©s 1960 et 1995, ... Le village des damnĂ©s 1995, source d'inspiration potentielle de Bethel La plupart des sites internet qui abordent le sujet ne reproduisent pas le message original de Bethel dans son intĂ©gralitĂ© mais n'en citent que les passages les plus marquants, en omettant ceux qui peuvent paraĂźtre moins crĂ©dibles, comme la mention du rĂȘve prĂ©monitoire? d'une amie dotĂ©e de pouvoirs psychiques?. L'un des rares sites contenant une copie complĂšte du message de Bethel, le classe dans la mĂȘme catĂ©gorie que des histoires de fantĂŽmes complĂštement fictives. Il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que certains tĂ©moignages pourraient avoir Ă©tĂ© causĂ©s par des enfants farceurs. Il existe en effet des lentilles de contact permettant de rendre les yeux complĂštement noirs. Le prix Ă©levĂ© de telles lentilles rend toutefois cette hypothĂšse peu probableImage Certaines maladies peuvent Ă©galement provoquer un effet similaire. SimilaritĂ©s avec d'autres lĂ©gendes L'impossibilitĂ© apparentes des enfants aux yeux noirs Ă entrer quelque part sans y avoir explicitement Ă©tĂ© autorisĂ©s leur vaut souvent d'ĂȘtre comparĂ©s aux vampires. Il sont Ă©galement parfois rapprochĂ©s des hommes en noir, qui ont eux aussi une apparence humaine ou presque humaine et des comportements Ă©tranges. Les enfants aux yeux noirs peuvent Ă©galement Ă©voquer les Shadow People? comme eux, il s'agit d'un phĂ©nomĂšne presque exclusivement amĂ©ricain, principalement propagĂ© via internet et qui semble avoir Ă©tĂ© inspirĂ© par un unique tĂ©moignage d'origine. Les enfants aux yeux noirs sont Ă©galement le thĂšme de certains creepypastas Jene dirai rien est une chanson extraite de l'album Les Yeux Plus Gros Que Le Monde (piste numĂ©ro 13) de Black M sorti en 2014 .Les paroles de Je ne dirai rien ne sont pas encore renseignĂ©es sur le site, mais tu peux les envoyer grĂące au Dites aux Qataris que Di-di-di-di dites aux Qataris que Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris La suite des paroles ci-dessous Dites aux Qataris que, le Big Black M, il vient d'Paris Dites aux Qataris que j'vaux plus cher que Cavani Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Dites leurs qu'ils commencent par la NeuviĂšme zone LĂ oĂč, l'homme, tu ne peux pas le raisonner Kick depuis l'Ă©poque d'All Eyez on Me Pas le genre Ă 'trer-ren' Ă la 'son-mai' Marche casquette Ă l'envers Y'a pas eu qu'des clips dans le square d'Anvers Paris danga, la Goutte d'Or Qui fait dĂ©border le vase d'eau, Ă©coute-moi Trop d'clichĂ©s, la mĂȘme merde jusqu'Ă place de Clichy, mec t'a pigĂ©? ObligĂ© de kicker, montrer que je peux les monter en l'air Wesh, Riquet, CrimĂ©e, Cambrai dites leur pas de mec cambrĂ© Paris danga, Dawala, dis-leur qu'ils finiront dĂ©membrĂ©s Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, le Big Black M, il vient d'Paris Dites aux Qataris que j'vaux plus cher que Cavani Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©nith Dites leur qu'ils enchaĂźnent par Danube Gaston Pinot, dis-moi d'oĂč vient ton pilon MĂȘme d'oĂč viennent ces mixtapes qu'Ă l'Ă©poque on appelait "Pur Son Ghetto" La suite des paroles ci-dessous LĂ oĂč y'avait les 16Ar Guelfar et mes gravons du Neuf-Quatre Nous gros bras et, en face, il n'y avait que des petites frappes, bref Ferme-la quand j'opĂšre, kick sale pour les mecs de la Grange-aux-Belles Quand j'rappe, ton MC, il panique grave J'suis l'pochon de éç de la Place Stalingrad T'as dĂ» m'voir 'sĂ©-po' dans l'dix-sept avec toute une Ă©quipe de "Z" Ou bien en train de marcher Vers Ze en quĂȘte de niquer tout le rap jeu Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, le Big Black M, il vient d'Paris Dites aux Qataris que j'vaux plus cher que Cavani Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©nith Neuf-Un, Neuf-Deux, Neuf-Trois allez, tout le monde dit "Black" Neuf-Quatre, Neuf-Cinq, Sept-Sept, Sept-Huit tout le monde dit "Black" Madinina, Gwada, lĂ -bas aussi tout le monde dit "Black" Tunisie, Maroc, AlgĂ©rie, j'ai dit tout le monde dit "Black" Pas le temps de dĂ©dicacer tout l'monde Et j'attends pas que le monde vienne me dĂ©dicacer J'ai pas l'temps de clasher avec vous, les mecs, laissez-moi juste passer J'ai la dalle d'un mec de chez moi, parfois, j'suis complĂštement ingĂ©rable J'suis en studio et rien que l'ingĂ© rĂąle Big Black est Ă deux doigts de tout casser Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, le Big Black M, il vient d'Paris Dites aux Qataris que j'vaux plus cher que Cavani Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©nith Les internautes qui ont aimĂ© "Qataris" aiment aussi Jesuis chez moi, chez moi, chez moi. Je suis chez moi, chez moi, chez moi (x2) Je suis français. Ils veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©e. Peut-ĂȘtre parce qu'ils me trouvent. Trop foncĂ©. Laisse-moi juste l'inviter Ă danser. J'vais l'ambiancer. Je suis noir je suis beur je suis jaune je suis blanc. Je suis un ĂȘtre humain comme toi. Je
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Depuis je garde le sourire Depuis je garde le sourire Tout c'monde qui s'est dĂ©placĂ© pour moi Oui je l'ai voulu mais chaque fois j'me demande pourquoi Ma scĂšne est un cirque j'en ai fait ma maison OĂč tout l'monde fait comme chez soi car tout l'monde connait mes sons Coeur malade court aprĂšs la guĂ©rison Mon public ne peut pas me comprendre j'suis dans l'auto-dĂ©rision Ce soir j'ai rempli l'une des plus belle salle de Paris Mais ce soir j'ai perdu un frĂšre, un grand proche dans ma vie Je n'ai pas le choix, les gens en face attendent beaucoup de moi Si je baisse les bras quoiqu'il se passe je n'peux m'en prendre qu'Ă moi Depuis je garde le sourire J'me voile la face Et ton regard fait que j'envie ta place Depuis je garde le sourire Je prends sur moi Ce maquillage fait que tu ne le vois pas Je suis un clown, je souffre Je suis un clown, je souffre Je garde le sourire Je garde le sourire Je garde le sourire Je me suis battu des annĂ©es pour arriver oĂč j'suis Dans l'entreprise personne au dessus de moi dans la hiĂ©rarchie Je suis un homme accompli Je suis censĂ© ĂȘtre heureux moi mĂȘme j'ai pas compris ScotchĂ© sur ma chaise suite ton dernier coup d'fil L'mĂ©decin m'fait comprendre qu'Ă chaque rĂ©union j'perds un bout d'vie Dans mon domaine je suis le meilleur d'aprĂšs la rumeur Mais d'aprĂšs elle aussi j'suis atteint d'une grosse tumeur Je n'ai pas le choix, les gens en face attendent beaucoup de moi Si je baisse les bras quoiqu'il se passe je n'peux m'en prendre qu'Ă moi Depuis je garde le sourire J'me voile la face Et ton regard fait que j'envie ta place Depuis je garde le sourire Je prends sur moi Ce maquillage fait que tu ne le vois pas Je suis un clown, je souffre Je suis un clown, je souffre Je garde le sourire Je garde le sourire Je garde le sourire Beaucoup de femmes vont se reconnaitre Et diront Que les pots cassĂ©s ne peuvent pas s'recoller Victime d'un homme fou Ă lier Les coups sont invisibles pour une mĂšre au foyer Elle pleure son maquillage coule Ses enfants ont peur Elle fait croire que tout es cool La femme est une battante Elle est si Ă©patante Son instinct animal fait qu'elle presse sur la dĂ©tente Un soldat qui n'a pas ton temps Qui sourit mais on ne sait pas comment Fond de teint sur le mal MĂȘme le clown voit pas ses sentiments Depuis je garde le sourire Personne ne comprends, le clown Depuis je garde le sourire Personne ne comprends, le clown Je suis un clown, je souffre Je suis un clown, je souffre Je garde le sourire Je garde le sourire Je garde le sourire Personne ne comprend le clown Je garde le sourire Personne ne comprend le clown.