🩘 Black M Je Ne Dirais Rien Parole

ArticlepubliĂ© initialement en juin 2020. Au dĂ©but de ma vie sexuelle, j’avais envie de tenter plein de trucs. Je me suis aventurĂ©e sur les chemins semi
Qu’écrit Jacques Henric au dĂ©but de Guerre et paix, son article sur Portraits de femmes paru dans le n° 397 d’art press fĂ©vrier 2013 ? On le sait, Philippe Sollers est un grand lecteur de Clausewitz et de Sun Tzu. Il a su trĂšs tĂŽt qu’une connaissance de l’art de la guerre Ă©tait une efficace propĂ©deutique pour qui nourrissait l’ambition d’écrire. De toute guerre, y compris celle du goĂ»t, qui n’est pas la moins violente. Et que dire de la guerre des sexes. Si nous doutions de la rĂ©alitĂ© de celle-ci, les affrontements actuels des pro- et anti-mariage gay nous la remettraient crĂ»ment en mĂ©moire. La paix par l’unisexe ? Tu parles ! Guerre "fatale et immĂ©moriale", rappelle Sollers, et ce ne sont ni Freud ni Lacan, ni l’antique tragĂ©die grecque, ni les Ă©crits bibliques, ni la grande littĂ©rature universelle qui le contrediront. Ce constat fait, aprĂšs maintes enquĂȘtes menĂ©es sur le terrain et dont rendent compte ses romans, de Femmes Ă  L’Éclaircie mais le tout premier, Une curieuse solitude, ouvrait dĂ©jĂ  la voie, Sollers, lui, propose une mĂ©thode pour amĂ©nager au sein de cette guerre des "pauses, des intervalles, des Ă©claircies". "Mieux on fait la guerre, mieux on goĂ»te la paix. La paix en pleine guerre, voilĂ  le sujet." » Femmes. Trente [huit] ans dĂ©jĂ  et d’une actualitĂ© qui n’a rien perdu de sa force de percussion [1]... Flash back. Dossier du 17 mai 2008 entiĂšrement remaniĂ© le 11 janvier 2011, complĂ©tĂ© le 16 janvier 2013 et le 6 fĂ©vrier mise en ligne le 7 fĂ©vrier 2018. Picasso, Les demoiselles d’Avignon, Paris, 1907 243,9 x 233,7 cm Couverture de Femmes » dans l’édition folio. I. SOLLERS À PROPOS DE FEMMES IMAGES ET SONS Apostrophes, Ă©mission du 4 fĂ©vrier 1983 Un livre des voix, Ă©mission du 15 fĂ©vrier 1983 ENTRETIENS Art press janvier 1983 — Pourquoi un roman rĂ©aliste » ? la mutation de l’élĂ©ment fĂ©minin dialogue entre la tradition du roman critique et la bible grossesse symbolique libertin et catholique une mĂšre, ce n’est pas grand-chose la confusion sexuelle Ă©rigĂ©e en loi Le Magazine littĂ©raire mars 1983 Entretien avec Brochier Pariscope, Entretien avec BĂ©namou II. INVENTAIRE Les femmes dans Femmes Kate et sa fille / Cyd Mac Coy YSIA Bernadette Emma Bovary Louise la claveciniste III. FEMMES ET UNE CERTAINE CRITIQUEDaniel Rondeau, L’amour Ă  crĂ©dit LibĂ©ration, 3 fĂ©vrier 1983 Laurent Dispot, Sollers est-il fasciste ? Le Matin, 4 fĂ©vrier 1983 Le duel Philippe Sollers/Laurent Dispot — La crĂ©ation de la revue L’Infini 20 fĂ©vrier 1983 Dominique Fernandez, Des milliers de petits points L’Express, 4 fĂ©vrier 1983 Jean-Paul Enthoven, Sollers dans l’effet-mĂšre Le Nouvel Observateur, 11 fĂ©vrier 1983 RÉPONSE Philippe Sollers, Le mauvais genre Le Nouvel Observateur, 15 avril 1983 Josyane Savigneau, Pour en finir avec les " annĂ©es de plomb " Le Monde, 24 mars 1990 IV. FLASH BACK Georges Cukor, The women 1939 * Philippe Sollers publie Paradis en janvier 1981. Deux ans plus tard, en janvier 1983, c’est la sortie d’un nouveau roman, Femmes 570 p.. 1983 est une date importante Ă  bien des Ă©gards passage des Ă©ditions du Seuil Ă  la maison Gallimard ; fin des annĂ©es Tel Quel 94 numĂ©ros, crĂ©ation d’une nouvelle revue, L’Infini 113 numĂ©ros aujourd’hui [en 2008], d’abord accueillie par DenoĂ«l avant de rejoindre, elle aussi, Gallimard. Paradis, Ă  sa sortie, a fortement perturbĂ©, d’abord par sa "forme" pas de ponctuation visible », il est difficile de dire s’il a vraiment Ă©tĂ© lu dans sa "polylogique" effervescente. Femmes va assez vite connaĂźtre un grand succĂšs et ĂȘtre, plusieurs semaines, dans le hit parade des meilleures ventes, au point qu’aujourd’hui-mĂȘme Sollers passe presque pour n’ĂȘtre que l’auteur d’un seul roman connu celui-lĂ . Personnellement, j’ai lu le livre, Ă  sa parution, trois fois de suite en trois jours, en six jours, et, enfin, en neuf on relit ou réécoute les entretiens que Sollers a pu donner Ă  l’époque ainsi que les critiques pas toutes, mais enfin, certaines, parues dans quelques journaux de "gauche", que vous lirez plus loin [2], on est bien forcĂ© de reconnaĂźtre que Femmes a fait, de la part de ceux qui font profession de lire, l’objet d’un malentendu aussi grand que Paradis. Est-ce Ă©tonnant ? Non si on comprend que, au-delĂ  des diffĂ©rences d’apparence formelle trop de ponctuation ?, c’est bien la mĂȘme pensĂ©e, les mĂȘmes "thĂšses" ou thĂšmes qui s’expriment dans les deux romans. Et comment pourrait-il en ĂȘtre autrement puisque l’écriture de Paradis se poursuit parallĂšlement Paradis II sera publiĂ© en 1986. Vingt-sept ans [trente-huit] aprĂšs la publication de Femmes, et pour en comprendre le sens, Ă  bien des Ă©gards prĂ©monitoire, sous des apparences de "solde" des annĂ©es 70, n’est-il pas utile de relire les diffĂ©rentes piĂšces du dossier ? * Images et sonsApostrophes Sollers invitĂ© de Bernard Pivot, sur Antenne 2, le 4 fĂ©vrier 1983. Avec, notamment, Claude Mauriac, Jeanne Folly, Jean-Pierre Tison et Gabriel Matzneff [3]. DĂ©solĂ©, votre navigateur ne supporte pas la balise vidĂ©o HTML5 en format MP4/H264 L’émission complĂšte sur * Un livre, des voix Sollers sur France Culture le 15 fĂ©vrier 1983 lors de l’émission prĂ©sentĂ©e par Pierre Sipriot . Entretien avec Georges Perroux. Lecture d’extraits de Femmes par Roger Coggio, Maya Simon, Philippe ClĂ©venot. Avertissement MalgrĂ© la qualitĂ© trĂšs inĂ©gale, voire mauvaise, de certains extraits de l’enregistrement, il nous a semblĂ© intĂ©ressant de vous faire entendre ce document il y en a peu sur ce roman fondamental et toujours actuel. 1Ăšre partie. PrĂ©sentation de Georges Perroux. 2Ăšme partie. Lecture JANE folio, p. 180. 3Ăšme partie. Sollers les femmes et le romanesque. 5Ăšme partie. Sollers Stendhal — les romanciers aujourd’hui ne font pas leur travail ». 6Ăšme partie. Lecture YSIA folio, p. 399. Il faut savoir transformer une femme en faim. ». 7Ăšme partie. Sollers la victoire du roman est d’obliger les gens Ă  ressembler Ă  des personnages de roman ». DerniĂšre partie. Lecture Nous sommes tous des ombres de JE SUIS ». CrĂ©dit dĂ©coupage rĂ©alisĂ© Ă  partir des archives de Philippe Di Maria et Albert Gauvin. * art press n° 66, janvier 1983. A la fin ce mois, aux Ă©ditions Gallimard, Philippe Sollers publie un roman, Femmes, un vrai roman avec des personnages Ă©voluant dans des situations prĂ©cises et un narrateur plongĂ© dans la vraie vie, qui travaille, tĂ©lĂ©phone, prend l’avion et l’autobus, regarde la tĂ©lĂ©, joue au tennis, etc. Si l’on pouvait, avec Sollers, s’attendre Ă  tout, c’est quand mĂȘme lĂ  une Ă©norme surprise ! Quoi, l’auteur de Paradis, le directeur de Tel Quel, le rĂ©vĂ©lateur de Sade et de Joyce, le lecteur provocant de la Bible, l’inventeur enfin d’une nouvelle fiction qui prĂȘchait, croyions-nous, pour une Ă©criture sans ponctuation, lançant maintenant ce pavĂ© dans la mare, un roman divisĂ© en chapitres, entiĂšrement ponctuĂ© et plein de dialogues ? On imagine dĂ©jĂ  le scandale que ce livre va produire dans le landerneau littĂ©raire si frileux et si mĂ©fiant dĂšs qu’ un des leurs » change de place, Ă©chappe, s’aventure. Sans parler des thĂšses sur la sexualitĂ© que Sollers y expose, sans parler non plus des types fĂ©minins qu’il met en scĂšne, livrant sans dĂ©guisement, presque crĂ»ment, une sorte de journal intime de ses relations avec les femmes. Scandale encore, car ce roman est un roman Ă  clĂ©s oĂč Sollers Ă©voque des gens trĂšs en vue qu’il saisit dans leurs coulisses, des personnalitĂ©s tout Ă  fait reconnaissables de l’espĂšce de sociĂ©tĂ© secrĂšte qu’est notre bonne sociĂ©tĂ© intellectuelle française dont on dĂ©couvrira, dans Femmes, de quels amours et de quelles haines elle est faite. Ce roman, pour nous, constitue un vĂ©ritable Ă©vĂ©nement. Roman philosophique, vaste mĂ©ditation mĂ©taphysique, Ă©popĂ©e du sens, fiction tragico-comique, Femmes s’impose aussi comme le grand roman rĂ©aliste » qu’appelait notre publions ici, en avant-premiĂšre, quelques extraits de Femmes ; Sollers, dans l’interview qui suit, s’explique sur son livre. Profitons de l’occasion pour signaler que la revue et la collection Tel Quel quittent les Ă©ditions du Seuil et changent de titre ; devenues L’infini, elles sont dĂ©sormais Ă©ditĂ©es par DenoĂ«l. Le premier numĂ©ro de L’infini — Ă©norme et passionnant — paraĂźtra dĂ©but fĂ©vrier. Catherine Francblin * pourquoi un roman rĂ©aliste » ? Sollers, 1983, art press 66. Pourquoi aprĂšs Paradis, ce roman-lĂ , Femmes ? roman avec de la ponctuation, des chapitres, un rĂ©cit, des personnages » ... Y-a-t-il un lien entre ces deux livres et de quelle nature est-il ? Cela fait partie d’un travail sur la mise-en-scĂšne de Paradis. C’est la fabrication de l’éclairage, de l’espace imaginaire et social Ă  l’intĂ©rieur duquel le relief de Paradis doit ĂȘtre perçu. J’ai souvent comparĂ© Paradis Ă  une sculpture. Bien entendu, on pourrait imaginer que cette sculpture existe en soi, il n’en reste pas moins qu’elle est concrĂštement, ici et maintenant, dans un espace socio-historique. Il m’a semblĂ© — et c’est un problĂšme d’architecture — que si je ne traitais pas le pourtour, le volume Ă  trois dimensions dans lequel Paradis fait semblant d’ĂȘtre, il y aurait de ma part une erreur redoutable, une erreur technique. C’est-Ă -dire que je laisserais passer le rĂ©glage du regardeur sur Paradis, et c’est la raison pour laquelle, dans ce livre, bien que ce soit assez latĂ©ral, le point de vue qui est dĂ©gagĂ© consiste dans un dĂ©doublement du narrateur qui, donc, dans une autre dimension que celle de Paradis, me considĂšre comme Ă©tant, moi, moi qui parle ici, l’auteur de ComĂ©die je ne suis pas prĂ©sentĂ© en effet comme l’auteur de Paradis mais de ComĂ©die. Il s’agit de quelqu’un qui est vu de l’extĂ©rieur, qui serait filmĂ© en train d’écrire ce livre. Il me fallait un narrateur qui soit moi et pas moi, et qui puisse faire Ă©tat Ă  mon propos du racontar ; du racontar social, du racontar sexuel... Par ailleurs, j’ai constatĂ© que la rĂ©ception de Paradis pourrait ĂȘtre fĂ©tichisĂ©e et que le contenu de ce livre — contenu extrĂȘmement insistant du point de vue du sens, car il ne s’agit pas du tout d’une articulation de l’inarticulĂ© ou de l’inarticulable, mais bien d’un livre en expansion, bourrĂ©e de thĂšses claires, martelĂ©es, sur l’interprĂ©tation sexuelle — que ce contenu, si je ne le donnais pas sous la forme d’une interprĂ©tation rĂ©aliste, disparaĂźtrait dans la fĂ©tichisation mĂȘme du livre. la mutation de l’élĂ©ment fĂ©minin Pourquoi cette mise-en-scĂšne lĂ  ? autrement dit, pourquoi ce titre Femmes » ? Je voulais que cette mise-en-scĂšne porte sur les configurations nouvelles qui se dĂ©veloppent Ă  partir de la mutation de l’élĂ©ment fĂ©minin. Il n’y a pas de tournant dans la littĂ©rature ou dans l’art qui n’implique le surgissement d’une nouvelle conception de l’élĂ©ment fĂ©minin. Voyez, au siĂšcle dernier, Baudelaire et Flaubert, Madame Bovary et les Fleurs du Mal. Ce sont des Ă©vĂ©nements considĂ©rables, sanctionnĂ©s d’ailleurs par le tribunal. Ces livres portent bien, par une intervention rĂ©volutionnaire, sur l’image fĂ©minine. En peinture — j’en parle dans Femmes — je vois quelque chose du mĂȘme ordre dans l’Olympia de Manet. Bataille, dans un mot fameux, disait L’Olympia, c’est la destruction de l’Olympe ». Il a soulignĂ© Ă  quel point ce tableau avait fait tourner toute la problĂ©matique de la VĂ©nus classique. C’est la premiĂšre fois qu’on reprĂ©sentait le cĂŽtĂ© restreint et mortel de l’idole fĂ©minine. L’autre exemple, c’est les Demoiselles d’Avignon dont je parle beaucoup dans Femmes aussi, et qui n’est pas par hasard un tableau restĂ© pendant 16 ans dans un suspens bizarre... La mutation fondamentale se passe dans la reprĂ©sentation, ou les Ă©checs Ă  la reprĂ©sentation, de l’image fĂ©minine. Pour le roman il en va de mĂȘme. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi que le narrateur soit non-français il est AmĂ©ricain. Ça me permet de montrer quoi ? Eh bien que la France aujourd’hui peut ĂȘtre regardĂ©e depuis le plus intĂ©rieur, c’est-Ă -dire la sexualitĂ©, dont les Français sont trĂšs jaloux, trĂšs cocardiĂšrement fiers, par un Ă©tranger qui serait, plus qu’aucun Français, au fait mĂȘme de la question. Ce narrateur se dĂ©finit comme faisant lui-mĂȘme une sorte de tri dans la culture française, lĂ  oĂč il s’agit non seulement des habitudes sexuelles telles qu’il les observe, non seulement de l’évolution des moeurs fĂ©minines, mais de l’ensemble de ce qui est en train de se passer dans les coulisses de la sociĂ©tĂ© française. Tout ça a des noms trĂšs concrets, techniques, cliniques le mouvement fĂ©ministe, sa propagande, son idĂ©ologie, son impact, la rĂ©activitĂ© qu’il engendre, les opĂ©rations gynĂ©co-logiques , avec tout ce qu’elles comportent dans la scientification du rĂ©glage de la production, autrement dit avortements, contraceptions et expĂ©rimentations de l’insĂ©mination artificielle... C’est-Ă -dire le corps humain comme possibilitĂ© d’artefact, ce qui est tout Ă  fait nouveau. La prise sur l’origine des corps est quelque chose qui vient de faire son entrĂ©e, majestueuse, frontale, dans la vie de l’espĂšce Ă  laquelle nous appartenons. Le roman ne me paraĂźt pas encore avoir enregistrĂ© ce phĂ©nomĂšne ; Femmes, il me semble, est le premier Ă  le faire, Ă  en enregistrer non seulement les effets, les boursouflures, les agitations, les passions sous-jacentes, mais Ă  en dĂ©crire les causes. On s’étonnera, dans quelques annĂ©es, de la façon dont l’espace social imaginaire Ă©tait clivĂ© ; d’un cĂŽtĂ© une pseudo-libĂ©ration sexuelle, de reprĂ©sentation pornographique organiciste, avec la promotion qu’elle suppose de l’homosexualitĂ© masculine ; de l’autre, un dĂ©ferlement volontariste du corps fĂ©minin idĂ©ologisĂ© et pris Ă  la chaĂźne reproductrice. On s’étonnera d’un relatif blanc qui signalera un manque Ă  la symbolisation de ce qui se passait comme dramaturgie rĂ©elle, comme angoisse, comme horreur, ou encore, c’est la mĂȘme chose, comme comique. Femmes, de ce point de vue, est un livre Ă©videmment comique. La prise au sĂ©rieux, romantique, du corps, des organes, provoque en moi inĂ©vitablement un effet comique. dialogue entre la tradition du roman critique et la bible Le livre s’intitule Femmes, mais il y est aussi beaucoup question des hommes..., lesquels ne sont manifestement pas des hĂ©ros plus positifs... Ph. Sollers. Photo Julia Kristeva. J’avais le choix entre commencer par la narration ou prĂ©senter la thĂšse frontale. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© — c’est tauromachique — attaquer frontalement. La thĂšse fondamentale du livre est prĂ©sentĂ©e dĂšs le dĂ©but Le monde appartient aux femmes, c’est-Ă -dire Ă  la mort, lĂ -dessus tout le monde ment. » La dĂ©monstration narrative suit. C’est la tradition, d’une certaine façon, du roman philosophique du XVIIIĂšme. Je reprends la tradition des LumiĂšres. Donc la thĂšse est lĂ  s’il y a des hommes, c’est qu’ils sortent des femmes, c’est la poule et l’oeuf si vous voulez, l’évacuation des corps, l’évacuation pour faire vie, et dans la mort ; mais la mort est prise, dans ce livre, dans sa dimension horriblement comique. Je dirai autrement pour rĂ©sumer il y a peu de chances pour qu’un homme ait une conversation vraie avec une femme sur la mort. On ne peut espĂ©rer sur ce sujet que du malentendu. Autrement dit, ĂȘtre ou ne pas ĂȘtre, cela n’a jamais Ă©tĂ© une question, contrairement Ă  ce qu’affirme la rumination d’Hamlet. Cela en fait au moins deux , parce que le thĂšme d’ĂȘtre ou de ne pas ĂȘtre n’aura pas le mĂȘme sens pour un homme ou pour une femme. Or, ce livre tient le plus grand compte de la diffĂ©rence sexuelle, et parce que ça en tient le plus grand compte, le rĂ©sultat, qui pourrait paraĂźtre paradoxal et qui est parfaitement logistique, eh bien c’est que l’homme ça ne court pas les rues. Et ça ne court pas les rues prĂ©cisĂ©ment parce que les femmes ça ne court pas les rues non plus. Il ne faut donc pas s’étonner si, dans cette situation de confusion sexuelle, une mythologie trĂšs antique qui est celle de l’androgyne est en train de nous redĂ©bouler sur le poil. Ce qui nous amĂšne aux considĂ©rations mĂ©taphysiques du bouquin. A travers son enquĂȘte sexuelle le narrateur libertin du XVIIIĂšme siĂšcle, modĂšle XXĂšme, qui est amĂ©ricain, et se promĂšne avec une Bible, est le lieu d’un dialogue nouveau entre la tradition du roman critique, philosophique, et la Bible. On est aux antipodes du roman du XIXĂšme siĂšcle, et du XXĂšme. Ce qui va frapper sans doute le lecteur, ou la lectrice, et provoquera des rĂ©sistances, c’est l’aspect banal, mĂ©canique, rĂ©pĂ©titif, allant de soi, des actes sexuels, des actes hĂ©tĂ©rosexuels, lesquels ne dĂ©bouchent ni sur une psychologisation particuliĂšre, ni sur un Ă©tat amoureux. Ça cumule et ça se rĂ©pĂšte. Ce sont des actes qui s’effectuent mais qui sont sans importance. LĂ  est la transgression fondamentale l’acte sexuel est considĂ©rĂ© comme non rentable, non comptabilisĂ© donc non comptabilisable. On le fait pour rien. Que voulez-vous dire par sexualitĂ© non rentabilisable ? Comment pourrait-elle ĂȘtre rentabilisable ? Eh bien, par des enfants, par exemple. C’est une consĂ©quence presque toujours imaginĂ©e, mĂȘme inconsciemment, par des femmes lorsqu’elles se livrent Ă  l’acte sexuel. Vous dites que l’homme incapable d’ĂȘtre intĂ©gralement sexuel meurt ». Que voulez-vous dire ? Il y a deux possibilitĂ©s absolument paradoxales soit l’abstention radicale quant au sexe, qui donne la saintetĂ©, abstention en connaissance de cause, soit la pratique de la sexualitĂ© sans aucune idĂ©ologisation, sans aucune valeur attachĂ©e Ă  cette effectuation. Je dĂ©cris deux limites qu’on ne rencontre en gĂ©nĂ©ral pas. L’une est mystique, l’autre est en rapport avec toutes les expĂ©riences esthĂ©tiques. Je pense qu’on nous raconte beaucoup de bobards sur la sexualitĂ© de l’artiste. Il est fondamentalement, y compris Mozart, dans une non-valeur attachĂ©e Ă  l’acte sexuel. Entre les deux, vous avez tout ce qui se fabrique comme conceptions du monde. La jouissance sexuelle, dont vous parlez souvent dans le livre, n’est-elle pas une valeur ? Justement pas. La jouissance intĂ©gralement sexuelle ne s’auto-valorise pas. Il s’agit au contraire de quelque chose d’extrĂȘmement nĂ©gatif. C’est une expĂ©rience physique telle qu’elle ne laisse place Ă  aucun rĂ©sidu psychique. Tous ces rĂ©sidus, rĂȘves et autres ruminations psychologiques, viennent directement d’un manque-Ă -jouir sexuel. grossesse symbolique Est-ce pour quoi vous utilisez beaucoup de mĂ©taphores sportives ? Le corps, dans le sport, a toute son importance... Le sport, malheureusement, est vĂ©cu comme valeur. Quand je fais des rĂ©fĂ©rences au sport, elles sont toujours ironiques. Je propose par exemple de devenir le Pindare d’un grand centre d’insĂ©mination artificielle oĂč seront choisis en prioritĂ© les sportifs. Ce seront les Ă©talons, les donneurs spermatiques de la rĂ©publique nĂ©o-platonicienne qu’on nous promet. En revanche, la rĂ©fĂ©rence qui n’est pas ironisĂ©e et qu’on peut aussi considĂ©rer comme un sport, c’est la musique. Vous dites qu’il faut pratiquer l’écriture comme une partie de tennis... Ironie. C’est une façon de critiquer les alanguissements d’écrivains, les positions subjectives psychologisantes sur la difficultĂ© d’écrire, sur le fait qu’un Ă©crivain manquerait toujours l’essentiel comme le rĂ©pĂšte le philosophisme ambiant, etc, c’est-Ă -dire toutes les attitudes romantiques. Pourquoi neuf parties dans ce livre ? Comme son titre l’indique... C’est le neuf de la grossesse mais aussi celui de la Vita Nova. La grossesse des femmes a-t-elle quelque chose Ă  voir avec la grossesse symbolique ? C’est Freud lui-mĂȘme qui dit que la cure analytique est comparable Ă  une grossesse, en mettant le doigt par lĂ -mĂȘme sur le fait qu’il y aurait un phĂ©nomĂšne Ă  double entrĂ©e dont vous auriez la palpabilitĂ© dans les processus physiques de la grossesse fĂ©minine, et l’impalpabilitĂ© dans la production symbolique. Vacances Ă  l’üle de RĂ©. art press 66. libertin et catholique N’y-a-t-il pas quelque chose de choquant et de subversif dans le fait que votre narrateur est Ă  la fois un libertin et un catholique ? Subversion des codes du roman j’emploie le style libertin du XVIIIĂšme siĂšcle ; contradiction le narrateur est catholique et par consĂ©quent, je n’ai pas Ă  me taper l’idĂ©ologisation anti-catholique du roman du XVIIIĂšme. Je peux ainsi traiter du mĂȘme mouvement une lecture de Sade et une apologie de la papautĂ©. C’est la subversion de deux codes l’un par l’autre. Ils se dĂ©truisent mutuellement et il n’en ressort aucune proposition idĂ©ologique. Il y a beaucoup de parties dialoguĂ©es dans votre roman. Les seules vraies scĂšnes » sont des scĂšnes sexuelles... En effet. Tout le reste est pris dans des dialogues philosophiques ou ironiques, parfois dans des mĂ©ditations effervescentes sur diffĂ©rents symptĂŽmes d’actualitĂ© qui sont aussitĂŽt, autre contradiction, comparĂ©s Ă  des choses trĂšs anciennes. Il y a aussi la scĂšne de l’attentat avec des morts, qui vaut pour l’ensemble des scĂšnes sexuelles, qui leur fait contrepoids dans la mesure oĂč l’acte sexuel est aussi un acte de mort. Ce sont d’ailleurs les seules scĂšnes qui mĂ©ritent d’ĂȘtre dĂ©crites, et briĂšvement. Ça me parait juste puisque la scĂšne primitive est la seule qui a le droit fondamental de s’appeler scĂšne. Le narrateur est quelqu’un qui a une personnalitĂ© multiple... Il est journaliste. Cela veut dire qu’il est immergĂ© dans une rĂ©flexion permanente sur l’information. D’autre part, ses amies femmes sont toujours, elles aussi, aux frontiĂšres de l’information, de la politique, de la publicitĂ©, de la tĂ©lĂ©vision. Cela permet, sur ce problĂšme fondamental de l’époque qu’est la manipulation de l’information, de faire Ă©tat de considĂ©rations trĂšs critiques. Je pense qu’aujourd’hui, par exemple, l’ĂȘtre le plus profond dans la pensĂ©e est probablement un bon ou une bonne spĂ©cialiste de la publicitĂ©. Femmes est aussi un livre Ă  clĂ©s... Je suis la tradition dix-huitiĂ©miste. Vous savez que les Ă©crivains, du temps oĂč on s’amusait, n’hĂ©sitaient pas Ă  mettre leurs contemporains en scĂšne. Proust a fait ça aussi. Tous les Ă©crivains le font. Au contraire Ă  partir du moment oĂč tout deviendrait anonyme, indistinct, archĂ©typal, il y a fort Ă  craindre qu’on soit dans un spiritualisme qui n’est pas de mon goĂ»t. une mĂšre, ce n’est pas grand-chose Il y a de mĂ©chantes » femmes dans votre livre mais il y a aussi plusieurs femmes bien »... Je crois que c’est assez Ă©quitablement rĂ©parti. HĂ©roĂŻnes nĂ©gatives ou positives. Vous dites que la plupart des femmes mĂ©prisent l’homme en soi »... Non, c’est plus subtil. Elles ont, je crois, la plus grande difficultĂ© Ă  imaginer ce que pourrait ĂȘtre un homme, parce qu’elles ont la plus grande difficultĂ© Ă  admettre la libertĂ© des femmes. C’est un rapport avec leur mĂšre alors... N’en restons pas Ă  la psychanalyse. La psychanalyse, comme la philosophie, comme tout ce qui fait partie lourdement de notre matĂ©riel conceptuel actuel, sont ironisĂ©es dans ce livre. A la MoliĂšre », si vous voulez. Mais vous avez raison, ce qu’on a dĂ©crit comme tragique, c’est l’impossibilitĂ© de prendre la mĂšre Ă  la lĂ©gĂšre. Les hĂ©roĂŻnes nĂ©gatives du livre sont des personnages persuadĂ©s de la toute-puissance maternelle. Les plutĂŽt positives sont celles qui ont eu furtivement accĂšs au fait que leur mĂšre, ce n’était pas grand-chose. En somme, vous mettez en question le fameux dĂ©sir d’inceste... Il faudrait se demander qui a intĂ©rĂȘt Ă  — c’est ça un romancier, quelqu’un qui se demande qui a intĂ©rĂȘt Ă  — donc, qui a intĂ©rĂȘt Ă  dire qu’un fils dĂ©sire sa mĂšre. Ce que nous prenons pour le bien s’effondrerait si un fils pouvait voir rĂ©ellement de quoi il est question dans sa mĂšre. Ce n’est sĂ»rement pas impossible qu’un fils y voit clair dans sa mĂšre, mais que ce soit interdit c’est peut-ĂȘtre ça l’interdit de l’inceste. L’interdiction faite Ă  un homme d’évaluer sa mĂšre. Il ne s’agit pas du tout Ă©videmment de faire l’amour avec elle, ce qui est, j’allais dire, la moindre des choses dans l’époque oĂč nous entrons. Avoir fait porter l’interdit sur l’acte sexuel est parfaitement faux. J’ajouterai que ce sont les femmes qui m’intĂ©ressent, pas les mĂšres. Mais y-en-a-t-il des femmes ? Oui... j’en ai rencontrĂ©es... merci. Ça existe, de temps en temps, avec des interruptions. Une femme n’est pas tout le temps une femme, il lui arrive de l’ĂȘtre. Je suis contre la dĂ©finition biologique qu’on essaye de plus en plus d’imposer aux femmes. Vous-mĂȘme, lĂ , vous n’ĂȘtes pas 24 heures sur 24, une femme. Il est mĂȘme probable que 23 heures sur 24, et je suis optimiste, vous ĂȘtes comme moi un corps sous dĂ©nĂ©gation obligĂ© d’aller et de venir pour sa pure et simple survie. Je dirai que lorsque une femme est vraiment une femme, c’est de cela qu’est fait un Ă©vĂ©nement . VoilĂ  pourquoi, comme je le suggĂ©rais tout Ă  l’heure, les tournants de la reprĂ©sentation humaine dans la peinture, ou la littĂ©rature, essaient de faire consister cet Ă©vĂ©nement. Si les femmes Ă©taient des femmes 24 heures sur 24, il n’y aurait plus d’évĂ©nements. Et plus d’évĂ©nements, cela voudrait dire que nous serions dans la sociĂ©tĂ© totalitaire parfaite. Est-ce que vous reprenez-lĂ  quelque chose qui ressemble Ă  ce que Lacan disait La Femme n’existe pas »... Non, je crois que c’est une formulation trop marquĂ©e. Je prĂ©fĂšre dire une femme existe de temps en temps, comme femme. Les formulations de Lacan visent un enseignement, moi je vise une description des Ă©vĂ©nements, je n’enseigne rien. J’ajouterai qu’un homme, par consĂ©quent, c’est aussi un Ă©vĂ©nement trĂšs rare. Les hommes, en effet, dans votre livre ne sont pas plus gratifiĂ©s. Absolument. Ils sont soumis Ă  ce qui les dĂ©finit la plastronnade, le semblant, la vanitĂ©, la petite mĂ©galomanie acharnĂ©e, l’angoisse de la reconnaissance mĂ©diatique... Leur conception de l’autre , de l’autre en eux, est oblitĂ©rĂ©e. Par rapport Ă  cette mĂ©canisation mĂ©diatique dramatiquement nerveuse des hommes, les femmes assurent dans le livre un rĂŽle beaucoup plus rĂ©aliste ; elles sont plus lucides que les hommes, ce qui peut les conduire soit dans un sens mortel, soit vers une gratuitĂ© jamais vue. C’est pourquoi la fin est un hommage rĂ©pĂ©tĂ© Ă  ce qui parcourt tout le roman, c’est Ă  dire la musique et les musiciennes. Si j’ai introduit cette figure finale de claveciniste, c’est qu’elle suppose un travail de dĂ©chiffrage. C’est un rapport au texte en mouvement. Vous employez, comme dĂ©jĂ  dans des textes prĂ©cĂ©dents, beaucoup de sigles... Je pense qu’il faut dĂ©crire la lutte acharnĂ©e et dĂ©sormais en expansion — c’est un fait du XXĂš siĂšcle — entre d’une part les sigles, les regroupements dans le cadre d’une sociĂ©tĂ© anonyme , et d’autre part les noms. J’avertis tout lecteur, toute lectrice, de tenir farouchement Ă  son nom. Or, qui sont les gens attachĂ©s au Nom ? Les Juifs, bien entendu, puisque leur Dieu s’appelle comme ça le Nom. Je pressens une lutte Ă  mort entre la siglaison et le nom et je dis qu’il faut choisir dĂšs aujourd’hui son appartenance Ă  l’une ou Ă  l’autre. la confusion sexuelle Ă©rigĂ©e en loi Picasso, Femme assise avec chapeau, 1938. Vous parlez de le » femme et de la » homme. N’en-a-t-il pas toujours Ă©tĂ© ainsi ? en quoi est-ce nouveau ? C’est de tous temps, sans doute, mais c’est la premiĂšre fois que vous en avez l’idĂ©ologie explicite du cĂŽtĂ© du pouvoir. Ce qui est nouveau c’est que cette conception du monde aujourd’hui se fait loi. Il fallait d’abord, pour cela, que certaines conditions soient rĂ©unies. D’abord que la propagande de la sexualitĂ© comme Ă©panouissante » et dĂ©finissant l’ĂȘtre humain dans ses profondeurs soit gĂ©nĂ©ralement acceptĂ©e. Cela suppose que toutes les conceptions mĂ©taphysiques sont dĂ©truites, que toute conception de la sexualitĂ© comme Mal, comme pĂ©chĂ© soit niĂ©e. A partir de lĂ , vous arrivez Ă  un rĂ©glage de la confusion sexuelle Ă©rigĂ©e en loi, et non plus considĂ©rĂ©e comme anormale. Aujourd’hui toutes les valeurs du passĂ© sont devenues clandestines. J’en fais le catalogue ĂȘtre catholique, par exemple ; ou encore ĂȘtre hĂ©tĂ©rosexuel. C’est un renversement extraordinairement comique. Pourtant tout le monde vit en famille, en couple gĂ©nĂ©ralement hĂ©tĂ©rosexuel... Supprimez le mot sexuel de votre constat et vous avez une photo de la sociĂ©tĂ©. En fait, l’accent est Ă  la fois portĂ© sur la sexualitĂ© considĂ©rĂ©e comme une valeur soit dramatique, soit organique et du mĂȘme geste il y a suppression de la sexualitĂ© par sa prise en mains par des familles asexuĂ©es. Ce qui est interdit c’est la sexualitĂ© sans aucune valeur et la sublimation mĂ©taphysique Ă  l’intĂ©rieur des familles. Le roman se termine sur un dĂ©part. Le narrateur retourne aux Etats-Unis... Oui, il s’aperçoit, comme il voyage beaucoup — aux USA, en Italie, en Espagne, en IsraĂ«l — que l’horizon en France est de plus en plus plus fermĂ©. Peut-on prendre ça pour une mĂ©taphore dans la mesure oĂč le livre dĂ©bute sur l’idĂ©e que la vie est une sorte de mort ? Non, c’est une sortie pour aller ailleurs, dans un jeu qui paraĂźt plus excitant. La sociĂ©tĂ© française apparaĂźt comme la Yougoslavie. Le rĂ©gime de l’érotisme y est devenu si faible que le narrateur ne peut plus le supporter. Il faut voir dans le roman la mise en scĂšne des nationalitĂ©s il y a une Chinoise, une anarchiste espagnole, deux françaises, la femme du narrateur, et deux personnages trĂšs positifs une Anglaise qui vit aux Etats-Unis, qui meurt dans un attentat, et la claveciniste qui est française mais qui voyage beaucoup. Il se trouve que la femme qui meurt dans l’attentat Ă©tait enceinte. Est-ce que ça ne l’entache pas, aprĂšs-coup, d’un aspect nĂ©gatif ? Pas du tout. Le narrateur blessĂ© dans l’attentat et en proie Ă  plusieurs dĂ©lires, Ă©voque quelques temps aprĂšs sa mort, dans un demi-sommeil Ă  Venise, le ventre de cette femme dans lequel il rentre son bras pour y toucher cette virtualitĂ© d’enfant. Non, Cyd reste un personnage positif ; elle est simplement mise en face de la question de la reproduction comme l’est toute femme Ă  un moment ou Ă  un autre de sa vie, et comme tout homme est, Ă  un moment ou Ă  un autre, placĂ© devant la demande d’une femme d’avoir un enfant. Il n’y a pas lieu d’en faire un drame. Le narrateur est lui-mĂȘme pĂšre d’un fils. Ce qui en revanche est dĂ©crit comme nĂ©gatif c’est l’extrĂȘme folie des comportements actuels valorisation de la sexualitĂ©, manque de distance vis Ă  vis de la production des corps, ou Ă  l’inverse vis Ă  vis de l’avortement. Toutes les valeurs chrĂ©tiennes devenues folles, comme aurait dit Nietzsche, proviennent d’une non-relativisation de la sexualitĂ©. Ce qui est nouveau c’est donc la contradiction entre le trĂšs vieux dĂ©sir de reproduction des femmes et l’attitude qu’elles affichent. Bien entendu. N’importe quel psychanalyste vous dira que ce que les femmes et les hommes viennent balbutier sur le divan est l’exact contraire de toutes leurs façades idĂ©ologiques. Le genre roman vous paraĂźt-il plus adaptĂ© qu’un autre type d’écrit pour dĂ©voiler cette imposture ? Je crois. J’écris par urgence. J’ai Ă©prouvĂ© un ras-le-bol intense devant toutes les impostures, y compris l’imposture de ceux qui croient avoir dĂ©passĂ© le roman. Il me semble que quelqu’un comme Picasso avait de la mĂȘme façon ressenti l’imposture que devenait l’art non figuratif et c’est pourquoi il a continuĂ© les deux gestes. Je parle beaucoup de Picasso dans ce livre, d’une part parce qu’il est un Ă©minent spĂ©cialiste des femmes, d’autre part parce que c’est une espĂšce d’aventurier qui est passĂ© par pas mal de dĂ©filĂ©s secrĂštement violents, oĂč j’ai l’impression de repasser. Vous faites aussi souvent des rĂ©fĂ©rences Ă  Melville. J’évoque plutĂŽt les Ă©crivains qui ont une conception shakespeariano-biblique de l’aventure. C’est ce que veut dire la phrase de Faulkner mise en exergue NĂ© mĂąle et cĂ©libataire dĂšs son plus jeune Ăąge. PossĂšde sa propre machine Ă  Ă©crire et sait s’en servir ». *** Le Magazine littĂ©raire Femmes », comme tous les livres de Philippe Sollers, a le parfum de la provocation. Qu’on se souvienne du fleuve Paradis, sans un point ni une virgule. Mais, quand Sollers lisait Paradis devant un auditoire, il y mettait naturellement la ponctuation, le ton, l’ironie. Femmes regorge de points de suspension, de tirets, de dialogues. Mais qu’on n’aille pas croire pour autant que Sollers s’est mis Ă  Ă©crire comme Balzac, ou comme CĂ©line. Il Ă©crit comme Sollers. Comme deux Sollers mĂȘme, puisqu’il se dĂ©double en un journaliste amĂ©ricain il n’y a pas si longtemps que Sollers, dans Tel Quel, nous racontait sa dĂ©couverte de l’AmĂ©rique !, et en S., farfelu auteur d’avant-garde dont ce n’est pas le moindre des plaisirs que de se voir critiquĂ©, moquĂ©, dĂ©testĂ©. Le jeu consiste, dans les personnages de Femmes, Ă  reconnaĂźtre des personnes, ou des personnalitĂ©s, parisiennes. Il y en a pour qui le dĂ©guisement est clair Fals/Lacan, Lutz/Althusser, Werth/Barthes. Il y a mĂȘme sur la mort de Roland Barthes, pardon, de Werth, quelques pages admirables d’émotion et d’amitiĂ©. Mais, aprĂšs tout, les grands intellectuels ne font-ils pas partie de notre paysage mental, de nos bibliothĂšques, de nos vies ? A ce titre, leur prĂ©sence dans un roman Femmes est sous-titrĂ© " roman " peut ĂȘtre lĂ©gitime. Qui hĂ©sitait Ă  reconnaĂźtre Sartre et Camus dans Les Mandarins, en 1954 ? Mais la grande affaire, dans Femmes, ce sont prĂ©cisĂ©ment les femmes, et ce que Sollers en dit. On peut en effet voir dans ce livre une machine de guerre contre les femmes, le matriarcat, la gynĂ©cocratie. Si l’on considĂšre que Sollers parle dans son livre des femmes, de toutes les femmes, de La Femme, alors c’est vrai. Mais s’il ne parle que de certaines femmes, d’aujourd’hui, alors sa violence, son ironie mĂ©chante comme sa tendresse sont le droit lĂ©gitime du romancier. De mĂȘme qu’il a le droit de penser, alors que la libertĂ© sexuelle est une banalitĂ©, que l’érotisme doit se retremper dans ce qu’il estime ĂȘtre la plus grave des transgressions de notre Ă©poque, la religiositĂ©. JansĂ©nisme ? GoĂ»t rĂ©tro ? Provocation pure ? Pour ceux que la religiositĂ© laisse totalement indiffĂ©rents, la provocation fait floc. Mais, Ă  en juger par les tollĂ©s que soulĂšve ce roman, on se dit qu’elle devait demeurer plus rĂ©pandue qu’on ne pouvait croire. Quoiqu’il en soit, Femmes ne laisse pas indiffĂ©rent. Livre prophĂ©tique ou rĂ©actionnaire, l’avenir nous le dira. Individualiste forcenĂ©, anarchiste certainement. Jean-Jacques Brochier, Le Magazine littĂ©raire, mars 1983. * L’entretien Q Femmes, pour prendre les choses au niveau le plus simple, passe pour un machine de guerre contre le fĂ©minisme. Or cela ne me semble pas vrai. Philippe Sollers Il faut s’entendre sur le sens de fĂ©minisme. Si fĂ©minisme dĂ©signe ce mouvement de fond qui s’est passĂ© depuis vingt ans dans le monde occidental et particuliĂšrement aux Etats-Unis, cette redistribution des rapports entre les sexes, non. Si en revanche on entend par fĂ©minisme les groupes instituĂ©s, la fondation de partis sur le modĂšle marxiste, la captation de ce mouvement de fond dans une optique politique, alors oui. Avec ce livre, j’ai voulu en somme faire le point sur l’extraordinaire possibilitĂ© de libertĂ© technique et physique, que nous donne l’époque actuelle, et le dĂ©tournement qu’opĂšre de cette libertĂ© le vieux schĂ©ma politique et idĂ©ologique. D’oĂč la prĂ©sence, dans Femmes, de personnages nĂ©gatifs et de personnages positifs. C’est un livre pour les femmes, contre ceux qui tentent de les embrigader, de les mettre en carte. Q Femmes, un livre du XVIIIe siĂšcle, avec l’avion en plus ? Ph. S L’avion et quelques petites choses. Le XVIIIe est moderne, alors que la passion politique, le socialisme, sont du XIXe, comme cette horrible coupure qu’a instaurĂ©e le puritanisme, et qui pĂšse encore sur nous. De ce point de vue, je pense que Femmes est un livre progressiste. On peut dater de 1791 l’époque oĂč le monde occidental a basculĂ© dans cette tristesse, et c’est pourquoi, au coeur du roman, il y a une assez longue discussion sur la RĂ©volution française, sur la Terreur engendrant le terrorisme, sur tout ce qui pĂšse sur notre mĂ©moire, particuliĂšrement en France. Car si nous avions inventĂ© la plus grande possibilitĂ© de libertĂ©, nous avons aussi inventĂ© la pire des contre-libertĂ©s. Aujourd’hui encore, regardez les passions qui se lĂšvent dĂšs qu’on touche aux mythes de la RĂ©volution française. Rien qu’à propos du film Danton » [4], on a l’impression que le sacrĂ© de la nation est en jeu. La figure de Sade intervient ici Ă  plein. Mais si, par des travaux patients, remarquables comme ceux de Gilbert Lely, nous ne savions pas ce qui s’était rĂ©ellement passĂ© dans ces moments lĂ , que par exemple Sade avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  mort par le tribunal rĂ©volutionnaire, pour modĂ©rantisme, nous ne saurions pas dĂ©celer dans l’histoire sensuelle, sexuelle de ce pays ce qui s’est jouĂ© dans ces annĂ©es-lĂ . Q Sade Ă©tait contre la peine de mort. Ph. S Par dĂ©finition. Il n’admettait que les passions personnelles, subjectives, jamais celles de ce monstre froid qu’on appellera plus tard l’Etat. Il ne peut Ă©videmment pas accepter la terreur abstraite, qui relĂšve de la vertu et non de la passion. Robespierre, les oeuvres de Rousseau Ă  la main, c’est tout ce que Sade pouvait haĂŻr le la fin du XXe siĂšcle se pose toujours le mĂȘme problĂšme la Nouvelle HĂ©loĂŻse ou Juliette ? La vertu au nom d’une hĂ©roĂŻne abstraite, qui prĂ©tend incarner un modĂšle de la femme, ou bien les femmes concrĂštes, avec lesquelles on peut assouvir ses passions et qui assouvissent les leurs ? Aujourd’hui les femmes ont la possibilitĂ© non seulement de gĂ©rer leur propre corps, leur propre jouissance, mais aussi, ce qui ne s’était jamais produit auparavant, de choisir le moment de reproduction, ce qui entraĂźne un bouleversement complet des rapports humains. Or les romanciers ne nous parlent jamais de ça, ils se cantonnent dans l’exotisme, le provincialisme le plus rĂ©trograde. Ils ne font pas leur travail. Depuis Le deuxiĂšme sexe » de Simone de Beauvoir, livre important, juste dans sa maniĂšre d’annoncer la rĂ©volution que nous vivons en critiquant les images antĂ©rieures de la femme, rien n’avait Ă©tĂ© dit. Il faut aujourd’hui dĂ©passer Simone de Beauvoir. Q A propos de Simone de Beauvoir, justement il y a dans Femmes des personnages "Ă  clĂ©", tout le monde y reconnaĂźt Lacan, Althusser, Barthes et quelques autres. N’avez-vous pas l’impression d’avoir réécrit Les Mandarins des annĂ©es soixante dix ? Ph. S C’était un livre important, et que j’avais beaucoup aimĂ©. Et il me semble qu’à l’époque il avait agi dans le sens d’une certaine libertĂ©. Il me semble que notre Ă©poque est au respect, la dĂ©votion abstraite. Pourtant, un intellectuel, ce n’est pas autre chose que les passions qui l’animent. Si on reconnaĂźt dans Femmes des personnages, c’est sous l’angle des passions, des intĂ©rĂȘts forcenĂ©s qui les ont agitĂ©s, dans la lutte pour les idĂ©es, dans la thĂ©orie par exemple. Ce qu’il faut dĂ©crire, c’est comment, Ă  travers la thĂ©orie, la volontĂ© de pouvoir relĂšve de la passion. Tout cela est inscrit dans des corps et c’est ce que Femmes veut avons tout vĂ©cu, dans les vingt derniĂšres annĂ©es, un vertige de l’identitĂ©, ce besoin d’affiliation, d’identitĂ© dĂ©lĂ©guĂ©e. Je crois que tout cela est fini. Il n’y a pas de communautĂ©, de communautĂ© sexuelle notamment, il ne peut pas y en avoir. Il n’y a que des individus. Il pourrait y avoir communautĂ© peut-ĂȘtre pour lutter contre la loi sociale si elle Ă©tait rĂ©pressive, mais comme aujourd’hui elle nous laisse en paix, de grĂące un peu de libertĂ© dans la description des comportements individuels ! Q L’un des aspects par lesquels Femmes suscite peut-ĂȘtre le plus de scandale, c’est ce parallĂšle que vous faites entre la transgression qu’effectue Sade par le sexe contre Dieu, et la transgression inverse, par Dieu contre le sexe, qu’on peut faire aujourd’hui. D’oĂč ces passages sur le pape, sur la Vierge Marie, toutes choses fort anachroniques et qui ne sont belles qu’en peinture. Ph. S Les transgressions changent. Il ne faudrait pas croire niaisement que la transgression est Ă©tablie une fois pour toutes. En France, Ă  cause de l’extrĂȘme virulence de ce que Joseph de Maistre appelait le philosophisme, nous avons l’impression que la dimension religieuse a Ă©tĂ© une fois pour toutes mise Ă  plat, donc dĂ©passĂ©e. L’érotisme consiste Ă  faire fonctionner une contradiction. S’il n’y a pas transgression d’un interdit, il n’y a plus d’érotisme. Sade en tant qu’écrivain n’agit pas autrement. Mais avec une infinie luciditĂ© dĂšs qu’il voit qu’au christianisme pourrait se substituer une autre religion, de l’Etre SuprĂȘme, de la DĂ©esse Raison, sa polĂ©mique est immĂ©diate, ses quolibets fusent. Aujourd’hui, aprĂšs deux siĂšcles de positivisme, de platitude rationaliste, nous devons nous demander Ă  nouveau ce que c’est que l’érotisme. Je ne fais finalement que reprendre une possibilitĂ© dĂ©jĂ  Ă©noncĂ©e par Bataille la mystique, l’état religieux restant une donnĂ©e fondamentale, l’érotisme peut s’y retremper. Les rĂ©volutions issues de la RĂ©volution française ont fait tomber sur le monde la chape de la vertu, de la pulsion de mort, alors qu’elles auraient pu rĂ©pandre partout la plus grande libertĂ©. Il faut rĂ©flĂ©chir lĂ  -dessus. Et le catholicisme, tel qu’il vit encore, reste, paradoxalement, en Occident, la fonction Ă©rotique majeure. C’est ainsi que Nietzsche, aprĂšs sa nĂ©gation radicale de Dieu, se demande s’il ne devrait pas revenir Ă  l’affirmation, pour recommencer le cercle.. Et Nietzsche prĂ©cise bien, lui fils d’un pasteur protestant, qu’il parle du Dieu si l’on fait des descriptions sexuelles, pornographiques, tous sont d’accord. Mais parler de l’Eglise ou de la Vierge Marie, alors les visages se convulsent, les hurlements montent, la rĂ©pression sexuelle se met en branle. C’est que j’arrive lĂ  Ă  une situation subversive. * * Inventaire les femmes dans Femmes PrĂ©cisons mon but j’écris une apologie des femmes, bien sĂ»r... Des unes-femmes... Des fois que ça se produit... Sorties de la chaĂźne... Pas des femmes en soi » des Ă©vĂšnements-femmes... » Femmes » Gallimard, 1983, [...] la recherche des clĂ©s de ce roman s’est portĂ©e exclusivement sur les personnages masculins. Le titre est Femmes, au pluriel et je vous assure qu’il y est question de beaucoup d’Eves ou de filles d’Eves, notamment une Chinoise et une joueuse de clavecin. » La Divine ComĂ©die DesclĂ©e de Brouwer, 2000, Folio, p. 155 Au passage je signale qu’un de mes livres, qui s’appelle Femmes, paru en 1983, a surtout dĂ©frayĂ© la chronique parce qu’on y repĂ©rait des personnages masculins... Il n’a jamais Ă©tĂ© dit qu’il y avait beaucoup de personnages fĂ©minins... Comme c’est Ă©trange. Dans ce livre, il y a mĂȘme une relation trĂšs Ă©troite avec une Chinoise, Ysia, qui est un agent des services secrets de la Chine populaire. Tout cela est passĂ© silence, comme c’est Ă©trange. Pourtant ce livre s’est beaucoup vendu. On en a beaucoup parlĂ©. Il s’appelle Femmes et on ne parle pas des femmes qu’il y a dedans, et surtout pas de la Chinoise... Dans quel monde vivons-nous ? » DĂ©roulement du Dao » 3 juin 2003, L’Infini n°90, printemps 2005. Depuis le temps, quelqu’un aurait pu se prĂ©occuper de faire l’inventaire des personnages fĂ©minins Ă©voquĂ©s dans mes romans sous telle ou telle forme. » L’évangile de Nietzsche » 2006, p 73, entretien avec Vincent Roy, dĂ©cembre 2004 Dans Femmes » [5] les figures fĂ©minines sont multiples. HĂ©roĂŻnes positives Cyd, Ysia, Louise..., nĂ©gatives Kate, Bernadette..., françaises, Ă©trangĂšres beaucoup d’étrangĂšres, Ă©crivaines, musiciennes, personnages romanesques, bibliques, mythologiques plus de cent ! Tentative d’inventaire, croquis [6]... Picasso, deux Études pour les demoiselles d’Avignon ». A gauche Étude pour les demoiselles d’Avignon » tĂȘte de la demoiselle droite Étude pour les demoiselles d’Avignon ».Photo A. Gauvin, 4 novembre 2014. ZOOM cliquer sur l’image. * Il y a donc par ordre d’entrĂ©e en scĂšne KATE, française [7] Kate arrive, avec son chapeau fantaisie cow-boy. Elle se prend maintenant pour une amazone. La tĂȘte farcie d’épopĂ©e femme et re-femme. Nous les femmes »... On sent qu’elle y pense sans arrĂȘt, excitĂ©e, dĂ©primĂ©e, terrorisĂ©e. Maniaque. Elle souffre, mais elle doit le cacher sous une allure toujours en forme », gaie, dĂ©cidĂ©e... Surtout que personne ne se rende compte que le tissu de sa vie n’est que vertige, peur. Sans fin donner le change, mentir... » KATE ET SA FILLE Elles sont devenues amies, avec Kate... Puis Bernadette [8] s’est emparĂ©e fermement du lot... Maelstrom fĂ©ministe... C’est la pĂ©riode oĂč Kate a Ă©crit ses articles les plus poivrĂ©s... Les plus rĂ©vĂ©lateurs, aussi, de la nouvelle et trĂšs ancienne religion en marche... Je me rappelle celui oĂč elle racontait comment elle avait cĂ©lĂ©brĂ©, en famille, mais sans homme bien sĂ»r, l’arrivĂ©e des rĂšgles de sa fille... Au champagne... Pour bien montrer Ă  quel point on pouvait ĂȘtre fiĂšre d’ĂȘtre une femme... Comment on surmontait la vieille malĂ©diction... Elle remarquait simplement comment son jeune fils Ă©tait restĂ© rĂ©servĂ© pendant la fĂȘte... Pour conclure qu’il serait rééduquĂ©, lui aussi, dans le monde radieux de demain... Un monde oĂč toutes les mĂšres et toutes les filles du monde se donneraient la main dans une ronde fleurie au-dessus du cadavre Moloch dragon patriarcal... Phallocrate... JudĂ©o-chrĂ©tien... N’était-ce pas charmant, cette Ă©vocation des linges dĂ©licatement ensanglantĂ©s portĂ©s avec orgueil par les mĂšres sur les places publiques ? Cette levĂ©e en masses du refoulement originaire ? Les filles dĂ©sormais affranchies de la honte, dressant leurs jeunes corps Ă  peine nubiles vers une vigoureuse procrĂ©ation en commun ? Ah, nobles spartiates !... On sentait passer, dans tout ça, un courant nĂ©o-classique, des frontons, des frises, des couronnes, des initiations dans la nuit... Des rites inconnus... DĂ©senfouis... Le retour, enfin, de la Grande DĂ©esse... Demeter... KorĂ©... Un frisson pur... Je ne sais pas qui a rĂ©pĂ©tĂ© Ă  Kate ma remarque nĂ©gligente qu’elle n’aurait jamais pensĂ© Ă  fĂȘter de la mĂȘme maniĂšre la premiĂšre Ă©jaculation de son fils... Qu’il y avait lĂ  une forme d’injustice, n’est-ce pas ? Le premier jet de foutre, c’est tout de mĂȘme un Ă©vĂ©nement ? Elle ne m’a pas parlĂ© pendant deux ans... Elle ne me le pardonnera jamais... Femmes sans enfants.... MĂšres sans maris... Enfants sans pĂšres... Toutes Ă  la recherche de maris et de pĂšres, mais en criant le contraire... Elissa aussi finissait par me demander si je croyais que Fals aurait pu l’épouser... Vers trois heures du matin... Epouser »... Le mot venait comme une hostie sur les lĂšvres... Mais, dĂšs le lendemain, c’était bien entendu les tracts, les proclamations... [9] Extrait publiĂ© dans art press n° 66, janvier 1983. CYD MAC COY Le rendez-vous, je l’ai en effet, mais pas celui que j’ai dit... Cyd m’ouvre la porte. Toujours nette, ponctuelle, discrĂšte... Le jeu consiste Ă  ne pas se parler, Ă  faire directement l’amour... Elle est nue sous sa robe noire, on y va tout de suite... On ne parle qu’aprĂšs... C’est tout diffĂ©rent... Une fois que la crise a eu lieu de façon physique... Le malentendu exorcisĂ©... L’incommunicabilitĂ© mimĂ©e, dĂ©chargĂ©e... Elle a compris ça, elle accepte le rythme, je ne sais rien de sa vie ou presque... VoilĂ  la libertĂ© aujourd’hui... SĂ©parer, installer des cloisons Ă©tanches, se taire, ne jamais avouer, ne surtout pas se plaindre, changer de dĂ©cor... Multiplier les scĂšnes, suivre les diagonales, passer... » Cyd a beaucoup d’humour, elle est en mĂȘme temps violente... Elle est pour la comĂ©die... Le cinĂ©ma qui fait jouir... L’artifice efficace... La magie, le style ironique geisha an 2000... Les bas noirs, les jarretelles, l’absence de culotte, les prĂ©liminaires chuchotĂ©s, les obscĂ©nitĂ©s entrecoupĂ©es... Tout le rĂ©tro de l’affaire... Il faut que je fasse une thĂ©orie du chuchotement, un jour, une thĂšse, je l’enverrai Ă  mes amies universitaires, je dirai lesquelles... Zones souples, lĂ©gĂšres, langage trouĂ©, gratuitĂ©... Le pourtour dĂ©modĂ©, idiot, mais qui trouble, qui finit par troubler... N’est-ce pas, hypocrite lecteur, lucide lectrice... » Je regarde Cyd dans l’ombre. Elle est nue, maintenant, avec ses souliers... Belle comme ça, blonde, brunie par son dernier sĂ©jour dans le Midi... Elle s’agenouille, me suce... Longtemps... On entre dans la mĂ©canique universelle, dans le roulement... Je sais ce qui l’intĂ©resse, lĂ , le moment mental, la domination abstraite par l’intĂ©rieur, le rite de possession muet, le yoga focal... Voir si je tiens le coup, et comment... Ça l’exalte... Je m’allonge sur le divan... Elle continue Ă  sucer... Je la rĂ©entends toujours, la premiĂšre fois oĂč elle m’a dit Salaud, tu veux que je te suce ? »... En taxi, la nuit, dans Park Avenue... Un peu de genou pendant le dĂźner, je venais de l’embrasser comme ça, presque par politesse... Et maintenant, chez elle, Ă  Paris... Elle y va depuis toujours carrĂ©ment dans les mots... Une langue d’emprunt, sans importance... Les Ă©trangĂšres... Mots comme des chocs... Ondes libres... Projectiles transparents... Rapide cruditĂ© des tons... Je crois savoir ce qu’elle se raconte... Une histoire de vampire, le toboggan de la mort... Le mot sucer » en remontant la voix... Pourquoi fait-elle comme ça avec moi, je veux dire sans rien demander en Ă©change ? Chaque fois, je m’attends qu’elle me dise son prix... MĂȘme indirect... Une intervention ici ou lĂ , un service quelconque, une demande de resserrement d’intimitĂ©, la procĂ©dure habituelle... Mais non, rien... Tout reste lisse, enfiĂ©vrĂ©, emballĂ©, comme si l’instant seul comptait... Peut-ĂȘtre quand mĂȘme une ou deux fois... Pour la forme... Non... C’est gratuit... Ou alors, elle pousse l’investissement Ă  long terme... Je la laisse jouer... Elle doit s’ennuyer autant que moi dans le temps... D’oĂč le cĂŽtĂ© savant des rencontres... Elle va jouir de me forcer Ă  jouir... Elle monte sur moi, spasmodique, tremblĂ©e... Parcourue du frisson... Elle m’enfile... KundalinĂź, disent les trucs indiens, je sens sa corde, son serpent de nerfs, de la base lovĂ©e au sommet avec retour chromo-dynamique... La chromo-dynamique quantique, la physique d’aujourd’hui, de demain... ElasticitĂ© des soubassements, matiĂšre volatilisĂ©e, d’autant plus rĂ©sistante... Avec des catastrophes immobiles !... Des couleurs »... Des anti-couleurs ! Tout un spectre Ă  vivre... Cortex, moelle Ă©piniĂšre, recherche des ondes Ă  l’envers... Le monde antimonde dans lequel on est maintenant... Et Cyd, lĂ , dansant sur le radeau en dĂ©rive... Elle redescend, prĂ©cipite sa bouche, m’arrache... VoilĂ , je pars... Je la laisse passer... Elle me mange... L’amour... Elle me mange tout... Les Ă©lectrons, les protons, les neutrons, les photons, les leptons, les muons, les hadrons... Et mĂȘme les nouveaux venus qui assurent la cohĂ©sion des fibres les gluons... Elle secoue de part en part la substance... CriniĂšre d’atomes... Comme si elle se nourrissait direct cogito... Elle me le murmure C’est ton cerveau qui m’excite. »... Son image recomposĂ©e invisible Ă  travers mon cerveau... Elle s’inspire complĂštement, elle s’effondre... CouchĂ©e, dormant, maintenant... Pas de conversation, aujourd’hui ? Je me lĂšve, je me rhabille en douceur... Elle a un petit mm mm mmmm gentil... Je trouve la porte dans le noir... Je suis dans l’escalier froid... » p. 18-21 FLORA, Petite, brune, rapide... Des yeux, surtout ; bleus, avec un Ă©clat un peu laiteux, incomparables... La politique en personne... ClĂ©opĂątre de l’intrigue, reine de l’embrouillamini... Espagnole, anarchiste... Et, en mĂȘme temps, introduite mystĂ©rieusement partout, parlements, journaux, philosophes... Nomenklatura... » ESTHER, Pour Esther, les gens », c’est l’Instance... On ne fait pas son salut individuellement... On agit par rapport aux autres...Ce n’est pas exactement le qu’en dira-t-on conformiste, non, c’est plus profond, inconsciemment religieux... Il y aurait une biographie globale, un rĂ©cit ensemble »... » YSIA Je l’avais connue aux Langues Orientales... Elle travaillait dans les services culturels... Enfin... Belle... Exquise... LaquĂ©e, souple, mince... Trente ans, mariĂ©e, en manque... Le vice lĂ©ger... Tout... FlĂ»te de jade... Le rĂȘve du pavillon rouge... Jaune... Turquoise... Les contes du bord de l’eau... L’éventail du phenix... La rosĂ©e du clair de lune... Une prĂ©cision, un appĂ©tit... Corps presque enfantin, une de mes meilleures sensations du dedans, je veux dire muqueuse Ă  muqueuse dans le four abstrait de la jouissance incurvĂ©e... Vous comprenez ? Non ? Tant pis... Il y a longtemps que je pense qu’une vĂ©ritable cartographie des coĂŻts serait souhaitable... Une carte du tendre en action... » Donc Ysia ... Le studio une ou deux fois par semaine. Dehors on ne se connaissait pas... Et mĂȘme dedans... Comme si on ne se connaissait pas, oui, c’était ça la beautĂ©, le vertige... Qu’est-ce qu’elle m’aura dit, finalement ? Quelques renseignements sur le chinois, l’écriture de mots suggestifs, des fragments de poĂšmes, des passages de Lao-Tseu... Le temps de fumer une cigarette ... La Voie vraiment Voie est autre qu’une Voie constante. » ... Celui qui parle ne sait pas ; celui qui sait ne parle pas. » ... Le plus grand carrĂ© n’a pas d’angle. » . J’ai encore le petit recueil de poĂšmes classiques dont elle m’a fait cadeau... Lingbao... Le Joyau sacrĂ©... Ses jambes croisĂ©es, son sourire... Elle me branlait longuement debout, et c’était chaque fois merveilleux Ă  cause de ses longs doigts doux, cruels, insidieux... Elle me demandait de la lĂ©cher ensuite, elle se concentrait complĂštement lĂ -dedans... Puis de l’enculer... VoilĂ ... Et puis de la prendre, de la faire jouir, d’attendre qu’elle ait joui pour jouir, pour donner mon sperme dans sa petite bouche mĂ©chante, folle, sĂ©vĂšre... Et puis sourire... Et puis quelques poĂšmes... Et puis bonsoir... Jamais de politique... Le Tao... Et, un jour, au bout de deux mois, plus rien... TĂ©lĂ©phone Ă  l’ambassade, imprudence... Mme Ysia Li est repartie pour Shanghai, monsieur... Non, elle ne doit pas revenir pour le moment... Non, monsieur, nous n’avons pas son adresse... C’est de la part de qui ? » Je raccroche ... Quatre ans plus tard, Ă  Shanghai, j’ai cru la voir dix fois en me promenant seul, le matin, trĂšs tĂŽt, sur les quais... Shanghai... La Dame de Shanghai... Jonques, chaleur, lumiĂšre du fleuve, Ă©tincelante... Est-ce qu’elle Ă©tait lĂ , quelque part, dans le grouillement ? Elle s’est fait coincer ? DĂ©noncer ? De toute façon VoilĂ  comment j’ai Ă©tĂ© un moment plutĂŽt marxiste... LĂ©niniste... Marxiste-lĂ©niniste... MaoĂŻste... Une question de peau... Vous savez tout... Jusqu’en Chine... Je suis obstinĂ©... Quand j’ai une sensation qui me plaĂźt vraiment, j’irais jusqu’au bout du monde... Dans la lune... Disparue, Ysia... » p. 31-32. Et aussi, Ă  Paris... Ă  Barcelone — Mais Cyd ? Ysia ?— Exceptions qui confirment la rĂšgle !... Vous stabilisez leur image narcissique... En passant... Pour l’instant...Une chance... Vous ĂȘtes chanceux, c’est un fait. Soyez sĂ»r qu’elles en font payer d’autres... Deux fois plus... » EDITH, L’une de mes tantes, Edith,... » la "masturbation" [10] BERNADETTE et le FAM française Bernadette [11] ! Son nom venait lĂ , en bas de page, comme une confirmation se passant pour moi de tout commentaire... Je connaissais aussi l’AmĂ©ricaine Dora... Redoutable...Une milliardaire activiste... Elle m’avait testĂ© plusieurs fois Ă  New York... Deux ou trois dĂźners... Ami ? Ennemi ? Ennemi. » J’ai donc Ă©tĂ© pris en chasse... C’est lĂ  qu’intervient Bernadette, avec sa nuĂ©e... C’est lĂ  qu’on a eu quelques accidents tout de mĂȘme, et que Deb a commencĂ© Ă  m’ennuyer... Bernadette, Kate, Flora, cela fait un filet auquel on peut ajouter d’ailleurs bien d’autres mailles... De proche en proche... Soeurs du brouillard... Complices de la rĂ©habilitation sans conditions d’Ève... AffiliĂ©es contre ; sur le pour, il n’est pas question qu’elles se mettent rĂ©ellement d’accord... Toutes contre eux ; chacune pour chacune... Tout ça plein de justifications thĂ©oriques, para-politiques... Comme toujours, Ă  la base, les plus pauvres ou les moins malines marchent, militent, collent des affiches, ont des opinions ou croient en avoir... Mais en haut, comme d’habitude, ce qu’on trouve, c’est le simple calcul... Administration, jetons, transactions...Bernadette est un des ĂȘtres humains les plus bizarres et les plus rĂ©pugnants que j’ai rencontrĂ©s... Un des plus fascinants aussi, d’une certaine maniĂšre... II est difficile de ne pas ĂȘtre aimantĂ© par la perversitĂ© parvenue Ă  son point limite... A son abcĂšs de fixation... Rayon de l’irrĂ©mĂ©diable... Je la revois dans sa toujours mĂȘme robe noire... CachĂ©e lĂ -dedans avec son regard perçant, son air de malade dĂ©finitivement guĂ©rie... On dit que certains corps mentent comme ils respirent... Elle rĂ©ussissait, elle, ce prodige, ce numĂ©ro de haute voltige physiologique de respirer comme on ment... Sa prĂ©sence mĂȘme Ă©tait un mensonge... Massif... Visqueux... CongelĂ©... Imprenable... Comme Boris en homme, nous verrons ça plus loin... Comme Fals aussi, d’une certaine façon... Quelque chose de cauteleux, de prĂ©cautionneux, d’imperceptiblement grimaçant Ă  longueur de temps... Une souffrance sarcastique, sans cesse en Ă©veil... II y a une mystĂ©rieuse oblique des fous adaptĂ©s, comme il y a une ligne droite des imbĂ©ciles... Une saletĂ©, par exemple, qui leur est propre... Une crasse morale ou spirituelle, pas physique... Une sorte de morve, de sĂ©crĂ©tion pĂąle, de moisi de narine ou d’Ɠil... Une torsion des cheveux... Mais quels sont ces serpents qui sifflent sur leurs tĂȘtes... Une aura de mĂ©duse sortie de l’anti-matiĂšre en transit... Dans le cas de Bernadette, on avait l’impression qu’un morceau de mĂ©chancetĂ© catĂ©gorique, chimiquement pur, Ă©tait tombĂ© lĂ , devant vous... Une mĂ©tĂ©orite... Elle occupait son creux, le tenait comme un nid de mitrailleuses... Une concrĂ©tion inter-galactique... Bloc de haine ici-bas chu d’un dĂ©sastre obscur... Devant elle et quelques-uns ou unes de ses semblables, dans le monde vampire dans lequel nous entrons dĂ©sormais, je suis saisi d’une sorte d’admiration suspendue... Un personnage de Sade dit cela quelque part, devant un excĂšs de monstruositĂ© cet ĂȘtre est trop malfaisant pour que nous lui nuisions le moins du monde... Il fera le plus grand mal possible Ă  l’humanitĂ©... Et comme nous n’aimons pas l’humanitĂ©... Tout de mĂȘme pauvre humanitĂ©, elle ne sait pas sur quoi elle s’endort... On pourrait ajouter plus noblement qu’on peut avoir un certain respect pour des phĂ©nomĂšnes qui Ă©voquent, Ă  leur insu, mais trĂšs visiblement inscrite au-dessus de leur tĂȘte, la loi de la vengeance divine... Sinon divine, disons logique... L’acide traitĂ© par lui- mĂȘme... RĂ©vĂ©lant les fondations...J’ai remarquĂ© que pour ĂȘtre spontanĂ©ment Ă©lu Ă  ces hautes fonctions nĂ©gatives une marque de difformitĂ© est presque exigible... Bernadette boite fortement... Boris a un oeil de verre... Poinçon nerveux, musculaire... Magique... Ça trouble toujours. Manque, cicatrice, trace de l’envers du dĂ©cor. Vapeurs du mythe... Fals qui est leur maĂźtre Ă  tous et Ă  toutes, ou du moins qui l’a Ă©tĂ© pendant longtemps, est un bĂšgue surmontĂ©... Un bĂšgue en route pour l’aphasie paraplĂ©gique... Rites, chamanismes divers... J’ai voyagĂ© par lĂ , je vous raconte un peu...C’est Bernadette qui a fondĂ© le FAM... Dans la clandestinitĂ©, d’abord. Celle des salons choisis, des boudoirs d’influence... Toujours le mĂȘme topo les trĂšs beaux quartiers ; les zones ; un pointillĂ© habile entre les deux... L’appartement au bord de la Seine, les rĂ©unions de cellule en banlieue... Contrairement Ă  d’autres, Bernadette ne changeait pas de tenue... Stricte et noire, blanche, tendue... Elle avait trĂšs peu de moyens... Et puis, soudain, l’afflux d’argent... AmĂ©ricain, bien sĂ»r... C’est comme ça qu’il y eut brusquement un local luxueux du FAM, une publication rĂ©guliĂšre, des voyages organisĂ©s, des offres d’emploi... L’affaire avait Ă©tĂ© jugĂ©e jouable... Bernadette avait rĂ©ussi son examen... On n’entre pas comme ça dans le dĂ©moniaque international...Moi, je l’ai connue Ă  l’époque hĂ©roĂŻque, fiĂ©vreuse... On se voyait d’ailleurs plutĂŽt en secret Ă  cause de sa rĂ©putation dĂ©jĂ  solide... Elle devait faire semblant d’ĂȘtre un peu lesbienne sur les bords... LesboĂŻde... Sans quoi, pas d’avenir... J’en sais quelque chose, moi qui ai toutes les peines du monde Ă  me donner l’air sodomien... Ça me retarde ; ça nuit Ă  mes affaires ; ma cĂ©lĂ©britĂ© s’en ressent... Quel talent ne me reconnaĂźtrait-on pas si je pouvais faire mieux... Plus ambigu... AlambiquĂ©... Platonicien... Fin... HĂ©las, grossier je suis ; mauvais goĂ»t je reste... Pas Ă©ducateur pour un sou... Seul...Bernadette Ă©tait lesbienne » si on voulait. Elle Ă©tait ce qu’on voulait... C’est-Ă -dire, rien. Tout ça ne l’intĂ©ressait pas. Je crois n’avoir jamais rencontrĂ© un blocage aussi fondamental, aussi net. Un libidogramme plat. Tout dans le flash intellectuel. Transfert total dans la volontĂ© de puissance. FrigiditĂ© serait trop dire. Frigiforme aussi. Rien. MĂȘme pas le plus petit commencement de soubresaut involontaire. Rien. La bouche ouverte, se laissant dĂ©vorer la bouche... Attendant la pĂ©nĂ©tration comme une sorte de formalitĂ© mĂ©dicale... Corridor... CheminĂ©e... Tunnel... Passive, entiĂšrement. Au bout de trois ou quatre fois, j’ai pensĂ© que l’expĂ©rience Ă©tait concluante. Je me suis comportĂ© aussi poliment que possible de façon Ă  arrĂȘter... Mais non, il aurait fallu continuer... Elle ne se rendait pas compte... Pour elle, les choses Ă©taient comme ça une femme supportait une sorte de viol pĂ©trifiĂ© et, ensuite, pouvait s’en plaindre amĂšrement, longuement... Si je la baisais, je lui devais » forcĂ©ment quelque chose. Il fallait que je la baise pour lui devoir quelque chose... C’est lĂ , je crois, oĂč, dans une lumiĂšre glaçante de fin du monde, le contrat radical m’est enfin apparu. Le truc des trucs, le lien, le cordage... Les autres trouvent au moins en elles-mĂȘmes de quoi faire semblant inconsciemment. Elles appliquent d’instinct la danse du leurre animal. Elles jouent sur la crĂ©dulitĂ© masculine qui est, n’en doutons pas, indĂ©finie sur ce point prĂ©cis. C’est-Ă -dire, par voie de consĂ©quence, sur tous les autres. Question de degrĂ©s, d’échelle... Mais Bernadette, elle, c’était son cĂŽtĂ© pathĂ©tique, sublime, ne pouvait pas obtenir la moindre comĂ©die de son orgueil. AllongĂ©e, noire, Ă©tincelante, accusatrice, elle Ă©tait lĂ  comme au banc des tĂ©moins d’une histoire sans mĂ©moire, sans fin... Pour bien confirmer l’ignoble sort fait aux femmes. Mettre en pleine lumiĂšre la torture qui Ă©tait la leur. Je voyais donc passer sur son visage des mĂšres, des grands-mĂšres, peuple emmitouflĂ© de la nuit fĂ©minine... Elle Ă©tait lĂ  en avant d’elles, responsable d’elles, vivant Ă  son tour la brutale passion du bourreau sacrificateur... Enfin, j’aurais dĂ» rentrer dans ce rĂŽle... Etre le nazi parfait. Et, de plus, Ă  partir de lĂ , solvable... Visiblement, elle ne se demandait pas une seconde si l’acte en question me plaisait ou non dans ces conditions. J’étais censĂ© aimer ça en soi, comme un homme. Elles y croient, Ă  l’homme. Elles sont prĂȘtes au martyre pour qu’il soit bien prouvĂ© qu’il existe, qu’il fonctionne, qu’il ne pense qu’à ça, qu’il est dĂ©terminĂ©, inflĂ©chi, courbĂ© sous la loi de ça... Les moments de vacillation de l’espace en soi, avec les femmes, c’est quand, aprĂšs avoir montrĂ© qu’on peut se livrer Ă  la sĂ©ance mĂ©canique, on laisse voir tout Ă  coup qu’on pourrait aussi bien, et sans rien regretter, ne rien faire... LĂ , elles ne comprennent plus... C’est le non-sens... La seule fois oĂč j’ai vu Bernadette hors d’elle, se lever d’un bond et sortir comme un Ă©clair outragĂ© de la piĂšce, c’est quand je lui ai dit doucement dans un grand silence Mais enfin, tu sais, les femmes, je peux trĂšs bien m’en passer. »... C’était l’injure absolue. Le blasphĂšme. Meurtre dans la cathĂ©drale. Profanation de l’hostie. Elle s’est enfuie, ce jour-lĂ , boitillante, blessĂ©e, honteuse...Tout ça me dĂ©plaisait horriblement, mais en mĂȘme temps je dois dire qu’il y avait une excitation mentale... Bernadette Ă©tait trĂšs amoureuse d’un homosexuel tout Ă  fait officiel et virevoltant, en renom... Elle m’en parlait constamment. C’était son dieu. Que lui ne la dĂ©sire pas physiquement, c’était l’ivresse. La confirmation. La souffrance extatique. Le socle de sa foi dans les femmes. Bizarrement ? Mais non, il faut simplement s’habituer Ă  Ă©clairer la vraie logique de l’opĂ©ra... De la tragĂ©die, si l’on veut... Un Ă©clat de rire, c’est vrai, et tout se dissipe... Brumes, chĂąteaux, cimetiĂšres, apparitions, chauves-souris, ululements, souterrains, suintements, supplices... Draps de lit dans la nuit... BĂ»chers et grabats... Soupirs, malaises, balais, sabbats et goyas... Je pourrais dire que j’ai flottĂ© ma vie sur cet Ă©clat de rire permanent, cachĂ©, conjuratoire... Perçu de moi seul... Je n’oserais mĂȘme pas dire Ă  quel point... Insolence innĂ©e, la lumiĂšre se lĂšve...On parlait beaucoup, Bernadette et moi... On ne faisait mĂȘme que ça... Le temps passait vite, elle Ă©tait intelligente, son ambition la poussait Ă  l’invention, sa mythomanie intarissable Ă©tait pleine de trouvailles venimeuses... Elle dĂ©montait tout le monde avec une bassesse de fer... HaĂŻssant les femmes, au fond... Mais haĂŻssant encore plus les hommes de ne pas s’apercevoir Ă  quel point les femmes Ă©taient haĂŻssables... Dans ces conditions, face Ă  ces pauvres types assez cons pour ĂȘtre abusĂ©s par ces connes, elle jouerait les connes contre les cons, elle les entraĂźnerait dans la vengeance, ces prolĂ©taires de la nouvelle espĂ©rance, plus loin, plus consciemment... Elle Ă©tait imprudente, n’est-ce pas, de me raconter tout ça... Elle devait me considĂ©rer comme virtuellement mort... Pourquoi ? Je me suis souvent posĂ© la question, et pas qu’avec elle. J’ai fini par avoir la certitude qu’elles pensent que la vraie rĂ©alitĂ© des choses n’est pas rapportable. Et que, mĂȘme si elle l’était, personne ne la croirait... Ce n’est pas si faux ; ce n’est pas si bĂȘte... L’immense doublure... Fleur bleue d’un cĂŽtĂ© ; dĂ©gueulasserie de l’autre... Et ainsi font, font, font... En toute innocence... Recto idĂ©al, verso caca...Ce qui me frappe le plus, en y repensant, c’est qu’elle ne se soit pas une seule fois prĂ©occupĂ©e de savoir si j’avais joui... Pas la moindre attention... Ejaculation ? Connaissait pas. Voulait pas savoir. DĂ©finitivement... PĂ©nis ? FantĂŽme... J’ai dit ce qu’elle voulait. Qu’on se sente en dette... Pour le don inouĂŻ qu’elle faisait de sa personne, voyez-vous ça... Un jour, en bas d’un hĂŽtel, elle m’a pourtant dit, l’air chavirĂ©, qu’elle avait oubliĂ© de prendre sa pilule... Et une fois en haut, sur le lit, dans un souffle Et maintenant, fais-moi exploser. »... C’est dans ce genre de situation qu’on dĂ©couvre l’homme bien Ă©levĂ©. D’abord, il ne rit pas. Ensuite il s’exĂ©cute. Pas de sperme ? Celles-lĂ  ne sentent pas la diffĂ©rence. C’est trĂšs frĂ©quent, banal. Flora, elle, Ă©tait plus soupçonneuse. Elle voulait absolument me voir gicler, lĂ , bien devant ses yeux ou dans sa bouche pour ĂȘtre sĂ»re... Et commencer Ă  rĂ©criminer... Puisqu’il Ă©tait prouvĂ© que j’avais bien participĂ©... Que je l’avais donc exploitĂ©e...Un autre dĂ©tail surprenant, essentiel, c’est que Bernadette et ses amies Ă©taient toutes censĂ©es ĂȘtre en analyse »... C’est lĂ , en effet, que nous allons pĂ©nĂ©trer dans le laboratoire de pointe... Du cĂŽtĂ© de chez Fals... Dans la chambre Ă  bulles psychique... Dans le nuclĂ©o-rĂ©acteur... p. 67-74 DEBORAH, bulgare, Ă©pouse du narrateur [12] Deborah, depuis longtemps dĂ©jĂ , me reproche mon manque d’intĂ©rioritĂ©... Mon absence de tact, de sensibilitĂ©, de sens du concret chaleureux, colorĂ©, savoureux... A l’en croire, l’artiste, de nous deux, c’est elle... Elle a sur moi, dĂ©sormais, un jugement clinique... » Le mariage est un purgatoire variable... » ça a Ă©tĂ© une grande passion, Deb... Une splendeur... Une icĂŽne de rĂȘve... Un feu, une intelligence... La femme la plus intelligente que j’ai rencontrĂ©e... » et suivantes Comment s’appelait la nourrice de RĂ©becca ? Question Ă  cent francs... Deborah...Que veut dire Deborah ? Question Ă  deux cent francs... L’abeille ... » p. 375 Flannery O’CONNOR, amĂ©ricaine, Tiens, au fond, c’est vrai, c’est tout simple je n’aime que celles qui savent Ă©couter l’harmonie, la mĂ©lodie, la fugue dĂ©roulĂ©e du temps, la poussiĂšre du temps... Je devrais me dĂ©terminer uniquement lĂ -dessus... MĂ©fie toi, dit Shakespeare, de ceux et de celles dont le c ?ur n’est pas rempli de musique, leur Ăąme est noire comme l’enfer... Musique, c’est-Ă -dire gratuitĂ©, dĂ©pense, indulgence, indiffĂ©rence nacrĂ©e... Watteau ? LĂ©ger coup de vent, les arbres remuent, le clavecin claque... » DIANE, grecque Cyd est une des meilleures que j’ai eues... Avec Diane... AthĂšnes... Egine... Le bateau... Sillage violet... Le soleil dans l’eau... » C’est Diane qui s’est mise, un beau jour, Ă  avoir une irrĂ©sistible attirance pour Fals... Elle a fini par entrer en analyse avec lui... Elle a mĂȘme Ă©tĂ© jusqu’à vouloir le traduire en grec... Encore la belle Ă©poque 68, si l’on peut dire... Diane, c’est un peu comme Ysia, un souvenir de baise admirable... Saveur, goĂ»t, toucher... Super abricot-pĂȘche... Un vrai coup de foudre au cours d’une soirĂ©e chez des amis... » CIRCÉ, CircĂ©, la drogueuse... La terrible CircĂ© » PÉNELOPE, SOPHIE, polonaise Ainsi pour S. qui a commis la faute impardonnable avec une polonaise... Charmante, d’ailleurs... Une amie de Deborah... Sophie... Mince, blonde... ComĂ©dienne... Circonstance aggravante, dans le cas de S. qui, en lui-mĂȘme, Ă©tait dĂ©jĂ  une bonne affaire pour le sens national fĂ©minin... » ARMANDE, maĂźtresse de Fals Lacan, ANNE, juive, Ă©pouse de Lutz Althusser, JUDITH, Elle s’était mis dans la tĂȘte d’avoir un enfant de moi... ça lui paraissait normal... » FRANCESCA, Je recevais dix brochures gynĂ©cologiques par mois que m’envoyait Francesca » EMMA BOVARY Supposons Emma Bovary de retour parmi nous. Elle a cent vingt-cinq ans. Elle aura toujours trente ans. Elle est toujours aussi belle, voluptueuse, mystĂ©rieuse. Sa poursuite de l’idĂ©al s’est peut-ĂȘtre assombrie, mais elle reste inĂ©branlable. La province tout entiĂšre est montĂ©e Ă  Paris. Charles vĂ©gĂšte comme mĂ©decin de quartier, dans un dispensaire. On murmure que la petite Berthe n’est pas de lui. Il n’espĂšre plus aucune satisfaction d’Emma qui, chaque fois qu’il l’approche, fait aussitĂŽt sa migraine. Elle est froide avec lui, maussade au dĂźner, ne rit d’aucun de ses bons mots, ne manque jamais une occasion de lui rĂ©pondre par une rĂ©flexion pincĂ©e Ă  propos de sa mĂšre. L’Apothicaire, lui, a fait fortune. C’est un gynĂ©cologue Ă  la mode, il a une clinique dans les beaux quartiers. C’est un membre influent du Parti. Qui ne connaĂźt M. Homais qui a ses entrĂ©es au gouvernement ; qui Ă©crit de temps en temps dans les hebdomadaires ; qui dĂ©fend l’avenir de la science et mĂšne sans dĂ©semparer le combat des LumiĂšres ? Certes, ses diatribes dans la presse ne sont plus dirigĂ©es contre ces messieurs de Loyola », encore qu’il ne dĂ©teste pas y revenir de temps Ă  autre comme Ă  l’époque de son orageuse jeunesse Ă  Yonville, mais contre les grands monopoles, les multinationales abusives, l’impĂ©rialisme amĂ©ricain, la perte de l’identitĂ© profonde de son pays. Il reste prudent, cependant. Il n’y a pas lieu de nationaliser sans discernement. Il est plus que jamais pour les expĂ©riences nouvelles, la malheureuse affaire de l’opĂ©ration manquĂ©e du pied-bot est oubliĂ©e... C’est Ă  la biologie qu’il s’intĂ©resse maintenant. Aux gĂšnes, aux clones, aux greffes, au splendide mĂ©li-mĂ©lo des substances qui enfin, peut-ĂȘtre, va permettre de crĂ©er l’humanitĂ© nouvelle. C’est ce qu’il appelle le matĂ©rialisme enchanteur de Diderot, son auteur prĂ©fĂ©rĂ©. N’est-elle pas exaltante, a-t-il Ă©crit dans un article retentissant, cette derniĂšre phase d’un transfert de responsabilitĂ©s en matiĂšre de procrĂ©ation, de Dieu au prĂȘtre, du prĂȘtre au prince, du lĂ©gislateur au couple, du couple Ă  la femme seule ? » Sa femme, pourtant, bien que fĂ©ministe convaincue, est un peu rĂ©servĂ©e sur ce point, comme il sied Ă  un mĂ©nage convenable bien qu’audacieux ; mais lui s’enflamme, disserte, s’entoure d’un halo qui sent son alchimie. Il a lu Freud, il est pour bien sĂ»r, mais savoure en cachette les oeuvres de Jung dont on pourra dire ce qu’on voudra, spiritualiste ou pas, c’est quand mĂȘme un grand visionnaire. Bien entendu, la PapautĂ© est toujours aussi rĂ©trograde, malgrĂ© ses efforts poussifs pour revenir dans le sens de l’histoire vous vous rendez compte que c’est Ă  la fin du XXe siĂšcle qu’ils parlent de rĂ©habiliter GalilĂ©e ! », mais sa perte d’influence est totale, du moins dans les nations civilisĂ©es, je ne vous dis pas l’Afrique ou l’AmĂ©rique latine, ni ces arriĂ©rĂ©s d’Espagnols, d’Irlandais ou de Polonais... Ce dernier Pape qui vient de l’Est, si vous voulez mon avis, ne peut ĂȘtre, d’ailleurs, qu’un agent soviĂ©tique, ou de la CIA, comme disent nos amis de l’Est. Le curĂ© Bournisien, vieil adversaire bornĂ© d’autrefois, est battu. Il finit ses jours dans un obscur couvent de banlieue. Quoique de gauche, Homais n’est pas sectaire pour autant. Loin de lĂ . Il rĂ©prouve le Totalitarisme sous toutes ses formes, y compris le russe, qui a Ă©tĂ© longtemps un obstacle Ă  la Science. Il apprĂ©cie les positions de son ennemi politique principal, lequel a au moins l’avantage d’ĂȘtre rationaliste et anti-chrĂ©tien convaincu, pĂ©tri d’humanitĂ©s, citant Marc-AurĂšle Ă  tour de bras, ce qui est voyant mais, tout compte fait, civilisĂ©. Leurs idĂ©es sur les manipulations gĂ©nĂ©tiques, d’ailleurs, se rejoignent, bien qu’aboutissant Ă  des applications opposĂ©es. Il n’en reste pas moins que, parfois, Homais se surprend Ă  penser des choses horribles dont il repousse fermement en lui-mĂȘme les possibilitĂ©s. Par exemple, que les nazis, malgrĂ© tout ce qu’on en a dit et qu’il fallait dire, ont eu un certain toupet... Ils se sont peut-ĂȘtre seulement comportĂ©s la chose arrive en prĂ©curseurs fous... Ce sont des petites pensĂ©es furtives, des sensations de pensĂ©es plus exactement, qui lui viennent quand il est fatiguĂ© de l’incroyable timiditĂ© humaine alors que l’avenir pourrait ĂȘtre aussi largement ouvert... Je suis un positiviste heureux », aime-t-il dire. Tous les mois, il donne une consultation gratuite Ă  Emma, l’examine longuement, lui prescrit un cycle de piqĂ»res au cas oĂč elle voudrait disposer librement d’elle-mĂȘme. Ils parlent de la maladresse de Charles qui, dĂ©cidĂ©ment, n’a pas rĂ©ussi Ă  percer et s’aigrit doucement, surtout depuis la mort de sa mĂšre. Un cas finalement classique de fixation oedipienne », dit Homais. Emma l’approuve. Elle a depuis longtemps identifiĂ© la nĂ©vrose obsessionnelle de Charles, et elle parle mĂȘme, aprĂšs quatre ans d’analyse, de son hystĂ©rie en riant... Ce qui n’empĂȘche pas les choses de continuer comme avant. LĂ©on est un jeune dĂ©putĂ© de l’opposition de centre droit, Rodolphe un critique littĂ©raire influent. On ne se donne plus rendez-vous Ă  la cathĂ©drale de Rouen, mais Ă  la Closerie ou chez Lipp. On fait quand mĂȘme un peu l’amour dans les voitures, le soir. Il y a quelques annĂ©es, Rodolphe Ă©tait fou d’échangisme, il emmenait Emma dans des partouzes parfois exagĂ©rĂ©ment populaires. Emma s’y est intĂ©ressĂ©e pour faire plaisir Ă  Rodolphe, mais s’est vite ennuyĂ©e. Les affaires d’argent seront toujours, quoi qu’on dise, les seules affaires. Emma a une vive admiration pour Flaubert, qu’elle prĂ©fĂšre nettement aux Diderot ou aux Stendhal d’Homais, cependant ils trouvent tous deux que Sartre, dans L’Idiot de la famille qu’ils n’ont lu ni l’un ni l’autre, a remarquablement Ă©clairĂ© la maladie de ce pauvre Gustave... Ce que Rodolphe pense Ă©galement. Le cas de Flaubert est typique. Transparent. Un peu pitoyable. Quand ils pensent au procĂšs contre le roman, ils s’esclaffent comme d’un souvenir du Moyen Age. Comme ces gens Ă©taient ridicules et conventionnels, n’est-ce pas, une telle mĂ©prise aujourd’hui est tout simplement impossible. D’ailleurs, il n’y a plus de censure. C’est Ă©vident. Le procureur Ernest Pinard a Ă©tĂ© rĂ©voquĂ© depuis longtemps ; il a mĂȘme Ă©tĂ© laminĂ© aux Ă©lections dans l’Ouest. L’avocat, lui, dont on n’a pas oubliĂ© la plaidoirie, Marie-Antoine-Jules SĂ©nard, est devenu proche du garde des sceaux, ce qui n’est que justice... Avez-vous remarquĂ©, aime dire Rodolphe, qui est toujours imprĂ©visible et fin dans ses jugements, que Flaubert doit son acquittement Ă  ses origines sociales ? A la rĂ©putation de son pĂšre mĂ©decin ? Si c’était aujourd’hui, peut-ĂȘtre serait-il condamnĂ© ? ÉreintĂ© dans toute la presse ? On sourit devant ce paradoxe... Emma, il est vrai, reproche un peu Ă  Flaubert d’avoir dĂ©crit la naissance de son amour pour Rodolphe en parallĂšle avec la description des comices agricoles et des beuglements d’ trouve ce passage un peu lourd, d’un humour voulu. C’est son cĂŽtĂ© anarchiste de droite, remarque Rodolphe, ce qu’il faut bien appeler son mauvais goĂ»t de vieux garçon impĂ©nitent. Mais Emma admire toujours autant le dĂ©part en barque avec LĂ©on, si musical ; la promenade de la berline aux rideaux tirĂ©s ; les scĂšnes de l’auberge... Autant elle trouve pĂ©rimĂ©e la description de l’église L’église, comme un boudoir gigantesque, se disposait autour d’elle ; les voĂ»tes s’inclinaient pour recueillir dans l’ombre la confession de son amour ; les vitraux resplendissaient pour illuminer son visage, et les encensoirs allaient brĂ»ler pour qu’elle apparĂ»t comme un ange, dans la fumĂ©e des parfums. » passage qui, chaque fois, fait se tordre de rire Homais qui y voit une ironie terrible, en mĂȘme temps que le symptĂŽme naĂŻf de Flaubert, son oedipe mal liquidĂ© » ; autant elle frĂ©mit encore en lisant des phrases de ce genre Elle se dĂ©shabillait brutalement, arrachant le lacet mince de son corset qui sifflait autour de ses hanches comme une couleuvre qui glisse. Elle allait sur la pointe de ses pieds nus regarder encore une fois si la porte Ă©tait fermĂ©e, puis elle faisait d’un seul geste tomber tous ses vĂȘtements ; — et, pĂąle, sans parler, sĂ©rieuse, elle s’abattait contre sa poitrine, avec un long frisson. » Emma trouve qu’on n’écrit plus comme ça aujourd’hui... Qu’il ne faut donc pas s’étonner si le français est en rĂ©gression dans le monde entier. Qu’aucun Ă©crivain contemporain n’a cette puissance Ă©vocatrice. Dites-moi seulement un nom ! Bien sĂ»r, certains Ă©lĂ©ments ont vieilli encore qu’elle ait envie, pendant trois secondes, de porter un corset chaque fois qu’elle relit ce passage, mais la scansion, la force tournante de ce point-virgule et de ce tiret... On sent tout, non, dans la suspension savante de ce style... Quelque chose d’extrĂȘme, de vague et de lugubre. »... Et surtout Il devenait sa maĂźtresse plutĂŽt qu’elle n’était la sienne... OĂč donc avait-elle appris cette corruption, presque immatĂ©rielle Ă  force d’ĂȘtre profonde et dissimulĂ©e ? » En rĂ©alitĂ©, harnachĂ©e comme elle est de toute l’émancipation moderne, Emma reste Emma... C’est la mĂȘme rumination, la mĂȘme douleur, le mĂȘme emportement, la mĂȘme dĂ©ception devant cette dĂ©couverte brutale que seule, Ă©trangement, la littĂ©rature enregistre l’absence, en ce monde, d’hommes dignes de ce nom... Pas d’hommes ! Pas un seul ! Tous des fantoches, des lĂąches, des vantards, des veaux... Sans fin, de nouveau, dans toutes ses rĂ©incarnations successives, Emma arrive Ă  cette mĂȘme et monotone conclusion dĂ©sespĂ©rante... Ils n’ont aucune consistance... Sauf le temps de l’acte, oĂč leur bestialitĂ© se rĂ©vĂšle ainsi que leur inanitĂ©... Leur regard, Ă  ce moment-lĂ , fait peur... Ils sont vraiment tarĂ©s Ă  la base... Ce sont tous, au fond, de fausses Emmas... Des imposteurs... Des schĂ©mas... Pourquoi faut-il qu’on ait besoin d’eux ? Est-ce si sĂ»r, d’ailleurs ? Finalement, il n’y a qu’Homais de vraiment sĂ©rieux, mais il est terne, Ă©triquĂ©, vous ne me direz pas qu’il est baisable, et d’ailleurs son ambition lui suffit... Emma devient sensible Ă  la propagande du FAM... Elle rencontre Bernadette... Elles tombent dans les bras l’une de l’autre... L’épisode lesbien a lieu... Mais ce n’est pas ça... Pas vraiment non plus... Et d’ailleurs Emma soupçonne vite Bernadette de n’en vouloir qu’à ses droits d’auteur... Tout n’est donc qu’illusion sur cette terre ? Les tubes de somnifĂšre sont lĂ , donnĂ©s par Homais. Elle les avale, espĂ©rant ĂȘtre sauvĂ©e Ă  temps et susciter enfin, Ă  son chevet, au-dessus de son visage mourant, la demande en mariage de Rodolphe... Lequel reste de marbre... S’obstine Ă  ne pas vouloir divorcer... PrĂ©fĂšre continuer sa mesquine vie conjugale coupĂ©e d’adultĂšre plutĂŽt que de se consacrer Ă  elle, rien qu’à elle, qui lui a pourtant tellement donnĂ©, sacrifiĂ©... Qui sait, il va peut-ĂȘtre mĂȘme pousser la cruautĂ©, l’inconscience, jusqu’à faire encore un enfant Ă  sa femme... Se faire faire un enfant par elle, entendons-nous... Marie Curie, par exemple, a souffert ces affres... Ce gĂ©nie limpide... Mais sublimement passionnĂ©... Emmarie Curie, victime d’un amant mĂ©diocre... Langevin... L’ange vain... Emma ne meurt pas. Elle Ă©lĂšve ses deux filles, Berthe et Marie, dans l’esprit d’une revanche globale qui, un jour, peut- ĂȘtre... Plus tard... Une autre fois... SARAH, MARIE la Vierge, REBECCA, LOU ANDREAS-SALOMÉ, LYNN, Cyd et Lynn, ce soir... », Lynn est une idĂ©e de Cyd. Pour elle . Pour nous. Elle est grande, chĂątain, jolie, un peu anguleuse, trĂšs anglaise ; elle est prof de littĂ©rature Ă  Los Angeles, de passage Ă  New-York... Sur quoi travaille-t-elle en ce moment ? Faulkner. » On retourne, Lynn et moi, dans le studio de CYD... [...] Une fois tout rangĂ©, on ferme les rideaux, on s’allonge sur le lit... Et c’est lĂ  que Lynn se met brusquement Ă  sangloter sur le lit... A se tordre... Visage dĂ©formĂ©, ravagĂ©... Arc hystĂ©rique... Le pont des soupirs devenu cri muscle... Fais-le-moi ! Fais-le-moi ! ... — Quoi ?... — L’enfant ! »... Bien sĂ»r... La crise mĂȘme... Je l’embrasse, j’essaie de la calmer... Elle continue Ă  gĂ©mir... L’enfant... L’enfant... The baby... The girl ! »... Elles en ont donc parlĂ© vraiment... Imaginer que c’était entre elles... Qu’elles l’élĂšveraient ensemble... Little girl... J’ai sous-estimĂ© la violence de leurs relations... » MARIANA, roumaine, femme de Borg, voir Le scandale McEnroe LES DEMOISELLES D’AVIGNON, Picasso et les femmes, me voilĂ  d’ailleurs dans mon sujet... GERTRUDE STEIN, FERNANDE, EVA, OLGA, MARIE-THERESE, DORA, FRANCOISE, JACQUELINE... Et les autres... » Voir les extraits citĂ©s dans Picasso et les femmes MILLE ET TRE, JANE, HELEN, 165, 166 LILITH, De Kooning C’est lui qui m’a parlĂ© de Lilith Ă  propos de ses Femmes... Lilith ! IsaĂźe, 34,14... » DORA, BARBARA, La fille aux yeux d’or, Balzac ; Nana, Zola ; Georges Sand, Musset ; Juliette, Sade, p. 197 HELGA, A propos de bouddhisme, je viens justement de revoir Helga... Elle rentre de Calcutta via Berlin... » SIMONE DE BEAUVOIR, p. 210 LA PRÉSIDENTE, Appelons la la PrĂ©sidente... Etrange aventure... Je dĂźne avec elle, seul, chez des amis... Elle arrive en cours de soirĂ©e... Pardon du retard... Ses fonctions... Le ministĂšre... » p. 230 La PrĂ©sidente s’est mise en tĂȘte de faire mon Ă©ducation... J’ai vu ça quand elle a commencĂ© Ă  me parler musique... C’est comme ça que les choses deviennent brusquement ennuyeuses... [...] LittĂ©rature... MontĂ©e des classes moyennes... La PrĂ©sidente est issue d’un milieu modeste... Ascension fulgurante... Vague rose... Elle fait partie de la petite-bourgeoisie française Ă  l’assaut de l’appareil d’Etat... C’est le vertige... Couloirs, palais, lambris, plafonds et dorures... Prise de Versailles... Que faire ? Comment maĂźtriser la situation ? PrĂ©senter » le mieux possible ? Se fabriquer une mĂ©moire ? Une gĂ©nĂ©alogie ? Une classe » ? J’ai vite constatĂ© que la baise Ă©tait simplement pour elle un appĂąt... ça ne l’intĂ©resse pas... Technique de prise de contact... Son mari a disparu dans un rĂŽle infĂ©rieur... Elle cherche un collaborateur intime... Je vais laisser tomber... Elle comprendra... DiscrĂ©tion assurĂ©e... » p. 237et aussi p. 299 et suivantes LA DURAND, Cyd me montre un passage Rien n’égalait les crises voluptueuses de la Durand... » p. 240 Mlle DE LESPINASSE, p. 264 Une femme qui s’est persuadĂ©e... » p. 270 ELSA Aragon, p. 282 AMANDINE, p. 283 Mme DE GUERMANTES, ODETTE, Mlle DE VINTEUIL, p. 287 JUDITH, Vous vous souvenez...Celle qui voulait tant un enfant... Celle qui m’aimait tellement sans condition... » p. 289 ANGELA LOBSTER, romanciĂšre anglaise, p. 293 MARIE FRANCE, Je plaisais beaucoup Ă  Marie-France... On sortait ensemble avec son mari, des amis... Elle, blondasse pĂąle, bourgeoise alsacienne, pointue, mangĂ©e de migraines... » p. 302 MARTINE, p. 302 DAISY, MYRTLE Fitzgerald, p. 330 ARMANDE BÉJART MoliĂšre, MILDRED une amĂ©ricaine, p. 347-348 ELISSA, p 348, MARTHE, LES GOULES, voir article SANDRA, p. 355 amie de Flora, scĂ©nariste JEANNE, p. 357-359 Les deux syllogismes de l’hystĂ©rique... Le premier Il m’aime, or je ne suis rien donc c’est un con » Le deuxiĂšme, donc » Je l’aime, or je suis lui, donc il est mort. » Il y aussi ce que S. appelle la grande loi ». La voici Pour une femme, un homme est tout entier un sexe Ă©rigĂ© ou un trou, mais jamais un corps muni d’un sexe qui soit autre chose qu’un trou. » p. 367 Mme du DEFFAND, Rousseau Ă©crit, Ă  propos de Mme du Deffand Je finis par prĂ©fĂ©rer le flĂ©au de sa haine Ă  celui de son amitiĂ©. » Bien dit... Tournons la page... » p. 368 LA MÈRE DE CYD, C’est une Ă  peine vieille dame, trĂšs fine, trĂšs calme » p. 369 Cyd est ravie... Sa mĂšre m’aime... Elle le lui a chuchotĂ© dans le couloir lorqu’on est partis... Tout s’est passĂ© en douceur... Du coup, Cyd me fait encore une fois l’amour... Avec tendresee... Et autoritĂ©... » p. 370 Les joyeuses commĂšres de Windsor, Macbeth Shakespeare Mrs DALLOWAYS Virginia Woolf p. 369 UNE FILLE D’UNE VINGTAINE D’ANNÉE, BRUNE... p. 372, 384 JEZABEL, Affaire clĂ©... Encore une femme... Qui a tout de suite compris, mieux que tout le monde, le danger d’un personnage comme Elie... Il va nous casser le coup-la-dĂ©esse...Renverser nos idoles... » p. 373 J’ai dĂ©cidĂ© de voir un peu plus prĂšs les histoires de femmes dans cette rĂ©gion... Mais ça sort de partout ! Mais ça ne parle que de ça ! » >> SARAH, HAGAR, REBECCA, RACHEL, LEA BILHAH, etc... p. 374 L’éternelle HÉLOISE, p. 416 RACHEL, RUTH, MYRIAM, SARAH, p. 422 KITTY, p. 436 Ă  JĂ©rusalem Le livre d’ESTHER, p. 437 LA GRANDE MÈRE MYCENIENNE, BĂ©atrice du pĂ©trifiĂ© !... L’anti-PietĂ  ! ... La dalle !... », Isis !... Nourrice !... » p. 438 ÉLEONORE D’AQUITAINE, p. 442 [PAUSE J’ai un peu perdu mes personnages en route, dis-je... Je les retrouve... Je fais le point avec eux...— Je voulais dire ; combien de pages ?— 452...— 452 ? » p. 452] LOUISE musicienne, Tiens, mais qui vient d’entrer dans le fond, lĂ -bas ? Louise !... Vous vous souvenez ? Non... Vous ne vous souvenez jamais de rien... La pianiste... La pianiste du dĂ©but... D’autrefois !... Elle est avec une amie... Elles cherchent une table... Je leur dis de venir... L’amie de Louise, autrichienne, est chanteuse... Tu t’intĂ©resse toujours au piano ? dit Louise... A Scarlatti ? Haydn ?...— Mais oui, plus que jamais...— Tu sais que Haydn marche trĂšs fort maintenant ? Ce n’est pas comme quand on se voyait ? Tu te souviens ? Tu parlais toujours de l’injustice dont Haydn Ă©tait victime... Toujours ta haine du XIXe siĂšcle ?... » » p. 454 LOUISE, LA CLAVECINISTE Allez, on oublie tout, les enfants, on est dans la musique de Venise !... On oublie tout ! Et le reste ! Et tout ! De nouveau !... On refuse le chantage au malheur... On y va ! On court ! On s’amuse !... Je les prends par la main, mes deux musiciennes, je les entraĂźne follement dans les ruelles, on bouscule un peu les promeneurs, on va s’allonger sur ma terrasse au soleil... Sonia est plutĂŽt surprise... DĂ©jĂ  !... Mais elle se laisse gagner... Elle leur prĂȘte des maillots... Inge garde un foulard autour du cou... La voix... Je les regarde... Louise, brune, petite, un peu grosse... Inge blonde, mince, frĂȘle viennoise... Ne surtout pas approfondir, ne surtout pas se connaĂźtre trop, rester dans le malentendu et la mĂ©lodie... On verra... Plus tard... Le sinistre moment psychologique... L’épisode de la transaction... Tout dĂ©pend de l’ordre des opĂ©rations... Ou bien on commence par la gratuitĂ© sexuelle, maintenue, affirmĂ©e... Ou bien par des nĂ©gociations psychiques... La suite de l’intrigue en dĂ©pend... Foncer d’emblĂ©e sur l’acte, et tout est dĂ©livrĂ©... Attendre, et c’est l’enlisement des personnages, la glu des rĂŽles... On va mener ça Ă  la baguette... Un, deux, trois... Rondo... Allegro... OĂč sont- elles descendues ? Au Luna... Elles sont libres Ă  dĂźner ?... Bien sĂ»r... Je les chauffe l’une contre l’autre... Je chantonne un peu... Inge trouve aussitĂŽt que j’ai une voix pas mal du tout, vraiment belle, j’aurais dĂ» la travailler, dommage... Vivan le femmine ! Viva il buon vina ! » ... Mais c’est trĂšs bien ! »... Louise se durcit... Sonia, dĂ©sorientĂ©e, apporte des jus de fruit... L’aprĂšs-midi est flambant neuf, des voiliers passent devant nous, les vaporettos, les taxis sautant sur les vagues... Frisson de vent doux... Io mi vaglio divertir ! »... Pas mal ! Pas mal ! » ... Inge roucoule un peu en Zerline... Vedrai, carina, se sei buonino, che bel rimedio ti voglio dar » ... Allons, il faut qu’elles aillent rĂ©pĂ©ter... Elles se rhabillent... Elles couvrent de nouveau leurs peaux blanches... Je les accompagne... Je reste avec Louise... Elle m’entraĂźne au Palazzo Grassi... Son clavecin est lĂ ... On est seuls... Je l’embrasse... Elle est d’accord... Je retrouve sa langue d’autrefois, timide, chaude... Moins timide, plus chaude... Mais il faut qu’elle travaille... Ah, oui... Elle attaque les variations... Elle se transforme immĂ©diatement, des pieds Ă  la tĂȘte... Masque impĂ©ratif, dĂ©cidĂ©... Elle est trĂšs loin, tout Ă  coup, Ă  deux mĂštres... Quels progrĂšs elle a fait !... Plus rien d’approximatif... Vraiment dedans, systĂšme nerveux emboĂźtĂ©... Le cercueil de bois rĂ©pond, cathĂ©drale... Nef, abside filtrĂ©e... Puissance de la voĂ»te qui se fait plumes... Elle s’arrĂȘte, elle n’est pas contente... Elle reprend... VoilĂ ... Elle ferme les yeux, elle avance... Tout est de nouveau debout devant elle... L’espace est dressĂ©, dĂ©file, se dĂ©file, se dĂ©plie, portĂ©e par portĂ©e... Les mains, les chevilles... PlongĂ©e du cou dans les bras... Et du visage dans le cou souple... Elle change sa respiration... Elle s’arrĂȘte encore pour vĂ©rifier la spirale qu’elle est devenue... Et la voilĂ  repartie... Colonne vertĂ©brale dĂ©gagĂ©e, maintenant, moĂ«lle Ă©piniĂšre venant vibrer juste au bord des doigts qui agissent... L’instrument ne pĂšse plus, elle l’a eu, il flotte... Elle le fait monter... Table tournante... GuĂ©ridon des rĂȘves... Divan d’harmonie... Toute seule... J’ai l’impression qu’elle est avec son clavecin Ă  un mĂštre au-dessus du parquet cirĂ©... Elle me donne une leçon, la petite Louise... Alla francese !... Presto !... Elle me prend... Elle m’emmĂšne avec elle... Par coeur... Elle commence Ă  transpirer dans sa robe cerise Ă  poids blancs... Tout Ă  l’heure, dans la rue, sur la place, j’ai devinĂ© Ă  plusieurs reprises sa culotte blanche en transparence moulant ses fesses fermes... Tabouret de cuir... Elle enlĂšve en douceur sa sensualitĂ© lourde des bras, nĂ©cessaire Ă  la sĂ»retĂ© des poignets, Ă  tenir le coup sans fatigue... Il faut la graisse, et il faut les nerfs... La salle du palais dĂ©serte rĂ©sonne Goldberg... Bois, dorures. Elle s’arrĂȘte... Bruit du pĂ©dalier relevĂ©, sec, comme une machine Ă  tisser... C’est la note dorsale en plus, la note-peigne, la note—corne claquĂ©e... Les ailes avalĂ©es, l’avion de la partition est parti tout seul dans l’inaudible... Elle garde les yeux fermĂ©s... Scarlatti ! », je chuchote... Elle fait semblant de ne pas avoir entendu... Elle respire Ă  fond, redresse le buste... Je revois les Dimanches oĂč elle me tenait contre elle au piano... Elle reste lĂ  en suspens... Elle me fait bien sentir qu’elle dĂ©cide... Et puis elle plonge... A toute allure... Gigue... Elle m’envoie ça en pleine figure... Le tourbillon, la joie... Mains, hĂ©lices... Becs... Passant l’une par-dessus l’autre... Tressautant... Piquant... Ça y est, c’est l’émotion complĂšte... Elle le retourne par tous les bouts Ă  la fois, son clavier... Elle le spectre... Elle l’expĂ©die en flash-back. Cette fois, elle sourit... Ça l’amuse... Bon, moi, je vais pleurer... Je pleure... Mais alors, Ă  chaudes larmes, stupide, dans mon fauteuil... Elle me voit trĂšs bien... Elle m’ignore... Elle insiste... Elle me viole Ă  fond... Salope chĂ©rie... Elle est implacable... Je ne compte pas, elle non plus... Scarlatti non plus... C’est la pluie noire du temps, Ă  vif, qu’elle interprĂšte... La gifle sur les vitres, en plein soleil, en dehors de tout... La punition du magma, des miasmes... L’orgueuilleuse fin de non-recevoir... Elle se mord les lĂšvres, elle colle Ă  la diablerie. Peu Ă  peu, elle est devenue transparente, mouvement de perpĂ©tuitĂ©, balancier... El ralentit par paliers... Rentre dans la procession... S’éloigne sous les fenĂȘtres... Se retourne... Lance un dernier adieu... Se tait. On reste deux minutes immobiles... Je me lĂšve, je vais embrasser sa nuque trempĂ©e de sueur... Elle sent l’herbe fauchĂ©e.. Le gazon... Le soir vert... Extrait publiĂ© dans art press n° 66, janvier 1983. - Voir Ă©galement les pages 537-536 dans Mozart avec Sade. INGE, Ă  Venise, Ne surtout pas approfondir, ne surtout pas se connaĂźtre trop, rester dans le malentendu et la mĂ©lodie... On verra... Plus tard... Le sinistre moment psychologique... L’épisode de la transaction... Tout dĂ©pend de l’ordre des opĂ©rations... Ou bien on commence par la gratuitĂ© sexuelle, maintenue, affirmĂ©e... Ou bien par des nĂ©gociations psychiques... La suite de l’intrigue en dĂ©pend... Foncer d’emblĂ©e sur l’acte, et tout est dĂ©livrĂ©... Attendre et c’est l’enlisement des personnages, la glu des rĂŽles... On va mener ça Ă  la baguette... » p. 523 aussi, p. 556, 558 CLÉOPATRE, HAMLET ET SA MERE, OPHELIE, Vous pouvez imaginer l’éternel Polonius cachĂ© pour observer l’épisode sexuel qu’il soupçonne entre Hamlet et sa mĂšre ?... Polonius a trop lu les Grecs... Cette obsession n’en finit d’ailleurs pas de dĂ©rĂ©gler OphĂ©lie...... Shakespeare ne le dit pas... Il ne va pas du tout dans ce sens... Pas du tout... Au contraire... Ce que ne veulent pas admettre une seconde les lĂ©gions de Polonius effarouchĂ©s dissimulĂ©s dans les tentures et teintures de leur maman-reine... Ils y croient de toutes leurs forces au dĂ©sir du fils pour sa mĂšre !... C’est ce qu’il leur a dit...ça expliquerait le meurtre... Mais non... C’est d’abord elle !... Bien elle !... C’est pour cela qu’elle ne sait pas faire la diffĂ©rence entre deux hommes, au fond... Ah, black lady ! » p. 463 SYCORAX, Encore une affaire anti-mĂšre... Sycorax, la sorciĂšre, avait enfermĂ© Ariel dans un pin... » p. 464 JEANNE D’ARC, Pourquoi les français traduisent-ils ça si mal ? Ils sauvent leur mĂšre, lis gardent la pucelle... Jeanne d’Arc... » p. 465 EDWIGE, Tiens, voilĂ  Edwige sur la plage... Cadre fĂ©ministe ancien... PlutĂŽt brave... Elle ne nous quitte plus... Elle rĂ©cite de temps en temps son catĂ©chisme... Vieille hypnose... L’androgyne... La mĂšre Ă  qui l’on doit tout... SpoliĂ©e depuis toujours... », Eh bien, les cultes maternelles, dit Deb, c’est clair ! Justement ce que la Bible n’arrĂȘte pas de combattre... » p. 477 KATHLEEN FERRIER et BILLIE HOLLIDAY, Bon, je veux bien que ces deux-lĂ  dĂ©finissent une Ăšre nouvelle pour les femmes... Et donc pour l’humanitĂ© entiĂšre... Kindertotenlieder... Lover man... La gorge, les poumons... Les sinus de Billie Holliday... Le jazz en avance sur toute cette Ă©poque ? Tellement net ! Passons... » p. 478 MILENA, FELICE, JULIE, DORA Kafka, p. 485 [Baudelaire La haine est le tonneau des pĂąles danaĂŻdes. » p. 491] LA MORT DE CYD, p. 495-499 Wanda LANDOWSKA, Comme HASKILL dans Mozart... Femmes d’au-delĂ ... Intervalles Sauveuses... Tout pour l’impalpable... Cyd... Je m’éteins sous leurs doigts savants... » p. 514 SONIA modĂ©liste, Ă  Venise, p. 521, 532, 533 ZERLINE, p. 529 FRANCESCA, J’entends Francesca, toute pĂąle, me dire, Ă  Paris Ah non, dieu », pas question ! Non alors ! »... Je ne sais plus pourquoi... Je n’allais tout de mĂȘme pas lui rĂ©pliquer qu’elle avait tort d’exhiber ainsi sa frigiditĂ©... » JULIETTE, Juliette et les prospĂ©ritĂ©s du vice, livret de Donatien Alphonse François de Sade, musique de W A Mozart... Ce qui Ă©tait impensable Ă  l’époque, pourquoi ne pas le rĂ©aliser aujourd’hui ? On aurait dĂ» y penser dix fois. » p. 538 Cf. Mozart avec Sade — 11h de radio ! — et aussi Il n’y a pas d’autre inconscient que l’inhibition Ă  lire Sade » dans VoilĂ  le Sade LA DURAND, MME DE SEVIGNE, p. 539 Les bĂ©bĂ©s Nobel »... VITTORIA, p. 543 LA COMTESSE, p. 548 SAGAN, p. 550 MYRRHA, Une fille qui a baisĂ© son pĂšre avec la complicitĂ© de sa vieille nounou, pendant que sa mĂšre cĂ©lĂ©brait le culte de CĂ©rĂšs. Les dieux, agacĂ©s, l’ont changĂ©e en arbre donnant le produit de son nom... L’odeur du mirage... Dante, sĂ©vĂšre, la met en enfer...Vous trouverez le rĂ©cit du cas dans le grand foutoir d’Ovide... Ah, ces paĂŻens !... » p. 555 ATHENA, La dĂ©esse aux yeux pers... » p. 566 Et, pour finir Tiens cette Ă©lĂ©gante, lĂ , blonde, assez grande, chemisier noir, tailleur gris et yeux gris, qui me sourit... Je la connais ? Non... Ah si, on s’est vus une fois au Journal... Oui, c’est vrai, anglaise... Sunday Times... CĂŽtĂ© fumeurs ? Oui... A tout de suite ? Oui... Elle est trĂšs bien... La peau... On flotte un peu... Elle feint de regarder quelque chose dans son sac... Sourit encore... Gris-lumiĂšre... C’est l’appel, maintenant... Now boarding... Clignotant rouge... Embarquement immĂ©diat... » p. 569-570. Femmes , Gallimard premier roman de Sollers publiĂ© dans la collection blanche, 1983. oOo FEMMES » ET LA CRITIQUE Le Monde Jacqueline Piatier pdf , LibĂ©ration, Le Matin, L’Express, Le Nouvel Observateur. Des journaux classĂ©s plutĂŽt Ă  gauche [13]... Il est intĂ©ressant de relire ce que de brillantes plumes Ă©crivaient au moment de la publication de Femmes ! Deux articles se distinguent par leur virulence symptomatique celui de Laurent Dispot Sollers est-il fasciste ? » Vraiment ? et celui de Dominique Fernandez Femmes est un Ă©norme pensum mou, une masse gĂ©latineuse... » [14]. Mais on s’interroge sur l’apparente "bienveillance" d’un critique qui termine son article par ces mots Qu’y a-t-il dans ce livre ? Je ne sais pas. Peu d’homos, beaucoup de mots. Et, ça mousse, ça mousse ! Bidon ! [...] Ses cinq cent soixante-dix pages sont insupportables, vraies comme la confidence d’un mourant qui veut encore parler Ă  sa mĂšre et qui s’écoute, Ă©mu par lui-mĂȘme, tandis qu’il agonise. » Enthoven.Allez-y voir vous-mĂȘme si vous ne voulez pas me croire ! LibĂ©ration du 3 fĂ©vrier 1983 par Daniel Rondeau Sollers est revenu dans sa province l’écrivain est Ă  Paris. Douze livres derriĂšre, Paradis, Visions Ă  New York... Trois devant. A paraĂźtre. Et un nouveau entre les dents. Femmes. Epais, fluide. Lourd comme un lingot de la banque centrale. A propos de cet Ă©vĂ©nement, on aurait pu Ă©crire A des milliers de milliers de kilomĂštres de sa propre existence exit danse et ex Vil transe, le gland dressĂ© dans sa curieuse solitude la main crispĂ©e sur sa machine Philippe Sol-Air fait le mĂ©ninge chez Gallimard remue mĂ©nage tĂȘte chercheuse dans les couloirs le malin au satan dard chez Bonin allo mademoiselle CĂ©line 32 32 ici le nouveau cadet de Gaston vous Ă©crit un roman infini la littĂ©rature c’est ma vie des grandes villes mĂ©tropoles en grands buildings voyeurs vibromateurs d’histoire de c ?urs le moteur est l’écriture de ma propre histoire Lambrichs et Arland sont dans la boĂźte Ă  gants de l’air au Bic la plume au vent je malaxe ma vie en destin je rentre dans la galaxie des Ă©ditions de la Nrf additif 83 premier semestre du catalogue du 31 dĂ©cembre 1967 l’étoile Solaire brillera entre RenĂ© de Solier et FĂ©dor Sologoub pages fĂ©condĂ©es par Catherine ClĂ©mentine et Antoinette Soubirous mĂšres de toutes nos filles Ă  droite en sortant le Bar de l’espĂ©rance le garçon m’appelle dĂ©jĂ  Jimmy Ă  gauche l’hĂŽtel du Pont Royal le garçon m’appelle dĂ©jĂ  comprenne qui voudra qui s’y connaĂźt en lignes, ça suffit ! TU VEUX QUE JE TE SUCE Femmes est l’histoire d’un journaliste amĂ©ricain qui se promĂšne dans le grand monde comme dans son jardin. En correspondance Ă©troite avec un Ă©crivain français, il profite des loisirs d’une annĂ©e sabbatique pour faire ample moisson de visions et d’impressions. Ecrit un roman dont le titre provisoire Femmes dĂ©sespĂšre tous ses amis. D’une façon gĂ©nĂ©rale, l’homme en question est plutĂŽt sympathique. Anticommuniste primaire, catholique. Admire beaucoup le pape. Il tient Ă  son sujet des propos extrĂȘmement sensĂ©s. Pourtant minoritaires. Ne porte pas Arafat dans son c ?ur. Est plutĂŽt mal vu dans son journal de gauche. Comme une sorte d’inĂ©vitable provocateur de service. TrĂšs sociable, mais ne craint pas ses solitudes. J’aime sentir le temps passer pour rien, n’importe oĂč, dĂ©penser le temps, me sentir le temps lui-mĂȘme courant Ă  sa perte. » — SĂ©ducteur, il va vite en amour. Droit au but, sa diligence Ă©vite bien des complications. Il prĂ©fĂšre les jeux des corps aux tortures du coeur. Grand voyageur, il court d’un aĂ©roport Ă  l’autre. J’aime m’endormir en pensant aux fuseaux des heures, le jour dans la nuit sur l’échiquier des ocĂ©ans. » Amateur de femmes, il se sent parfois isolĂ© sur une planĂšte peuplĂ©e de pĂ©dĂ©s. Leur seul rĂȘve est d’ĂȘtre comme des femmes Ă  queue l’un avec l’autre. » Les femmes, il les enjambe Ă  hue et Ă  dia. Elles ne demandent d’ailleurs que cela. moi aussi j’en veux, ndlc. Tu veux que je te suce mon salaud ». Cosi. Le roman s’avance fougueusement sous nos yeux. Ce qui est intĂ©ressant dans la vie, c’est quand elle se met Ă  ressembler au roman qu’on est en train d’écrire. » La vie de l’auteur, donc, comme un catalogue. Des villes Paris, Rome, Londres, New York, Venise. Des livres Finnegans Wake, la Bible, Les MĂ©moires de Da Ponte, Juliette de Sade, Women de Bukowski. Des peintures Bill de Kooning. Tiepolo. Rembrandt. Le cavalier polonais. Des musiques Mozart. Paul Desmond. Scarlatti. Les Sonates par Wanda Landowska. Des femmes Cyd, Ysia, Diana, Deb, Flora... Portraits plus vrais que nature. Le narrateur serait plutĂŽt douĂ© pour une sorte de bonheur furtif. Mais il sait regarder les fatalitĂ©s s’accumuler sans sourciller. Sans craindre les failles des rituels qui rythment cette vie vagabonde. Chacun est seul Ă  jamais, dans son canal entre deux Ă©cluses, deux cataractes insensĂ©es. » Chaque conquĂȘte est aussi une dĂ©faite. Et dans l’odeur des femmes le parfum d’un deuil. Le monde appartient aux femmes. C’est-Ă -dire Ă  la mort. LĂ - dessus tout le monde ment. Autant annoncer la couleur en face. » lire la suite * par Laurent Dispot Dans Femmes Gallimard dont il parlera ce soir Ă  Apostrophes, Philippe Sollers met dans la tĂȘte de son narrateur, qui, sans ĂȘtre lui-mĂȘme, est nommĂ© quand mĂȘme S », des phrases ahurissantes de violence hallucinĂ©e sur les homosexuels. Et il fait un rĂ©cit vaguement apitoyĂ© et dĂ©goĂ»tĂ© des derniĂšres annĂ©es d’un certain Werth, grand professeur » — on reconnaĂźt Roland Barthes — glissant jusqu’à la mort dans des complications de garçons » obsessionnelles, honteuses. Dans l’hebdomadaire Gai Pied, le jeune Ă©crivain Renaud Camus auteur de Notes achriennes, Hachette, 1982 compare cette attitude Ă  celle des nazis et Ă  l’antisĂ©mitisme. A noter que dans le numĂ©ro de Gai Pied Ă  paraĂźtre demain, Renaud Camus s’en prend pour les mĂȘmes raisons au dernier livre de Marguerite Duras, la Maladie de la mort Minuit. Pour lui, pas de doute on assiste Ă  un tir groupĂ© » contre l’homosexualitĂ©, venu du cĂŽtĂ© d’oĂč on l’attendait le moins, les intellectuels dits d’avant-garde ». Une affaire grave, trĂšs grave, vient d’éclater dans le milieu littĂ©raire parisien, une de celles qui dĂ©marrent comme un bruit Ă©touffĂ© dans un cercle restreint, mais deviennent formidables au fil du temps, et dont on parle encore des annĂ©es et des annĂ©es plus tard lorsqu’on mesure quelle importance elles avaient eue comme signe annonciateur. C’est le premier craquement, la fissure et c’est toute la pĂ©riode de l’ avant-garde », parisienne des annĂ©es structuralistes et telqueliennes qui continue sa dĂ©cadence et son effondrement, avec les consĂ©quences pathogĂšnes, les effets-pervers, de tous les bas-empires... Un appel Ă  la haine sexuelle Les intellectuels engagĂ©s » des annĂ©es cinquante, suivis des intellectuels de gauche » des annĂ©es soixante, suivis des structuralo-sĂ©miotiques et du grand retrempage de Mai-68 qui leur donna de la relance jusqu’aux rivages des annĂ©es quatre-vingt, avaient pour eux une chose qui ne leur fut jamais contestĂ©e et qui leur gagnait l’assentiment de bien de leurs adversaires de batailler contre la censure, contre l’ordre moral, d’aider Ă  l’émergence d’une plus grande libertĂ© des sexualitĂ©s. L’Eglise et la Science, la foi et le positivisme, ces ennemis dont la lutte secoue le XIXe siĂšcle, s’entendaient parfaitement sur un point la persĂ©cution des homosexuels — sodomites » statues de sel de Sodome pour les uns, malades relevant de l’asile et de la castration pour les autres. Nos intellectuels, dont Sollers, firent de leur dĂ©fense une question de principe. Certaines figures de proue, comme Roland Barthes Ă©ditĂ© par Sollers, se mirent Ă  affirmer plus authentiquement, dans leur vie mĂȘme, par une certaine coloration et une chaleur de leur enseignement, cette libertĂ© ; au profit de tous, homosexuels ou pas on se rappelle le trĂšs grand succĂšs public des Fragments d’un discours amoureux de Barthes, entiĂšrement baignĂ©s dans celle lumiĂšre d’un bonheur sexuel — bien sĂ»r complexe — sans- justification ni sanction. L’évolution des moeurs et des lois a accompagnĂ© ce mouvement. Or voici ce qu’écrit Sollers dans Femmes en 1983, quelques annĂ©es aprĂšs la mort de Barthes surnommĂ© Werth. Les phrases sont arrangĂ©es comme une rĂ©flexion » du narrateur, S ». Elles ne sont pas contredites. Et sans cesse dans le roman », le narrateur est de toute Ă©vidence le porte-parole de Sollers Tous les homosexuels m’ont donnĂ©, Ă  un moment ou Ă  un autre, la mĂȘme impression Ă©trange, celle d’ĂȘtre comme mangĂ©s de l’intĂ©rieur, comme si une improbable force corticale, vertĂ©brale, les amenait peu Ă  peu Ă  l’état de fantĂŽmes prĂ©maturĂ©s... D’apparitions contorsionnĂ©es, obliques... D’assĂšchement pĂ©trificateur... Statues de sel en cours... C’était sensible chez Werth dans les derniers temps... Quelque chose de plus en plus friable, diaphane, gris-blanc... D’exsangue... Une sorte de fureur rentrĂ©e, sourde ; de fausse gaietĂ©... Envie, jalousie... Feu lourd, hĂ©patique... » [15] Sodome », feu » les bĂ»chers. Corticale », hĂ©patique », exsangue » la mĂ©dicalisation. L’Eglise et la Science rĂ©unies comme aux plus beaux jours de la haine sexuelle... Laurent Dispot, Le Matin, 4 fĂ©vrier 1983. * Le duel Philippe Sollers/Laurent DispotLa crĂ©ation de la revue L’Infini BoĂźte aux lettres », une Ă©mission de JĂ©rĂŽme Garcin, 20 fĂ©vrier 1983. Suite Ă  l’article de Laurent Dispot, Sollers est-il fasciste ?, un duel Ă  fleurets mouchetĂ©s de 6 minutes oppose les deux dans un second temps, Philippe Sollers est interviewĂ© dans son bureau de l’Infini. Il vient de quitter les Ă©ditions du Seuil pour Gallimard. L’écrivain Ă©voque la tradition des Ă©ditions Gallimard, la naissance de la nouvelle revue L’infini, publiĂ©e jusqu’en dĂ©cembre 1986 chez DenoĂ«l, et la signification qu’il donne Ă  ce titre. Il Ă©voque ensuite Joyce et Freud. DĂ©solĂ©, votre navigateur ne supporte pas la balise vidĂ©o HTML5 en format MP4/H264 LIRE AUSSI Entretien de Sollers avec Laurent Dispot, Play boy, mars 1983 pdf du Gai Pied Ă  Play boy, la tension est retombĂ©e. Laurent Dispot, dont Sollers avait dĂ©fendu La machine Ă  terreur Ă  la fin des annĂ©es 70, publie d’ailleurs, dĂšs mars 1983, un long article — Trois FĂŒhrers pour Hitler — dans le numĂ©ro 1 de la revue L’Infini. * Des milliers de petits points par Dominique Fernandez Saviez-vous la nouvelle ? Philippe Sollers, le fameux rĂ©volutionnaire, le paladin de nos avant-gardes, la locomotive de Tel Quel, qui avait renoncĂ© Ă  la ponctuation sous prĂ©texte qu’elle exerce une fonction rĂ©pressive, allait revenir Ă  une syntaxe articulĂ©e, Ă  une prose plus lisible. Quel bonheur pour tous ceux que laissa pantois le cas de cet Ă©crivain si visiblement douĂ©, mais non moins obstinĂ© Ă  dĂ©concerter ses lecteurs par ses grimoires rĂ©servĂ©s Ă  la fine fleur de l’intelligentsia parisienne. Voici donc le miracle presque 600 pages extrĂȘmement faciles Ă  lire, en effet, puisque les phrases y ont rarement plus de deux lignes, et le plus souvent deux ou trois mots Ă  peine. Que voulez-vous ! Ce qui est devenu impossible, simplement, c’est la phrase trop subordonnĂ©e, propriĂ©taire, la photo fixĂ©e... Il nous faut l’incertitude dĂ©sormais la lĂ©gĂšre certitude de l’incertitude ; l’approximation diffĂ©rĂ©e ; la dĂ©fense oblique... » Guerre Ă  la subordonnĂ©e que vous aviez le tort de croire la beautĂ© et la gloire de la langue française ! Notre grand linguiste nourri au lait de Jakobson et de Chomsky en est arrivĂ© lĂ  laissons courir la plume toute seule, grisons nous d’un automatisme Ă  peine contrĂŽlĂ©. Plus la peine d’écrire, en somme. Le signe de ponctuation prĂ©fĂ©rĂ© jusqu’à l’ivresse, jusqu’à la tyrannie, sera les trois petits points, jetĂ©s d’un geste entre les mots. Des milliers de petits points parsĂšment les lambeaux Ă©pars de Femmes ». Tant mieux, d’ailleurs, car lorsque l’auteur se lance dans une construction plus complexe, nul ne l’égalerait dans l’amphigouri ampoulĂ© Ce qu’il faudrait, c’est la notation exacte de l’aventurier sur les sensations internes de son bout d’organe Ă  la rencontre de la dĂ©robade comprĂ©hensive de la chair pĂ©nĂ©trĂ©e. »Trissotin n’aurait pas trouvĂ© tournures plus galantes pour dĂ©crire ses expĂ©riences Ă©rotiques. Femmes » est un Ă©norme pensum mou, une masse gĂ©latineuse, abusivement prĂ©sentĂ©e comme un roman, alors qu’il ne s’agit que d’une chronique pour les intellectuels parisiens, dont le plus brillant, notre auteur, dissimulĂ© sous l’initiale de S, raconte complaisamment ses palinodies politiques et ses Ă©lans amoureux. Avec cette profonde philosophie Ă  la clef rien n’a d’importance, sauf la baise ! Marx, LĂ©nine, Mao, qu’on a adorĂ©s tour Ă  tour ? Voyez plutĂŽt Kate, Cyd, Flora, Ysia et les autres. Sollers note le plus prĂ©cisĂ©ment possible les sensations internes de son bout d’organe au fond de la chair de ces dames. Cela amusera sĂ»rement le cercle de ses amis, peut-ĂȘtre moins le lecteur qui attend d’un livre autre chose que des souvenirs de passages pourraient sauver du naufrage cette grosse mĂ©duse amorphe, mais Ă  deux conditions 1. que le public connaisse les clefs qui seules permettent de goĂ»ter pleinement les Ă©vĂ©nements racontĂ©s. 2. que, les connaissant, il ne soit pas choquĂ© de la lĂ©gĂšretĂ© du rĂ©cit Ă  propos de faits plutĂŽt graves. Un des nombreux agrĂ©ments de Femmes », en effet, c’est que les personnages n’y ont aucune consistance, aucune Ă©paisseur romanesque. N’existant pas en eux-mĂȘmes, ils ne retiennent l’intĂ©rĂȘt qu’indirectement, si on reconnaĂźt le modĂšle cachĂ© derriĂšre la pirouette allusive. Comme jeu de sociĂ©tĂ©, vous pouvez tenter le coup. Ainsi, dans ce philosophe marxiste qui Ă©trangle sa femme parce que celle-ci est devenue le bruit insupportable d’un ronflement d’un robinet, d’une goutte d’eau », on identifie facilement le hĂ©ros d’un rĂ©cent fait divers tragique, mais la question est de savoir si la sĂ©quence brillante qui brode sur ce crime est Ă  la hauteur du sujet. Plus Ă©mouvantes seraient les pages sur le nommĂ© Werth, dont la mort Ă  la suite d’un accident de la rue rappellera Ă  plus d’un ce cĂ©lĂšbre essayiste renversĂ© par une voiture devant le CollĂšge de France, si, lĂ  encore, l’évocation de personnage n’était gĂȘnĂ©e par des considĂ©rations douteuses sur un problĂšme qui manifestement dĂ©passe la compĂ©tence de leur s’en veut de se montrer si sĂ©vĂšre, sur un Ă©crivain dont le talent principal a toujours Ă©tĂ© de tourner Ă  son profit les Ă©reintements que chacune de ses oeuvres lui attire. Contribuons donc Ă  sa gloire, en prĂ©venant le lecteur de Femmes qu’il pataugera dans un flasque fatras de redondances et de complaisances. L’auteur s’est trompĂ© de calcul en se dĂ©pouillant de son manteau d’obscuritĂ© et de mystĂšre. La clartĂ© Ă©tale l’indigence, la lisibilitĂ© rĂ©vĂšle l’imposture. Si vous vous vous intĂ©ressez aux femmes, relisez plutĂŽt De l’amour d’un Ă©crivain vraiment jeune et dont on parle beaucoup en ce moment, bien qu’il soit ĂągĂ© de 200 ans Stendhal [16]. Dominique Fernandez, L’Express du 4 fĂ©vrier 1983. * par Jean-Paul Enthoven Roman ? Romensonge ? Casa romentale ? Romentir-vrai ? Comment savoir, puisqu’il s’agit d’un mĂ©tĂ©ore en provenance du systĂšme-Sollers, nĂ©buleuse en expansion et propice Ă  la confusion des genres. Des mauvais genres en la circonstance, car ces Femmes », couchĂ©es sur prose classĂ©e X, s’agitent dans le hard. Le velin Ă©nĂȘrĂšfe accueillit-il jamais autant de baise, de foutre, de pornosexe ? Disons-le les vicelards en panne qui, depuis le Con d’IrĂšne », n’avaient plus rien Ă  se mettre sous la main vont redĂ©marrer ! Sollers, lui, juchĂ© sur l’Infini, guette le scandale, extatique. II sait que son dernier livre va perturber le ronron coĂŻtal du rĂ©seau. II l’a Ă©crit pour ça, pour le ça. Acheteurs, gogos, cĂ©lino-joyciens, snobs, ultramontains new look, travelos, travelotes, dĂ©tachez vos ceintures ; on dĂ©colle... Le sujet ? Mais tout le monde sait qu’il n’y a plus de sujet depuis Freud. Alors, au choix fable sur la mort, philosophie dans le boudoir, tralalas en Bataille, scĂšnes de chasse Ă  Gomorrhe. Tout, oui tout, branchĂ© sur un style en acier style steel, avec virgules, point Ă  la ligne, personnages, intrigues, marquises Ă  cinq heures. Du classique. Sollers, qui devait ĂȘtre las d’écrire, depuis sa curieuse solitude, des livres non lus, de se gĂącher la plume dans des cambrures sado-maoĂŻstes, a dĂ©cidĂ© de ratisser large d’oĂč, de chic, ces gammes sur le dos des femmes. Oui, femmes, mĂšres, amantes, putes, Sollers vous hait avec une touchante dĂ©mesure ! Misogynie ontologique ! ExĂ©cration mystique ! Pensez il croit que le monde vous appartient qu’à travers vous il appartient Ă  la mort, et ça le dĂ©coiffe ! Son livre n’explore que les dessous de cette vieille affaire cosmique. La copulation astrale que Fourier rendait responsable des aurores borĂ©ales n’est, en comparaison que chaste flirt. Lui, il fonce vers le nĂ©ant, chargĂ© Ă  la drogue Weininger, et il dit tout, tout ce que les romanciers ne disent pas quand Mathilde rejoint Julien au grenier, quand Odette fait Catleya avec Swann. Ça trucule, Ă©norme, explosif ! Une montagne pour quelques souris. Une gigantesque balade dans les ventres de Paris. La ComĂ©die fĂ©minine Ă©crite en KĂŽmmProust ». C’est beau. DĂšs le gĂ©nĂ©rique, les premiers profils Cyd, Flora, Deborah..., on devinĂ© que Sollers dispose d’un systĂšme nerveux inĂ©dit dans nos lettres. Est-ce un mutant ? Possible. Son excuse il sait. Quoi ? Que la clitocratie est lĂ , susurrante, fatale, aspirante. Que toutes les religions, toutes les rationalitĂ©s, — sauf l’art — s’abolissent comme la voix dans la bouche d’ombre. De la piazza Navona Ă  la CinquiĂšme Avenue, le narrateur un AmĂ©ricain catholique en fait ici les frais, complice d’un certain S » qui, Ă  Paris, se dĂ©bat dans les mĂȘmes eaux. OrphĂ©e aux enfers, Eurydice au Politburo, chez Baader, partout ! De party en parti, elles le rendent fou, il va craquer overdose, ovairedose. Et que faire face au triomphe du matriciel ? Tenter le gynocide ? Trop risquĂ©. Ecrire un roman, longue plongĂ©e dans l’effet-mĂšre ? Tiens, c’est une idĂ©e appelons ça Femmes », et mettons-y tout ce qui tombe des tĂ©lex judĂ©o-chrĂ©tiens la Vierge, Bovary, le TĂ©tragramme, IsaĂŻe, la vox populi, Walesa, la psy, les abeilles bulgares, Begin, le Filioque... Ce livre voudrait ĂȘtre un entonnoir, sublime, la poubelle d’un siĂšcle dĂ©bordĂ© par Thanatos, le grand rĂ©ceptacle de nos ratages — et ça fonctionne. HystĂ©rie en vitesse de croisiĂšre. Eloge de la vulgaritĂ©. Du grand art, en somme. StratĂ©gie de voyeur Du grand art truquĂ©, bien sĂ»r, puisque, Sollers est nĂ© truqueur-chef. Sa façon racoleuse, par exemple, de sĂ©duire par clichĂ©s, de mixer Dante avec, Androgynopov, Baugon avec Aravor ; de planer, l’air de rien, sur les m ?urs de quelques capitales, de quelques contemporains ou pĂ©chĂ©s capitaux... Sa stratĂ©gie de voyeur, son cĂŽtĂ© curĂ© Sollers connaĂźt par c ?ur le nom de tous les successeurs de Pierre Lin, ClĂ©ment, Anaclet, Évariste, Sixte, TĂ©lesphore, Hygin, Pie, etc.... Sa manie d’écrire-comme la fin d’ Ulysse » Ă  l’époque de Paradis », Rigodon » maintenant... Mais enfin, quelle habiletĂ© ! Quel doigtĂ©, lĂ , entre le bruit et la fureur, pour moduler une vision de JĂ©rusalem, le suicide altruiste » d’Althusser, le regard de Lacan sur les jambes d’une de ses Ă©lĂšves, un moment d’Italie, la politesse de Barthes, symboles perdus dans un ocĂ©an de vomi d’oĂč Ă©merge la seule question qui vaille Jean-Paul II va-t-il bĂ©atifier Flaubert ? Qu’y a-t-il dans ce livre ? Je ne sais pas. Peu d’homos, beaucoup de mots. Et, ça mousse, ça mousse ! Bidon ! Faux ? Soit. Mais si le faux est devenu la valeur Ă©talon de ce temps de dĂ©tresse, le faux suprĂȘme en dira 1a vĂ©ritĂ©. Et Femmes » y prĂ©tend grĂące Ă  sa mĂ©galomanie convaincante. Comment pourrait-on, ne pas dĂ©vorer ce livre ? Ne pas s’y jeter, fĂ»t-ce d’un seul oeil, d’une seule oreille, d’une seule main ? Ses cinq cent soixante-dix pages sont insupportables, vraies comme la confidence d’un mourant qui veut encore parler Ă  sa mĂšre et qui s’écoute, Ă©mu par lui-mĂȘme, tandis qu’il agonise. Jean-Paul ENTHOVEN, Le Nouvel Observateur du 11 fĂ©vrier 1983. * Philippe Sollers rĂ©pond aux critiques dans Le Nouvel Observateur du 15 avril 1983. Le mauvais genre par Philippe Sollers Pourquoi lit-on des romans ? Assez d’hypocrisie pour se renseigner sur les situations sexuelles. C’est toujours avec un lĂ©ger serrement de gorge qu’on va droit aux scĂšnes troubles, aux sensations dĂ©rapantes, aux atmosphĂšres prĂȘtes Ă  basculer, voire aux moments ouvertement Ă©rotiques. L’état d’une littĂ©rature, sa qualitĂ©, au-delĂ  de toutes les discussions idĂ©ologiques ou formelles, se jugent lĂ . Un auteur doit finalement sa rĂ©putation Ă  ce qu’il aura transformĂ©, gĂȘnĂ©, dĂ©rangĂ© dans cette dimension. Le public le sait d’instinct. On aura beau lui parler d’autre chose, lui proposer des commentaires, des visions du monde, des justifications philosophiques ou techniques, il conservera, butĂ©, sa curiositĂ© enfantine, insatiable, sauvage. Rappelez-vous comment et pourquoi vous avez dĂ©couvert certains rĂ©cits. Allons, c’est en sommes-nous aujourd’hui ? HĂ©las, il faut bien reconnaĂźtre que cette vieille affaire toujours nouvelle se traĂźne plutĂŽt. Nous savons tout ; nous ne disons plus rien, ou presque. Nous pouvons avoir accĂšs, quand nous le voulons, Ă  toute la panoplie des gadgets pornographiques ; mais la littĂ©rature, elle, reste curieusement rĂ©servĂ©e. Du moins sur un sujet trĂšs prĂ©cis les femmes. Il y a eu, il y aura encore une grande littĂ©rature homosexuelle masculine Genet, Burroughs. Il y a eu, il y aura encore mais moins un dĂ©ferlement d’ Ă©criture fĂ©minine ». Cette derniĂšre, comme on pouvait s’y attendre, est un monde de substance, d’effusion, de poĂ©tisation matĂ©rielle et maternelle oui, mais elle n’est sĂ»rement pas sexuelle. Tant et si bien qu’au moment historique oĂč tout est enfin possible avec les femmes, on dirait que l’interdit d’expression n’a jamais Ă©tĂ© plus grand. On devrait quand mĂȘme finir par se demander pourquoi. Un baroque inouĂŻ Je fais un premier tri des rĂ©actions Ă  mon dernier roman. A part quelques convulsions prĂ©visibles, venant du clergĂ© fĂ©ministe ou homosexuel clergĂ© qui a parfaitement compris mes intentions, et qui, s’il en avait eu les moyens, aurait eu recours Ă  la censure la plus classique, les opinions, surtout de la part des femmes, ont Ă©tĂ© plutĂŽt favorables. Les hommes, en gĂ©nĂ©ral, ont Ă©tĂ© plus pincĂ©s, plus pudiques. Vaguement jaloux, dirait-on. Mais les femmes ont Ă©tĂ©, semble-t-il, directement et personnellement alertĂ©es, intĂ©ressĂ©es. Avec humour, naturel. Et cela m’a confirmĂ© dans mon expĂ©rience c’est cette distance, cette ironie et cette fantaisie des femmes qui, aujourd’hui, existent partout et qui ne s’écrivent presque suis persuadĂ© que la question des questions de notre temps est lĂ . Mais alors, pourquoi ce silence ? Quels sont les intĂ©rĂȘts en jeu ? Quelle est la raison profonde. de ce retard, du romanesque sur la façon de vivre ? Pourquoi cette rĂ©ticence de la littĂ©rature par rapport Ă  ce qui s’étale partout ? Pourquoi cette fuite dans le mythe, le rĂ©troactif, l’exotique, le provincialisme dix-neuviĂ©miste, le psychologisme poussif ? D’oĂč vient cette inhibition Ă  dire de face ce qui se passe Ă  chaque instant ? Rien ne fait plus peur, sans doute, que les possibilitĂ©s d’autonomie individuelle des femmes. C’est la raison pour laquelle on voudrait tellement les parquer en genre ». Ce qu’elles commencent d’ailleurs Ă  refuser, ayant instinctivement compris le piĂšge qui leur Ă©tait tendu. Or de leur libertĂ© individuelle dĂ©pend, bien entendu, la mienne. C’est ce que j’ai essayĂ© d’écrire dans Femmes » les scĂšnes, les mots, les gestes, les comportements de la nouvelle tragi-comĂ©die ambiante. Les peurs, les archaĂŻsmes, les fanatismes dĂ©fensifs qu’elle suscite mais aussi le baroque inouĂŻ qui s’y rĂ©vĂšle, la rapiditĂ© et la mobilitĂ© qui s’y font jour. Nous sommes Ă  un tournant merveilleux et vertigineux des milliers d’annĂ©es en crise ; l’improvisation devant nous. La froideur, ou l’étroitesse frileuse, de la plupart des littĂ©rateurs me stupĂ©fie. CommĂ©morons Stendhal, soit, mais Ă©vitons de nous demander ce qu’il penserait de notre invraisemblable timiditĂ© actuelle. L’impasse sexuelle Je viens de relire l’Age de raison », de Sartre, et les Mandarins », de Simone de Beauvoir. Deux grands livres, trop mĂ©connus. Tout le roman de Sartre tourne autour d’un avortement difficile Ă  rĂ©aliser manque de possibilitĂ©s mĂ©dicales ; manque d’argent. L’avortement avait fait son entrĂ©e dramatique en littĂ©rature avec les Palmiers sauvages », de Faulkner. Mais toute la couleur » mĂ©taphysique du livre de Sartre est lĂ , le reste s’ensuit, y compris l’extraordinaire scĂšne de mutilation rĂ©ciproque au couteau entre le personnage principal, Mathieu, et la jeune fille qui ne l’aime pas, Ivich. Toute l’impasse sexuelle de la guerre et de l’aprĂšs-guerre est ainsi fortement prĂ©sente dans la narration. C’est en lisant les romans de Sartre qu’on comprend pourquoi la politique a pu apparaĂźtre et peut encore apparaĂźtre comme une solution au cauchemar physiologique. A cĂŽtĂ© de ce dĂ©sastre, Les Mandarins » offre une lueur vite Ă©teinte Chicago, l’aventure d’Anne et de Lewis. Qui sait ce que serait devenue Beauvoir si son amĂ©ricain avait Ă©tĂ© moins simpliste ? C’est aussi une des questions que je me suis posĂ©es en Ă©crivant Il m’a prise sur le tapis ; il m’a reprise sur le lit et longtemps je suis restĂ©e couchĂ©e prĂšs de son aisselle. » De tout ce qu’a Ă©crit Beauvoir, rien n’est plus rĂ©vĂ©lateur que ce qu’elle raconte Ă  propos de Lewis et de Sriassine est-ce un hasard s’il s’agit de deux Ă©trangers ?. En rĂ©alitĂ©, l’évaluation de la littĂ©rature, depuis trente ans, devrait ĂȘtre faite selon ces critĂšres. On irait de surprise en surprise. On commencerait Ă  dresser un tableau exact de la coulisse essentielle de la vĂ©ritĂ©. Il faudrait reprendre toute la critique sur ce plan, le Saint Genet », de Sartre, la rĂ©ponse de Georges Bataille, le puritanisme farouche de Beckett, les dĂ©robades vaguement perverses du Nouveau Roman. Jusqu’au paysage d’aujourd’hui, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il est particuliĂšrement morose. Il fallait quelqu’un pour oser le dire ? VoilĂ . Philippe Sollers, Le Nouvel Observateur du 15-04-83. * Chronique de notre temps dont on s’amusera d’abord Ă  relever les anathĂšmes, Ă  dĂ©chiffrer les devinettes, Femmes nous transporte aussi Ă  travers les siĂšcles, dans les chefs-d’oeuvre de la littĂ©rature, de la peinture, de la musique », Ă©crivait Jacqueline Piatier, dans Le Monde, en fĂ©vrier 1983. Sept ans plus tard, en 1990, Josyane Savigneau remettait les choses en perspective, allant mĂȘme jusqu’à rapprocher Philippe Sollers et Simone de Beauvoir dans une mĂȘme quĂȘte du bonheur. Pour en finir avec les annĂ©es de plomb » par Josyane Savigneau Femmes, pourra, certes, ĂȘtre lu et relu comme un roman symptomatique des annĂ©es 80, mais aussi, le temps passant, comme un livre qui dit bien autre chose que l’écume d’une Ă©poque. Car son auteur, Philippe Sollers, n’est pas un Ă©crivain des annĂ©es 80. Sa place dans la littĂ©rature est certainement tout autre, mais peut-ĂȘtre faudra-t-il attendre les annĂ©es 90 pour qu’on le dise — pour qu’on le lise. Ce qui est insupportable Ă  beaucoup, ce n’est pas vraiment — contrairement Ă  ce qu’ils prĂ©tendent — sa maniĂšre de faire " l’épatant ", le malin, de se vouloir le plus cultivĂ©, le plus intelligent et le meilleur joueur, c’est, profondĂ©ment, la nature de son geste crĂ©ateur le refus de faire ce qu’il sait faire — le mĂȘme livre. La volontĂ©, Ă  chaque fois, d’inventer, de trouver. On l’imagine bien reprenant Ă  son compte l’" intolĂ©rable " phrase de Picasso Je ne cherche pas, je trouve. » C’est ainsi qu’on a vu arriver dans les librairies, au dĂ©but de 1983, Femmes, un gros livre qui inaugurait une nouvelle "pĂ©riode" de Sollers — dont il est aujourd’hui dĂ©jĂ  loin. DĂšs la premiĂšre page on peut y lire Le monde appartient aux femmes. C’est-Ă -dire Ă  la mort. LĂ -dessus tout le monde ment. Lecteur, accroche-toi, ce livre est abrupt. Tu ne devrais pas t’ennuyer en chemin, remarque. Il y aura des dĂ©tails, des couleurs, des scĂšnes rapprochĂ©es, du mĂ©li-mĂ©lo, de l’hypnose, de la psychologie, des orgies. J’écris les MĂ©moires d’un navigateur sans prĂ©cĂ©dent, le rĂ©vĂ©lateur des Ă©poques. » Un roman qui commence par une telle dĂ©claration de guerre ne pouvait que susciter polĂ©miques... et intĂ©rĂȘt. TrĂšs vite, il fut — et pour de nombreuses semaines — deuxiĂšme de la liste des meilleures ventes, tandis qu’on lisait les critiques les plus contradictoires. On dĂ©crivait une "hĂ©naurme" machine de guerre contre la femme », on cĂ©lĂ©brait un trĂšs grand livre, peut-ĂȘtre dĂ©cisif pour le combat spirituel Ă  cette heure trĂšs sĂ©vĂšre », on condamnait un Ă©norme pensum mou, une masse gĂ©latineuse, abusivement prĂ©sentĂ©e comme un roman alors qu’il ne s’agit que d’une chronique sur les intellectuels parisiens » [17]. A cause du cĂŽtĂ© " roman Ă  clefs d’un milieu intellectuel ", on Ă©voquait Simone de Beauvoir et les Mandarins. Quelques tĂ©mĂ©raires, Ă  commencer par Sollers lui-mĂȘme dans certaines interviews, se rĂ©fĂ©raient plutĂŽt au DeuxiĂšme Sexe. Comment oser comparer le livre majeur de la rĂ©flexion sur la condition fĂ©minine et cette radicale accusation des femmes ? Mais qui d’autre, depuis Simone de Beauvoir, avait vraiment parlĂ© aux femmes de leurs rapports avec les hommes, de leur acceptation des conventions, de leur maniĂšre de ne pas rĂ©sister Ă  la soumission subie par leur sexe mais de la transformer en dĂ©sir de possession et de mort, de leurs dĂ©lires sur la maternitĂ© ? Les femmes, Ă  l’époque, auraient Ă©tĂ© bien avisĂ©es de se regarder un peu dans Femmes, et de se dire, comme l’affirmera Philippe Sollers plus tard Le malentendu entre les hommes et les femmes est Ă  son comble. Partons de ces constatations et voyons comment il pourrait se passer quelque chose d’amusant. » Relu sept ans aprĂšs sa sortie, Femmes n’est pas un roman qui rĂšgle les comptes d’un homme, d’un " baiseur ", avec les femmes. C’est un livre qui rĂšgle leur compte aux annĂ©es 70, ces " annĂ©es de plomb " oĂč la tentation terroriste et ses revers — la rĂ©pression, la dĂ©lation, — ont tout envahi. C’est un livre qui a voulu, avec une violence inouĂŻe et Ă  peine supportable, dĂ©masquer et casser le reproche, l’amertume, l’aigreur qui finissent, la plupart du temps, et plus que jamais aujourd’hui, par tisser la misĂ©rable continuitĂ© des rapports entre hommes et femmes. » Au-delĂ  des Ă©poques respectives, ce que dit Femmes, dans l’absolue provocation, rejoint ce que disent, avec une sorte d’innocence, les lettres de Simone de Beauvoir rĂ©cemment rendues publiques et qui choquent pareillement — les femmes surtout, — attisant aussi la haine contre leur auteur qu’on peut tout vivre, tout inventer — et que ceux qui entrent dans le jeu en acceptent les risques, — qu’il n’est pas besoin de possĂ©der, de dĂ©vorer, d’annexer pour aimer, qu’il est sot de croire que l’amour c’est " tout ou rien ". Quelle incongruitĂ©, n’est-ce pas, quel scandale, de rapprocher Simone de Beauvoir et Philippe Sollers ? D’autant que Femmes comporte une page dure, nette, sur la CĂ©rĂ©monie des adieux dont on peut Ă©videmment soutenir qu’elle conforte ce rapprochement. Et pourtant... Simone de Beauvoir a toujours affirmĂ© qu’elle n’avait rencontrĂ© personne qui fĂ»t aussi douĂ© qu’elle pour le bonheur. Philippe Sollers dit et redit son incurable gaietĂ© Je veux tout garder... Je veux tout... L’enfance... La gloutonnerie, les grandes vacances permanentes... La fĂȘte... La vie endiablĂ©e... Je suis comme ça depuis toujours, je serai toujours comme ça. » Ce qui continue de dĂ©ranger, chez l’une comme chez l’autre, c’est, constamment rĂ©pĂ©tĂ©s, l’amour de la vie et la haine de l’ennui. Et cela, ce n’est pas dĂ©rangeant pour la dĂ©cennie ni mĂȘme pour le siĂšcle. C’est dĂ©rangeant depuis toujours et pour l’éternitĂ©. Josyane Savigneau, Le Monde du ******
1ĂšreĂ©mission. (Maestro : Flora / Challenger : MickaĂ«l / Gagnant : MickaĂ«l) 50 points (Ras-le-bol) : Ça m'Ă©nerve / Marre de cette nana-lĂ . 40 points (Pascal Obispo) : Il faut du temps / TombĂ© pour elle. 30 points (Bonne question) : Il est oĂč le bonheur / Qu'est-ce qu'on attend pour ĂȘtre heureux.
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VoilĂ  je mouille de façon trĂšs abondante et pour un rien, il suffit d'un bisou, un regard. MĂȘme chez la gyneco, dĂšs qu'elle me frĂŽle c'est dĂ©jĂ  tout mouillĂ©. ça la fait rire et elle me dit que ce n'est pas un problĂšme bien au contraire, que mon corps fonctionne bien. Le problĂšme c'est qu'il y a des mecs que ça dĂ©range, et dans Wiliwilliam PostĂ© le 23/4/2022 2045 Mis Ă  jour 24/4/2022 1722 La loi c'est moiInscrit le 7/4/2012 Envois 34178 Karma 12066 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 50 Tempo123 PostĂ© le 23/4/2022 2004 Mis Ă  jour 23/4/2022 2004 Je m'installeInscrit le 7/9/2020 Envois 197 Karma 844 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 23 TrĂšs belle prestation, mĂȘme en français elle me fout toujours autant la chaire de poule!Par contre je comprends pas le sens des paroles. Au moins en anglais on y rĂ©flĂ©chit moins! Auteur Conversation Gudevski PostĂ© le 23/4/2022 2003 Mis Ă  jour 23/4/2022 2003 J'aime glander iciInscrit le 25/4/2016 Envois 6269 Karma 6105 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Je prĂ©fĂšre l'original. Tempo123 PostĂ© le 23/4/2022 2004 Mis Ă  jour 23/4/2022 2004 Je m'installeInscrit le 7/9/2020 Envois 197 Karma 844 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 23 TrĂšs belle prestation, mĂȘme en français elle me fout toujours autant la chaire de poule!Par contre je comprends pas le sens des paroles. Au moins en anglais on y rĂ©flĂ©chit moins! odyxo PostĂ© le 23/4/2022 2006 Mis Ă  jour 23/4/2022 2006 Je suis accroInscrit le 5/6/2008 Envois 1565 Karma 1613 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 la magie d'Autotune Taxidermiste PostĂ© le 23/4/2022 2008 Mis Ă  jour 23/4/2022 2010 LevisInscrit le 4/12/2011 Envois 501 Karma 1048 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Sur-maquillage Ask'isdy. papasan PostĂ© le 23/4/2022 2037 Mis Ă  jour 23/4/2022 2037 Je m'installeInscrit le 29/6/2015 Envois 380 Karma 652 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Se taper ça + devoir aller voter demain, y a des soirĂ©es pas joyeuses... Wiliwilliam PostĂ© le 23/4/2022 2045 Mis Ă  jour 24/4/2022 1722 La loi c'est moiInscrit le 7/4/2012 Envois 34178 Karma 12066 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 50 Milot PostĂ© le 23/4/2022 2047 Mis Ă  jour 23/4/2022 2102 J'aime glander iciInscrit le 31/10/2014 Envois 6837 Karma 4490 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 9 odyxo C'est de la simple malveillance oĂč tu as des preuves de ce que tu avances?WiliwilliamPAROLE DE SOCRATE Socrate un jour faisant bĂątir, Chacun censurait son trouvait les dedans, pour ne lui point mentir, Indignes d'un tel personnage ;L'autre blĂąmait la face , et tous Ă©taient d'avisQue les appartements en Ă©taient trop maison pour lui ! L'on y tournait Ă  peine. PlĂ»t au Ciel que de vrais amis,Telle qu'elle est, dit-il, elle pĂ»t ĂȘtre pleine ! Le bon Socrate avait raisonDe trouver pour ceux-lĂ  trop grande sa se dit ami ; mais fol qui s'y repose. Rien n'est plus commun que ce nom ; Rien n'est plus rare que la chose. speudo PostĂ© le 23/4/2022 2111 Mis Ă  jour 23/4/2022 2111 Je viens d'arriverInscrit le 9/10/2020 Envois 62 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 5 Belle cover, des paroles dont je n'avais jamais spĂ©cialement compris tout le sens. LeCromwell PostĂ© le 23/4/2022 2131 Mis Ă  jour 23/4/2022 2131 J'aime glander iciInscrit le 23/5/2009 Envois 5068 Karma 5613 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 WiliwilliamT’as oubliĂ© grincheux odyxo PostĂ© le 23/4/2022 2132 Mis Ă  jour 23/4/2022 2132 Je suis accroInscrit le 5/6/2008 Envois 1565 Karma 1613 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 3 Milot on est sur un forum Internet... C'est de la pure malveillance Vassili44 PostĂ© le 23/4/2022 2133 Mis Ă  jour 23/4/2022 2134 Je suis accroInscrit le 6/8/2020 Envois 1329 Karma 1720 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Wiliwilliam,Bienvenue dans la j'allais oubliĂ© elle me soĂ»le cette chanson. Trop entendue. Overdose. Token PostĂ© le 23/4/2022 2143 Mis Ă  jour 23/4/2022 2143 Je viens d'arriverInscrit le 15/3/2014 Envois 31 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 11 C'est pas Freddy, mais Je trouve ça assez extraordinaire. Elle rĂ©ussit Ă  ĂȘtre juste, dans le timbre, dans l'interprĂ©tation plus que dans l'imitation, et la traduction des paroles plutĂŽt fidĂšle n'est mĂȘme pas ridicule. Vraiment, l'Ă©motion y est, ça fout les poils. mocsap PostĂ© le 23/4/2022 2146 Mis Ă  jour 23/4/2022 2146 Je suis accroInscrit le 11/4/2017 Envois 993 Karma 691 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Superbe! Baba-Yaga PostĂ© le 23/4/2022 2146 Mis Ă  jour 23/4/2022 2146 Hamster dameInscrit le 10/7/2016 Envois 13163 Karma 9340 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 10 Pour ceux qui ont trop entendu cette chanson, moi c'est la premiĂšre fois que je l'entends en plutĂŽt bien interprĂ©tĂ©e. maddguez PostĂ© le 23/4/2022 2204 Mis Ă  jour 23/4/2022 2204 Je m'installeInscrit le 9/2/2018 Envois 138 Karma 341 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 5 TrĂšs belle voix, belle interprĂ©tation. Et je croyais ne pas bien comprendre les paroles, mais en voyant la traduction en fait j'avais bien compris que je ne comprenais pas lol maddguez PostĂ© le 23/4/2022 2209 Mis Ă  jour 23/4/2022 2209 Je m'installeInscrit le 9/2/2018 Envois 138 Karma 341 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Par contre mode connard honnĂȘte, j'ai toujours du mal Ă  comprendre les filles belles mais grosses, qui se maquille Ă  haute dose pour s'amincir le il se dit parfois, la meilleure des chirurgies esthĂ©tique c'est de faire du pensĂ© Ă  ça en la voyant. wilburn PostĂ© le 23/4/2022 2210 Mis Ă  jour 23/4/2022 2213 Je suis accroInscrit le 19/10/2012 Envois 571 Karma 563 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Pour le sens des paroles, il avoue Ă  sa mĂšre qu'il est homo ! L'homme qu'il tue au dĂ©but c'est son cĂŽtĂ© "hĂ©tĂ©ro" pour vivre son homosexualitĂ© librement .Enfin ça reste une thĂ©orie apparemment . Kratos2077 PostĂ© le 23/4/2022 2237 Mis Ă  jour 23/4/2022 2237 Je suis accroInscrit le 13/1/2021 Envois 953 Karma 414 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Une des candidates de the voice kid 1Ăšre edition. TrĂšs belle interprĂ©tation, je ne sais pas si les traductions sont d’elle, ceci dit je ne suis pas fan de tout ce qu’elle fait, mais j’avais Ă©tĂ© trĂšs agrĂ©ablement surpris par cette version. WeWereOnABreak PostĂ© le 23/4/2022 2244 Mis Ă  jour 23/4/2022 2244 Je masterise !Inscrit le 29/5/2015 Envois 3229 Karma 10459 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 En français ça devient du SCHaWABia. Mitri PostĂ© le 23/4/2022 2249 Mis Ă  jour 23/4/2022 2250 Je poste tropInscrit le 14/12/2006 Envois 10014 Karma 1102 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Dans la vie il y a des choses auxquelles il ne faut pas toucher la drogue, les traductions de chansons cultes et le pudding anglais marche avec le reste de la gastronomie vivaberthaga PostĂ© le 23/4/2022 2317 Mis Ă  jour 23/4/2022 2317 Je masterise !Inscrit le 21/4/2015 Envois 2388 Karma 2526 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 21 Citation maddguezPar contre mode connard honnĂȘte, j'ai toujours du mal Ă  comprendre les filles belles mais grosses, qui se maquille Ă  haute dose pour s'amincir le il se dit parfois, la meilleure des chirurgies esthĂ©tique c'est de faire du pensĂ© Ă  ça en la pensĂ© Ă  ça en te lisant unknown001 PostĂ© le 23/4/2022 2339 Mis Ă  jour 23/4/2022 2339 Je m'installeInscrit le 29/12/2019 Envois 198 Karma 111 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 3 Citation wilburnPour le sens des paroles, il avoue Ă  sa mĂšre qu'il est homo ! L'homme qu'il tue au dĂ©but c'est son cĂŽtĂ© "hĂ©tĂ©ro" pour vivre son homosexualitĂ© librement .Enfin ça reste une thĂ©orie apparemment .Absolument, et du coup, mĂȘme si elle chante trĂšs bien, elle a traduit n'importe comment les paroles et ça rend la chanson complĂštement nulle...Les mots anglais sont si justes, c'est vraiment du gĂąchis Goran PostĂ© le 23/4/2022 2354 Mis Ă  jour 23/4/2022 2354 Je m'installeInscrit le 6/2/2008 Envois 456 Karma 158 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Bon eh bien je fais partie de la famille de la merd*, chantĂ© par une a des monuments auxquels il est prĂ©fĂ©rable de ne pas toucher. maddguez PostĂ© le 24/4/2022 005 Mis Ă  jour 24/4/2022 005 Je m'installeInscrit le 9/2/2018 Envois 138 Karma 341 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Citation vivaberthagaCitation maddguezPar contre mode connard honnĂȘte, j'ai toujours du mal Ă  comprendre les filles belles mais grosses, qui se maquille Ă  haute dose pour s'amincir le il se dit parfois, la meilleure des chirurgies esthĂ©tique c'est de faire du pensĂ© Ă  ça en la pensĂ© Ă  ça en te lisantVu que le gros porc est le mĂȘme que sur ton avatar, j'imagine que tu fantasmes sur le fait de me toucher le cul ? roondar PostĂ© le 24/4/2022 009 Mis Ă  jour 24/4/2022 011 Je suis accroInscrit le 2/7/2013 Envois 1337 Karma 3878 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Milot Je pensais bien qu'un truc Ă©tait louche, c'est un poĂšme de La Fontaine, faudrait prĂ©ciser xDe toute façon, Socrate ou autre, la philosophie est tellement compliquĂ© a traduire exactement, que quand le rĂ©sultat rime ainsi, y'a forcĂ©ment des idĂ©es ou nuances qui sont la philo, ça ne rime pas. Sauf si on altĂšre l'essence mĂȘme des idĂ©es pour le sens artistique. Mais c'est plus de la philo Ă  la fin, mais de la "simple" poĂ©sie, sans autre intention. Kratos2077 PostĂ© le 24/4/2022 020 Mis Ă  jour 24/4/2022 020 Je suis accroInscrit le 13/1/2021 Envois 953 Karma 414 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Citation unknown001Citation wilburnPour le sens des paroles, il avoue Ă  sa mĂšre qu'il est homo ! L'homme qu'il tue au dĂ©but c'est son cĂŽtĂ© "hĂ©tĂ©ro" pour vivre son homosexualitĂ© librement .Enfin ça reste une thĂ©orie apparemment .Absolument, et du coup, mĂȘme si elle chante trĂšs bien, elle a traduit n'importe comment les paroles et ça rend la chanson complĂštement nulle...Les mots anglais sont si justes, c'est vraiment du gĂąchisMouais c’est le mode de pensĂ©e lgbt++ actuel , rĂ©sumer un ĂȘtre humain par le fait qu’il soit gay ou pas, ou fasse partie de toutes les lettres de l’acronyme. Mais pas par ce qu’il fait. Donc globalement selon cette mĂȘme forme de pensĂ©e, un ĂȘtre humain le devient entre 15 et 45 ans et n’est rien ni avant ni aprĂšs juste parce qu’il ne sait rien de ce sens cachĂ© des paroles, c’est peut ĂȘtre cela mais peut ĂȘtre autre chose. Il n y a rien d absolu qui justifie ce mot absolument traduction par oui tu as raison. Cela tient pour moi juste d’un est une version sublime de ce morceau que j’ai dĂ©couvert sur ce site, qui donne une version bien diffĂ©rente Bohemian RhapsodyEt le passage du Wikipedia qui ne met pas en avant cette partie du il faut ĂȘtre absolument gay ou hĂ©tĂ©ro pour exister qui donne ceci dans l interprĂ©tation InterprĂ©tation des parolesDepuis l'Ă©poque de la sortie de Bohemian Rhapsody, nombreux sont ceux qui se perdent en conjectures quant Ă  la signification rĂ©elle des paroles. Certains pensent qu'elles dĂ©crivent les moments prĂ©cĂ©dant une exĂ©cution, citant L'Étranger d'Albert Camus comme une possible source d'inspiration. On Ă©voque Ă©galement le mythe de Faust et son cĂ©lĂšbre pacte avec le diable16. Enfin, il en est pour dire que les paroles ont simplement Ă©tĂ© Ă©crites pour coller au mieux avec la musique. C'est cette derniĂšre thĂ©orie qu'Everett soutient, car Mercury lui aurait dit des paroles de sa Rhapsody qu'elles ne sont que du pur non-sens qui rime17 ».Selon Tim Rice, ancien collaborateur du groupe, et Jim Hutton, dernier compagnon de Freddie Mercury, les paroles de cette chanson auraient un sens cachĂ© Freddie Mercury annoncerait son coming autre thĂ©orie fantaisiste qui se retrouve actuellement rĂ©guliĂšrement sur Internet19 veut que Mercury, se sachant sĂ©ropositif et ayant transmis la maladie Ă  un partenaire, Ă©crit Bohemian Rhapsody pour confesser et expier sa faute ». Il convient de rappeler que le morceau a Ă©tĂ© Ă©crit en 1975 Ă  cette Ă©poque, le syndrome qui portera le nom de SIDA pour la premiĂšre fois en 1981 n'est pas connu de la communautĂ© mĂ©dicale, et a fortiori du grand public ; de plus, le chanteur n'apprendra sa sĂ©ropositivitĂ© qu'en 1987[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Mercury, pour sa part, s'est toujours montrĂ© Ă©vasif quand il s'est vu directement interrogĂ© sur le sens et l'origine des paroles. Contrairement aux autres membres du groupe, qui se laissent facilement aller Ă  parler de leurs sources d'inspiration quand il s'agit d'Ă©criture, il n'aimait pas trop se livrer Ă  l'analyse de ses crĂ©ations, prĂ©fĂ©rant que chacun puisse construire son interprĂ©tation personnelle. Ce qui est acquis, car souvent confirmĂ© par May, Taylor ou Deacon, c'est que Mercury se sentait intimement liĂ© Ă  cette composition. Il en dira simplement C'est une de ces chansons qui vĂ©hiculent un sentiment de fantastique. Je crois que les gens devraient simplement l'Ă©couter, y penser, puis se faire leur propre idĂ©e sur ce que ça leur raconte »d. Bohemian Rhapsody n'est pas simplement venue de nulle part. J'ai fait quelque chose d'un peu recherchĂ©, bien que ça ait un cĂŽtĂ© irrĂ©vĂ©rencieux et opĂ©ra de pacotille. Pourquoi pas ? » Ȃa reste un sacrĂ© chef-d’Ɠuvre qui n’a pas besoin Ă  mon sens de lui trouver une quelconque intention autre que d ĂȘtre puissant. Pour explication, rapport Ă  l’intro de mon post, cets que je vois des collĂšgues de boulot qui ne peuvent ĂȘtre que s’ils ne parlent pas uc et Ă  longueur de temps tout justifier uniquement par cela me saoule un max. Un mec est pas bien, il a ses rĂšgles, une nana te fait la tronche, elle a pas b... la nuit derniĂšre, c’est dun lourdingueBohĂ©mian rhapsody n a pas grand chose Ă  voir avec ma petite entreprise de bashung tenkaishi PostĂ© le 24/4/2022 224 Mis Ă  jour 24/4/2022 224 Je viens d'arriverInscrit le 23/4/2020 Envois 10 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 3 Wiliwilliam Ca fait un petit moment malheureusement que l'espace commentaire est toxique ici. microceb PostĂ© le 24/4/2022 433 Mis Ă  jour 24/4/2022 433 Je suis accroInscrit le 18/8/2010 Envois 503 Karma 530 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 4 Citation unknown001Citation wilburnPour le sens des paroles, il avoue Ă  sa mĂšre qu'il est homo ! L'homme qu'il tue au dĂ©but c'est son cĂŽtĂ© "hĂ©tĂ©ro" pour vivre son homosexualitĂ© librement .Enfin ça reste une thĂ©orie apparemment .Absolument, et du coup, mĂȘme si elle chante trĂšs bien, elle a traduit n'importe comment les paroles et ça rend la chanson complĂštement nulle...Les mots anglais sont si justes, c'est vraiment du gĂąchisJe n'ai jamais rien compris aux paroles de cette chanson et la pour le coups, elle a pris du sens. Je pense qu'ils ont traduits en faisant en sorte de garder l'idĂ©e, sans traduire mot Ă  mot pour que ça reste harmonieux Ă  l'oreille. DĂ©solĂ© de ne pas ĂȘtre anglophone, je me flagelle tout les soirs avec des poireaux en me maudissant de ne pas comprendre l'anglais mais j'ai apprĂ©ciĂ© cette version. Bloodyfox PostĂ© le 24/4/2022 533 Mis Ă  jour 24/4/2022 533 Je suis accroInscrit le 7/3/2014 Envois 502 Karma 316 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Franchement j'avais peur et finalement c'etait pas si mal. salamsati PostĂ© le 24/4/2022 757 Mis Ă  jour 24/4/2022 758 Je viens d'arriverInscrit le 16/1/2019 Envois 60 Karma 139 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 Cette version est plutĂŽt pas mal et bien certes, on cherche le sens des paroles, mais c'est le cas aussi de la chanson gĂ©nĂ©ralement, quand on traduit une chanson anglaise en français, c'est trĂ©s souvent m'attendais au pire, mais lĂ , non ... julnobody PostĂ© le 24/4/2022 759 Mis Ă  jour 24/4/2022 759 Je m'installeInscrit le 24/5/2017 Envois 426 Karma 727 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Il y a forcĂ©ment quelques arrangements et simplifications avec la traduction pour coller les paroles sur la musique en français, mais je m'attendais Ă  pire, c'est pas mal. spama PostĂ© le 24/4/2022 837 Mis Ă  jour 24/4/2022 837 Je viens d'arriverInscrit le 14/4/2015 Envois 14 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 maddguez Mode connard honnĂȘte commentaire dont la pertinence et le niveau doit ĂȘtre Ă  la hauteur de ta petite tĂȘte qui ne te permet pas de rĂ©flexions trĂšs poussĂ©es. wilburn PostĂ© le 24/4/2022 837 Mis Ă  jour 24/4/2022 837 Je suis accroInscrit le 19/10/2012 Envois 571 Karma 563 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Kratos2077 Tu peux trouver ceci sur le net "Tim Rice explique que Freddie Mercury avoue avoir "tuĂ© l'ancien Freddie, son ancienne image [...]. Son ancienne personne, hĂ©tĂ©rosexuelle, est morte. Il a dĂ©truit l'homme qu'il essayait d'ĂȘtre et maintenant, c'est bien lui qui essaie de vivre avec le nouveau Freddie".Un point de vue partagĂ© Roger Taylor, le batteur de Queen et Lesley-Ann Jones, la biographe de Freddie Mercury. En 1986, cette derniĂšre avait soumis Ă  Freddie Mercury l’hypothĂšse que cette chanson Ă©tait une confession de son homosexualitĂ©. Le chanteur aurait Ă©clatĂ© de rire avant de lĂącher "Ce n’est pas le moment"." Tu vois tu te trompes sur la date cela n'est pas d'aujourd'hui avec le mouvement lgbt j'ai zappĂ© le reste excusez, mais dĂ©jĂ  depuis 1986 la question se posait. Mais le dĂ©bat sur l'interprĂ©tation reste ouvert Kratos2077 PostĂ© le 24/4/2022 919 Mis Ă  jour 24/4/2022 919 Je suis accroInscrit le 13/1/2021 Envois 953 Karma 414 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 wilburn oui il est mentionnĂ© dans le paragraphe Wikipedia que j’ai citĂ©. Mais comme il est dit ce n’est qu’une interprĂ©tation parmi d’autres qui sont aussi citĂ© et brian may ne les appuie pas plus que les que je veux dire par la, c est que c’est une possibilitĂ©, et n y voir qu’une lecture unique de ce point de vue est trĂšs rĂ©ducteur. Mais trĂšs actuel. Aujourd’hui tu as un acteur ou un chanteur Ă  qui un journaliste pose une question et dans l interview, il veut obligatoirement savoir si l’artiste est en couple ! Et si c’est un pansexuel ou n’importe quoi d’autre... ça m avait affligĂ© pour les premiĂšres interview d Olivier mine, qui avait sorti je suis hĂ©tĂ©romo, genre vous ĂȘtes gentils d essayer de me mettre dans un clan juste pour cracher sur les autres. A mes yeux ça reste un angle d approche de la chanson mais rien n est moins un autre domaine, j’adore guillermo del toro qui a parlĂ© de pacific rim aux journalistes et pour avoir une bonne note avec les intellos du monde entier type TĂ©lĂ©rama, il avait sorti j’ai voulu retranscrire l’esprit de richard Wagner et de sa lohengrin et la grande vague de kanagawa...Alors qu’il a fait un pu.... de chouette films sur les mecha totalement no-Brain....Et vendre en 86, de l homosexualitĂ©, aprĂšs dĂ» culture club, bronskibeat, Franky goes to hollywood, c’était les prĂ©mices de la hype qui genre. Ça marchait et ça faisait vendre un max. C’est comme aujourd’hui on ne peut plus voir un film sans un black ou une bonne femme et un gay et dans 40 ans on trouvera que ce sont les origines de tel ou tel artiste alors que ce ne sont que des diktat du marketing ambiant pour vendre plus ou produire une version parmi d’autres selon moi. Et j’aime la clĂŽture de la signification de wiki sur la chanson chacun y verra ce qu’il a envie d’y voir. Et cela n empĂȘche pas le rĂ©alisme de ta vision des choses, mais elle n’ est pas absolue selon moi. Nerio PostĂ© le 24/4/2022 927 Mis Ă  jour 24/4/2022 927 Je suis accroInscrit le 3/5/2005 Envois 757 Karma 480 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 ya les notes, ya le rythme, mais son intonation est insupportable! le timbre de voix est le mĂȘme que plein de chanteuse, il est temps qu'elles prennent LEURS voix! et pas qu'elles essayent d'avoir le mĂȘme timbre qu'une clairement pas d'autotune mais faut pas oublier qu'elle chante avec un casque, donc peut ĂȘtre la mĂ©lodie dans les oreilles... tout de suite beaucoup plus facile pour chanter bien juste Khalul PostĂ© le 24/4/2022 942 Mis Ă  jour 24/4/2022 942 Je m'installeInscrit le 13/9/2010 Envois 184 Karma 117 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 Tempo123 C'est normal que tu ne comprennes rien. Elle a fait une grosse erreur de traduction assez classique. Elle a fait une traduction littĂ©rale , c'est Ă  dire, mot Ă  mot. En littĂ©rature, lors que tu rĂ©alises une traduction, tu dois respecter certaines rĂšgles, la premiĂšre Ă©tant de respecter principalement le sens initial de l'auteur puis dans le cas des poĂšmes/chansons les rĂšgles rĂ©gissant ceux-ci, c'est Ă  dire, les rimes et le nombres de pied. LĂ  ça ressemble malheureusement Ă  du Google Trad. maddguez PostĂ© le 24/4/2022 1001 Mis Ă  jour 24/4/2022 1001 Je m'installeInscrit le 9/2/2018 Envois 138 Karma 341 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Citation spamamaddguez Mode connard honnĂȘte commentaire dont la pertinence et le niveau doit ĂȘtre Ă  la hauteur de ta petite tĂȘte qui ne te permet pas de rĂ©flexions trĂšs trĂšs pertinent et rĂ©flĂ©chis au contraire. Pourquoi flinguer ta santĂ© et ta peau pour le cacher quand tu peux prendre soin des deux avec un peu d' travaillĂ© des annĂ©es dans la remise en forme de gros je sais comment ça marche lol WTFISTHATSHIT PostĂ© le 24/4/2022 1013 Mis Ă  jour 24/4/2022 1013 Je m'installeInscrit le 2/5/2014 Envois 446 Karma 321 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Je ne jugerai pas la performance vocale de la chanteuse mais je constate qu'en gĂ©nĂ©ral, traduire en français des chansons en langue anglaise servent surtout Ă  se moquer de la pauvretĂ© des paroles et leur cĂŽtĂ© ce n'est vraiment pas le cas. Queen Ă©tait vraiment un grand groupe. Kratos2077 PostĂ© le 24/4/2022 1046 Mis Ă  jour 24/4/2022 1046 Je suis accroInscrit le 13/1/2021 Envois 953 Karma 414 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 maddguez je ne discuterais pas du fond de ta pensĂ©e, elle te regarde. Ceci dit il reste l approche sportive pour faire du sport, remise en forme, rĂ©gĂźmes, il faut de la volontĂ©. Or, la volontĂ© ne peut perdurer dans le temps. Avoir la volontĂ© de, c’est contraindre son corps ou son esprit Ă  faire quelque chose qui n’est pas naturel pour lui. Et comme toute contrainte, Ă  un moment, cela cesse pour reprendre l’ordre des choses. Il est donc plus facile en terme de rapiditĂ©, coĂ»t, contrainte, de masquer ici dans tous les sens du terme les choses que tu pourrais ne pas aimer elle apprĂ©cie peut ĂȘtre ses formes et sa vie par du maquillage Ă©lĂ©gant son apprĂ©ciation que de ressembler physiquement Ă  ce qu’elle n’est pas de façon naturelle. Et elle gagne du temps par rapport Ă  l effet inverse de la volontĂ© Jujube51 PostĂ© le 24/4/2022 1058 Mis Ă  jour 24/4/2022 1058 Je m'installeInscrit le 30/10/2019 Envois 293 Karma 1209 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Citation maddguezC'est trĂšs pertinent et rĂ©flĂ©chis au contraire. Pourquoi flinguer ta santĂ© et ta peau pour le cacher quand tu peux prendre soin des deux avec un peu d' travaillĂ© des annĂ©es dans la remise en forme de gros je sais comment ça marche lolEst ce que, au mĂȘme titre que certains commentaires ou blagues dĂ©placĂ©s l’ont Ă©tĂ©s, ce commentaire sera supprimĂ© par Koreus?Peut ĂȘtre que celui que j’écris le sera aussi, vu que je vais rentrer dans ce jeu de dĂ©nigrement des gens, sans toutefois en faire une gĂ©nĂ©ralitĂ© bien heureusement
Tout dans les bras, rien dans la tĂȘte
Pour la vidĂ©o, j’ai trouvĂ© ça sympa et pratique pour connaĂźtre plus prĂ©cisĂ©ment l’histoire de cette chanson. SoBas PostĂ© le 24/4/2022 1059 Mis Ă  jour 24/4/2022 1059 Je viens d'arriverInscrit le 13/4/2022 Envois 57 Karma 72 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 J'adore ! Vraiment. Et trĂšs original et ce, malgrĂ© que cet air ait Ă©tĂ© massivement entendu et rĂ©-entendu notamment avec le biopic de 2018. C'Ă©tait pourtant casse-gueule de tenter un truc pareil, mais elle l'a rĂ©ussi avec Je ne peux que plussoyer. Pourquoi, pourquoi, mais POURQUOI ai-je cet Ă©trange sentiment que les gens deviennent de plus aigris derriĂšre leurs Ă©crans ? Est-ce une façon de tenter de se dĂ©marquer des autres ? Cherchent-ils Ă  compenser une frustration ? À se dĂ©fouler ? Bad mood ? Mauvaise semaine ? Tout ça Ă  la fois ? Vraiment, j'aimerais comprendre. Mention spĂ©ciale avec remise de Golden Bitterness Awards pour Taxidermiste, maddguez et j'en passe pas le courage de me taper tout le fil pour rĂ©pertorier les phallocrates ici prĂ©sents qui n'ont rien trouvĂ© de mieux que d'attaquer sur le maquillage et le physique de cette demoiselle. La grande classe les gars ! Ne changez rien, vous tenez le bon bout... NoloZ PostĂ© le 24/4/2022 1106 Mis Ă  jour 24/4/2022 1106 Je viens d'arriverInscrit le 28/1/2021 Envois 89 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 Citation GudevskiJe prĂ©fĂšre l' heureux que tu prĂ©fĂšres l'originale, mais j'crois pas que cette reprise ait vocation Ă  la remplacer de toute façon. SoBas PostĂ© le 24/4/2022 1135 Mis Ă  jour 24/4/2022 1135 Je viens d'arriverInscrit le 13/4/2022 Envois 57 Karma 72 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Citation Tempo123TrĂšs belle prestation, mĂȘme en français elle me fout toujours autant la chaire de poule!Par contre je comprends pas le sens des paroles. Au moins en anglais on y rĂ©flĂ©chit moins!En fait, en anglais ou en français, personne n'a jamais vraiment compris les paroles de cette sorte d'opĂ©ra rock. Un conte qui hĂ©site entre rĂ©alitĂ© et imaginaire ? Une fable fantaisiste ? Un coming-out mĂ©taphorique ? Etc. Aujourd'hui encore les spĂ©culations vont bon train. Des articles de presse les ont d'ailleurs relancĂ©es, quelques temps avant la sortie du biopic au cinĂ©ma. Je ne sais pas si tu y trouveras les rĂ©ponses que tu cherches contrairement Ă  ce qu'annonce le titre de 20 Minutes, mais ça peut orienter la pensĂ©e => Tous les secrets de Bohemian Rhapsody», le titre phare de Queen Baba-Yaga PostĂ© le 24/4/2022 1141 Mis Ă  jour 24/4/2022 1141 Hamster dameInscrit le 10/7/2016 Envois 13163 Karma 9340 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Eh beh !J'Ă©tais loin d'imaginer que cette vidĂ©o soulĂšverait les foules Ă  ce la prochaine vidĂ©o d'accident ou de gamin qui se casse la gueule Wasab_II PostĂ© le 24/4/2022 1153 Mis Ă  jour 24/4/2022 1153 Je suis accroInscrit le 30/12/2016 Envois 556 Karma 1140 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Citation maddguezCitation spamamaddguez Mode connard honnĂȘte commentaire dont la pertinence et le niveau doit ĂȘtre Ă  la hauteur de ta petite tĂȘte qui ne te permet pas de rĂ©flexions trĂšs trĂšs pertinent et rĂ©flĂ©chis au contraire. Pourquoi flinguer ta santĂ© et ta peau pour le cacher quand tu peux prendre soin des deux avec un peu d' travaillĂ© des annĂ©es dans la remise en forme de gros je sais comment ça marche lolFranchement, ferme lĂ , pour dire des bĂȘtises pareilles faut vraiment ĂȘtre si t'a vraiment travaillĂ© dans la "remise en forme de gros" que je trouve rĂ©ducteur comme façon de faire, hĂ© bien je souhaitais pas ĂȘtre le "gros" en face de peu de tact ça mange pas de pain, si c'Ă©tait si simple la vie, le taux d'obĂ©sitĂ© serait pas en trains de monter, faut peut-ĂȘtre rĂ©flĂ©chir un peu plus et pas juste dĂ©nigrer. T'aurais pu t'arrĂȘter au premier message qui disait qu'elle avait une belle voix, c'Ă©tait parfait. Farfale PostĂ© le 24/4/2022 1158 Mis Ă  jour 24/4/2022 1158 Je viens d'arriverInscrit le 18/7/2021 Envois 34 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Quoiqu'on en dise cette musique est un putain de chef d'Ɠuvre !! MĂȘme en français elle m'a donnĂ© des frissons, c'est pour dire smoog PostĂ© le 24/4/2022 1208 Mis Ă  jour 24/4/2022 1208 Chaleur !Inscrit le 9/1/2012 Envois 69 Karma 51 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 Wasab_II Faut arrĂȘter de vouloir prendre des pincettes pour tout Ă  la place des autres. Les gros, les obĂšses, ils savent qu'ils sont gros. Soit ils vivent avec, soit ils luttent contre. Celui qui va a la salle se remettre en forme a pas besoin qu'on le cajole, il sait dĂ©jĂ  pourquoi il y vient. Taxidermiste PostĂ© le 24/4/2022 1250 Mis Ă  jour 24/4/2022 1250 LevisInscrit le 4/12/2011 Envois 501 Karma 1048 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 SoBas C'est bien le bashing de groupe hein ? Tu profites ?T'as le malheur de dire ce que tu penses et voila, tu te fais rattraper par la bien-pensance, par toutes les petites brebis galleuses que t'entend jamais avant, mais juste parce qu'ils sont en groupe et se sentent dans leur droit, en profitent pour l'ouvrir trouve qu'elle est surmaquillĂ©e. C'est un que JE ne suis pas d'accord avec toi donc je peux t'enfoncer aussi, ça te va ? Toi et ton avis de merde sur cette vidĂ©o hmm ? Et donc TOI du coup tu trouves une reprise francisĂ©e "TRES" originale ? Tenter une reprise de Freddy Mercury, c'Ă©tait "casse-gueule" et TU "adores ça" ?Permet moi du coup de faire un ENORME raccourci comme toi sur toi, et tes gouts que je peux juger de merde, vu que je ne suis pas de ton avis. Probablement fan de THE VOICE sur tes grandes heures. Un afficionado des karaokĂ©s, ardant dĂ©fenseur de la musique française et des reprises de reprises de reprises que tu trouveras toujours bon de juger "trĂšs originales". jay780101 PostĂ© le 24/4/2022 1403 Mis Ă  jour 24/4/2022 1407 Je m'installeInscrit le 17/12/2020 Envois 260 Karma 122 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Belle chanson, belles idĂ©es mais c'est toujours un peu la mĂȘme chose, beaucoup d'artifices dans le mixage, les voix sont retravaillĂ©s, les tons sont amplifiĂ©s alors que Freddy Mercury Ă©tait trĂ©s perfectionniste et faisait dĂ©jĂ  plus de la moitiĂ© du travail avec sa voix. Il y avait du mixage mais pas autant que maintenant. Je me demande ce que ca donnerait en live mais ca n'enlĂšve pas tout le travail de la chanteuse, sa voix que je ne saurais avoir, sa technique. C'est du bon boulot ! SoBas PostĂ© le 24/4/2022 1411 Mis Ă  jour 24/4/2022 1411 Je viens d'arriverInscrit le 13/4/2022 Envois 57 Karma 72 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 TaxidermisteLa "bien-pensance"
 Terme trĂšs Ă  la mode chez certains, pour Ă©viter d'avoir Ă  remettre en question un point de vue nausĂ©abond. Il est facile
 il est confortable, ce terme. Pourquoi ne suis-je pas surpris ?Par ailleurs, les effets de groupe dont tu parles sont aussi ceux qui font Ă©voluer le monde, qui le font avancer et pas que dans le mauvais sens avec des valeurs comme la tolĂ©rance, la gĂ©nĂ©rositĂ©, l'accueil de la diffĂ©rence, la capacitĂ© de remise en question, la bienveillance, etc. Des termes que des gens aiment Ă  catĂ©goriser souvent de maniĂšre agressive comme tu l'as fait dans la case "bien-pensance". Confortable, te dis-je. Bah oui, j'aime bien The Voice. Ils sont gentils, Ă  The puis, c'est cool les karaokĂ©s. C'est rigolo, les karaokĂ©s. Ça dĂ©tend aprĂšs une mauvaise semaine, les karaokĂ©s. On y chante plein de chansons françaises en s'amusant. Ça permet de dĂ©compresser un bon coup, les karaokĂ©s. Ça devrait ĂȘtre remboursĂ© par la sĂ©cu tiens ! Baba-Yaga PostĂ© le 24/4/2022 1450 Mis Ă  jour 24/4/2022 1450 Hamster dameInscrit le 10/7/2016 Envois 13163 Karma 9340 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 4 Citation Wasab_IICitation maddguezC'est trĂšs pertinent et rĂ©flĂ©chis au contraire. Pourquoi flinguer ta santĂ© et ta peau pour le cacher quand tu peux prendre soin des deux avec un peu d' travaillĂ© des annĂ©es dans la remise en forme de gros je sais comment ça marche lolFranchement, ferme lĂ , pour dire des bĂȘtises pareilles faut vraiment ĂȘtre si t'a vraiment travaillĂ© dans la "remise en forme de gros" que je trouve rĂ©ducteur comme façon de faire, hĂ© bien je souhaitais pas ĂȘtre le "gros" en face de toi...À aucun moment tu te dis que cette façon de se maquiller c'est juste son style ? et pas pour "se cacher". Tu peux ĂȘtre grosse, maigre, petite, grande, et avoir aussi un style dans lequel tu te sens bien, non ?Par ailleurs, c'est une fausse idĂ©e de croire que le maquillage t'abĂźme la peau. Si tu hydrates ta peau et que tu te dĂ©maquilles correctement, avec les bons produits, ta peau ne souffre puis, elle est pas obĂšse non plus, faut pas exagĂ©rer Sting et Cheb Mami – Desert Rose Sarah Schwab VS Fayz The Voice France 2020 Battles Chewie PostĂ© le 24/4/2022 1509 Mis Ă  jour 24/4/2022 1509 Je suis accroInscrit le 24/4/2010 Envois 1575 Karma 122 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Ok, sacrĂ©ment impressionnant. Karalol PostĂ© le 24/4/2022 1526 Mis Ă  jour 24/4/2022 1526 Je masterise !Inscrit le 29/2/2016 Envois 2759 Karma 4693 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Les accents toniques, aĂŻe aĂŻe aĂŻe wilburn PostĂ© le 24/4/2022 1542 Mis Ă  jour 24/4/2022 1544 Je suis accroInscrit le 19/10/2012 Envois 571 Karma 563 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 Kratos2077 Oui je suis tout Ă  fait d'accord, c'est pourquoi j'avais terminĂ© mon premier commentaire par "ça reste une thĂ©orie apparemment" et le deuxiĂšme par "le dĂ©bat sur l'interprĂ©tation reste ouvert ".C'est trĂšs actuel certes, mais la question se posait il y a 36 ans dĂ©jĂ  quand mĂȘme avec le contexte que tu as prĂ©cisĂ©, ne l'oublions pas aussi, avec en plus l'explosion du sida qui va avec.Je ne dis pas que c'est MA vision, juste que cela reste possible comme vision, elle se tient vu le perso et le bordel dans les paroles. Et vu que Freddie n'a jamais affirmĂ© ou infirmĂ©, on ne saura sans doute jamais ... Kailyana PostĂ© le 24/4/2022 1633 Mis Ă  jour 24/4/2022 1633 Je suis accroInscrit le 22/12/2010 Envois 791 Karma 953 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 En tout cas sa voix et elle sont trĂšs jolie. Un plaisir pour les oreilles et les yeux. maddguez PostĂ© le 24/4/2022 1635 Mis Ă  jour 24/4/2022 1635 Je m'installeInscrit le 9/2/2018 Envois 138 Karma 341 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Citation Kratos2077maddguez je ne discuterais pas du fond de ta pensĂ©e, elle te regarde. Ceci dit il reste l approche sportive pour faire du sport, remise en forme, rĂ©gĂźmes, il faut de la volontĂ©. Or, la volontĂ© ne peut perdurer dans le temps. Avoir la volontĂ© de, c’est contraindre son corps ou son esprit Ă  faire quelque chose qui n’est pas naturel pour lui. Et comme toute contrainte, Ă  un moment, cela cesse pour reprendre l’ordre des choses. Il est donc plus facile en terme de rapiditĂ©, coĂ»t, contrainte, de masquer ici dans tous les sens du terme les choses que tu pourrais ne pas aimer elle apprĂ©cie peut ĂȘtre ses formes et sa vie par du maquillage Ă©lĂ©gant son apprĂ©ciation que de ressembler physiquement Ă  ce qu’elle n’est pas de façon naturelle. Et elle gagne du temps par rapport Ă  l effet inverse de la volontĂ©Faux. Pour manger il faut fournir un effort physique dans la nature, c'est trĂšs moderne de manger sans bouger de chez la volontĂ©, c'est partiellement faux aussi mais j'ai pas envie de faire un cours sur la gagne du temps ? Faux. Il y a de plus en plus de dĂ©cĂšs Ă  cause de la sĂ©dentaritĂ© qui créée des maladies cardiovasculaires, obĂ©sitĂ©, diabĂšte etc donc tricher avec le maquillage la fera pas vivre aussi longtemps que si elle prend soin de sa t'as quand mĂȘme un discours qui dĂ©fend par l'excuse du, elle fait au plus vites, le fait de bouffer de la merde et de ne rien faire derriĂšre. Je ne cautionne pas. Citation Est ce que, au mĂȘme titre que certains commentaires ou blagues dĂ©placĂ©s l’ont Ă©tĂ©s, ce commentaire sera supprimĂ© par Koreus?Peut ĂȘtre que celui que j’écris le sera aussi, vu que je vais rentrer dans ce jeu de dĂ©nigrement des gens, sans toutefois en faire une gĂ©nĂ©ralitĂ© bien heureusement
Tout dans les bras, rien dans la tĂȘte
C'est pas en jouant la carte de la tolĂ©rance qu'on va aider les gens qui flinguent leur vas peut ĂȘtre m'accuser de grossophobie ? Restons sĂ©rieux. Kratos2077 PostĂ© le 24/4/2022 1706 Mis Ă  jour 24/4/2022 1706 Je suis accroInscrit le 13/1/2021 Envois 953 Karma 414 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 3 maddguez elle fait au plus vite dans le sens qu’il lui faudrait des annĂ©es de sport et de rĂ©adaptation alimentaire pour rĂ©cupĂ©rer une taille prĂ© soda. Le maquillage a pour but de dĂ©tourner le regard. Attirer l’Ɠil vers l’élĂ©gance quelle n a peut-ĂȘtre pas ailleurs je ne la connais pas plus que ça.En revanche je maintiens ce que je dis en terme de volontĂ©. C’est agir contre nature. J’ai la volontĂ© de faire du sport, je m inscris Ă  la salle j y vais trois mois et je n y retourne pas , j’irai plus tard... combien en sont lĂ . A moins d’avoir une motivation nette je veux plaire Ă  la fille, je veux faire de la boxe en poids mouche... si il n y a un but Ă  atteindre, la volontĂ© ne dure pas une vie. Kratos2077 PostĂ© le 24/4/2022 1709 Mis Ă  jour 24/4/2022 1709 Je suis accroInscrit le 13/1/2021 Envois 953 Karma 414 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 wilburn oui j’avais vu ta conclusion et l’ai apprĂ©ciĂ© en ce sens. C’était davantage pour le koreusien qui t avait rĂ©pondu par absolument que le message de neutralitĂ© s’adressait. J’ai lu hier qu’au moment oĂč Freddy a Ă©tĂ© contaminĂ©, le mot sida n’existait pas encore, il parlait juste d’un syndrome. Jujube51 PostĂ© le 24/4/2022 1723 Mis Ă  jour 24/4/2022 1723 Je m'installeInscrit le 30/10/2019 Envois 293 Karma 1209 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 4 maddguezBien sĂ»r que c'est de la grossophobie. maddguez PostĂ© le 24/4/2022 1750 Mis Ă  jour 24/4/2022 1750 Je m'installeInscrit le 9/2/2018 Envois 138 Karma 341 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Citation Kratos2077maddguez elle fait au plus vite dans le sens qu’il lui faudrait des annĂ©es de sport et de rĂ©adaptation alimentaire pour rĂ©cupĂ©rer une taille prĂ© soda. Le maquillage a pour but de dĂ©tourner le regard. Attirer l’Ɠil vers l’élĂ©gance quelle n a peut-ĂȘtre pas ailleurs je ne la connais pas plus que ça.En revanche je maintiens ce que je dis en terme de volontĂ©. C’est agir contre nature. J’ai la volontĂ© de faire du sport, je m inscris Ă  la salle j y vais trois mois et je n y retourne pas , j’irai plus tard... combien en sont lĂ . A moins d’avoir une motivation nette je veux plaire Ă  la fille, je veux faire de la boxe en poids mouche... si il n y a un but Ă  atteindre, la volontĂ© ne dure pas une faux, il faut pas des annĂ©es. Et bien sĂ»r que si tu t'inscris en salle de sport et que t'es pas sportif t'y restes pas, c'est comme ça que beaucoup font leur beurre. Les mecs qui taffent en salle sont moins nombreux mais usent le matĂ©riel lolPour la motivation il y a deux aspects si tu fais du sport pour ta santĂ© uniquement, c'est un objectif qui ne tient pas dans le temps en effet mais si la personne adhĂšre pour un raison plus basĂ© sur le plaisir, cela tient dans le temps il faut juste trouver la pratique qui te plaĂźt et la salle de sport c'est pas un truc plaisant, je ne sais pas pourquoi tu parles de salle de sport c'est le dernier truc Ă  faire. Simplement marcher c'est trĂšs bien et des activitĂ©s physiques il en existe des celui qui dit qu'elle n'est pas obĂšse, j'ai pas dit obĂšse car il faudrait connaĂźtre ses caractĂ©ristiques pour le savoir ça ne se juge pas Ă  la grossophobie c'est vraiment le truc dĂ©bile, ĂȘtre gros c'est un ĂȘtre malade et pour 88% des cas c'est facilement Ă©vitable. Quand tu soignes un gros tu lui dis pas que c'est bien ou pas grave d'ĂȘtre gros. Le body positive et ce genre de conneries oĂč tu fais croire Ă  quelqu'un que c'est bien de mettre sa vie en je disais juste que j'ai du mal Ă  comprendre les gens qui se dĂ©guise pour masquer leur surpoids plutĂŽt que de faire l'effort d'ĂȘtre en bonne santĂ©. Comme les mecs qui se font poser des implants abdominales alors qu'il sont gras. C'est ridicule. ender666 PostĂ© le 24/4/2022 1840 Mis Ă  jour 24/4/2022 1840 Je suis accroInscrit le 11/11/2015 Envois 785 Karma 717 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 3 maddguez Citation Par contre mode connard honnĂȘte, j'ai toujours du mal Ă  comprendre les filles belles mais grosses, qui se maquille Ă  haute dose pour s'amincir le il se dit parfois, la meilleure des chirurgies esthĂ©tique c'est de faire du C'est trĂšs pertinent et rĂ©flĂ©chis au contraire. Pourquoi flinguer ta santĂ© et ta peau pour le cacher quand tu peux prendre soin des deux avec un peu d' travaillĂ© des annĂ©es dans la remise en forme de gros je sais comment ça marche lolQuel mĂ©pris gratuit !DĂ©jĂ  c'est quoi "belles mais grosses" ? Cette chanteuse est-elle obĂšse, grosse ou ronde ou enrobĂ©e ou simplement telle qu'elle est point barre ? C'est quoi cette remarque sur son corps ? Quel rapport avec son interprĂ©tation ?Ensuite, qui te dit qu'elle se maquille "pour amincir le visage" ? Peut-ĂȘtre tout simplement pour s'embellir sans se prĂ©occuper de "minceur". Et quand bien mĂȘme ce serait le cas, et alors ? C'est interdit de se maquiller comme on a envie ?Et "la meilleure des chirurgies esthĂ©tique c'est de faire du sport", ah bon ? Tu prĂ©tends avoir "travaillĂ© des annĂ©es dans la remise en forme de gros" au passage, les professionnels n'utilisent jamais le terme de "gros" et tu ne sais mĂȘme pas que le sport n'a pas d'influence Ă  lui seul sur l'obĂ©sitĂ© ? Tu ne sais pas que 70 % des obĂšses ont, au moins, un parent dans la mĂȘme situation et que les anomalies gĂ©nĂ©tiques entraĂźnent une diminution de la dĂ©pense au repos et Ă  l'effort physique, une diminution de la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique aprĂšs les repas et une rĂ©partition particuliĂšre du tissu adipeux ou masse ne maĂźtrises pas l'influence des facteurs alimentaires ? Des facteurs psychologiques ? Des troubles de la prise alimentaire ? Du manque de sommeil induisant une rĂ©duction de la leptine et une augmentation de la ghrĂ©line, hormone sĂ©crĂ©tĂ©e au niveau gastrique qui stimule l’appĂ©tit ?Tu crois que seul le sport est la solution ? Pour une professionnelle censĂ©e avoir travailler avec des "gros", c'est un peu lĂ©ger non ?Oui le sport aide, et encore, pas tous les sports, certains sports. ActivitĂ© physique serait plus appropriĂ© comme terme Ă  "flinguer sa santĂ© et sa peau", wow ! On verse dans l'extrĂȘme Ă  prĂ©sent. Oui, tu as raison, mais seulement en cas d'utilisation excessive. Tous comme conduire Ă  180 km/h en ville est dangereux pour la santĂ©, ou boire 2 litres de sky par jour. Et pire encore faire les deux en mĂȘme temps ! Groscisco PostĂ© le 24/4/2022 1851 Mis Ă  jour 24/4/2022 1853 Je suis accroInscrit le 3/3/2009 Envois 686 Karma 438 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Qu'une telle vidĂ©o artistique, que l'on peut aimer ou pas, engendre un dĂ©bat sur la "forme physique" de l'interprĂšte me choque. C'est juste hors sujet. Certains auraient mieux fait de passer leur chemin...Edit merci mon VDD, je partage tes arguments. maddguez PostĂ© le 24/4/2022 1946 Mis Ă  jour 24/4/2022 1946 Je m'installeInscrit le 9/2/2018 Envois 138 Karma 341 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 ender666Tu interprĂštes des choses entre les lignes. Mec je suis pas lĂ  pour faire des cours de nutrition ou autres j'ai fait une remarque les gens gentils s'enflamment. DĂ©jĂ  que je dis qu'elle doit se remuer le cul les gens un plomb si je dis qu'elle doit surveiller son assiette et voir un psy il va se passer quoi mdr. Je sais que j'ai sĂ»rement sauvĂ© plus de gros Ă  moi tout seul, que tout ceux qui ouvrent leur gueule ici. Mais aprĂšs t'es content tu ressors tes cours ou tes recherches google mĂȘme si tu sais pas quoi en faire lolÀ la base je parlais juste de l'incohĂ©rence entre ĂȘtre et paraĂźtre. Bref regarde la meuf au naturel et tu message pour ma part, lĂąchez vous lol Drakylla PostĂ© le 24/4/2022 2007 Mis Ă  jour 24/4/2022 2007 Je suis accroInscrit le 5/3/2013 Envois 1409 Karma 959 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Je n'aime pas beaucoup BohĂ©mian Rhapsody. Cette chanson ne m'a jamais fait d'effet, pourtant je suis bluffĂ©e par cette voix magnifique. Cette personne a Ă©normĂ©ment travaillĂ© sur cette chanson et pas que pour la traduction, le rendu est excellent ! Guibzh PostĂ© le 24/4/2022 2014 Mis Ă  jour 24/4/2022 2019 Je m'installeInscrit le 9/11/2013 Envois 455 Karma 251 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 spama Jujube51 Wasab_II Baba-Yaga ender666Mais cessez bande d' qu'il y a de belles Ăąmes comme maddguez pour indiquer Ă  toute personne en surpoids prise en flagrant dĂ©lit de faire autre chose que d'essayer de maigrir, qu'il lui est trop tĂŽt pour prĂ©tendre avoir une vie, des passions, des n'est pas vous qui saurez rectifier ainsi l'irrĂ©solution coupable du caractĂšre mĂ©diocre ayant menĂ© Ă  un tel maddguez objectera qu'il n'a jamais contestĂ© le droit de cette personne Ă  chanter ou quoi que ce soit d'autre, mais qu'il ne minimise pas son effort tandis que vous vous laissiez distraire par sa voix, le poids de cette jeune femme l'a, lui, tout de suite interpellĂ©, c'est son mĂ©tier. Ne le saviez- vous pas ? Un gros qui n'est pas en train de faire de l'exercice au moment oĂč on l'avise est un gros qui n'est pas Ă  sa place. Peu importe les raisons psychologiques ou mĂ©taboliques qui lui valent ce surpoids, peu importe qu'il revienne peut-ĂȘtre de sa sĂ©ance de sport ou ait tout simplement autre chose Ă  faire, Ă  crĂ©er, Ă  cultiver. La gĂ©nĂ©rositĂ© qui vous manque et dont les hommes de la stature de maddguez sont immodĂ©rĂ©ment pourvus, leur soucis permanent d'autrui, leur sentiment de responsabilitĂ© vis-Ă -vis de l'humanitĂ©, les pousseront irrĂ©mĂ©diablement Ă  s'inquiĂ©ter "que fait ce gros Ă  se maquiller, lire, fabriquer, Ă©crire, chanter, plutĂŽt que prendre soin de lui ?". Ceux dont l'empathie est la plus indomptable le feront courageusement remarquer sans se retenir "comme on peut se laisser allez comme ça ?" d'autres, Ă  la misĂ©ricorde un poil moins impĂ©tueuse, attendront par dĂ©licatesse de trouver le prĂ©texte d'une coquetterie du gros » pour justifier de leur mĂ©disance susciter une prise de conscience "pourquoi ne pas maigrir plutĂŽt que se maquiller si l'on veut ĂȘtre mince ?" Mais c'est dans tous les cas l’Ɠuvre d’ñme bien Ă©levĂ©es qui savent, elles, qu’il n’est de plus grande vertu dans une vie que d’essayer de l’étendre, pas d’occupation plus noble, pas d’heure mieux passĂ©e. Que ce n’est enfin pas tant l’enjeu d’une Ă©thique personnelle qu’un impĂ©ratif moral auquel chacun doit se plier et toute autre ambition se subordonner. Jujube51 PostĂ© le 24/4/2022 2033 Mis Ă  jour 24/4/2022 2033 Je m'installeInscrit le 30/10/2019 Envois 293 Karma 1209 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 GuibzhAlors lĂ  j'ai pas tout suivi...Mais bravo pour l'Ă©criture ironique. wilburn PostĂ© le 24/4/2022 2054 Mis Ă  jour 24/4/2022 2054 Je suis accroInscrit le 19/10/2012 Envois 571 Karma 563 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 Kratos2077 Ne connaissant rien Ă  l'historique du VIH/SIDA et de la vie de Freddie, j'ai cherchĂ© . En 1987, son mĂ©decin annonce Ă  Freddie Mercury qu'il est atteint du SIDA. La premiĂšre publication sur des cas de sida remonte Ă  1981, et l’identification du VIH de type 1 VIH-1, le plus rĂ©pandu dans le monde Ă  donne d’abord Ă  la maladie en 1981 le nom de Gay-Related Immune Deficiency GRID car elle ne semble toucher que les hommes homosexuels. Un an aprĂšs 1982 la maladie est renommĂ©e Syndrome d’immunodĂ©ficience acquis, SIDA bordel ce mot est nĂ© la mĂȘme annĂ©e que moi.Il semblerait qu'en 86 on parlait dĂ©jĂ  donc de syndrome immunodĂ©ficient acquis info prise en partie ici . En revanche je ne trouve pas l'annĂ©e de la contamination de Freddie, juste celle oĂč il est diagnostiquĂ©. Si cela a eu lieu avant 1982, tu as sans doute raison, sinon sur l'info que tu as lu il faudrait voir la/les sources. Kanpindon PostĂ© le 24/4/2022 2121 Mis Ă  jour 24/4/2022 2133 Je suis accroInscrit le 2/1/2017 Envois 1474 Karma 1148 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Moi je trouve ça trĂšs courageux de sa part de s'attaquer Ă  ce monument en fois passĂ© la bizarrerie de l'entendre en français, franchement j'ai trouvĂ© ça bien. Elle a une trĂšs belle voix, peut-ĂȘtre un peu trop sage fallait oser, bravo Ă  elle, et cette interprĂ©tation, mĂȘme si elle n'a Ă©videmment rien Ă  voir avec l'original, n'a vraiment pas Ă  rougir.unknown001 Je vois pas vraiment ce que tu reproches Ă  sa traduction. Evidemment ça rend moins bien que l'original comme toute traduction, et surtout pour un chant oĂč le rythme est important mais moi je n'ai pas repĂ©rĂ© de gros problĂšme ? Je trouve au contraire qu'elle s'est trĂšs bien dĂ©brouillĂ©e.maddguez Une des signatures des grossophobes est de faire porter la culpabilitĂ© sur les personnes obĂšses en mode c'est de leur faut ils ont qu'Ă  se bouger. Tu ES grossophobe, mĂȘme si ça te plaĂźt peut-ĂȘtre pas. Quitte Ă  vouloir ĂȘtre "connard honnĂȘte", tu devrais peut-ĂȘtre pousser le raisonnement jusqu'au bout et le reconnaĂźtre. Wasab_II PostĂ© le 24/4/2022 2129 Mis Ă  jour 24/4/2022 2129 Je suis accroInscrit le 30/12/2016 Envois 556 Karma 1140 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Citation Guibzhspama Jujube51 Wasab_II Baba-Yaga ender666Mais cessez bande d' qu'il y a de belles Ăąmes comme maddguez pour indiquer Ă  toute personne en surpoids prise en flagrant dĂ©lit de faire autre chose que d'essayer de maigrir, qu'il lui est trop tĂŽt pour prĂ©tendre avoir une vie, des passions, des n'est pas vous qui saurez rectifier ainsi l'irrĂ©solution coupable du caractĂšre mĂ©diocre ayant menĂ© Ă  un tel maddguez objectera qu'il n'a jamais contestĂ© le droit de cette personne Ă  chanter ou quoi que ce soit d'autre, mais qu'il ne minimise pas son effort tandis que vous vous laissiez distraire par sa voix, le poids de cette jeune femme l'a, lui, tout de suite interpellĂ©, c'est son mĂ©tier. Ne le saviez- vous pas ? Un gros qui n'est pas en train de faire de l'exercice au moment oĂč on l'avise est un gros qui n'est pas Ă  sa place. Peu importe les raisons psychologiques ou mĂ©taboliques qui lui valent ce surpoids, peu importe qu'il revienne peut-ĂȘtre de sa sĂ©ance de sport ou ait tout simplement autre chose Ă  faire, Ă  crĂ©er, Ă  cultiver. La gĂ©nĂ©rositĂ© qui vous manque et dont les hommes de la stature de maddguez sont immodĂ©rĂ©ment pourvus, leur soucis permanent d'autrui, leur sentiment de responsabilitĂ© vis-Ă -vis de l'humanitĂ©, les pousseront irrĂ©mĂ©diablement Ă  s'inquiĂ©ter "que fait ce gros Ă  se maquiller, lire, fabriquer, Ă©crire, chanter, plutĂŽt que prendre soin de lui ?". Ceux dont l'empathie est la plus indomptable le feront courageusement remarquer sans se retenir "comme on peut se laisser allez comme ça ?" d'autres, Ă  la misĂ©ricorde un poil moins impĂ©tueuse, attendront par dĂ©licatesse de trouver le prĂ©texte d'une coquetterie du gros » pour justifier de leur mĂ©disance susciter une prise de conscience "pourquoi ne pas maigrir plutĂŽt que se maquiller si l'on veut ĂȘtre mince ?" Mais c'est dans tous les cas l’Ɠuvre d’ñme bien Ă©levĂ©es qui savent, elles, qu’il n’est de plus grande vertu dans une vie que d’essayer de l’étendre, pas d’occupation plus noble, pas d’heure mieux passĂ©e. Que ce n’est enfin pas tant l’enjeu d’une Ă©thique personnelle qu’un impĂ©ratif moral auquel chacun doit se plier et toute autre ambition se toujours Ă  donner son avis sur tout alors que t'es mĂȘme pas te dit que c'est pas un souci de santĂ© ? un problĂšme en particulier ? Une histoire passĂ©e ?On va ĂȘtre surement d'accord, personne ne souhaite ĂȘtre en surpoids et si tu proposais Ă  un surpoids de redevenir maigre d'un coup, il serait favorable. Mais on va ĂȘtre clair, suffit pas d'une simple bonne volontĂ© pour changer, c'est un rĂ©el effort et pour certains ça peut ĂȘtre impossible sans l'aide de quelqu' qui m'emmerde dans cette histoire, c'est que y'en a qui vont donner leurs avis sur des trucs oĂč ils en savent rien du contexte, des raisons etc.. et que c'est mieux de se renseigner avant de vouloir commencer Ă  donner des conseils qui peuvent plus blesser que le contraire. Kratos2077 PostĂ© le 24/4/2022 2145 Mis Ă  jour 24/4/2022 2145 Je suis accroInscrit le 13/1/2021 Envois 953 Karma 414 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 wilburn je te re-cite wiki sur bohĂ©mien rhapsodie qui est la seule source situationnelle que j'ai cherchĂ© j'avoue il faudrait que je passe plus de temps mais bon - Une autre thĂ©orie fantaisiste qui se retrouve actuellement rĂ©guliĂšrement sur Internet[19] veut que Mercury, se sachant sĂ©ropositif et ayant transmis la maladie Ă  un partenaire, Ă©crit Bohemian Rhapsody pour confesser et expier sa faute ». Il convient de rappeler que le morceau a Ă©tĂ© Ă©crit en 1975 Ă  cette Ă©poque, le syndrome qui portera le nom de SIDA pour la premiĂšre fois en 1981 n'est pas connu de la communautĂ© mĂ©dicale, et a fortiori du grand public ; de plus, le chanteur n'apprendra sa sĂ©ropositivitĂ© qu'en 1987[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Mercury, pour sa part, s'est toujours montrĂ© Ă©vasif quand il s'est vu directement interrogĂ© sur le sens et l'origine des paroles. Baba-Yaga PostĂ© le 24/4/2022 2157 Mis Ă  jour 24/4/2022 2157 Hamster dameInscrit le 10/7/2016 Envois 13163 Karma 9340 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Vous trouvez pas que Maddguez ça ressemble Ă  Merguez ?Haaaan c'est pas bon ça la merguez, ça fait grossir non, quand c'est de la mauvaise viande toute grasse. Faut faire gaffe MerMaddguez. gnarf2 PostĂ© le 24/4/2022 2335 Mis Ă  jour 24/4/2022 2335 Je suis accroInscrit le 11/4/2019 Envois 549 Karma 1165 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 2 Je me demande si ça a rĂąlĂ© quand "comme d'habitude" a Ă©tĂ© traduit en "I did it my way". Linoleum PostĂ© le 25/4/2022 022 Mis Ă  jour 25/4/2022 022 Je m'installeInscrit le 13/5/2015 Envois 267 Karma 139 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 J'aime pas Queen Linoleum PostĂ© le 25/4/2022 027 Mis Ă  jour 25/4/2022 027 Je m'installeInscrit le 13/5/2015 Envois 267 Karma 139 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Pour moi, bien plus que des vidĂ©os gores ou politisĂ©es, cette vidĂ©o n'a rien Ă  faire sur this is bullshit ! malenko PostĂ© le 25/4/2022 218 Mis Ă  jour 25/4/2022 218 Je viens d'arriverInscrit le 27/6/2017 Envois 99 Karma 127 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 1 Citation TokenC'est pas Freddy, mais Je trouve ça assez extraordinaire. Elle rĂ©ussit Ă  ĂȘtre juste, dans le timbre, dans l'interprĂ©tation plus que dans l'imitation, et la traduction des paroles plutĂŽt fidĂšle n'est mĂȘme pas ridicule. Vraiment, l'Ă©motion y est, ça fout les me suis dit "ça va ĂȘtre une traduction littĂ©rale, ça va abĂźmer l’Ɠuvre originale. J'Ă©coute 30s et puis je coupe."J'ai Ă©tĂ© jusqu'au bout, et j'ai Ă©tĂ© assez Ă©tonnĂ© par l'ensemble du taf de cette chanteuse. Traduction bien travaillĂ©e en restant hyper fidĂšle. Voix maĂźtrisĂ©e. Respect total de l' tant que puriste, ça fait du mal de le dire, mais c'Ă©tait effectivement mĂ©chamment bien fait. SoBas PostĂ© le 25/4/2022 907 Mis Ă  jour 25/4/2022 907 Je viens d'arriverInscrit le 13/4/2022 Envois 57 Karma 72 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Citation LinoleumJ'aime pas QueenC'Ă©tait vraiment trĂšs intĂ©ressant. Guibzh PostĂ© le 25/4/2022 1211 Mis Ă  jour 25/4/2022 1218 Je m'installeInscrit le 9/11/2013 Envois 455 Karma 251 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Wasab_IIOn est d'accord en fait, c'Ă©tait juste de l'ironie Je sais pas ce qui a pu te donner l'idĂ©e du contraire parce que j'ai quand mĂȘme le sentiment d'en avoir un peu fait des tonnes en plus ^^. Au dĂ©but j'avais Ă©crit mon commentaire dans un style qui interpellait directement maddguez mais finalement je l'ai retournĂ© en ironie parce que je trouvais ça trop dur. Ca m'a permis de parler de "belle Ăąme" plutĂŽt que de "blair...".Grosso modo ce que j'essayais de dire c'est que je ne crois pas du tout au prĂ©tendu soucis d'autrui de ceux qui s'empressent de faire une remarque dĂšs qu'ils voient une personne en surpoids faire autre chose que de l'exercice. Comme si toute la vie de ces personnes, tout leur temps, toutes leurs autres ambitions devaient se subordonner Ă  ce nĂ©cessaire objectif premier de mincir. C'est bien de prendre soin de soi, bien d'inciter autrui Ă  le faire, mais on peut aussi avoir d'autre buts dans l'existence que d'allonger de 5 ou 10 ans son espĂ©rance de vie. D'une certaine maniĂšre je suis grĂ© aux personnes qui passent un peu moins de temps Ă  s'occuper de leur corps que des autres, un peu moins de temps Ă  la salle, qu'a Ă©crire, crĂ©er, fabriquer, composer, chanter, cuisiner, rassurer, soutenir etc. Je dis pas que c'est le lot ordinaire de toutes les personnes en surpoids que de s'oublier par gĂ©nĂ©rositĂ©, je dis pas que les personnes qui surveillent leur poids ne sont jamais gĂ©nĂ©reuses, mais je vois pas tellement pourquoi je devrais admirer ceux qui prennent soin d'eux et mĂ©priser ce qui s'oublient pour telle ou telle raison psychologique, mĂ©tabolique ou que sais-je. Il me semble qu'il est plus intĂ©ressant de juger les gens sur d'autres choses que leur tour de taille. Si quelqu'un me ravie par son chant alors j'imagine toutes les heures qu'elle a passĂ© Ă  polir son instrument, et non pas toutes celles qu'elle n'a passĂ© Ă  faire de l'exercice rend pas le monde meilleur en allant Ă  la salle. Monsieur_Craute PostĂ© le 25/4/2022 1739 Mis Ă  jour 25/4/2022 1739 Je viens d'arriverInscrit le 22/4/2021 Envois 92 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Au moins on se rend compte que les paroles de base sont un peu n'importe nawak, mĂȘme si j'aime beaucoup le premier prestation est bonne mĂȘme si on prend en compte le lĂ©ger traitement de la voix en post-prod et c'est bien foutu l'effet de l'ensemble j'ai trouvĂ© ça mignon. AaronTheory PostĂ© le 25/4/2022 1915 Mis Ă  jour 25/4/2022 1915 Je m'installeInscrit le 10/4/2010 Envois 115 Karma 93 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Kratos2077 Citation C’est comme aujourd’hui on ne peut plus voir un film sans un black ou une bonne femme et un gay Oh bon sang ton 1er commentaire m'avait mis sur la piste mais t'as complĂštement confirmĂ© ce que je pensais de toi... gravelos. Kratos2077 PostĂ© le 26/4/2022 015 Mis Ă  jour 26/4/2022 015 Je suis accroInscrit le 13/1/2021 Envois 953 Karma 414 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 AaronTheory essaye d aller au bout de la phrase, et essaye de la comprendre. La personne a qui s adressait le message a trĂšs bien compris l idee. Je comprends tout Ă  fait que tu puisses avoir du mal, mais essaye, sait on jamais. Ceci dit intervenir dans une discussion qui ne te plaĂźt pas juste pour insulter une personne de façon directe ou indirecte ne me paraĂźt pas d un grand intĂ©rĂȘt pour faire avancer le dĂ©bat. M'enfin... poiuytreza525 PostĂ© le 26/4/2022 2103 Mis Ă  jour 26/4/2022 2103 Je masterise !Inscrit le 18/1/2013 Envois 3549 Karma 1105 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Et voilĂ  je suis amoureux. LothanStar PostĂ© le 27/4/2022 1511 Mis Ă  jour 27/4/2022 1511 Je suis accroInscrit le 26/2/2009 Envois 1291 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 Citation maddguezPar contre mode connard honnĂȘte, j'ai toujours du mal Ă  comprendre les filles belles mais grosses, qui se maquille Ă  haute dose pour s'amincir le il se dit parfois, la meilleure des chirurgies esthĂ©tique c'est de faire du pensĂ© Ă  ça en la nous expliques oĂč tu vois une grosse monsieur sport ? MoonMoon PostĂ© le 20/6/2022 2317 Mis Ă  jour 20/6/2022 2317 Je masterise !Inscrit le 22/8/2005 Envois 4593 Karma 560 Re Sarah Schwab fait une reprise en français de la chans... 0 trop kool cette reprise !je l’avais vu passer sur instagram et j’étais déçu de ne pas avoir la version complĂšte !ça tombe plutot bien cet article que je vois en retard !merci baba-yaga

Jene dirai pas « Fuck intel » car ces gens-lĂ  ne m’ont rien fait. Je ne suis pas le genre de personnes Ă  vouloir crĂ©er des problĂšmes, je suis toujours dans une dĂ©marche positive et avant tout un fan de rap. Je peux Ă  la fois Ă©couter Georgio que je trouve est immense, comme Isha ou mĂȘme Ultra de Booba, car pour moi ce sont des

Tâ€Čaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night Tâ€Čaimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent T'aimes que lâ€Čon pense, oh oui, que tâ€Čes la plus oohh... Je ne dirai rien T'aimes te faire belle, oui, tâ€Čaimes briller la night T'aimes les Ă©loges, tâ€Čaimes quand les hommes te remarquent T'aimes que lâ€Čon pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rien Toi tu sais pertinemment que t'es fraiche Devant les mecs fauchĂ©s tu tâ€Čprends pour lâ€ČEverest NĂ©gro c'est pas une meuf pour oit, Est-ce claire? Tu veux la gĂ©rer sans gamos, espĂšre Seulement 15 000 abonnĂ©s sur Instagram, Ă  moitiĂ© dĂ©nudĂ©e tâ€Čes prĂȘte Ă  tout pour plaire T'aimes pas mon son mais tu veux ton pass backstage Tâ€Čaimes pas les canards mais t'enchaines les duckface Et tu mâ€Čdis Pourquoi j'trouve pas d'mecs bien? Pourquoi les mecs sâ€Čcomportent tout comme des chiens? TA GUEULE! Parce que tâ€Čes stupide MatĂ©rialiste, cupide, stupide, stupide, stupide, stupide Et tu te crois super intelligente et mature HĂ©las, la seule raison pour laquelle on t'Ă©coutes sont tes obus Sinon tâ€Čas pas un 06 j'crois que jâ€Čai l'coup de foudre Eeeuh non! bon ok vas te faire foutre Tâ€Čaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night T'aimes les Ă©loges, tâ€Čaimes quand les hommes te remarquent Tâ€Čaimes que l'on pense, oh oui, que tâ€Čes la plus oohh... Je ne dirai rien T'aimes te faire belle, oui, tâ€Čaimes briller la night T'aimes les Ă©loges, tâ€Čaimes quand les hommes te remarquent T'aimes que l'on pense, oh oui, que tâ€Čes la plus oohh... Je ne dirai rien Tâ€Čaimes qu'on te dises que ta prĂ©sence est indispensable Puis te poser avec un smicard est une chose impensable Ego surdimensionnĂ© or princesse de chĂąteau de sable Et fuck sâ€Čil a bon cƓur c'qui compte câ€Čest qu'le compte soit dĂ©pensable Tu vis dans tes idĂ©aux donc tâ€Čas dĂ©laissĂ©e l'bac Tu ne mĂ©rites que la Clio mais tu veux la Maybach Tu regardes les gens de haut, les yeux plus gros qu'la black card Carlton et les beaux tels-hĂŽ vu quâ€Čtu sautes les Ă©tapes Toujours une nouvelle envie chaque seconde, rien est assez bien pour oit Faudrait quâ€Čon t'offre les merveilles de ce monde, bien emballer dans une boite Pourtant tâ€Čes pas si sexy, tu n'excites que les gavas en fin dâ€Čvie Si je t'invites au coin câ€Čest qu'ta copine me supplie Faut que t'arrĂȘtes de jubiler, arrĂȘte de mâ€Čquestionner La ça bosse pour indĂ©fini, PDG, vire les! Tâ€Čaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night Tâ€Čaimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent Tâ€Čaimes que l'on pense, oh oui, que tâ€Čes la plus oohh... Je ne dirai rien T'aimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night Tâ€Čaimes les Ă©loges, tâ€Čaimes quand les hommes te remarquent T'aimes que lâ€Čon pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rien Est-ce que tes talons supporteront tes grosses cuisses? Ton mini short est au bord de la rupture XXXX jâ€Čme vois poser dessus avec un gros spliff Fais moi voir les bails j'te ferais voir la luxure Tu mâ€Čreproches de trop courir aprĂšs l'butin Mais tu marcherais sur du sang pour avoir des Louboutins T'aimes te faire belle pour quâ€Čon tâ€Činterpelle T'aimes les bad boy rechercher par Interpol Donc Ă©pargne moi toutes tes souffrances Epargne moi tout câ€Čmaquillage Ă  outrance Bitch! t'as les yeux plus gros quâ€Čton ventre Pour un simple resto dois-je vider mon compte en banque? T'aimes te faire belle, oui, tâ€Čaimes briller la night T'aimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent Tâ€Čaimes que lâ€Čon pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rien Tâ€Čaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night Tâ€Čaimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent Tâ€Čaimes que l'on pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rien Oui ton entrĂ©e a mis comme un froid dans le coin Alors que jâ€ČĂ©tais poser avec tout mes gars, au calme! Jâ€Čai voulu t'ignorer mais comment faire quand mĂȘme les plus grands bandits ils y sont tombĂ©s sous ton charme Pour moi yâ€Ča pas d'soucis Jâ€Čai les yeux plus gros que ta cambrure cousine Ce n'est pas juste parce que tu es fraiche que tu vas me refroidir Jâ€Čen ai connu des plus sauvage Tout les niggas te guettent quand y'a XXXX j'suis pas celui qui daba les miettes Ha ha! Big Black M! Pas du genre Ă  se faire piquer par ta taille de guĂȘpe Trop cash peut-ĂȘtre, parce que je sais quâ€Čle mal me guette Je sais que câ€Čest bĂȘte, mais t'es la juste parce que jâ€Čai cĂ©-per Et si moi je suis un macho, dis moi toi t'es quoi De toute façon tu nâ€Čme laisses pas l'choix tout le monde te ner-co A quoi ça sert dâ€ČĂȘtre un avion d'chasse si ça vole pas haut Si tu veux oui vas-y vient on tchatche, mais j'suis quâ€Čun salaud Tâ€Čaimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night Tâ€Čaimes les Ă©loges, t'aimes quand les hommes te remarquent Tâ€Čaimes que l'on pense, oh oui, que tâ€Čes la plus oohh... Je ne dirai rien T'aimes te faire belle, oui, t'aimes briller la night Tâ€Čaimes les Ă©loges, tâ€Čaimes quand les hommes te remarquent T'aimes que lâ€Čon pense, oh oui, que t'es la plus oohh... Je ne dirai rienWriters Aboubacar Tall, Alpha Diallo, Stany Kibulu, Kevin Kamara, Dadju Nsungula, Mamadou Balde Lyrics powered by

Came donne juste envie de vomir, mais vraiment J'en est marre de cette sensation de merde. - Topic Si je pense que mon ex est avec un autre mec
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Parceque les amis, eux, disparaissent un par un. Oui il mâ€Čarrive d'avoir le front au sol. Parce que Dieu est grand, et on naĂźt seul, on meurt seul. Sur ma route, oui il y a eu du move, oui de lâ€Čaventure dans le movie. Une vie de roots. Sur ma route, oui je ne compte plus les soucis, de quoi devenir fou oui. Une vie de roots.

[SpĂ©cial Sexe] Au tĂ©lĂ©phone, depuis Miami oĂč elle rĂ©side dĂ©sormais, la musicienne Ă©voque ses premiers baisers, ses premiĂšres amours, ses traumatismes, et son amour de la tendresse. Que trouves-tu Ă©rotique aujourd’hui ? La simplicitĂ©. La subtilitĂ©. Quelque chose qui serait de l’ordre du secret, du caché  Quelque chose qu’il faille dĂ©couvrir, apprendre, qui ne soit pas surexposĂ©, surexploitĂ©. Presque comme un parfum. Et pas une mauvaise odeur ! Aux États-Unis, tout est presque gore. Avec quelle image de la fĂ©minitĂ© as-tu grandi ? Ma mĂšre Ă©tait trĂšs libre, trĂšs sauvage. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Notre entourage Ă©tait cosmopolite, reprĂ©sentatif de la contre-culture seventies branchĂ©e drogue. Un monde d’adultes qui normalement n’est pas accessible aux enfants. Ma mĂšre Ă©tait si jeune qu’elle ne me protĂ©geait pas beaucoup
 J’ai dĂ©couvert le bien et le mal trĂšs jeune, mais aussi la survie. Les gens parlent souvent du verre Ă  moitiĂ© vide et du verre Ă  moitiĂ© plein tu sais, eh bien moi j’ai su qu’il fallait que je voie ma vie comme un verre Ă  moitiĂ© plein pour survivre. Quelle petite fille Ă©tais-tu ? Je ressemblais Ă  un garçon manquĂ©. J’essayais de porter du maquillage mais ça ne fonctionnait pas. Je ne me sentais pas femme du tout. Je n’étais pas Ă  l’aise avec mon corps. Avec un amant oui, plus tard. Mais petite fille, je ne m’identifiais pas du tout aux femmes. Il y avait beaucoup de porno, d’images Ă©rotiques autour de moi, et de publicitĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©vision pour promouvoir du maquillage, des crĂšmes pour ĂȘtre plus belle. Je ne voulais pas participer Ă  tout ça
 Ce n’était pas moi. Pourquoi ? J’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ©e par ma grand-mĂšre jusqu’à mes 5 ans, l’ñge auquel j’ai rencontrĂ© ma mĂšre, qui m’a ensuite emmenĂ©e tous les soirs dans des bars, Ă  des concerts. On Ă©tait toujours avec plein de gens trĂšs diffĂ©rents. Ma grand-mĂšre, elle, ne portait pas de maquillage, un peu de rouge Ă  lĂšvres, de crĂšme hydratante et elle s’épilait les sourcils. C’est tout. Ma mĂšre, elle, c’était eye-liner noir, rouge Ă  lĂšvres, pas de soutif
 Elle me semblait vulgaire. Ou peut-ĂȘtre que j’en avais peur car je n’avais pas de poitrine, pas de hanches
 Et puis, j’ai vu beaucoup de porno, petite
 Mon pĂšre avait toute la collection des Traci Lords avant mĂȘme qu’elle ait atteint 18 ans [actrice pornographique amĂ©ricaine culte des annĂ©es 1980 qui tourna la majeure partie de ses films en Ă©tant mineure]. Quand il allait bosser la nuit, je regardais ses VHS. Il avait des magazines Playboy, Penthouse... Je voyais toute cette pornographie. Ce n’était pas de belles images de sensualitĂ©. “Mon premier baiser a Ă©tĂ© horrible. J’avais 13 ans, et ce garçon que je pensais ĂȘtre mon ami a enfoncĂ© sa langue dans ma gorge” Elles t’excitaient un peu ? Les vidĂ©os de Traci Lords, c’était genre deux bites dans la bouche, trois dans le cul, trois dans le vagin et quelqu’un qui lui Ă©jacule sur le ventre
 ça m’a traumatisĂ©e. Et mon premier baiser a Ă©tĂ© horrible. J’avais 13 ans, et ce garçon que je pensais ĂȘtre mon ami a enfoncĂ© sa langue dans ma gorge. Je ne l’aimais mĂȘme pas. Quand j’ai eu mon premier vrai baiser j’avais 18 ans et c’était plutĂŽt magique. Ça ressemblait Ă  ce que cela devait ĂȘtre, quelque chose de tendre, d’excitant, de sexy. Es-tu toujours restĂ©e “garçon manquĂ©â€, comme tu dis, ou as-tu changĂ© d’image Ă  un moment donnĂ© ? Quand j’ai eu 27 ans, j’ai rencontrĂ© l’amour de ma vie et j’ai compris pour la premiĂšre fois ce que voulait dire se sentir femme au sens d’ĂȘtre fĂ©minine, Ă©lĂ©gante, belle, sexy. AprĂšs ça, j’ai appris comment ĂȘtre plus libre, audacieuse, prendre des risques. J’espĂšre que toutes les femmes ont un jour dans leur vie la chance de faire cette expĂ©rience de libertĂ©. C’est trĂšs sain. Tu t’intĂ©ressais aux garçons, ado ? Oui, mĂȘme plus jeune. La premiĂšre fois que j’ai cru ĂȘtre amoureuse, il s’appelait Todd. J’étais folle de lui. Il Ă©tait cool. Il jouait au football. Il Ă©tait beau et calme. Il ne faisait pas de blagues, il ne jouait pas au malin. Je le trouvais masculin. J’ai toujours eu un crush sur quelqu’un. Je changeais souvent d’écoles, il faut dire. Mais en grandissant, ceux qui Ă©taient beaux, comme Cass, sont souvent devenus de gros connards. Donc ça devenait de plus en plus difficile de bien les aimer. Je n’ai donc pas eu de copains avant mes 18 ans, oĂč je suis sortie avec un mec plus ĂągĂ© qui est dĂ©cĂ©dĂ© sur une moto. On traĂźnait dans l’appartement de ses parents. On mettait du Black Sabbath Ă  fond et on fumait des joints. Le morceau le plus hot ? Il y a six mois, je crois, j’étais avec quelqu’un et j’ai mis Wise One de John Coltrane. Je n’ai jamais liĂ© ce morceau au sexe, jamais. Mais mon portable Ă©tait en mode repeat, donc le morceau est passĂ© en boucle toute la soirĂ©e
 Et donc dorĂ©navant je le lie au sexe
 outch ! C’était une nuit de folie ! Tu as repris Je t’aime moi non plus de Gainsbourg et Birkin avec Karen Elson en 2006 pour une compilation hommage Ă  Gainsbourg des Inrockuptibles. Quelle relation as-tu Ă  ce morceau ? C’est probablement le morceau le plus sexy qui ait jamais Ă©tĂ© enregistrĂ©. On a voulu le traduire en anglais mais ça ne marchait pas
 ”I want to come between your kidneys” [rires]
 on a donc dĂ» changer les paroles pour donner une version plus sensuelle de notre interprĂ©tation anglaise. Le français est la langue de l’amour. Il sonne comme un baiser. Je ne suis pas quelqu’un de trĂšs nostalgique, mais je le suis des baisers, ça c’est sĂ»r ! De certains baisers que tu as vĂ©cus ou des baisers en gĂ©nĂ©ral ? De certains baisers vĂ©cus, trĂšs spĂ©cifiques. On sait lesquels sont les bons. Ce sont les cadenas qui dĂ©verrouillent la chatte, qui ouvrent la voie au sexe. “Je trouve les femmes incroyablement belles, mĂȘme si je suis hĂ©tĂ©ro. Bien plus belles que les hommes” Le sexe va-t-il mieux aujourd’hui ? Petite, les conversations sur le sexe Ă©taient dirigĂ©es par les garçons, elles leur appartenaient. Ils Ă©taient mĂ©chants, grossiers, vulgaires. Ils critiquaient notre manque de poitrine
 Aujourd’hui, il y a des podcasts, des conversations sur le sujet menĂ©es par des femmes. Ce n’est pas forcĂ©ment Ă  visĂ©e Ă©ducative, mais ça passe des informations. J’entends des choses et je me pose des questions. Nos corps fonctionnent diffĂ©remment, ne rĂ©pondent pas aux mĂȘmes stimuli, donc c’est toujours bien de savoir ce qui se passe ailleurs. Aujourd’hui, on entend des femmes s’exprimer sur leurs dĂ©sirs, leurs plaisirs. C’est hyperimportant. Regardes-tu du porno ? Non, c’est fini ça. Et puis aujourd’hui, les jeunes peuvent cliquer sur le pire de l’horrible, voir des tueries, du porno
 tout s’entremĂȘle en ligne. Alors qu’il y a des choses plus subtiles que le porno mainstream. Comme des vidĂ©os fĂ©tichistes oĂč des femmes fument en se faisant masser les jambes
 Une icĂŽne Ă©rotique ? De Niro dans Mean Streets, Sean Penn dans Comme un chien enragĂ©. Et Prince ! OĂč se trouve ta beautĂ© ? Je trouve les femmes incroyablement belles, mĂȘme si je suis hĂ©tĂ©ro. Bien plus belles que les hommes. Mais je suis sexuellement excitĂ©e par un homme, et quand c’est le cas, ce n’est pas tant de la beautĂ© qu’une forme de masculinitĂ©. Je ne suis pas vraiment attirĂ©e par l’androgynie. Quelle masculinitĂ© justement ? Les traits bruts. Il y a plus d’arĂȘtes. La mĂąchoire, le nez, les contours du corps
 Que faire aprĂšs le sexe ? Fumer une cigarette ! Et boire un trĂšs bon alcool. Du vin blanc frais si c’est l’étĂ©, par exemple. Et aprĂšs une rupture ? Fumer une cigarette ! Et boire un trĂšs bon alcool ! Ou plutĂŽt fumer un paquet de cigarettes et descendre une bouteille d’un trĂšs bon alcool ! Avoir de bons amies aussi, et de la bonne musique. “Je veux toujours me sentir invisible sur scĂšne. Le vortex dans lequel je me trouve, lorsque je chante sur scĂšne, n’a plus rien Ă  voir avec nos corps” Qu’est-ce qui est le plus excitant l’image, le son, les mots ? Ouh
 je dirais le rĂ©el. Pas l’image. Mais si je suis seule, un souvenir. Une image mentale donc. Je me repasse une scĂšne en la modifiant lĂ©gĂšrement pour l’amĂ©liorer ! [rires] Prendre le temps de faire des choses que je n’ai pas eu le temps de faire sur le coup ! T’es-tu posĂ© la question du male gaze et du female gaze ? Oui, moi, je n’ai de toute façon jamais pu oublier que j’étais une femme ! On me l’a toujours rappelĂ©, des managers aux ingĂ© son en passant par les tourneurs, les journalistes, les radios
 “Et vous, en tant que femme
” Comme si j’étais une femme avant d’ĂȘtre une artiste. On m’a toujours comparĂ©e Ă  des femmes. Je n’ai jamais eu la chance de pouvoir oublier que j’étais une femme. Aux États-Unis, on n’est pas du tout Ă©gaux, c’est certain. Ça me rend encore plus battante que ce que je pensais. J’ai dĂ» apprendre Ă  Ă©lever la voix, Ă  rĂ©clamer des choses banales qui, si j’étais un homme dans un studio, me seraient accordĂ©es trĂšs naturellement. C’est Ă©puisant. Un conseil sexuel qu’on t’a dĂ©jĂ  donnĂ© ? À 24 ans, ma grand-mĂšre m’a dit “Oh, darling, tu dois sortir avec le plus de mecs possible afin de trouver le vĂ©ritable amour.” Je suis restĂ©e bouche bĂ©e. Ma grand-mĂšre Ă©tait trĂšs chrĂ©tienne
 C’était dingue qu’elle dise ça. La tenue la plus sexy ? Au quotidien, je porte des sortes de salopettes qui se zippent sur le devant. Le seul truc de sexy que je possĂšde, c’est la robe de The Vampire’s Wife [marque créée par Susie Cave, compagne de Nick Cave] que je porte sur scĂšne. Avec elle, je me sens invisible. Je veux toujours me sentir invisible sur scĂšne. Le vortex dans lequel je me trouve, lorsque je chante sur scĂšne, n’a plus rien Ă  voir avec nos corps, ni avec la robe de The Vampire’s Wife, ni avec le fait de porter de l’eye-liner, ou d’avoir un corps de femme, ou d’ĂȘtre faite de chair
 Je cherche Ă  rejoindre la musique et je veux emmener tout le monde dans ce voyage. Ça n’a plus rien Ă  voir avec le fait d’ĂȘtre vue. Il n’y a pas de sĂ©duction avec le public ? ChĂ©rie, j’aimerais bien ! C’est beau comme idĂ©e. Nous sommes tous des ĂȘtres dĂ©sirants, alors oui certainement. Je ne suis pas certaine d’avoir envie que les gens dans le public aient tous envie de faire l’amour avec moi cependant [rires]. Mais j’aime l’idĂ©e qu’une chanson puisse sĂ©duire. C’est Ă©lĂ©gant. Comment dĂ©crirais-tu l’interaction sexuelle ? C’est un endroit, comme sur scĂšne, presque spirituel qui connecte diffĂ©rentes parties du cerveau qui, d’habitude, ne se rencontrent pas, je pense. Ça peut parfois sembler primitif, au sens oĂč ça t’apporte la mĂȘme sensation que lorsque tu as trĂšs soif et que tu bois de l’eau trĂšs fraĂźche. Ça peut aussi ĂȘtre un tendre prolongement du sentiment amoureux. La tendresse. C’est nourrissant. Quelle partie du corps t’excite ? Les mains. As-tu dĂ©jĂ  dĂ©sirĂ© ĂȘtre quelqu’une d’autre ? Oui, la choriste de Michael Jackson. cafeynCat Power
BlackM - Je Ne Dirai Rien (Letras y canción para escuchar) - [Black M / T'aimes te faire belle, oui / T'aimes briller la night / T'aimes les éloges / T'aimes quand les hommes te remarquent / T'aimes que l'on pense / LETRAS.COM - Letras de canciones menu. buscar. Pågina Inicial. Hip Hop/Rap. Black M. Je Ne Dirai Rien. vistas 1.068. Je Ne Dirai Rien Black M [Black M]
Tout le monde me regardeA travers mon innocence je pense qu'ils me charmentMa maĂźtresse d'Ă©cole ma dit que j'Ă©tais chez moiMais mon papa lui pourtant se mĂ©fie d'elle, est-elle fidĂšle?La france est belleMais elle me regarde de haut comme la Tour EiffelMes parents m'ont pas mis au monde pour toucher les aidesJ'ai vu que marion m'a twitter d'quoi elle se mĂȘle?Je sais qu'elle m'aimeJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'inviter Ă  danserJ'vais l'ambiancerJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'invitĂ©e Ă  danserJ'vais l'ambiancerJ'paye mes impĂŽts moiJ'pensais pas qu'l'amour pouvait ĂȘtre un combatA la base j'voulais juste lui rendre un hommageJ'suis tiraillĂ© comme mon grand-pĂšre ils le savent, c'est dommageJolie Marianne, j'prĂ©fĂšre ne rien voir comme Hamadou et MariamJ't'invite Ă  manger un bon mafĂ© d'chez ma tataJe sais qu'un jour tu me dĂ©clareras ta flamme, aĂŻe aĂŻe aĂŻeJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'inviter Ă  danserJ'vais l'ambiancerJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'invitĂ©e Ă  danserJ'vais l'ambiancerJe suis chez moi, chez moi, chez moiJe suis chez moi, chez moi, chez moi, chez moiJe suis chez moi, chez moi, chez moiJe suis chez moi, chez moi, chez moiJe suis françaisIls veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop foncĂ©Laisse moi juste l'invitĂ©e Ă  danserJ'vais l'ambiancerJe suis françaisIls veulent pas que marianne soit ma fiancĂ©ePeut-ĂȘtre parce-qu'ils me trouvent trop françaisLaisse moi juste l'inviter Ă  danserJ'vais l'ambiancerJe suis noirJe suis beurJe suis jauneJe suis blancJe suis une ĂȘtre humain comme toiJe suis chez moiFier d'ĂȘtre français d'origine guinĂ©enneFier d'ĂȘtre le fils de Monsieur DialloÉternellement insatisfaitA suivre Oune lui dirais-je rien du tout, incapable de choisir ? Nous restĂąmes assis en silence, tandis que la serveuse nous apporta le coca. - Eh bien, vas-y, dis-je, les mĂąchoires serrĂ©s, quand elle fut Histoire Par Makandal Speaks 23 fĂ©vrier 2018 Pour ne rien manquer de l'actualitĂ©, inscrivez-vous Ă  la newsletter depuis ce lien Recevez du contenu exclusif, de l'actualitĂ©, des codes promos Nofi Store ainsi que notre actualitĂ© Ă©venementielle chaque week-end ! Le discours “I’ve Been to the Mountaintop” “Je suis allĂ© jusqu’au sommet de la montagne“ fut prononcĂ© par Martin Luther King le 3 avril 1968 Ă  Memphis. La figure emblĂ©matique du Mouvement des Droits Civiques s’était rendu dans le Tennessee afin de soutenir la grĂšve d’un syndicat d’ouvriers Noirs. Ce discours fut l’ultime discours du pasteur baptiste afro-amĂ©ricain. Le lendemain, il fut assassinĂ© sur le balcon du Lorraine Motel. “I’ve Been to the Mountaintop” avait quelque chose de prĂ©monitoire car le Dr King y Ă©voquait lui-mĂȘme sa possible mort imminente. “Voyez-vous, si je me trouvais au dĂ©but des temps avec la possibilitĂ© d’avoir une vue gĂ©nĂ©rale panoramique sur toute l’histoire du genre humain jusqu’à nos jours, et si le Tout-Puissant me demandait Martin Luther King, Ă  quelle Ă©poque veux-tu vivre? », je m’en irais mentalement en Égypte et je verrais le peuple de Dieu entamer sa marche magnifique pour s’évader des sombres donjons d’Égypte Ă  travers la mer Rouge, et franchir le dĂ©sert vers la Terre promise. Mais en dĂ©pit de sa magnificence, je ne m’y arrĂȘterais pas. Je poursuivrais ma route jusqu’en GrĂšce et transporterais mon esprit sur le mont Olympe. Et je verrais Platon, Aristote, Socrate, Euripide et Aristophane assemblĂ©s autour du ParthĂ©non, en train de discuter des grandes et Ă©ternelles questions que pose la rĂ©alitĂ©. Mais je ne m y arrĂȘterais pas. Je poursuivrais ma route jusqu’aux beaux jours de l’Empire romain. J’y verrais les Ă©vĂ©nements survenus sous de grands chefs et de grands empereurs. Mais je ne m’y arrĂȘterais pas. Je parviendrais mĂȘme jusqu’aux temps de la Renaissance et admirerais rapidement tout ce que la Renaissance a apportĂ© Ă  la vie culturelle et esthĂ©tique de l’homme. Mais je ne m’y arrĂȘterais pas. J’irais mĂȘme lĂ  oĂč vivait celui dont je porte le nom, et je verrais Martin Luther clouer ses quatre-vingt-quinze thĂšses sur la porte de l’église de Wittenberg. Mais je ne m’y arrĂȘterais pas. Je parviendrais mĂȘme Ă  l’annĂ©e 1863 et observerais un prĂ©sident hĂ©sitant nommĂ© Abraham Lincoln se rĂ©soudre finalement Ă  signer la proclamation d’émancipation. Mais je ne m’y arrĂȘterais pas. Je parviendrais mĂȘme au dĂ©but des annĂ©es 30 et verrais un homme se colleter avec les problĂšmes que pose la banqueroute de son pays et crier Nous n’avons rien Ă  craindre que la crainte. » Mais je ne m’y arrĂȘterais pas. Bizarrement, je me tournerais vers le Tout-Puissant et lui dirais Si Tu m’accordes de vivre juste quelques annĂ©es dans la seconde moitiĂ© du XXĂš siĂšcle, je serais heureux. » C’est lĂ  une demande bizarre, car le monde est sens dessus dessous. Notre nation est malade. Le pays est en proie Ă  des troubles. La confusion rĂšgne partout. C’est lĂ  une demande bizarre. Mais d’une façon ou d’une autre, vous ne voyez les Ă©toiles que s’il fait assez noir pour cela. Et je vois Dieu Ă  l’Ɠuvre, en cette pĂ©riode du XXĂš siĂšcle. Quelque chose est en train d’arriver Ă  notre monde. Les masses populaires se dressent. Et partout oĂč elles s’assemblent aujourd’hui – que ce soit Ă  Johannesburg, en Afrique du Sud, Ă  Nairobi, au Kenya, Ă  Accra, au Ghana, dans la ville de New York, Ă  Atlanta, en GĂ©orgie, Ă  Jackson, au Mississippi, ou Ă  Memphis, dans le Tennessee – le cri est toujours le mĂȘme Nous voulons ĂȘtre libres. » Et une autre raison pour laquelle je suis heureux de vivre Ă  notre Ă©poque, c’est que nous nous trouvons, par force, Ă  un point oĂč il faudra nous colleter avec les problĂšmes que les hommes ont tentĂ© d’empoigner pendant toute leur histoire, sans que l’urgence soit telle qu’ils s’y trouvent forcĂ©s. Mais il y va maintenant de notre survie. Les hommes depuis des annĂ©es dĂ©jĂ  parlent de la guerre et de la paix. DĂ©sormais, ils ne peuvent plus se contenter d’en parler; ils n’ont plus le choix entre la violence et la non-violence en ce monde; c’est la non-violence ou la non-existence. VoilĂ  oĂč nous en sommes aujourd’hui. Il en va de mĂȘme pour ce qui concerne la rĂ©volution en faveur des droits de l’homme si rien n’est fait de toute urgence dans le monde entier pour sortir les peuples de couleur de leurs longues annĂ©es de pauvretĂ©, des longues annĂ©es pendant lesquelles ils ont Ă©tĂ© maltraitĂ©s et laissĂ©s Ă  l’abandon, c’est le monde entier qui ira Ă  sa perte. Aussi suis-je heureux que Dieu m’ait permis de vivre Ă  notre Ă©poque pour voir ce qui s’y passe. Et je suis heureux qu’il m’ait accordĂ© de me trouver aujourd’hui Ă  Memphis. Je peux me rappeler, je peux me rappeler le temps oĂč les Noirs se contentaient de tourner en rond, comme l’a dit si souvent Ralph, se grattant lĂ  oĂč ça ne les dĂ©mangeait pas, riant quand on ne les chatouillait pas. Mais ce temps est entiĂšrement rĂ©volu. Nous parlons sĂ©rieusement dĂ©sormais et nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă  obtenir notre juste place dans ce monde du Bon Dieu. Et c’est lĂ  tout ce dont il s’agit. Nous ne sommes engagĂ©s dans aucune protestation nĂ©gative, dans aucune discussion nĂ©gative vis-Ă -vis de personne. Nous disons que nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă  ĂȘtre des hommes. Nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă  ĂȘtre des personnes. Nous affirmons, nous affirmons que nous sommes des enfants du Bon Dieu. Et si nous sommes des enfants du Bon Dieu, nous n’avons pas Ă  vivre comme on veut nous forcer Ă  vivre. Qu’est-ce que cela signifie en cette importante pĂ©riode de l’Histoire? Cela signifie qu’il nous faut rester ensemble. Il nous faut rester ensemble et maintenir notre unitĂ©. Vous savez, chaque fois que le Pharaon voulait prolonger le temps de l’esclavage en Égypte, il utilisait sa recette favorite pour y parvenir. Laquelle? Dresser les esclaves les uns contre les autres. Mais quand les esclaves sont unis, il se passe quelque chose Ă  la cour du Pharaon, et celui-ci ne peut les maintenir en esclavage. Quand les esclaves s’unissent, c’est le commencement de la fin de l’esclavage. Maintenons notre unitĂ©. Nous ne nous laisserons pas arrĂȘter par des matraques. Notre mouvement de non-violents est passĂ© maĂźtre dans l’art de dĂ©sarmer la police. Celle-ci ne sait plus que faire. Je l’ai vu bien souvent. Je me rappelle qu’à Birmingham, dans l’Alabama, au cours du grandiose combat que nous y avons livrĂ©, nous sortions chaque jour de l’église baptiste de la 16Ăš rue, nous sortions par centaines. Et Connor-le-Taureau avait donnĂ© l’ordre de lancer les chiens sur nous, et on avait amenĂ© les chiens. Mais nous sommes simplement passĂ©s devant les chiens en chantant J’vais laisser personne me faire rebrousser chemin.» Et le lendemain Connor-le-Taureau a dit Branchez les lances d’incendie. » Et comme je vous l’ai dit l’autre soir, Connor-leTaureau ne connaissait pas l’Histoire. Il connaissait des lois physiques qui, d’une façon ou d’une autre, ne s’appliquaient pas Ă  la transphysique que nous connaissions. Et le fait est qu’il existe un feu dont aucune eau ne peut avoir raison. Et nous sommes passĂ©s devant les lances d’incendie. Nous avions tous connu l’eau. Les baptistes et certains de ceux qui Ă©taient parmi nous avaient connu l’immersion du baptĂȘme; les mĂ©thodistes et d’autres avaient Ă©tĂ© baptisĂ©s par aspersion; tous nous connaissions l’eau. Cela ne nous a pas arrĂȘtĂ©s. Et nous sommes passĂ©s devant les chiens, et nous les avons regardĂ©s et nous sommes passĂ©s devant les lances d’incendie, et nous les avons regardĂ©es, et nous nous sommes contentĂ©s de continuer Ă  chanter Au-dessus de ma tĂȘte, je vois planer la libertĂ©. » Et ensuite, nous avons Ă©tĂ© jetĂ©s dans les paniers Ă  salade de la police, oĂč nous Ă©tions parfois serrĂ©s comme des sardines en boĂźte. Et on nous y entassait, et le vieux Connor disait Emmenez -les»; et on nous emmenait, mais nous montions dans les paniers Ă  salade en chantant Nous l’emporterons ». Et de temps Ă  autre, nous nous retrouvions en prison et nous pouvions voir que les gardiens, en nous regardant Ă  travers les judas, Ă©taient touchĂ©s par nos priĂšres, Ă©mus par nos paroles et nos hymnes. Et il y avait lĂ  une puissance Ă  laquelle Connor-le-Taureau ne pouvait se mesurer et c’est ainsi que nous avons transformĂ© notre Taureau en bƓuf et que nous avons gagnĂ© la bataille de Birmingham. Nous devons nous donner Ă  ce combat jusqu’au bout. Rien ne serait plus dĂ©sastreux que de nous arrĂȘter en chemin, Ă  Memphis. Nous devons en finir. Quand nous aurons notre manifestation, il faut que vous y participiez. MĂȘme si cela signifie que vous devez planter lĂ  votre travail, mĂȘme si cela signifie que vous devez sĂ©cher l’école, soyez prĂ©sents. Pensez Ă  vos frĂšres. Vous pouvez ne pas faire grĂšve. Mais ou bien nous progresserons tous ensemble, ou bien nous coulerons tous ensemble. Un jour, un homme vint Ă  JĂ©sus,. il voulait soulever certaines questions sur des sujets capitaux dans la vie. A l’occasion, il voulait duper JĂ©sus et lui montrer qu’il en savait plus long que JĂ©sus lui-mĂȘme, et ainsi le plonger dans la confusion. Eh bien, l’affaire aurait pu tourner au dĂ©bat philosophique ou thĂ©ologique. Mais JĂ©sus a ramenĂ© la question sur la terre, et il l’a situĂ©e en un passage dangereux entre JĂ©rusalem et JĂ©richo. Et il a parlĂ© d’un certain homme qui Ă©tait tombĂ© sur des brigands et avait Ă©tĂ© laissĂ© pour mort. Vous vous rappelez qu’un lĂ©vite et un prĂȘtre sont passĂ©s de l’autre cĂŽtĂ© de la route. Et il ne se sont pas arrĂȘtĂ©s pour lui venir en aide. Puis un homme d’une autre race est passĂ© par lĂ . Et il est descendu de sa monture et ne s’est pas contentĂ© de laisser Ă  un autre le soin d’exercer sa pitiĂ©. Il a administrĂ© les premiers secours et aidĂ© celui qui en avait besoin. Et JĂ©sus de conclure c’est lui qui a fait preuve de bontĂ©, c’est lui qui a fait preuve de grandeur, car il a Ă©tĂ© capable de projeter son moi» sur un toi », et de se soucier de son frĂšre. Vous savez, nous avons fait un grand effort d’imagination pour chercher Ă  comprendre pourquoi le prĂȘtre et le lĂ©vite ne se sont pas arrĂȘtĂ©s. Parfois on dit qu’ils Ă©taient pressĂ©s de se rendre Ă  quelque rencontre religieuse – quelque assemblĂ©e ecclĂ©siastique – et qu’il leur fallait poursuivre leur route vers JĂ©rusalem pour ne pas arriver en retard Ă  leur rĂ©union. D’autres fois, on allĂšgue qu’il existait une prescription selon laquelle celui qui va cĂ©lĂ©brer une cĂ©rĂ©monie religieuse ne doit toucher aucun corps humain pendant les vingt-quatre heures qui prĂ©cĂšdent la cĂ©rĂ©monie. Et de temps Ă  autre, on commence Ă  se demander si, peut-ĂȘtre, ils n’allaient pas Ă  JĂ©rusalem ou Ă  JĂ©richo en vue d’organiser une Association pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© sur la route de JĂ©richo ». C’est une possibilitĂ©. Peut-ĂȘtre pensaient-ils que mieux valait traiter le mal Ă  la racine, plutĂŽt que de se laisser dĂ©tourner de leur effort par un cas individuel. Mais je vous dirai ce que me suggĂšre mon imagination. Il est possible que ces hommes aient pris peur. Voyez-vous, la route de JĂ©richo est une route dangereuse. Je me rappelle la premiĂšre fois oĂč Mrs King et moi sommes allĂ©s Ă  JĂ©rusalem. Nous avons louĂ© une voiture pour nous rendre de JĂ©rusalem Ă  JĂ©richo. Et aussitĂŽt que nous nous sommes trouvĂ©s sur cette route, j’ai dit Ă  ma femme Je comprends pourquoi JĂ©sus a utilisĂ© cette parabole.» C’est une route pleine de tournants et de mĂ©andres. Elle est vraiment propice aux embuscades. Vous sortez de JĂ©rusalem qui est Ă  quatre cents kilomĂštres, ou plutĂŽt Ă  quatre cents mĂštres au-dessus du niveau de la mer. Et au moment d’arriver Ă  JĂ©richo, quinze ou vingt minutes plus tard, vous vous trouvez Ă  prĂšs de huit cents mĂštres au-dessous du niveau de la mer. Et au moment d’arriver Ă  JĂ©richo, quinze ou vingt minutes plus tard, vous vous trouvez Ă  prĂšs de huit cents mĂštres au-dessous du niveau de la mer. C’est une route dangereuse. Au temps de JĂ©sus on appelait cet endroit la passe sanglante ». Vous savez, il est possible que le prĂȘtre et le lĂ©vite aient vu cet homme allongĂ© et se soient demandĂ© si les brigands n’étaient pas encore dans les parages. Peut-ĂȘtre mĂȘme ont-ils cru que l’homme faisait seulement semblant. Qu’il feignait d’avoir Ă©tĂ© dĂ©valisĂ© et blessĂ© pour les piĂ©ger sur-le-champ, les tromper pour se saisir d’eux tout soudain et plus aisĂ©ment. Oh oui. Aussi la premiĂšre question que le lĂ©vite avait posĂ©e Ă©tait-elle Si je m’arrĂȘte pour aider cet homme, que va-t-il m’arriver? » Mais le Bon Samaritain Ă©tait alors passĂ©. Et il avait posĂ© la question Ă  l’envers Si je ne m’arrĂȘte pas pour aider cet homme, que va-t-il lui arriver? » Telle est la question qui se pose Ă  vous ce soir. Ce n’est pas Si je m’arrĂȘte pour aider les Ă©boueurs, que va-t-il en ĂȘtre de mon travail?» Ce n’est pas Si je m’arrĂȘte pour aider les Ă©boueurs, que va-t-il en ĂȘtre de toutes ces heures que j’ai l’habitude de passer Ă  mon bureau de pasteur chaque jour et chaque semaine? » La question n’est pas Si je m’arrĂȘte pour aider cet homme dans le besoin, que va-t-il m’arriver? » Elle est Si je ne m’arrĂȘte pas pour aider les Ă©boueurs, que va-t-il leur arriver? » VoilĂ  la question. Dressons-nous ce soir avec plus encore d’empressement. Levons-nous avec une plus grande dĂ©termination. Marchons, en ces jours dĂ©cisifs, en ces jours de dĂ©fi, pour faire de l’AmĂ©rique ce qu’elle doit ĂȘtre. Nous avons une chance de faire de l’AmĂ©rique une nation meilleure. Et je veux remercier Dieu, une fois encore, de m’avoir permis d’ĂȘtre ici avec vous. Vous savez, il y a plusieurs annĂ©es, j’étais Ă  New York, en train de dĂ©dicacer le premier livre que j’avais Ă©crit. Et pendant que j’étais assis, en train de dĂ©dicacer des livres, une femme noire, une dĂ©mente, a surgi. La seule question que j’ai entendue de sa bouche a Ă©tĂ© Êtes-vous Martin Luther King? » Sans lever les yeux de ce que j’étais en train d’écrire, j’ai rĂ©pondu Oui. » Et la minute d’aprĂšs j’ai senti un coup dans la poitrine. Avant mĂȘme de m’en rendre compte, j’avais Ă©tĂ© poignardĂ© par cette dĂ©mente. J’ai Ă©tĂ© rapidement expĂ©diĂ© Ă  l’hĂŽpital de Harlem. C’était par un sombre aprĂšs-midi de samedi. Et cette lame m’avait traversĂ©. Et les rayons X ont rĂ©vĂ©lĂ© que la pointe de la lame avait frĂŽlĂ© l’aorte, la principale artĂšre. Une fois que celle-ci est perforĂ©e, votre propre sang vous Ă©touffe; c’en est fini de vous. Le New York Times du lendemain matin disait que si j’avais Ă©ternuĂ©, je serais mort. Eh bien, quatre jours plus tard environ, aprĂšs l’opĂ©ration, aprĂšs que ma poitrine eut Ă©tĂ© ouverte et que la lame eut Ă©tĂ© extraite, on me permettait dĂ©jĂ  de me promener dans une chaise roulante Ă  l’intĂ©rieur de l’hĂŽpital. On me permettait de lire une partie du courrier qui me parvenait; de tous les États-Unis et de toutes les parties du monde me parvenaient des lettres pleines de gentillesse. J’en ai lu un bon nombre, mais il en est une que je n’oublierai jamais. J’avais reçu des messages du prĂ©sident et du vice-prĂ©sident. J’ai oubliĂ© ce que disaient ces tĂ©lĂ©grammes. J’avais reçu la visite et une lettre du gouverneur de l’État de New York, mais j’ai oubliĂ© ce que disait sa lettre. Mais il y avait une autre lettre qui venait d’une petite fille, d’une jeune fille, une Ă©lĂšve du lycĂ©e de White Plains. Et j’ai regardĂ© cette lettre, et je ne l’oublierai jamais. Elle disait seulement Cher pasteur King, je suis en seconde au lycĂ©e de White Plains. » Elle disait Bien que cela ne devrait pas compter, je voudrais mentionner que je suis blanche. l’ai appris par le journal le malheur qui vous est arrivĂ© et combien vous souffrez. Et j’ai lu que si vous aviez Ă©ternuĂ© vous seriez mort. Et je vous Ă©cris simplement pour vous dire que je suis bien heureuse que vous n’ayez pas Ă©ternuĂ©. » Je veux vous dire que je suis heureux, moi aussi, de ne pas avoir Ă©ternuĂ©. Car si j’avais Ă©ternuĂ©, je n’aurais pas Ă©tĂ© lĂ  en 1960 quand les Ă©tudiants ont commencĂ© Ă  occuper, dans tout le Sud, les comptoirs des lieux de restauration. Et je savais que s’ils s’asseyaient devant ces comptoirs, ils n’en Ă©taient pas moins debout, dressĂ©s pour ce qu’il y avait de meilleur dans le rĂȘve amĂ©ricain; et je savais qu’ils ramenaient toute la nation aux grandes sources de la dĂ©mocratie, profondĂ©ment creusĂ©es dans le sol par les pĂšres fondateurs, auteurs de notre DĂ©claration d’indĂ©pendance et de notre Constitution. Si j’avais Ă©ternuĂ©, je ne me serais pas trouvĂ© lĂ  en 1962, quand les Noirs d’Albany, en GĂ©orgie, ont dĂ©cidĂ© de redresser l’échine. Et chaque fois que des hommes et des femmes redressent l’échine, ils peuvent aller oĂč ils veulent, car personne ne peut monter sur votre dos tant que vous vous tenez droit. Si J’avais Ă©ternuĂ©, je ne me serais pas trouvĂ© lĂ  en 1963 quand les Noirs de Birmingham, dans l’Alabama, ont soulevĂ© la conscience de la nation et fait adopter le projet de loi sur les droits civiques. Si j’avais Ă©ternuĂ©, je n’aurais pas eu l’occasion d’essayer, un peu plus tard, la mĂȘme annĂ©e, d’évoquer devant les AmĂ©ricains un rĂȘve que j’avais fait. Si j’avais Ă©ternuĂ©, je ne serais pas allĂ© Ă  Selma, dans l’Alabama, assister au grand mouvement qui s’y est dĂ©roulĂ©. Si j’avais Ă©ternuĂ©, je ne serais pas Ă  Memphis pour voir toute une communautĂ© serrer les rangs autour de nos frĂšres et sƓurs Ă©prouvĂ©s. Je suis trĂšs heureux de ne pas avoir Ă©ternuĂ©. J’ai quittĂ© Atlanta ce matin; au moment du dĂ©collage de l’appareil, nous Ă©tions six, le pilote nous a dit par l’interphone Nous sommes dĂ©solĂ©s d’avoir du retard, mais nous avons le pasteur Martin Luther King Ă  bord. Et pour ĂȘtre sĂ»rs que tous les sacs avaient Ă©tĂ© examinĂ©s, pour ĂȘtre sĂ»rs que rien de mal n’arriverait Ă  l’avion, il nous a fallu tout vĂ©rifier soigneusement. Nous avons fait surveiller l’appareil toute la nuit. » Et je suis arrivĂ© Ă  Memphis. Certains commençaient Ă  Ă©numĂ©rer ou Ă  commenter les menaces qui circulaient. Et ce que voulaient me faire certains de nos frĂšres blancs dont l’ñme Ă©tait malade. Eh bien, je ne sais pas ce qui va arriver maintenant. Nous avons devant nous des journĂ©es difficiles. Mais peu m’importe ce qui va m’arriver maintenant, car je suis allĂ© jusqu’au sommet de la montagne. Je ne m’inquiĂšte plus. Comme tout le monde, je voudrais vivre longtemps. La longĂ©vitĂ© a son prix. Mais je ne m’en soucie guĂšre maintenant. Je veux simplement que la volontĂ© de Dieu soit faite. Et il m’a permis d’atteindre le sommet de la montagne. J’ai regardĂ© autour de moi. Et j’ai vu la Terre promise. Il se peut que je n’y pĂ©nĂštre pas avec vous. Mais je veux vous faire savoir, ce soir, que notre peuple atteindra la Terre promise. Ainsi je suis heureux, ce soir. Je ne m’inquiĂšte de rien. Je ne crains aucun homme. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur.” ~ Dr Martin Luther King ÉcoutezJe Ne Dirai Rien de Black M Feat. The Shin Sekai & Doomams, 840,327 Shazams, disponible sur les listes de lecture Apple Music '10s French Rap Essentials et ’10s French Pop Essentials. Face aux critiques de la droite et de l'extrĂȘme droite, la mairie de Verdun a annulĂ© le concert du rappeur prĂ©vu au soir des commĂ©morations du centenaire de la bataille. L'artiste dĂ©nonce une "polĂ©mique incomprĂ©hensible et inquiĂ©tante".AprĂšs plusieurs jours de polĂ©mique, un "dĂ©ferlement de haine et de racisme" et le refus d'une subvention dĂ©cisive, Verdun a finalement annulĂ©, vendredi 13 mai, le concert du rappeur Black M prĂ©vu au soir des commĂ©morations officielles du centenaire de la bataille. DĂ©cidĂ©e en avril, l'invitation avait Ă©tĂ© rendue publique en dĂ©but de semaine, suscitant l'indignation de plusieurs Ă©lus, d'extrĂȘme droite et de droite. Retour sur la polĂ©mique en cinq actes. > Qui est Black M, le rappeur que l'extrĂȘme droite ne veut pas voir chanter aux commĂ©morations de Verdun ? Acte 1 Black M programmĂ© pour le centenaire de la bataille de Verdun Des milliers de jeunes doivent participer aux commĂ©morations du centenaire de la bataille de Verdun, une des plus sanglantes de la premiĂšre guerre mondiale, le 29 mai, en prĂ©sence de François Hollande et de la chanceliĂšre allemande, Angela Merkel. A cette occasion, le rappeur Black M, dont l'album Les Yeux plus gros que le monde, s'est vendu Ă  plus de 500 000 exemplaires, doit se produire sur scĂšne. France 2 Qui a invitĂ© ce membre du groupe Sexion d'Assaut ? Tout le monde se renvoie la balle. Le secrĂ©taire d'Etat aux Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, explique que "ce n'est ni l'État, ni le gouvernement, ni le prĂ©sident de la RĂ©publique qui ont choisi tel ou tel chanteur". "Le nom a Ă©tĂ© proposĂ© par l'État ! rĂ©pond le maire de Verdun, Samuel Hazard PS. Cette proposition a Ă©tĂ© faite Ă  la ville de Verdun." Il ajoute "Ce n'est pas l'ÉlysĂ©e ou un ministre qui a lancĂ© l'idĂ©e, mais ça vient de l'État. Puis la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise collĂ©gialement dans le comitĂ© interministĂ©riel Verdun 2016 en avril, avec la mission du Centenaire, l'État, le dĂ©partement et les collectivitĂ©s." OpĂ©ratrice de l'État, la mission du Centenaire assure pour sa part que "la dĂ©cision de faire venir Black M a Ă©tĂ© prise par l'agglomĂ©ration du Grand Verdun". Acte 2 la venue du chanteur de plus en plus contestĂ©e De nombreuses voix, essentiellement d'extrĂȘme droite et d'une partie de la droite, voient dans la venue de Black M une insulte aux commĂ©morations. En cause, une chanson du groupe Sexion d'Assaut sortie en 2010, DĂ©solĂ©, oĂč Black M dĂ©signe la France comme "pays kouffar", un terme pĂ©joratif dĂ©signant les mĂ©crĂ©ants en arabe. "Un terme utilisĂ© dans la propagande anti-occidentale de Daech. Il est inconcevable qu’un 'artiste' qui insulte aussi violemment la France participe Ă  un quelconque Ă©vĂ©nement officiel de commĂ©moration", assĂšnent Marion MarĂ©chal-Le Pen et StĂ©phane Ravier FN dans un communiquĂ© commun. Le bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, qualifie quant Ă  lui le concert de "crachat contre un monument aux morts". "Anti-Français, homophobe et antisĂ©mite, Black M n'a rien Ă  faire Ă  Verdun", renchĂ©rit le maire de BĂ©ziers, Robert MĂ©nard Rassemblement bleu Marine, dans une sĂ©rie de tweets. Car le rappeur est aussi accusĂ© d'homophobie Ă  travers la chanson On t'a humiliĂ©, dans laquelle son collĂšgue MaĂźtre Gims chante "Je crois qu'il est grand temps que les pĂ©dĂ©s pĂ©rissent. Coupe-leur le pĂ©nis, laisse-les morts, retrouvĂ©s sur le pĂ©riphĂ©rique." Aux protestations des Ă©lus du FN se joignent celles d'Ă©lus Les RĂ©publicains tels que Nadine Morano, Eric Ciotti, HervĂ© Mariton ou ValĂ©rie Boyer. Sur les rĂ©seaux sociaux, la polĂ©mique s'emballe. VerdunSansBlackM — Marion Le Pen Marion_M_Le_Pen 11 mai 2016 A ce diffĂ©rend s'ajoute la plainte du petit-fils d'un poilu, qui a demandĂ© jeudi Ă  la justice de suspendre le concert. Selon son avocat, Me Antoine Beauquier, qui a saisi le tribunal administratif de Paris, la prĂ©sence du rappeur "dont la seule ambition est de 's'amuser' Ă  Verdun, et dont on peut lĂ©gitimement craindre qu'il use de termes outrageants pour la mĂ©moire des soldats de Verdun, serait particuliĂšrement inopportune, sinon attentatoire Ă  l'ordre public". Dans un premier temps, le maire de Verdun tient bon, soutenant Black M et le qualifiant notamment "d'enfant de la RĂ©publique". Samuel Hazard, qui dit recevoir d'innombrables messages d'insultes, refuse d'ĂȘtre "le bouc Ă©missaire d'une polĂ©mique instrumentalisĂ©e par l'extrĂȘme droite". Acte 3 face Ă  la pression, la mairie annule le concert Jeudi aprĂšs-midi, la mission du Centenaire, sollicitĂ©e pour participer Ă  hauteur de 67 000 euros – sur un coĂ»t global de 150 000 euros – refuse sa subvention au concert. Vendredi, la mairie dĂ©cide donc de jeter l'Ă©ponge en Ă©voquant dans un communiquĂ© une "polĂ©mique d'ampleur sans prĂ©cĂ©dent" et un "dĂ©ferlement de haine et de racisme". Dans ce texte, la mairie invoque des "risques forts de troubles Ă  l'ordre public". "C'est difficile Ă  vivre. Je suis trĂšs fatiguĂ© et atteint psychologiquement. On voit bien que, dĂšs lors qu'il y a une polĂ©mique, vous vous retrouvez tout seul", dĂ©plore le maire de Verdun auprĂšs de L'Est rĂ©publicain. L'annonce est immĂ©diatement saluĂ©e Ă  l'extrĂȘme droite et Ă  droite. "La mĂ©moire de nos poilus et de nos morts sera finalement respectĂ©e", se fĂ©licite Marine Le Pen. Concert de BlackM Ă  Verdun annulĂ© ! Superbe victoire de tous les patriotes ! — Robert MĂ©nard RobertMenardFR 13 mai 2016 Victoire ! VerdunSansBlackM BlackM — Marion Le Pen Marion_M_Le_Pen 13 mai 2016 Fortement mobilisĂ©s, les patriotes ont permis l'annulation de Black M Ă  Verdun. Une trĂšs bonne nouvelle, pour tout le monde. — Florian Philippot f_philippot 13 mai 2016 Je me rĂ©jouis de l'annulation du concert de BlackM Ă  la commĂ©moration du centenaire de la bataille de Verdun, il n'y avait pas sa place! — Eric Ciotti ECiotti 13 mai 2016 De son cĂŽtĂ©, le secrĂ©taire d'État aux Anciens combattants exprime sa "colĂšre de voir qu'un dĂ©ferlement de haine, d'injures et de menaces force un Ă©lu Ă  annuler le concert d'un artiste dans un pays oĂč la libertĂ© d'expression et de crĂ©ation sont des valeurs et des droits fondamentaux." Acte 4 Black M dĂ©nonce une "polĂ©mique incomprĂ©hensible et inquiĂ©tante" Vendredi soir, le rappeur rĂ©agit en dĂ©nonçant la "polĂ©mique incomprĂ©hensible et inquiĂ©tante" qui a conduit Ă  l'annulation de son concert. Dans une lettre ouverte publiĂ©e sur Facebook, Black M, de son vrai nom Alpha Diallo, rappelle que son grand-pĂšre a combattu durant la deuxiĂšme guerre mondiale parmi les tirailleurs sĂ©nĂ©galais. EduquĂ© par la France, terre d'accueil de mes parents, terre qui m'a vu grandir et permis de vivre de ma passion. Une terre pour laquelle mon grand-pĂšre Alpha Mamoudou Diallo, d'origine guinĂ©enne, a combattu lors de la guerre 39-45 au sein des Tirailleurs SĂ©nĂ©galais - ces mĂȘmes Tirailleurs SĂ©nĂ©galais qui Ă©taient Ă©galement prĂ©sents lors de la Bataille de Verdun. J'ai ressenti une immense fiertĂ© lorsque l'on a fait appel Ă  moi pour participer Ă  un concert en marge de la commĂ©moration de la Bataille de Verdun pour l'ensemble des jeunes français et allemands rĂ©unis ce jour-lĂ . Le rappeur ajoute "Je ne peux rester sans rĂ©ponse face aux propos d'une extrĂȘme violence tenus Ă  mon Ă©gard, ces derniers jours. Je suis d'autant plus attristĂ© par cette situation qui peut aujourd'hui toucher des milliers d'autres Français." "Enfant de la RĂ©publique et fier de l'ĂȘtre", Black M "souhaite ... faire barriĂšre Ă  ces propos haineux". Sur son compte Twitter, le rappeur relaie Ă©galement des messages de soutien, notamment celui d'Abou Tall, membre d'un autre groupe gĂ©rĂ© par sa maison de disque, ou encore celui de l'humoriste Kev Adams. Je suis derriĂšre mon gars Bmesrimes . Soyons clairevoyant, c'est bel et bien Ă  cause de ses origines qu'il a Ă©tĂ© dĂ©programmĂ©. BlackM — TVLLOVSKY Aboutallwa 13 mai 2016 Scandaleux ce qui se passe pour mon frero Bmesrimes !! Son concert annulĂ© pour des raisons CLAIREMENT raciste ! Et on laisse faire.. Honte — Kev Adams kevadamsss 13 mai 2016 Acte 5 rĂ©actions de la gauche, la polĂ©mique n'est pas Ă©teinte De nombreuses personnalitĂ©s politiques de gauche dĂ©noncent l'annulation du concert de Black M Ă  Verdun. L'ancien ministre de la culture Jack Lang a estimĂ© qu'il ne fallait pas "capituler devant l'idĂ©ologie frontiste", samedi 14 mai, sur France Inter. Pour lui la mairie aurait du maintenir le concert car "il n'y avait aucune menace Ă  l'ordre public, aucun risque de violence". Il dĂ©nonce une annulation "illĂ©gale". La ministre en titre de la Culture est Ă©galement sortie de son silence Ă  Cannes Alpes-Maritimes, samedi. Audrey Azoulay a dĂ©noncĂ© "un ordre moral nausĂ©abond". "Ce n'est pas la premiĂšre fois que l'autocensure succĂšde Ă  ces coups de forces inacceptables", a-t-elle ajoutĂ©. L'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira s'est fendue d'un billet sur son compte Facebook. "Ceux qui n'ont jamais ni fautĂ© ni combattu sont les rois du bannissement", a-t-elle commentĂ©. Enfin le patron du Parti socialiste Jean-Christophe CambadĂ©lis a fustigĂ© les pressions de la droite et de l'extrĂȘme-droite. Pas fan de BlackM, mais la police de la pensĂ©e du FN, de Menard et des rĂ©acs rĂ©publicains ça commence Ă  faire beaucoup ! Verdun — Jean-Chr. CambadĂ©lis jccambadelis 14 mai 2016 top100 Je ne dirai rien Black M. top 100 Sur ma route Black M. top 100 C'est tout moi Black M. PAROLES LES PLUS VUES. 1 DIEGazo. 2 Fade UpZeg P. 3 TOUT VA BIENAlonzo. 4 BaladerSoolking. 5 PeteteGambi. 6 RappelGazo. 7 FleursGazo. 8 J'ai tout suJul. 9 Calm DownRema. 10 Chop (Nouvelle École)Fresh. 11 GasolinaTiakola. 12 Celine 3XGazo. 13 Last LĂ©gende urbaine? amĂ©ricaine selon laquelle il existerait des enfants malĂ©fiques dont les yeux sont entiĂšrement noirs Origine Le premier tĂ©moignage au sujet des Black Eyeds Kids a Ă©tĂ© postĂ© sur le newsgroup le 16 janvier 1998, par un journaliste appelĂ© Brian Bethel. Ce message, reproduit entre temps sur peut approximativement ĂȘtre traduit comme suit Date Ven, 16 Jan 998 191225 -0800 PST De "Brian Bethel" brianbett À ghost-discuss Subjet Ces sales gosses aux yeux noirs ndt Those Darned Black-Eyed Kids » HĂ© bien, croyez-le ou non, le suivi du Ram Page croupit toujours sur mon disque dur, inachevĂ©. Je ne sais pas quand je le terminerai et je devrai probablement le diviser en plusieurs messages pour parvenir Ă  le mettre. Patience, je vous en prie. Mais puisque beaucoup de gens semblent le demander, voici quelques infos sur ces sales gosses aux yeux noirs. Image retouchĂ©e du film Le village des damnĂ©s » 1995 afin de reprĂ©senter des enfants aux yeux noirs Je viens de me rĂ©veiller d'une mĂ©ga-sieste. Il est une heure du matin. Je ne parviendrai plus Ă  dormir. Alors pourquoi ne pas Ă©crire, hein ? Je suppose que j'Ă©tais Ă©puisĂ© par trop d'incursions dans la sixiĂšme rue Ă  Austin Ă  ma confĂ©rence de journalisme. Je ne sais pas vraiment comment j'appellerais cette histoire si je la soumettais pour publication dans Fate ou quelque chose du mĂȘme acabit. "Brian contre les enfants malĂ©fiques, aux yeux noirs, peut-ĂȘtre vampires ou dĂ©moniaques mais en tout cas sacrĂ©ment pas normaux" ne sonne pas trĂšs bien haussement d'Ă©paule. Mais il a au moins le mĂ©rite d'ĂȘtre un titre prĂ©cis. Comme beaucoup de choses, tout a commencĂ© de façon innocente. Mon fournisseur d'accĂšs Ă  internet avait ses bureaux dans un centre commercial avant de dĂ©mĂ©nager vers un endroit comparativement luxueux. Il y avait une boĂźte aux lettres Ă  leur emplacement d'origine. Il Ă©tait temps de payer la facture mensuelle et donc, pour l'amour du net, je m'y suis rendu. Il Ă©tait environ 21h30 quand je suis parti. Depuis mon appartement relativement isolĂ©, il faut environ 10-15 minutes pour rejoindre le centre ville Abilene a 110 000 habitants environ. Photographie de Brian Bethel, auteur du tĂ©moignage, qui travaille depuis 2007 pour un journal de la ville texane d'Abilene, rubrique SpiritualitĂ© »Image Juste Ă  cĂŽtĂ© de l'ancien emplacement de Camalott Communications se trouve un cinĂ©ma Ă  1,50 $. À cette Ă©poque, il projetait ce chef d'oeuvre du film moderne, Mortal Kombat. J'ai roulĂ© devant le cinĂ©ma sur ma route vers le centre et je me suis garĂ© sur une place de parking libre. Alors que j'utilisais la lumiĂšre de l'enseigne pour Ă©crire mon chĂšque, j'ai Ă©tĂ© surpris d'entendre qu'on frappait Ă  la fenĂȘtre cĂŽtĂ© conducteur de ma voiture. J'ai regardĂ© et vu deux enfants qui me dĂ©visageaient depuis la rue. Il faut que je les dĂ©crive, en omettant intelligemment la caractĂ©ristique vous pouvez devinez de quoi il s'agit que je n'ai pas remarquĂ©e avant la moitiĂ© de notre conversation. Ils semblaient tous les deux ĂȘtre Ă  cette Ă©poque de la vie par laquelle passe les enfants dans laquelle on ne peut exactement dire leur Ăąge. C'Ă©tait tous les deux des garçons et mon impression initiale fut qu'ils avaient entre 10 et 14 ans. Le garçon n°1 Ă©tait le porte-parole. Le garçon n°2 ne dit rien pendant toute la conversation - en tout cas pas avec des mots. Le garçon n°1 Ă©tait un peu plus grand que son compagnon, il portait un pull-over, une chemise Ă  capuchon avec une sorte de motif Ă  carreaux gris et des jeans. Je ne pouvais pas voir ses chaussures. Il avait un teint olivĂątre et des cheveux bruns bouclĂ©s mi-longs. Il arborait un air de confiance calme. Photographie retouchĂ©e afin de reprĂ©senter des enfants aux yeux noirs Le Garçon n°2 avait la peau pĂąle avec des traces de taches de rousseur. Sa principale caractĂ©ristique semblait ĂȘtre de jeter des regards nerveux aux alentours. Il Ă©tait habillĂ© de façon similaire Ă  son compagnon, mais son pull-over Ă©tait vert clair. Ses cheveux avaient une sorte de teinte orange pĂąle. Ils ne semblaient pas ĂȘtre apparentĂ©s, en tout cas pas directement. "Oh, gĂ©nial," me suis-je dit. "Ils vont essayer de me soutirer des sous." Et c'est alors que l'air a changĂ©. J'ai dĂ©jĂ  expliquĂ© ceci auparavant, mais pour les nouveaux lurkers qui liraient juste avant que je subisse quelque chose d'Ă©trange, un changement de perception se produit, que je dĂ©cris de cette façon. C'est basiquement juste assez de temps pour savoir qu'il est trop tard. ; Donc, j'Ă©tais lĂ , en train de remplir un chĂšque dans ma voiture dans le moteur tournait toujours et dans un Ă©tat de panique soudain Ă  cause de l'apparence de deux petits garçons. J'Ă©tais dĂ©sorientĂ©, mais une sensation de peur et d'Ă©trangetĂ© Ă©crasante arriva pourtant. Le porte-parole a souri et cette vue me glaça le sang pour une raison inexplicable. Je pouvais sentir ma rĂ©ponse combat-fuite faire effet. Quelque chose, je le sentais instinctivement, n'Ă©tait pas normal, mais je ne savais pas de quoi il pouvait s'agir. J'ai un tout, tout petit peu ouvert ma fenĂȘtre et demandĂ© "Oui ?" Le porte-parole a souris encore, plus franchement cette fois. Ses dents Ă©taient trĂšs, trĂšs blanches. "HĂ©, monsieur, ça va ? Nous avons un problĂšme," a-t-il dit. Sa voix Ă©tait celle d'un jeune homme, mais sa diction, calme sereine et... quelque chose sur lequel je ne parviens toujours Ă  mettre le doigt... rendait plus grand encore mon dĂ©sir de fuite. "Vous voyez, mon ami et moi voulons aller voir un film, mais nous avons oubliĂ© notre argent," a-t-il continuĂ©. "Nous devons aller Ă  notre maison pour le prendre. Vous voulez nous aider ?" Vue d'artiste d'un enfant aux yeux noirs. Les images de ce genre sont nombreuses grĂące Ă  la facilitĂ© de la retouche. Okay. Les journalistes doivent parler Ă  beaucoup de gens, et ça inclut des enfants. J'ai vu et parlĂ© Ă  beaucoup d'entre eux. VoilĂ  comment ça se passe gĂ©nĂ©ralement "Euh... M... M... Monsieur ? Je peux voir cette camĂ©ra ? Je... je ne vais pas la casser ni quoi que ce soit. Je promets. Mon papa a une camĂ©ra et il me laisse la tenir parfois, et j'ai pris une photo de mon chien - elle n'Ă©tait pas trĂšs rĂ©ussie, parce que mon doigt Ă©tait dans le chemin et..." Ajoutez un peu de balancement embarrassĂ© d'un pied Ă  l'autre et vous aurez un enfant typique s'adressant Ă  un Ă©tranger. En bref, ils sont habituellement contrits. Les gens apprennent gĂ©nĂ©ralement aux enfants que quand ils parlent aux enfants, ils les dĂ©rangent les plus souvent pour une raison ou une autre et devraient Ă  tout le moins ĂȘtre polis. Ce gamin n'entrait absolument pas dans ce moule. Sa maĂźtrise de la langue Ă©tait incroyable et il ne montrait aucun signe de peur. Il parlait comme si mon aide Ă©tait une conclusion courue d'avance. Quand il souriait, c'Ă©tait comme s'il essayait de dire "Je sais quelque chose... et tu ne vas PAS aimer ça. Mais la seule maniĂšre de le dĂ©couvrir est de faire ce que je te dis..." "Euh, hĂ© bien ..." a Ă©tĂ© la meilleure rĂ©ponse que j'ai pu offrir. C'est Ă  se moment que cela commence Ă  devenir bizarre. Le compagnon silencieux a regardĂ© le porte-parole avec un mĂ©lange de confusion et de culpabilitĂ©. Il semblait choquĂ© par certains aspects, pas par la brusquerie de son ami mais par le fait que je n'avais pas immĂ©diatement ouvrir la porte. Il me regarda nerveusement. Le porte-parole semblait un peu perturbĂ©, lui aussi. J'Ă©tais toujours en train de dĂ©tecter quelque chose d'anormal chez les deux garçons. ReprĂ©sentation de l'incident "Allez, monsieur," dit encore le porte-parole avec la douceur de la soie. Les vendeurs de voitures pourraient apprendre une chose ou deux de ce garçon. "Nous voulons juste aller Ă  notre maison. Et nous sommes juste deux petits garçons." Cela m'a vraiment fait peur. Quelque chose dans ce ton et cette diction a Ă  nouveau dĂ©clenchĂ© des alarmes. Mon esprit cherchait frĂ©nĂ©tiquement Ă  trouver ce qu'il percevait d'Ă©trange chez ces deux personnages. "HĂ©. Euh..." est tout ce que j'ai rĂ©ussi Ă  dire. Je sentais mes ongles s'enfoncer dans le volant. "Quel film alliez vous voir ?" ai-je finalement demandĂ©. "Mortal Kombat, bien sĂ»r," dit le porte-parole. Le silencieux a hochĂ© la tĂȘte, quelques pas derriĂšre lui. "Oh," ai-je dit. J'ai jetĂ© un rapide coup d'oeil Ă  l'enseigne et Ă  l'horloge de ma voiture. Mortal Kombat avait commencĂ© depuis une heure, la derniĂšre projection de ce soir. Le silencieux semblait de plus en plus nerveux. Je crois qu'il avait vu mes coups d'oeil et se doutait que je remarquais que quelque chose n'Ă©tait pas normal. "Allez, monsieur. Laissez-nous entrer. Nous ne pouvons pas entrer dans votre voiture sinon, vous savez," dit le porte-parole de façon apaisante. "Laissez-nous juste entrer et nous serons parti avant que vous ne vous en aperceviez. Nous irons Ă  la maison de notre mĂšre." Avec horreur, j'ai rĂ©alisĂ© que ma main s'Ă©tait aventurĂ©e vers le verrouillage de la porte qui Ă©tait enclenchĂ© et Ă©tait en train de l'ouvrir. Je l'ai retirĂ©e, probablement un peu trop violemment. Mais cela m'a forcĂ© Ă  regarder ailleurs que vers les enfants. Je me suis retournĂ© vers eux. "Euh... Hum...," ai-je dit faiblement et puis mon esprit s'est soudain concentrĂ©. Pour la premiĂšre fois, j'ai remarquĂ© leurs yeux. Dans la plupart des tĂ©moignages, les enfants aux yeux noirs sont gĂ©nĂ©ralement des garçons mais des filles existeraient Ă©galement. Ils Ă©taient noir comme le charbon. Pas de pupille. Pas d'iris. Deux orbes fixes rĂ©flĂ©chissant la lumiĂšre rouge et noire de l'enseigne. À ce moment, je sais que mon expression m'a trahi. Le silencieux a eu une expression d'horreur dans une combinaison qui semblait indiquer A l'impossible vient de se produire et B "Nous avons Ă©tĂ© dĂ©couverts !" Le porte-parole, par contre, portait un masque de colĂšre. Ses yeux scintillaient vivement dans la pĂ©nombre. "Allez, monsieur," a-t-il dit. "Nous n'allons pas vous faire de mal. Vous devez NOUS LAISSER ENTRER. Nous n'avons pas d'arme..." Cette derniĂšre phrase m'a terrifiĂ© au plus au point, parce qu'Ă  ce stade, le ton de sa voix signifiait qu'il disait clairement "Nous n'avons pas BESOIN d'une arme." Il a remarquĂ© ma main sautant vers le levier de vitesse. Les derniĂšres paroles du porte parole contenaient une colĂšre qui Ă©tait complĂšte et totale, et pourtant prĂ©sentait par certains aspects un ton de panique "NOUS NE POUVONS PAS ENTRER À MOINS QUE VOUS NOUS DISIEZ QUE NOUS LE POUVONS. LAISSEZ... NOUS... ENTRER !" J'ai lancĂ© la voiture en marche arriĂšre dieu merci, personne ne se trouvait derriĂšre moi et j'ai quittĂ© le parking Ă  toute allure. J'ai aperçu les garçons du coin de l’Ɠil et j'ai jetĂ© un rapide coup d’Ɠil en arriĂšre. Ils n'Ă©taient plus lĂ . Le trottoir Ă  cĂŽtĂ© du théùtre Ă©tait dĂ©sert. J'ai conduit jusque chez moi dans un Ă©tat de grande panique. Si quelqu'un avait essayĂ© de m'arrĂȘter, j'aurais continuĂ© ma route et j'en aurais subi les consĂ©quences plus tard. J'ai couru dans ma maison, scrutant les alentours - y compris le ciel. Qu'ai-je vu ? Peut-ĂȘtre rien d'autres que des enfants cherchant un conducteur. Et des lentilles de contact bizarres. Ouais, bien sĂ»r. Des lentilles de contact noires sont vendues par certaines boutiques spĂ©cialisĂ©es Un ami m'a suggĂ©rĂ© qu'il s'agissait de vampire, vu le "laissez-nous entrer" et ma rĂ©action forcĂ©e d'ouverture la porte. Ça, et le "nous allons voir notre mĂšre". Je ne suis toujours pas sĂ»r de ce qu'ils Ă©taient, mais voici un Ă©pilogue que je trouve effrayant Je parle beaucoup avec Chad. Il est toujours mon meilleur ami, mon meilleur compagnon de chasse aux fantĂŽmes et un gars cool Ă  tout point de vue. Il a rĂ©cemment dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Amarillo, mais au moment oĂč cette affaire s'est produite il vivait toujours Ă  San Angelo. Je l'ai appelĂ© et je lui ai briĂšvement parlĂ©. Deux de ses amies Ă©taient avec lui Ă  ce moment, toutes deux affirmant avoir une sorte de pouvoir psychique. J'ai commencĂ© Ă  lui raconter l'histoire, en gardant la partie avec les yeux noirs pour la fin. L'une des femmes nous Ă©tions sur haut-parleur m'a interrompu. "Ces enfants avaient des yeux noirs, pas vrai ?" a-t-elle demandĂ©. "Je veux dire, des yeux complĂštement noirs ?" "Euh... oui." ai-je dit. J'Ă©tais un peu pris de court. "Hmmm," a-t-elle dit. "Une nuit de la semaine derniĂšre, j'ai eu un rĂȘve au sujet d'enfants avec des yeux noirs. Ils Ă©taient hors de ma maison, voulaient entrer, mais quelque chose n'Ă©tait pas normal chez eux. Il m'a fallu un moment pour rĂ©aliser que c'Ă©tait les yeux." Je n'avais mĂȘme pas atteint la partie de mon histoire oĂč ils demandaient d'entrer. "Qu'as-tu fait ?" ai-je demandĂ©. "J'ai gardĂ© les portes et les fenĂȘtres fermĂ©es," dit-elle. "Je savais que s'ils entraient, ils me tueraient." "Et ils t'auraient tuĂ©, toi aussi, si tu les avais laissĂ©s entrer dans ta voiture." Autre vue d'artiste d'un enfant aux yeux noirs Alors, de ce message extra-long, nous avons trois questions sans rĂ©ponses B Que se serait-il passĂ© si j'avais ouvert la porte de ma voiture ? C Pourquoi est-ce toujours Chad qui a les nanas psychiques cool ? HĂ© bien, voilĂ . J'en Ă©crirai un peu plus par la suite. Mais en attendant, vos commentaires sont comme toujours les bienvenus. Brian Autres tĂ©moignages Dans les annĂ©es qui ont suivi le tĂ©moignage de Bethel, d'autres internautes ont Ă©crit des tĂ©moignages similaires sur divers sites amĂ©ricains. Les caractĂ©ristiques suivantes y apparaissent gĂ©nĂ©ralement Les enfants sont prĂ©-adolescents, leur Ăąge va d'une dizaine d'annĂ©es Ă  18 ans. Ils sont frĂ©quemment au nombre de deux. Leurs yeux sont complĂštement noirs ni iris, ni sclĂ©rotique ne sont visibles. Leur prĂ©sence provoque une sensation de malaise profond ou de terreur. L'idĂ©e que les enfants ne peuvent entrer quelque part sans y avoir Ă©tĂ© invitĂ© gĂ©nĂ©ralement, dans la maison du tĂ©moin apparaĂźt souvent, de mĂȘme que leur capacitĂ© Ă  influencer l'esprit de leur victime. Les observations d'enfants aux yeux noirs auraient surtout lieu le soir ou Ă  la tombĂ©e de la nuit. Certaines spĂ©culations quant Ă  la nature des enfants aux yeux noirs veulent qu'ils s'agisse de dĂ©mons? dĂ©guisĂ©s en enfants, d'enfants possĂ©dĂ©s par des dĂ©mons?, d'extraterrestres ou d'hybrides cherchant Ă  infiltrer notre sociĂ©tĂ© et qu'il en existe dans le monde entier. En rĂ©alitĂ©, le phĂ©nomĂšne semble presque exclusivement amĂ©ricain et n'est connu que par quelques tĂ©moignages sur internet. Vue d'artiste d'un gris, race d'extraterrestre qui aurait de grands yeux noirs Explication Il semble gĂ©nĂ©ralement admis que les enfants aux yeux noirs ont Ă©tĂ© inventĂ©s par Brian Bethel, dont le rĂ©cit a ensuite inspirĂ© certains lecteurs Ă  Ă©crire de faux tĂ©moignages similaires. Certains Ă©lĂ©ments du texte de Bethel Ă©voquent en effet davantage les creepypastas et autres histoires fictives d'internautes qu'un authentique rĂ©cit d'une expĂ©rience terrifiante la dĂ©sinvolture avec laquelle son histoire est prĂ©sentĂ©e, sa mention de sa capacitĂ© Ă  sentir "l'air changer" quand quelque chose de surnaturel va lui arriver une occurrence apparemment courante et la prĂ©sence d'incohĂ©rences, comme le fait qu'il ait enfoncĂ© ses ongles dans le volant » alors qu'il Ă©tait en train d'Ă©crire un chĂšque lorsque les enfants l'ont dĂ©rangĂ©. Brian Bethel pourrait s'ĂȘtre inspirĂ© de films d'horreur qui exploitent la peur que peuvent inspirer des enfants anormalement calmes, intelligents et prĂ©sentant une singularitĂ© physique La MalĂ©diction 1976, The Shining 1980, Les enfants du maĂŻs 1984, Le village des damnĂ©s 1960 et 1995, ... Le village des damnĂ©s 1995, source d'inspiration potentielle de Bethel La plupart des sites internet qui abordent le sujet ne reproduisent pas le message original de Bethel dans son intĂ©gralitĂ© mais n'en citent que les passages les plus marquants, en omettant ceux qui peuvent paraĂźtre moins crĂ©dibles, comme la mention du rĂȘve prĂ©monitoire? d'une amie dotĂ©e de pouvoirs psychiques?. L'un des rares sites contenant une copie complĂšte du message de Bethel, le classe dans la mĂȘme catĂ©gorie que des histoires de fantĂŽmes complĂštement fictives. Il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que certains tĂ©moignages pourraient avoir Ă©tĂ© causĂ©s par des enfants farceurs. Il existe en effet des lentilles de contact permettant de rendre les yeux complĂštement noirs. Le prix Ă©levĂ© de telles lentilles rend toutefois cette hypothĂšse peu probableImage Certaines maladies peuvent Ă©galement provoquer un effet similaire. SimilaritĂ©s avec d'autres lĂ©gendes L'impossibilitĂ© apparentes des enfants aux yeux noirs Ă  entrer quelque part sans y avoir explicitement Ă©tĂ© autorisĂ©s leur vaut souvent d'ĂȘtre comparĂ©s aux vampires. Il sont Ă©galement parfois rapprochĂ©s des hommes en noir, qui ont eux aussi une apparence humaine ou presque humaine et des comportements Ă©tranges. Les enfants aux yeux noirs peuvent Ă©galement Ă©voquer les Shadow People? comme eux, il s'agit d'un phĂ©nomĂšne presque exclusivement amĂ©ricain, principalement propagĂ© via internet et qui semble avoir Ă©tĂ© inspirĂ© par un unique tĂ©moignage d'origine. Les enfants aux yeux noirs sont Ă©galement le thĂšme de certains creepypastas Jene dirai rien est une chanson extraite de l'album Les Yeux Plus Gros Que Le Monde (piste numĂ©ro 13) de Black M sorti en 2014 .Les paroles de Je ne dirai rien ne sont pas encore renseignĂ©es sur le site, mais tu peux les envoyer grĂące au Dites aux Qataris que Di-di-di-di dites aux Qataris que Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris La suite des paroles ci-dessous Dites aux Qataris que, le Big Black M, il vient d'Paris Dites aux Qataris que j'vaux plus cher que Cavani Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Dites leurs qu'ils commencent par la NeuviĂšme zone LĂ  oĂč, l'homme, tu ne peux pas le raisonner Kick depuis l'Ă©poque d'All Eyez on Me Pas le genre Ă  'trer-ren' Ă  la 'son-mai' Marche casquette Ă  l'envers Y'a pas eu qu'des clips dans le square d'Anvers Paris danga, la Goutte d'Or Qui fait dĂ©border le vase d'eau, Ă©coute-moi Trop d'clichĂ©s, la mĂȘme merde jusqu'Ă  place de Clichy, mec t'a pigĂ©? ObligĂ© de kicker, montrer que je peux les monter en l'air Wesh, Riquet, CrimĂ©e, Cambrai dites leur pas de mec cambrĂ© Paris danga, Dawala, dis-leur qu'ils finiront dĂ©membrĂ©s Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, le Big Black M, il vient d'Paris Dites aux Qataris que j'vaux plus cher que Cavani Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©nith Dites leur qu'ils enchaĂźnent par Danube Gaston Pinot, dis-moi d'oĂč vient ton pilon MĂȘme d'oĂč viennent ces mixtapes qu'Ă  l'Ă©poque on appelait "Pur Son Ghetto" La suite des paroles ci-dessous LĂ  oĂč y'avait les 16Ar Guelfar et mes gravons du Neuf-Quatre Nous gros bras et, en face, il n'y avait que des petites frappes, bref Ferme-la quand j'opĂšre, kick sale pour les mecs de la Grange-aux-Belles Quand j'rappe, ton MC, il panique grave J'suis l'pochon de éç de la Place Stalingrad T'as dĂ» m'voir 'sĂ©-po' dans l'dix-sept avec toute une Ă©quipe de "Z" Ou bien en train de marcher Vers Ze en quĂȘte de niquer tout le rap jeu Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, le Big Black M, il vient d'Paris Dites aux Qataris que j'vaux plus cher que Cavani Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©nith Neuf-Un, Neuf-Deux, Neuf-Trois allez, tout le monde dit "Black" Neuf-Quatre, Neuf-Cinq, Sept-Sept, Sept-Huit tout le monde dit "Black" Madinina, Gwada, lĂ -bas aussi tout le monde dit "Black" Tunisie, Maroc, AlgĂ©rie, j'ai dit tout le monde dit "Black" Pas le temps de dĂ©dicacer tout l'monde Et j'attends pas que le monde vienne me dĂ©dicacer J'ai pas l'temps de clasher avec vous, les mecs, laissez-moi juste passer J'ai la dalle d'un mec de chez moi, parfois, j'suis complĂštement ingĂ©rable J'suis en studio et rien que l'ingĂ© rĂąle Big Black est Ă  deux doigts de tout casser Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, l'Wati B, il vient d'Paris Dites aux Qataris que, le Big Black M, il vient d'Paris Dites aux Qataris que j'vaux plus cher que Cavani Ramenez-moi vos rois, j'vais retourner l'endroit Ramenez-moi vos rois, j'vais vous faire marcher droit Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©niths Ramenez-moi vos Ă©mirs, j'vais remplir tous vos ZĂ©nith Les internautes qui ont aimĂ© "Qataris" aiment aussi Jesuis chez moi, chez moi, chez moi. Je suis chez moi, chez moi, chez moi (x2) Je suis français. Ils veulent pas que Marianne soit ma fiancĂ©e. Peut-ĂȘtre parce qu'ils me trouvent. Trop foncĂ©. Laisse-moi juste l'inviter Ă  danser. J'vais l'ambiancer. Je suis noir je suis beur je suis jaune je suis blanc. Je suis un ĂȘtre humain comme toi. Je
Auteur de NĂšgre de blanc, aux Ă©ditions du Cerf et entrepreneur, Albert Batihe Ă©tait l’invitĂ© de “Bercoff dans tous ses Ă©tats". Pour Albert Batihe, il y a un problĂšme "quand on parle de Black Lives Matter’ quand on est noir en France". "Je dis en France parce que cela n’a rien Ă  voir ce que les gens vivent aux Etats-Unis. Je le dis encore souvent, il y a la rĂ©alitĂ© et il y a les croyances. Aujourd’hui, les gens sont dans les croyances. En France, vous ne pouvez pas dire quand vous ĂȘtes noir que vous vous fichez de Black Lives Matter’. Mais ce n’est pas que vous vous fichez de ce qu’il se passe aux Etats-Unis. Ce n’est pas que vous vous fichez du sort des noirs lĂ -bas ou Ă  travers le monde. C’est juste que trĂšs honnĂȘtement, ça ne vous parle pas". "Quand on veut dire que la vie d’un noir compte", explique Albert Batihe, "je ne sais depuis que je suis nĂ© Ă  quel moment dans ma vie je me suis dit que ça pouvait ĂȘtre l’inverse". "Je n’ai pas vĂ©cu au temps de l’esclavage. J’ai vĂ©cu Ă  l’époque des annĂ©es 80, des annĂ©es 90. À aucun moment, je n’ai senti moi que la vie d’un noir en France ne comptait pas ou qu’elle valait rien du tout. Donc, c’est plus ça que j’ai voulu remettre en avant", dans son livre NĂšgre de Blanc. "Cela me dĂ©sole de voir que les journalistes ont un bĂąillon sur leur carte de presse" "Vous ĂȘtes le seul journaliste blanc qui a osĂ© lire mon livre", explique Albert Batihe Ă  AndrĂ© Bercoff. "J’ai Ă©tĂ© trĂšs surpris quand vous m’avez dit avoir lu ce livre et l’avoir apprĂ©ciĂ©. Mon livre je le conseille Ă  tout le monde, sans vouloir faire de ventes, parce que les ventes ne m’intĂ©ressent pas. C’est vraiment parce que je le trouve intĂ©ressant". "Aujourd’hui, cela me dĂ©sole de voir que les journalistes ont un bĂąillon sur leur carte de presse. Il faut que cela s’arrĂȘte", juge Albert Batihe. "J’ai des journalistes dans mon rĂ©seau qui me disent qu’ils ne peuvent pas m’accueillir car ils ne veulent pas de polĂ©miques. Je le sens chez Valeurs Actuelles par exemple, avec l’affaire Obono, il y en a qui sont gĂȘnĂ©s. Je vois que chez certaines chaĂźnes un peu positionnĂ©es Ă  droite dans l’opinion publique, les journalistes disent que ce que je dit est du pain bĂ©nit’. A gauche, on ne va pas savoir Ă  qui m’opposer. Je suis blacklistĂ© du service public par exemple. Comment est-ce possible que sur les chaĂźnes du service public on n’invite pas les gens. Je me fiche du politiquement correct, je veux qu’on me laisse parler". Aujourd'hui cela semble naturel qu'un blanc veuille devenir noir "Pour pouvoir ĂȘtre invitĂ©, il faudrait que je dise Ce livre, on m’a obligĂ© Ă  l’écrire’", ironise Albert Batihe. "Il faudrait dire Ce livre n’est pas vrai, ce sont les blancs qui m’ont obligĂ©. La vĂ©ritĂ© est exactement le contraire’", continue-t-il. "Si je disais sincĂšrement que ce bouquin raconte des bĂȘtises, on va me dire On le savait’. Je trouve ça dingue", explique l’auteur de NĂšgre de blanc. "Si aujourd’hui vous, M. Bercoff, vous dites J’aimerai bien ĂȘtre Black quand je vois du sport parce que les noirs courent trĂšs vite, vous dansez trĂšs bien, etc.’. Cela ne choque personne, c’est quelque chose qui, aujourd’hui, est naturel. Mais si un noir se permet de dire qu’il veut bien ĂȘtre blanc, ça va ĂȘtre un tollĂ©", explique l’entrepreneur. "Tout le monde va se demander comment cela est possible qu’un noir veuille ĂȘtre blanc. Cela va ĂȘtre un tollĂ© international. Lui, il fera le journal de 20h et tous les mĂ©dias vont l’inviter", ironise Albert Batihe. Cliquez ici pour Ă©couter l’invitĂ© d’AndrĂ© Bercoff dans son intĂ©gralitĂ© en podcast. Retrouvez “Le face Ă  face” d’AndrĂ© Bercoff chaque jour Ă  12h dans Bercoff dans tous ses Ă©tats Sud Radio
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Mme Pavoshko Lyrics[Paroles de "Mme Pavoshko"][Intro]Ce son est une dĂ©dicace Ă  madame PavoshkoVous vous souvenez ? Monsieur Diallo[Refrain]Hi, madame Pavoshko, nonJ'suis pas en prison ou Ă  l'hosto', nonJ'fais des hits, madame PavoshkoEt vos gosses me kiffent, madame PavoshkoOui, oui, oui, oui, oui, madame PavoshkoJ'ai toujours autant d'inspi' madame PavoshkoC'est pour mes gars sous weed, madame PavoshkoSi vous voulez, on s'tweete, madame Pavoshko[Pont 1]Solo, tĂȘte sous l'eau, j'me suis dit "C'est l'momentMets l'fire !" Fire, Fire, fireSolo, tĂȘte sous l'eau, j'me suis dit "C'est l'momentMets l'fire !" Fire, Fire, fire[Couplet 1]Yo, vous vous souvenez d'oim' ?Le petit renoi qui grattait des couplets d'bargeFuck le dĂ©lĂ©guĂ©, dites-moi oĂč est l'mic'On dirait qu'on m'a poucave, wesh d'oĂč elle m'snipe ?Ma vie, les cours, oui, oui, oui, oui, ouiJ'm'en bats les *bip*Oui, je sais, c'est dommage, du coupVos surveillants sont contre moi, moi, moi[Refrain]Hi, madame Pavoshko, nonJ'suis pas en prison ou Ă  l'hosto', nonJ'fais des hits, madame PavoshkoEt vos gosses me kiffent, madame PavoshkoOui, oui, oui, oui, oui, madame PavoshkoJ'ai toujours autant d'inspi' madame PavoshkoC'est pour mes gars sous weed, madame PavoshkoSi vous voulez, on s'tweete, madame Pavoshko[Pont 1]Solo, tĂȘte sous l'eau, j'me suis dit "C'est l'momentMets l'fire !" Fire, Fire, fireSolo, tĂȘte sous l'eau, j'me suis dit "C'est l'momentMets l'fire !" Fire, Fire, fire[Couplet 2]J'ai trop fait d'aller-retour au RectoratVos discours, dans ma te-tĂȘ, j'en ai fait une vraie choraleToi, t'es sĂ©-po dans ton bureau, tu m'dis "Va bricoler !"Et moi, au lieu d'te gifler, je prĂ©fĂšre en rigolerDĂšs qu'nos regards se croisent, hop, adrĂ©nalineOui, je sais, j'ai pas calculĂ© l'prof de mathĂ©matiquesJ'analysais un d'ces fameux couplets oĂč Nakk, il kickaitOui, je sais madame, le rap a failli gĂąter ma vie[Refrain]Hi, madame Pavoshko, nonJ'suis pas en prison ou Ă  l'hosto', nonJ'fais des hits, madame PavoshkoEt vos gosses me kiffent, madame PavoshkoOui, oui, oui, oui, oui, madame PavoshkoJ'ai toujours autant d'inspi' madame PavoshkoC'est pour mes gars sous weed, madame PavoshkoSi vous voulez, on s'tweete, madame Pavoshko[Couplet 3]Je me suis jurĂ© qu'un jour, vous danserez sur mes sonsÀ une Ă©poque, j'voulais me procurer un Smith et WessonUne petite voix me chuchotait "Vas-y, tire sur l'Ă©coleÇa fera une petite anecdote, la directrice, elle est conne"Pourquoi ce con de surveillant m'demande de vider mes poches ?On n'est pas au poste de police, et, moi, j'suis fidĂšle au posteMettez-moi vos heures de colle, mĂȘme allez prĂ©venir vos collĂšguesVous avez qu'Ă  ĂȘtre en colĂšre, c'est nous les reusta du collĂšge[Pont 2]Oui, aujourd'hui, ils dirontQue je ne rappe que pour les tits-pe, que pour le fricQuel drĂŽle de type, j'dirais mĂȘme "petit con"Qui s'imagine avoir la force de King KongOui, aujourd'hui, ils dirontQue je ne rappe que pour les tits-pe, que pour le fricQuel drĂŽle de type, j'dirais mĂȘme "petit con"Qui s'imagine avoir la force de King KongEnfin, bref[Refrain]Hi, madame Pavoshko, nonJ'suis pas en prison ou Ă  l'hosto', nonJ'fais des hits, madame PavoshkoEt vos gosses me kiffent, madame PavoshkoOui, oui, oui, oui, oui, madame PavoshkoJ'ai toujours autant d'inspi' madame PavoshkoC'est pour mes gars sous weed, madame PavoshkoSi vous voulez, on s'tweete, madame Pavoshko[Pont 1]Solo, tĂȘte sous l'eau, j'me suis dit "C'est l'momentMets l'fire !" Fire, Fire, fireSolo, tĂȘte sous l'eau, j'me suis dit "C'est l'momentMets l'fire !" Fire, Fire, fire[Outro]Parti au conseil de classe, les profs disaientQu'tu fais partie des plus nazes d'l'Ă©coleJette ton cahier, mets l'fire, fireFire, fireEt si pour toi, un avertissementN'est autre qu'une excuse en plus de divertissementJette ton cahier, mets l'fire, fireFire, fireOui, je faisais exprĂšs d'arriver en retard pour m'faire renvoyerOui, madame, oui, je fumais des *bip* dans les toilettesOui, j'Ă©tais prĂ©sent qu'Ă  la cantineOui, j'ai pas eu mon bac, oui, j'ai pas eu mon BEPOui, j'ai pas eu mon brevet, oui, mais j'vous remercieVous m'avez donnĂ© la force d'rĂ©aliser l'un d'mes rĂȘves les plus fous"Les yeux plus gros que le monde"
Jm'arrache au soleil. Mon existence d'avant fini, je la raye. Désormais plus rien ne sera jamais pareil. Pour ma famille et mes potes la vie sera belle (Je m'occupe d'mon oseille) J'm'arrache au soleil. Mon existence d'avant fini, je la raye. Désormais plus rien ne sera jamais pareil. Pour ma famille et mes potes la vie sera belle (Garde tes
Depuis je garde le sourire Depuis je garde le sourire Tout c'monde qui s'est dĂ©placĂ© pour moi Oui je l'ai voulu mais chaque fois j'me demande pourquoi Ma scĂšne est un cirque j'en ai fait ma maison OĂč tout l'monde fait comme chez soi car tout l'monde connait mes sons Coeur malade court aprĂšs la guĂ©rison Mon public ne peut pas me comprendre j'suis dans l'auto-dĂ©rision Ce soir j'ai rempli l'une des plus belle salle de Paris Mais ce soir j'ai perdu un frĂšre, un grand proche dans ma vie Je n'ai pas le choix, les gens en face attendent beaucoup de moi Si je baisse les bras quoiqu'il se passe je n'peux m'en prendre qu'Ă  moi Depuis je garde le sourire J'me voile la face Et ton regard fait que j'envie ta place Depuis je garde le sourire Je prends sur moi Ce maquillage fait que tu ne le vois pas Je suis un clown, je souffre Je suis un clown, je souffre Je garde le sourire Je garde le sourire Je garde le sourire Je me suis battu des annĂ©es pour arriver oĂč j'suis Dans l'entreprise personne au dessus de moi dans la hiĂ©rarchie Je suis un homme accompli Je suis censĂ© ĂȘtre heureux moi mĂȘme j'ai pas compris ScotchĂ© sur ma chaise suite ton dernier coup d'fil L'mĂ©decin m'fait comprendre qu'Ă  chaque rĂ©union j'perds un bout d'vie Dans mon domaine je suis le meilleur d'aprĂšs la rumeur Mais d'aprĂšs elle aussi j'suis atteint d'une grosse tumeur Je n'ai pas le choix, les gens en face attendent beaucoup de moi Si je baisse les bras quoiqu'il se passe je n'peux m'en prendre qu'Ă  moi Depuis je garde le sourire J'me voile la face Et ton regard fait que j'envie ta place Depuis je garde le sourire Je prends sur moi Ce maquillage fait que tu ne le vois pas Je suis un clown, je souffre Je suis un clown, je souffre Je garde le sourire Je garde le sourire Je garde le sourire Beaucoup de femmes vont se reconnaitre Et diront Que les pots cassĂ©s ne peuvent pas s'recoller Victime d'un homme fou Ă  lier Les coups sont invisibles pour une mĂšre au foyer Elle pleure son maquillage coule Ses enfants ont peur Elle fait croire que tout es cool La femme est une battante Elle est si Ă©patante Son instinct animal fait qu'elle presse sur la dĂ©tente Un soldat qui n'a pas ton temps Qui sourit mais on ne sait pas comment Fond de teint sur le mal MĂȘme le clown voit pas ses sentiments Depuis je garde le sourire Personne ne comprends, le clown Depuis je garde le sourire Personne ne comprends, le clown Je suis un clown, je souffre Je suis un clown, je souffre Je garde le sourire Je garde le sourire Je garde le sourire Personne ne comprend le clown Je garde le sourire Personne ne comprend le clown
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