đŸ« Le Petit Fernand Et La Grande Guerre

DidierSecond, brocanteur avisĂ©, a dĂ©couvert et remis un ouvrage inconnu au petit-fils d’un ancien combattant de la guerre de 1914-1918, Fernand Dubost. Explications.
Fernand Burniaux parti de la rĂ©gion de Namur pour dĂ©fendre son pays, il laissera les siens et notamment une petite fille qu'il ne connaitra qu'aprĂšs-guerre - Collecte RTBF/collection PrivĂ©e A. Minet © La terrible histoire d'un homme ordinaire. Si le rĂ©cit de vie de Fernand Burniaux devait porter un titre de roman, il est probable que ce soit celui-lĂ  tant son histoire Ă©voque jusqu'Ă  la guerre un parcours de vie plutĂŽt tranquille, on oserait presque Ă©crire " banal ". Mais la guerre vient tout chambouler et surtout elle laisse des traces, des impacts durables sur les populations sans histoire et en particulier sur la vie de Fernand que nous a transmise son beau-petit-fils, AndrĂ©. Quand la guerre Ă©clate, Fernand a 26 ans. Milicien de 1908, bien installĂ© dans la commune de Surice avec son Ă©pouse Rosa, rien ne le prĂ©pare Ă  faire la guerre. Il est bien loin de penser qu’il sera rappelĂ© lors de la mobilisation gĂ©nĂ©rale fin juillet 14 et surtout que ce rappel se transformera en quatre longues annĂ©es loin de chez lui, lui qu’une perspective de court Ă©loignement fait dĂ©jĂ  frĂ©mir. L'Ă©pouse de Fernand avait Ă  coeur de lui envoyer des portraits de... Une lettre envoyĂ©e par la toute jeune Fernande, sur idĂ©e et dictĂ©e... L'Ă©criture touchante de Fernande,petite fille qui apprend Ă  peine... Fernand n'a eu de cesse de penser Ă  son Ă©pouse et Ă  sa fille Fernand a mis par Ă©crit ses pensĂ©es sur la guerre. Cent ans plus... En 1918, Fernande Ă©tait dĂ©jĂ  une belle petite fille. Fernand ne... Fernand Survivre Ă  la guerre pour rencontrer sa fille ! Courrier... Fernand Survivre Ă  la guerre pour rencontrer sa fille ! L'Arbre gĂ©nĂ©alogique simplifiĂ© de la famille Burniaux Des adieux dĂ©chirants C'est donc le coeur gros que les adieux se font Ă  la gare de Romedenne, Ă  cotĂ© de Surice. Fernand prend congĂ© de son Ă©pouse Rosa - qui attend leur premier enfant - le 1er aoĂ»t 1914. “Quitter sa chĂšre femme aprĂšs une pĂ©riode de trois annĂ©es passĂ©es dans un vrai bonheur et envisager la guerre, c'est dur! Enfin, je m'arrache de ses bras, et Ă©touffant avec peine mes larmes, sans mĂȘme pouvoir lui dire adieu je pars”. Quelques jours plus tard, il est Ă  Bruxelles quand l’annonce de la guerre se fait officielle. Cette nouvelle est accueillie aux cris de “Vive le Roi! A Mort les Boches!” mais Fernand, lui, voit s’envoler l’espoir d’une absence temporaire de son foyer et il pense Ă  Rosa qui devra poursuivre sa grossesse seule dans un pays en guerre “Finis les rĂȘves de retour! Je revois en mon esprit bouleversĂ© ma bonne Rosa et toute ma famille que j'ai Ă  peine eu le temps de revoir avant mon dĂ©part Ă  l'annonce de cette cruelle nouvelle”. C'est donc le coeur gros que les adieux se font Ă  la gare de Romedenne, Ă  cĂŽtĂ© de Surice. Fernand prend congĂ© de son Ă©pouse Rosa - qui attend leur premier enfant - le 1er aoĂ»t 1914. Un dur apprentissage Fernand est versĂ© dans une compagnie de brigadiers cyclistes. Cela lui donne l’opportunitĂ© de bouger, mais Ă©galement d’ĂȘtre un fin observateur du paysage et des hommes qui l’entourent. Ainsi, il dĂ©crit son environnement et les gens qu’il rencontre de façon trĂšs prĂ©cise ce qui fait de son journal un tĂ©moignage extrĂȘmement intĂ©ressant. Bien que conscient de l’importance de son devoir, Fernand n’est pas un va-t’-en-guerre. Il est mĂȘme assez critique vis-Ă -vis des autoritĂ©s militaires et des politiques mais aussi des Allemands. Le 11 aoĂ»t 14, il Ă©crit "Je maudis de toute mon Ăąme la guerre et surtout ceux qui nous l'ont imposĂ©e". Il n’a pas encore fait l’expĂ©rience du feu. Celle-ci viendra quelques jours plus tard, le 15 aoĂ»t 14, il Ă©crit “C'est terrible! Pour la premiĂšre vision de bataille, je crois que jamais je ne l'oublierai”. Mais il a Ă©galement une motivation alimentĂ©e par les informations qui lui sont parvenues concernant son village, incendiĂ© au dĂ©but des hostilitĂ©s. Ces scĂšnes de bataille, Fernand aura malheureusement Ă  les revivre Ă  plusieurs reprises mais il sera Ă©galement tĂ©moin des atrocitĂ©s visant les civils comme ce 25 aoĂ»t 14 oĂč il dĂ©crit "L'entrĂ©e du village d'Hofstade, un spectacle Ă©coeurant se prĂ©sente Ă  mes yeux je vois sur la route une femme ĂągĂ©e d'au moins septante ans traversĂ©e de part en part par la baĂŻonnette d'un de ces damnĂ©s. La pauvre vieille tient encore Ă  la main une aiguille et un bas qu'elle Ă©tait occupĂ©e Ă  rĂ©parer". Fernand est nommĂ© caporal et citĂ© Ă  l’ordre du jour pour s’ĂȘtre distinguĂ© Ă  la bataille de Molen. Ces scĂšnes d’horreur et de combat sont entrecoupĂ©es par une grande nouvelle pour Fernand il est papa! Mais un papa qui, Ă  cause de la guerre, n’a pas le droit de voir son enfant ni de fĂ©liciter son Ă©pouse. La joie l’inonde mais Ă©galement la souffrance d’ĂȘtre loin de son Ă©pouse en cet instant important et de ne pas pouvoir faire connaissance avec sa fille, prĂ©nommĂ©e Fernande en son honneur. Bien que conscient de l’importance de son devoir, Fernand n’est pas un va-t’-en-guerre. Il est mĂȘme assez critique vis-Ă -vis des autoritĂ©s militaires et des politiques mais aussi des Allemands. Le 11 aoĂ»t 14, il Ă©crit "Je maudis de toute mon Ăąme la guerre et surtout ceux qui nous l'ont imposĂ©e". Les copains comme soutien Pour tenir le coup et trouver la force de retrouver les siens, Fernand peut compter sur la camaraderie de ses compagnons d’armes et spĂ©cialement de ceux qui sont, comme lui, de la rĂ©gion de Surice. Il Ă©voque souvent dans ses rĂ©cits ses amis avec lesquels il partage un moment de pause ou de marche. Les conditions de campagne auxquelles est confrontĂ© Fernand sont difficiles. Les conditions matĂ©rielles, le manque de confort des endroits dans lesquels il cantonne bien sĂ»r mais pas uniquement Rosa lui manque terriblement. Le 1er dĂ©cembre 17 alors que le froid sĂ©vit dehors et qu'il est confrontĂ© Ă  une dĂ©primante solitude, il se confie "Ma pensĂ©e va souvent, lĂ -bas, prĂšs de ma chĂšre femme. OĂč est-il donc le bon temps, oĂč les soirĂ©es d'hiver se passaient Ă  jouer aux cartes au coin d'un bon feu, ou faire de la musique avec les amis? Et puis une angoissante pensĂ©e m'Ă©treint a-t-elle le chauffage nĂ©cessaire ma pauvre Rosa?“...”Ah! Vivement la fin de ce terrible cauchemar!!! PlutĂŽt mourir de travail que cette vie de langueur et de fainĂ©ant. Les jours me semblent des mois et les mois des annĂ©es". Le 29 dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e,aprĂ©s plusieurs jours de marche qu'il supporte difficilement "si c'est cela un repos, qu'on nous envoie au front!", son moral n'est pas arrangĂ© "Nous avons pour notre fin d'annĂ©e un jour sans pain et sans viande”. Le lendemain cependant, un de ses amis lui demande d'ĂȘtre tĂ©moin de son union prochaine ce qui a pour consĂ©quence de mettre un brin de soleil dans cet univers qui lui semble si morne. Au fil des pages, on sent Fernand de plus en plus amer et dĂ©couragĂ© mais l’offensive finale va se charger de lui trouver une nouvelle source d’espoir et de concentration. Un guerre sans fin L'annĂ©e 1918 s'ouvre pour Fernand sur sur une interrogation dĂ©chirante, en proie Ă  la dĂ©prime de passer les fĂȘtes censĂ©es cĂ©lĂ©brer la nouvelle annĂ©e, loin de chez lui “Qui aurait jamais osĂ© croire que nous serions encore en guerre Ă  cette date, lorsque nous sommes partis? Voici la quatriĂšme fois que ce jour nous remplit actuellement d'amers souvenirs et jadis si beau jour de fĂȘte familiale. C'est la quatriĂšme fois que nous le passons loin de ceux qui sont si chers et privĂ© de la moindre nouvelle les concernant, c'est amĂšrement triste!!!" Fernand est Ă©videmment loin de savoir que ce sera la derniĂšre annĂ©e de cette "Grande Guerre". Cette annĂ©e sera pourtant Ă©galement marquĂ©e par des petites joies le 15 janvier, il demande une dĂ©rogation de congĂ© pour assister au mariage de son neveu, Lucien. Quelques jours plus tard, il arrive Ă  Paris oĂč Lucien le rejoint. Ensemble, ils se rendent dans le village oĂč Lucien a Ă©tĂ© rĂ©fugiĂ© de guerre au dĂ©but du conflit et oĂč il doit Ă©pouser sa fiancĂ©e. Il passe quelques jours en leur compagnie entre visites dans le pays et cĂ©rĂ©monies et rentre le 5 fĂ©vrier 1918 au front "avec un formidable cafard". Il faut dire que pendant tout ce temps, il est sans nouvelle de Rosa et de Fernande ce qui l'affecte profondĂ©ment. Le 6 mars 1918, il est tĂ©moin de violents bombardements. Des membres de sa compagnie sont touchĂ©s et Fernand en sera profondĂ©ment choquĂ©. Paradoxalement, cette journĂ©e terrible sera Ă©galement le jour oĂč Fernand recevra une carte de sa Rosa "aprĂšs trois ans sans nouvelles directes" et l'objet d'un grand bonheur, joint Ă  un immense soulagement pour Fernand. La mort et l'amour, ensemble sur le front. Le lendemain, alors que l'on compte les pertes, les prises de positions et de prisonniers, il reçoit une photo de Rosa et de la petite Fernande. Mais la guerre continue comme si elle ne devait jamais cesser. De fait, Fernand pense que la paix n'est pas pour bientĂŽt et il note le 15 mars "Je ne m'Ă©tonnerais pas si nous sommes encore ici l'annĂ©e prochaine Ă  pareille date "
 Il est conscient de la difficultĂ© que reprĂ©senterait le fait de se battre sans les alliĂ©s anglais et amĂ©ricains. Il est Ă©galement le tĂ©moin d'une scĂšne qui illustre bien les sentiments envers les Allemands qui pouvaient prĂ©valoir sur le front. Le 15 mai 1918, il Ă©crit “Dans le courant de l'aprĂšs-midi, deux de nos ballons sont incendiĂ©s par l'ennemi. Un peu plus tard, un troisiĂšme ballon est manquĂ© et l'aviateur boche est atteint par les "scrapnells" de nos artilleurs. Il est obligĂ© d'atterrir et vient s'abĂźmer dans le toit d'une maison oĂč il reste perchĂ© comme un pigeon Ă  l'entrĂ©e de son colombier. Belges, Français et Anglais s'Ă©lancent pour cueillir l'aviateur qui, immobilisĂ© dans sa nacelle, attend avec une angoisse visible le sort qui dĂ©cidera de sa personne. Belges et Français poussĂ©s par la haine pour tout ce qui est boche veulent lui "arranger son affaire" mais en sont empĂȘchĂ©s par les officiers anglais qui parviennent non sans peine Ă  embarquer l'aviateur dans une auto et l'Ă©vacuer sur l'arriĂšre". Il Ă©voque Ă©galement la situation en pays occupĂ© pour lequel il a la plus grande inquiĂ©tude. Il parle de "rĂ©volte de la faim" Ă  Bruxelles mais sans beaucoup plus de dĂ©tails car la censure guette. Au printemps de la mĂȘme annĂ©e, les troupes autour de Fernand sont Ă©galement touchĂ©es par des fiĂšvres et Ă©vacuĂ©es vers les hĂŽpitaux. S'agit-il de la grippe espagnole? Nul ne sait! Le 31 mai 18, il Ă©crit sa lassitude "Rester constamment sous la gueule des canons et attendre si le prochain obus sera ou non pour vous. Ce n'est pas gai! Et voilĂ  5 jours que cela dure!Je prĂ©fĂ©rerais de beaucoup ĂȘtre en premiĂšre ligne ..." Fernand dĂ©veloppe aussi du ressentiment face Ă  certaines injustices dont il est le tĂ©moin sur le front. L'armĂ©e a besoin de tous les bras disponibles et certains soldats blessĂ©s sont renvoyĂ©s plutĂŽt hĂątivement au front "Il me semble que c'est lĂ  une triste maniĂšre de rĂ©compenser les braves qui donnent leur sang et surtout trĂšs peu encourageant pour ceux qui sont tentĂ© de regarder un peu en arriĂšre, mĂȘme pour ceux qui se dĂ©vouent”. Au fil des pages, on sent Fernand de plus en plus amer et dĂ©couragĂ© mais l’offensive finale va se charger de lui trouver une nouvelle source d’espoir et de concentration. Son Ă©criture se fait plus rare. On le devine en train de se battre, n’ayant plus de temps ou d’endroit pour poser ses pensĂ©es sur le papier. Sans doute, pense-t-il toujours autant Ă  sa famille mais ses souvenirs, Fernand les emportera avec lui au plein coeur des batailles
 L'Armistice un nouvel espoir Enfin, vient le temps de la paix. Fernand, qui ne savait plus si il devait y croire pour de bon ou non, est tĂ©moin de l’incroyable Ă©lan de joie qui emporte les hommes “Alors tout le monde donne libre cours Ă  sa joie qui retenue depuis longtemps par le doute Ă©clate; enfin, on s'embrasse, on se serre les mains, on chante, on crie. Ah! Quel beau jour! MalgrĂ© la pluie qui ne cesse de tomber. Quel bonheur de pouvoir enfin revoir ses chers parents et son cher patelin sauvĂ© aussi d'une inĂ©vitable destruction”. ImmĂ©diatement aprĂšs, ses pensĂ©es sont pour Rosa "Oh! Ma chĂšre femme, si tu savais si tu pouvais me voir bien vivant et n'attendant plus maintenant que le beau jour de te serrer dans mes bras, que tu serais heureuse! Mais malheureusement l'incertitude te fait cruellement souffrir!... Et cependant, il m'est impossible de te prĂ©venir, de te crier, patience, dans peu de temps, tu reverras ton cher Fernand, qui maintenant n'attend plus que la dĂ©livrance”. Le soir, Fernand fĂȘte la fin de la guerre avec une petite sortie Ă  Eekloo. Il sera dĂ©corĂ© et mis Ă  l'honneur pour sa participation entiĂšre et dĂ©vouĂ©e Ă  la Grande Guerre notamment de l’ordre de la mĂ©daille de l’Yser. Une lettre dĂ©chirante Cela fait maintenant trois ans que Fernande est nĂ©e. Son pĂšre n’a toujours pas pu faire connaissance avec elle. Au cours de l’annĂ©e 1918, Fernand a reçu une lettre Ă©mouvante de sa fille, une lettre encore empreinte de l'Ă©criture malhabile de l'enfance et qui lui rappelle le temps qui est passĂ© depuis sa naissance "Mon petit papa, maman est triste parce que nous ne recevons pas de lettre de toi. Moi je veux t'Ă©crire pour te montrer ce que je sais faire. Moman sic dit que je suis maladroite et toi papa que penses tu ? Je voudrais bien que tu serais de maman et de marraine. Ta petite fille qui t'aime beaucoup. Fernande Burniaux". Fernand rencontrera enfin sa fille,pour la premiĂšre fois, le 27 dĂ©cembre 1918 Ă  la suite d’un trajet en train qui le fera revenir en Belgique enfin libĂ©rĂ©e. Il retrouvera Ă©galement non sans Ă©motion son Ă©pouse, Rosa et ensemble ils auront une deuxiĂšme fille aprĂšs la guerre. Rattrapant le temps perdu, il profitera de sa famille, triste pour les camarades qu’il laissa derriĂšre lui mais heureux d’avoir pu ĂȘtre un maillon dans la chaĂźne de la paix. Une vie heureuse aprĂšs-guerre Fernande deviendra religieuse, sa soeur, se mariera et aura des enfants et des petits-enfants. Fernand sera dĂ©corĂ© et mis Ă  l'honneur pour sa participation entiĂšre Ă  la Grande Guerre. La famille restera unie et Fernand quittera ce monde entourĂ© des siens Ă  Surice en 1960. Pour ce qui est des relations familiales, le journal de Fernand Burniaux est un tĂ©moin Ă©mouvant de ce qu'a pu ĂȘtre la vie des hommes loin de leurs Ă©pouses et leurs sentiments par rapport Ă  leur vie de famille. On ressent en effet chez Fernand une profonde Ă©motion quand il Ă©voque sa femme et de sa petite fille et ce mĂȘme si la vie quotidienne des couples Ă©taient en ce dĂ©but de XXe siĂšcle empreint d'un certain traditionalisme. Son tĂ©moignage est donc un trĂ©sor Ă  conserver prĂ©cieusement et dont Monsieur Minet, dont l'Ă©pouse est la petit-fille de Fernand que nous remercions ici, peut ĂȘtre fier.
FranzprĂ©vient ValĂ©rie qu’il arrivera Ă  la gare de Louvain Ă  10h30 le 10 avril 1915. Si l’on sait approximativement le jour et l’heure exacte auxqueks ValĂ©rie a pu serrer dans ses bras NĂ© le 26 aoĂ»t 1890, Fernand LHEUREUX est le fils d’un commerçant de Namps-au-Mont, petit village de la Somme situĂ© au Sud d’Amiens, dans le canton de Conty. ThĂ©ophile, le grand-pĂšre paternel qu’il n’a jamais connu, Ă©tait charcutier. Octave, le frĂšre de ThĂ©ophile, qui a Ă©pousĂ© sa veuve, Ă©tait chiffonnier. Le pĂšre de Fernand est Ă©picier, ses oncles sont cordonniers ou marchands ambulants. La bosse du commerce est dans la famille LHEUREUX. Fernand est le fils d’Aristide LHEUREUX et de Louise DEBEAUVAIS. Fernand se souvient Ă  peine du village de Namps-au-Mont. La vie des adultes et le commerce l’entraĂźnent aux quatre coins du dĂ©partement de la Somme, de Revelles Ă  Roisel, d’Amiens Ă  RosiĂšres. L’esprit d’initiative et l’autonomie sont des qualitĂ©s Ă©videntes dans la famille. Les enfants volent rapidement de leurs propres ailes. C’est finalement Ă  Mers-les-Bains que Fernand LHEUREUX dĂ©cide d’atterrir et de construire son avenir. La station balnĂ©aire de la CĂŽte Picarde est une commune en expansion oĂč on peut facilement trouver du travail, autant pendant la saison estivale que pendant le reste de l’annĂ©e. Fernand est manouvrier. Le choix de s’installer Ă  Mers n’est pas purement professionnel. Fernand a rencontrĂ© l’amour. Fernand LHEUREUX Ă©pouse Marthe BEAURAIN le 27 avril 1910. Ils n’ont pas encore atteint l’ñge de 20 ans mais il y a urgence. Un petit Fernand ne va pas tarder Ă  pointer le bout de son nez. Fernand et Marthe rĂ©sident Route Nationale, appelĂ©e Ă©galement Avenue de Froideville. Etre pĂšre ne dispense pas d’effectuer son service militaire. Fernand est jugĂ© apte au service armĂ© et affectĂ© au 146e RĂ©giment d’Infanterie qu’il rejoint le 10 octobre 1911. Le 146e RI est casernĂ© Ă  Toul, prĂšs de Nancy. Un deuxiĂšme enfant est venu au monde depuis l’incorporation de Fernand. C’est une fille prĂ©nommĂ©e Suzanne. Le 16 janvier 1912, par dĂ©cision ministĂ©rielle, Fernand est mutĂ© Ă  Abbeville, au 128e RI. Les permissions seront plus longues. Il ne faut guĂšre plus d’une heure pour relier la gare d’Abbeville Ă  celle du TrĂ©port-Mers. A la caserne Courbet, les jeunes du Vimeu sont nombreux. Fernand retrouve Henri VERDIER, un copain mersois qui habite dans le quartier du dĂ©pĂŽt de chemin de fer, Ă  quelques dizaines de mĂštres de chez lui. Les deux copains vont vivre ensemble pendant plusieurs mois puisque la durĂ©e du service militaire est fixĂ©e Ă  deux annĂ©es. En octobre 1912, deux nouveaux Mersois sont affectĂ©s au 128e RI d’Abbeville. Il s’agit de Marcel LEROY et Edgard DEMOUCHY. Pendant plus d’une annĂ©e, les quatre jeunes hommes partagent de nombreux moments de camaraderie. Le 8 novembre 1913, Fernand LHEUREUX et Henri VERDIER sont libĂ©rĂ©s de leurs obligations militaires. Ils peuvent rejoindre leur foyer. Edgard DEMOUCHY poursuit son service au 128e alors que Marcel LEROY rejoint la Section de Marche d’infirmiers du Maroc occidental. Le 1er aoĂ»t 1914, Fernand et Henri font partie des premiers hommes mobilisables. Venant de terminer leur service militaire, ils sont jugĂ©s opĂ©rationnels immĂ©diatement et rejoignent ceux qui sont encore sous les drapeaux. Ils prennent le train le 2 aoĂ»t en gare du TrĂ©port-Mers pour rejoindre le 128e RI. Ils y retrouvent leur copain Edgard DEMOUCHY. Le 5 aoĂ»t, le rĂ©giment quitte la Somme pour gagner l’Est de la France, avec pour destination la gare de Dun-sur-Meuse prĂšs de Verdun. Les hommes du 128e RI connaissent l’épreuve du feu prĂšs de Virton et de Meix-devant-Virton en Belgique le 22 aoĂ»t. Plusieurs copains y perdent la vie. Mais le nombre de victimes est minime en comparaison de celui que le 128e connaĂźt Ă  Fontenois dans les Ardennes quelques jours plus tard. Le 31 aoĂ»t au matin, deux des trois bataillons du rĂ©giment sont dĂ©signĂ©s pour lancer une offensive vers Saint-Pierremont oĂč la prĂ©sence de troupes allemandes a Ă©tĂ© signalĂ©e la veille. Les fantassins français s’élancent du hameau de Fontenois vers la colline surplombant le village de Saint-Pierremont pour y lancer une attaque et repousser les Allemands. Mais l’artillerie allemande est bien en place. Cinq batteries se mettent en action. En quelques minutes, il n’est plus possible de voir la lumiĂšre du soleil. Les tirs d’obus sont particuliĂšrement meurtriers. Les Français n’ont aucune possibilitĂ© de se protĂ©ger. Morts et blessĂ©s graves se comptent par dizaines en quelques minutes seulement. Fernand LHEUREUX et Henri VERDIER sont morts. Fernand venait d’avoir 24 ans et Henri en avait 23. Edgard DEMOUCHY fait partie des rescapĂ©s. Des miraculĂ©s de Fontenois. Au moins 130 morts et 300 blessĂ©s en quelques heures dans ce petit hameau de Fontenois. Mais la guerre est loin d’ĂȘtre finie pour les rescapĂ©s comme Edgard. Quelques jours plus tard, il est gravement blessĂ© Ă  la cuisse par Ă©clat d’obus Ă  Maurupt-le-Montois dans la Marne. Il est hospitalisĂ© Ă  Tarbes. Edgard repart ensuite au front et est Ă  nouveau Ă©vacuĂ©. Il a les pieds gelĂ©s. SoignĂ© Ă  Troyes, il combat ensuite en Argonne et prĂšs de Verdun. Il est blessĂ© aux Eparges et Ă©vacuĂ© sur l’hĂŽpital de MontbĂ©liard. AprĂšs une longue mise Ă  l’écart, il retrouve le front. Edgard DEMOUCHY est tuĂ© le 8 novembre 1916 au Fort de Vaux, prĂšs de Verdun. Marcel LEROY, le 4e copain mersois du service militaire, a Ă©tĂ© mobilisĂ© comme brancardier. Gravement blessĂ© Ă  la jambe en octobre 1916, il n’est jamais revenu au front. Il a Ă©tĂ© affectĂ© comme ouvrier Ă  la Compagnie des Mines de houille de Marles. Marcel LEROY est mort le 25 mars 1981 Ă  Mers, Ă  l’ñge de 89 ans. Le 5 avril 1915, Marthe BEAURAIN, veuve de Fernand LHEUREUX a donnĂ© naissance Ă  un petit garçon. Elle l’a prĂ©nommĂ© Roger. Quand le bĂ©bĂ© a vu le jour, son pĂšre Ă©tait dĂ©jĂ  mort depuis sept mois. Marthe avait 24 ans. Elle a Ă©levĂ© seule ses trois enfants, remplissant les missions de mĂšre et de pĂšre, tout en menant une vie professionnelle. Elle tenait un cafĂ©-restaurant dans la Route Nationale Ă  Mers. Cet estaminet faisait Ă©galement fonction de pension de famille. Un de ses pensionnaires, employĂ© des chemins de fer, se nommait ElisĂ©e BARRIOT. Marthe attendit que les enfants soient grands pour se remarier. Elle Ă©pousa ElisĂ©e en mai 1943, en pleine occupation allemande. Marthe et ElisĂ©e Ă©taient trĂšs actifs dans la RĂ©sistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils furent arrĂȘtĂ©s Ă  plusieurs reprises. RescapĂ©s de la Seconde Guerre mondiale, ils vĂ©curent ensemble jusqu’à la fin de leur vie. Marthe est morte Ă  Mers en 1968 et ElisĂ©e en 1978. Le couple est classĂ© DĂ©portĂ©s et InternĂ©s de la RĂ©sistance ». Mais l’histoire de Fernand LHEUREUX et de son Ă©pouse ne prend pas fin avec les actes de bravoure de Marthe. Leur dernier enfant, Roger, conçu quelques semaines avant la dĂ©claration de guerre, fut aussi un RĂ©sistant trĂšs actif pendant la guerre. DĂšs 1940, il s’engage dans la RĂ©sistance et devient membre des Francs-Tireurs et Partisans. Il participe Ă  de nombreuses opĂ©rations de rĂ©sistance dans la Somme et en Seine-InfĂ©rieure. Le 17 fĂ©vrier 1944, il est emprisonnĂ© Ă  la Prison d’Amiens dans le quartier des condamnĂ©s Ă  mort. Roger LHEUREUX perdra la vie dans le bombardement de la prison d’Amiens par les AlliĂ©s, dans le cadre de l’OpĂ©ration JĂ©richo. Roger LHEUREUX Son chef, Maurice HOLLLEVILLE, surnommĂ© le CurĂ© de Montparnasse Ă©galement internĂ© Ă  Amiens arrive Ă  sortir des dĂ©combres et Ă  s’échapper. Il emmĂšnera dans sa fuite Marthe LHEUREUX qui Ă©tait, comme son fils, retenue Ă  la Prison d’Amiens. Aujourd’hui, une rue de Mers-les-Bains porte le nom de Roger LHEUREUX. Nul doute que, sur cette plaque de rue, peuvent ĂȘtre associĂ©s Ă  celui de Roger, les prĂ©noms de ses parents, Fernand et Marthe. Fernand, mort pour la France en aoĂ»t 1914 Ă  24 ans et Marthe, militante de la vie et de la paix, jeune veuve et mĂšre courage qui a vĂ©cu l’enfer des camps et qui a perdu un fils. Qui mieux qu’elle peut symboliser l’horreur des deux plus grandes guerres du XXe siĂšcle ? Les corps de Fernand LHEUREUX et de son fils Roger n’ont jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Lionel JOLY et Xavier BECQUET Sur le monument aux morts de Mers-les-Bains, la date du dĂ©cĂšs de Fernand LHEUREUX et d’Henri VERDIER a Ă©tĂ© fixĂ©e au 1er septembre 1914 – les documents consultĂ©s ne nous permettent pas de savoir s’ils sont morts pendant les combats du 31 aoĂ»t ou s’ils sont morts sur place, des suites de leurs blessures, le 1er septembre De la Somme Ă  Bellefontaine – 22 aoĂ»t 1914 » – recherche collaborative 1891, 1892, 1893 – DĂ©partement Somme. Xavier BECQUET et Jean-Claude MAISON ont rĂ©alisĂ© la collecte de donnĂ©es pour la commune de Mers-les-Bains. Plaque commĂ©morative dans l’église Saint-Martin de Mers-les-Bains Retrouvez les parcours d’autres jeunes hommes ayant vĂ©cu Ă  MERS-LES-BAINS ou Ă  proximitĂ© François BECQUET de MERS-LES-BAINS Alfred PADE d’AULT Maurice MAUPIN d’ALLENAY Auguste VUE de BEAUCHAMPS Joseph PELVILAIN d’INCHEVILLE et de DARGNIES Et tous les autres articles UN JOUR, UN PARCOURS » publiĂ©s sur notre site LeP’tit Fernand et la Grande Guerre Cette annĂ©e, les Ă©lĂšves travaillent sur le spectacle du P’tit Fernand et la Grande Guerre. Pour vous entrainer Ă  la maison, voici les chants que nous avons dĂ©jĂ  travaillĂ©s : L’Adieu Maman La chanson de Craonne Le crocodile Les noms J’ai Ă©tĂ© soldat Ă  18 ans Documents Ă  tĂ©lĂ©charger Maman (MP3, 2.2 Mo) Le p’tit Fernand et la grande guerre ChĂątelaudren - CĂŽtes-d'armor - EvĂšnements Important! EvĂšnement passĂ© Description Le p’tit Fernand et la grande guerre22170 ChĂątelaudrenLe p’tit Fernand et la grande guerreGratuitLe p’tit Fernand et la grande guerreCulturelle RĂ©cital, chants chorale Spectacle Horaires * Date du 06 novembre 2018 au 08 novembre 2018 Horaire de 20h30 Ă  22h00 * Les manifestations pouvant ĂȘtre supprimĂ©es, annulĂ©es, ajournĂ©es, prenez contact avec les organisateurs avant de vous dĂ©placer. Lieu 22170 - ChĂątelaudren - ChĂątelaudren 22170 ChĂątelaudren Le p’tit Fernand et la grande guerre HĂŽtels et locations proches. RĂ©servez votre sĂ©jour ChĂątelaudren maintenant! CONTENUS SPONSORISÉS
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Avec la Grande Guerre, mon grand-pĂšre a tout perdu : sa femme et son entreprise. A son retour en Anjou, il a dĂ» repartir de zĂ©ro. Au moment de la dĂ©claration de guerre, mon grand-pĂšre ï»żPubliĂ© le 07 novembre 2018 Ă  10h30 Les Ă©lĂšves choristes et comĂ©diens du CollĂšge Marcel Pagnol se sont investis, l’an dernier, dans le projet acadĂ©mique Le P’tit Fernand et la Grande Guerre ». Afin de permettre aux Ă©lĂšves de se produire une nouvelle fois, le collĂšge a proposĂ© de rejouer cet opĂ©ra pour enfants, de Julien Joubert, en ouverture des commĂ©morations du centenaire de la fin de la Guerre 14-18, vendredi 9 novembre, Ă  20 h 30, Ă  la salle des fĂȘtes de Plouay. Ils seront encadrĂ©s par Mme Evenou pour la partie chorale 50 choristes et Mme Peresse pour la partie théùtrale 14 comĂ©diens. Le devoir de mĂ©moire fait pleinement partie des valeurs que porte l’enseignement public. C’est donc un grand honneur pour nos Ă©lĂšves, quel que soit leur niveau de classe, de pouvoir donner une nouvelle reprĂ©sentation de leur travail. C’est aussi l’occasion de saluer ce trĂšs bel investissement collectif. Bien sĂ»r, quelques artistes ont changĂ©, happĂ©s par les impĂ©ratifs du lycĂ©e, et certains autres sont sur scĂšne pour la premiĂšre fois, car il est important pour nous d’associer d’emblĂ©e les nouveaux choristes de 6e Ă  cette dĂ©marche », souligne Mme Riclet, principale du spectateur pourra donc suivre le cheminement de Fernand, un collĂ©gien d’aujourd’hui, qui s’aperçoit que les noms de son arriĂšre-grand-pĂšre et de son ami ne figurent pas sur le monument aux morts de son village. En quĂȘte de vĂ©ritĂ©, Fernand nous entraĂźne dans sa vie d’adolescent exposĂ© sur la Grande Guerre 14-18, relations avec ses camarades, vieille voisine envahissante
 et Mimi, sa petite sƓur, qui entre sans cesse dans sa chambre pour jouer avec lui !Une vingtaine de chants font revivre avec Ă©motion cette page importante de notre histoire et des chants d’époque se mĂȘlent Ă  des chants contemporains composĂ©s par Julien libre
AlbertLondres nous rappelle le tragique de l’expĂ©dition des Dardanelles, alors que Marcel Nadaud s’intĂ©resse Ă  l’aviation militaire, citant au passage la prĂ©sence de Henri de KĂ©rillis qui bombarda Karlsruhe en reprĂ©sailles de l’attaque aĂ©rienne sur Bar-le-Duc et qui durant l’Entre-deux-guerres est un des rares leaders de droite Ă  alerter sur les dangers de guerre avec une
PubliĂ© le 25/10/2013 Ă  0700, Mis Ă  jour le 25/10/2013 Ă  1758 Carnets, lettres, mĂ©dailles, les Poilus revivent Ă  travers leurs objets familiers. DR La grande collecte de souvenirs de 1914-1918 commence en France le 9 novembre et durera une semaine. Elle s'annonce soldat Kurt Geiler, fervent chrĂ©tien, portait toujours une bible sur lui. En 1917, dans une tranchĂ©e du nord-est de la France, son livre reliĂ© de cuir marron lui a sauvĂ© la vie. Alors qu'il dormait, des obus commencĂšrent Ă  pleuvoir. Sous sa tĂȘte, un grand Ă©clat d'obus de 4 centimĂštres avait dĂ©chirĂ© la bible. Il Ă©tait passĂ© au travers, mais pas complĂštement. Mon pĂšre resta en vie», a racontĂ© son fils Gottfried Geiler. RestĂ© comme un objet mythique dans cette famille, l'exemplaire reliĂ© cuir, dans lequel l'Ă©clat est encore incrustĂ©, est apparu lors de la grande collecte d'objets liĂ©s Ă  la guerre de 14-18, organisĂ©e en Allemagne en trois ans dans toute l'Europe, une immense campagne de rĂ©cupĂ©ration d'objets et d'archives personnels liĂ©s Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale est en cours. Elle aura lieu entre le 9 et le 16 novembre en France. DĂ©jĂ  souvenirs et photos ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s dans dix pays, sous l'Ă©gide d'Europeana, une bibliothĂšque numĂ©rique de l'arriĂšre-frontLa famille Peiffer-Weber devant les dĂ©bris de leur maison, Ă  Reims, en 1918. Au milieu, assises sur les dĂ©bris, Mme Peiffer et ses deux filles, Juliette et Elisa, qui ont confiĂ© cette image Ă  Europeana. Europeana 1914-1918La France a dĂ©cidĂ© de prendre largement part Ă  ce mouvement, au moment oĂč l'Europe et le monde s'apprĂȘtent Ă  commĂ©morer avec force la Grande Guerre. Soixante-dix points d'accueil, des services dĂ©partementaux d'archives et des bibliothĂšques municipales, principalement, vont ouvrir pendant une semaine, attendant de pied ferme les familles et leurs trĂ©sors. Uniformes de poilus, lettres, cartes postales et objets intimes sont les ces archives seront photographiĂ©es, numĂ©risĂ©es, puis mises en ligne pour ĂȘtre enfin rendues Ă  leurs propriĂ©taires. Nous possĂ©dons beaucoup de documents officiels ou liĂ©s Ă  l'histoire militaire. Les familles, elles, possĂšdent des lettres, des dessins, des carnets de poilus, des journaux intimes, des photos» , explique HervĂ© Lemoine, directeur des Archives de France. Ce qui veut dire qu'elles ont, entre autres, l'histoire de l'arriĂšre-front.»La Somme en premiĂšre ligneLa sale guerre a Ă©tĂ© longue et a laissĂ© des traces dans tous les foyers français. Si les survivants sont rares - il ne reste aucun poilu en vie -, la pĂ©riode a marquĂ© durablement les gĂ©nĂ©rations. Dans toutes les familles, il y a au moins une histoire ou un mythe liĂ© Ă  14-18. Dans l'est ou le nord de France, il n'est pas rare de trouver des Ă©clats d'obus dans les champs. Dans la Somme, rĂ©gion meurtrie par le conflit, la collecte a dĂ©jĂ  dĂ©marrĂ©. Elle a portĂ© ses fruits, laissant augurer un engouement français pour la familles ont notamment apportĂ© des cartes postales d'enfants envoyĂ©es Ă  leur pĂšre, pleines de dĂ©licatesse et de patriotisme. Ou encore des lettres dramatiques Ă©crites par des poilus. 5 dĂ©cembre 1917 
. Il fait depuis deux jours un froid terrible - 10, - 12 degrĂ©s, l'eau gĂšle et fait sauter les radiateurs, nous sommes dans un grenier au-dessus d'une grange sous les tuiles, trĂšs froid, je ne puis tenir une plume ni une aiguille», raconte RenĂ© Hardy, soldat du 85e rĂ©giment d'artillerie, alors qu'il se trouve dans l' terme, tous les matĂ©riaux serviront aux historiens et Ă  la recherche ou encore aux scolaires. La collecte aboutira Ă  l'Ă©criture d'une page d'histoire europĂ©enne», explique Bruno Racine, prĂ©sident de la BnF et du site Europeana. Car ce que montrent les documents privĂ©s, c'est une expĂ©rience humaine commune qui va bien au-delĂ  des propagandes nationales.»Collecte mode d'emploiDĂ©nicher des archives familiales, authentiques et originales, voilĂ  le but de cette rĂ©colte organisĂ©e par la Mission du Centenaire. Un numĂ©ro de L'Illustration, journal tirĂ© Ă  des centaines d'exemplaires, dĂ©jĂ  conservĂ© dans les bibliothĂšques publiques, n'entre pas, par exemple, dans ce cadre. Les personnes souhaitant donner ou dĂ©poser des souvenirs peuvent contacter les institutions spĂ©cialisĂ©es comme le MusĂ©e de l'armĂ©e Ă  Paris, l'Historial de la Grande Guerre Ă  PĂ©ronne Somme ou le MusĂ©e de la Grande Guerre de Meaux Seine-et-Marne. Les services d'archives dĂ©partementales et les bibliothĂšques municipales sont Ă©galement habilitĂ©s Ă  recevoir en don ou en dĂ©pĂŽt les archives privĂ©es. Les objets seront soit mis en dĂ©pĂŽt, soit numĂ©risĂ©s, puis rendus Ă  la famille. Ils ne sont pas achetĂ©s. Les Archives se rĂ©servent cependant le droit de refuser certains objets. Vendredisoir, les choristes et les comĂ©diens du collĂšge Marcel-Pagnol ont interprĂ©tĂ© un opĂ©ra pour enfants, intitulĂ© Le P'tit Fernand et la Grande Guerre. Ils y Une confĂ©rence sur Fernand LĂ©ger et AndrĂ© Mare dans la grande guerre va se tenir Ă  la chapelle Saint-Roch d'argentan. Par RĂ©daction JO PubliĂ© le 22 Nov 18 Ă  1803 Fernand LĂ©ger, dans les tranchĂ©es. ©DR Collection privĂ©eL’historien Tristan Rondeau va prĂ©senter la confĂ©rence Quatre annĂ©es sans couleur Fernand LĂ©ger, AndrĂ© Mare, et la Grande Guerre. Ă  la chapelle Saint-Roch d’ le titre l’indique, le propos de cette confĂ©rence sera d’essayer d’analyser ce que l’expĂ©rience combattante a fait Ă  ses deux artistes, et ce que ces deux artistes ont fait de la guerre, pendant et aprĂšs la durĂ©e du Rondeau prĂ©sente À mon sens, la vie comme l’oeuvre de Mare et LĂ©ger ont Ă©tĂ© profondĂ©ment marquĂ©es par cette grande expĂ©rience sensible que constitue la mobilisation pendant quatre annĂ©es sous les drapeaux. La confĂ©rence s’organisera en plusieurs temps, trois Ă  vrai dire, de maniĂšre assez classique. » L’impact de la Grande GuerreIl importe tout d’abord de retracer ce que fut leur guerre, du point de vue de leurs parcours, de leurs affectations, dans une perspective chronologique. Puis, on s’intĂ©ressera Ă  leur activitĂ© artistique pendant la guerre peintures, carnets, mention crĂ©atrice
 mais aussi l’importance de leur correspondance, personnelle comme que possible, j’insisterai sur les liens amicaux qu’ils continuent d’entretenir durant le conflit, jusqu’à ce que l’on peut nommer une brouille, qui survient courant 1917 et semble se refermer l’annĂ©e suivante. » La brouille a surtout pour origine le ressentiment de LĂ©ger vis-Ă -vis de Mare, lui reprochant Ă  tort de ne pas l’avoir assez soutenu et aider dans son projet d’ĂȘtre appelĂ© dans la section de Camouflage, et donc de rejoindre un univers artistique plus propice et de s’éloigner dans une moindre mesure des premiĂšres lignes. »Enfin, on essayera de dĂ©terminer comment la Grande Guerre a, sur le long terme, modifiĂ© leur oeuvre et leurs trajectoires professionnelles Mare abandonne rapidement le cubisme, associĂ© Ă  la guerre ; LĂ©ger rencontre, dans les tranchĂ©es, le peuple et aiguise son appĂ©tit pour la modernitĂ©. »Un nouvel ouvrage en janvierCette confĂ©rence, enfin, a lieu Ă  quelques semaines de la parution, en janvier 2019, de la publication de la correspondance inĂ©dite de Fernand LĂ©ger Ă  AndrĂ© et Charlotte Mare 1932.Ce fort volume de prĂšs de 300 pages paraĂźtra aux Ă©ditions BVR. La prĂ©face est de Michel Onfray, plusieurs chercheuses et chercheurs signent en avant-propos diffĂ©rents textes sur des aspects prĂ©cis de la vie et l’oeuvre de tel ou tel artiste. Pour ma part, j’assure l’édition scientifique, l’annotation et la prĂ©sentation de la en ce moment sur ActuPratique. ConfĂ©rence Ă  la chapelle Saint-Roch, Ă  18 heures, le samedi 24, dans le cadre du centenaire de l’ article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Journal de l'Orne dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.
Lepetit Fernand et La grande guerre (extraits) opĂ©ra pour enfants de Julien Joubert Vendredi 28 juin, Ă  20 heures Les Ă©lĂšves de CE2 au CM2 de l'Ă©cole Louise Weiss vous proposent d'aborder la Grande Guerre au travers des chansons de l'Ă©poque ! Ou comment aborder la guerre de 1914-1918 par un rĂ©pertoire de chansons de l’époque ! Un collĂ©gien s’aperçoit que le nom de son
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Cet article date de plus de trois ans. Publié le 07/11/2018 1621 Mis à jour le 07/11/2018 1750 Durée de la vidéo 3 min. Article rédigé par Estelle Colin, en plateau, raconte le destin de Fernand, un soldat de la Grande Guerre revenu vivant, mais marqué à jamais par ce qu'il a vécu. Revenir du front complÚtement traumatisé. C'est une histoire de poilu qui est revenue à de nombreuses reprises dans les réponses à notre appel à témoignages sur les conséquences de la Grande Guerre. C'est plus particuliÚrement celle de Fernand, éprouvé par ce qu'il a vu pendant le conflit. D'Amiens à Belfort, il a participé à tous les combats. Au printemps 1914, Fernand a 30 ans et part à la guerre au lieu de se marier avec sa fiancée, Marthe. Il consigne sa vie sur un petit agenda. "Des mots dénués d'émotion, ça tient plus du compte-rendu que du récit", explique la journaliste Estelle Colin. En 1984, à 100 ans, il raconte en vidéo "Il y avait des bombardements de la part des Français et de la part des Allemands. C'était du feu, du feu partout. Finalement, je n'y ai rien compris". Il s'est bien marié avec Marthe, à son retour du front, comme prévu. "Mais son épouse n'a jamais retrouvé l'homme qu'elle avait connu avant-guerre", précise la journaliste. "Fernand ne manifestait plus ses sentiments, il était bien incapable de dire tout simplement je t'aime. Ses nuits étaient compliquées, des cris étouffés, des larmes qui coulaient ou des chants patriotiques entonnés en plein sommeil". Fernand était le grand-pÚre de Martine Laroche-Joubert, journaliste et grand reporter de guerre à France 2 qui a couvert de nombreux conflits armés depuis 40 ans. "Lorsque j'entends des tirs et des bombardements, dit-elle, cela me semble familier, c'était mon destin, c'était le destin de mon grand-pÚre".

LePetit Echo de la Mode Ce soir, les groupes chorales du collĂšge de Plouagat et Saint-Quay-Portrieux se rassemblent autour d’une crĂ©ation pour l’acadĂ©mie de Rennes : Le P’tit Fernand et la Grande Guerre de Julien Joubert et d’Eric Herbette dans le cadre de la commĂ©moration du centenaire de la PremiĂšre Guerre Mondiale. Powered by Joomla!. Designed by reseller hosting packages virtual private servers Valid XHTML and CSS. Auprintemps 1914, Fernand a 30 ans et part Ă  la guerre au lieu de se marier avec sa fiancĂ©e, Marthe. Il consigne sa vie sur un petit agenda. Il consigne sa vie sur un petit agenda. SÉRIE(5/7). DĂšs le dĂ©but de la guerre de 1914-1918, Marie Curie veut se rendre utile. Elle consacre toute son Ă©nergie Ă  Ă©quiper les hĂŽpitau
Cesoir, les groupes chorales du collĂšge de Plouagat et Saint-Quay-Portrieux se rassemblent autour d’une crĂ©ation pour l’acadĂ©mie de Rennes : Le P’tit Fernand et la Grande Guerre de Julien Joubert et d’Eric Herbette dans le cadre de la commĂ©moration du centenaire de la PremiĂšre Guerre Mondiale.
LEP'TIT FERNAND ET LA GRANDE GUERRE. Dimanche 10 novembre 16h. Espace ScĂ©nique de Montission. En partenariat avec la Musique de LĂ©onie. Le p'tit Fernand et la Grande Guerre. Une piĂšce musicale d’Eric Herbette et Julien Joubert. PoĂšmes : Guillaume Apollinaire, EugĂšne Dabit. ChƓur d’enfants : MaĂźtrise de LĂ©onard (enfants de 8 Ă  13 ans).
EngagĂ©volontaire Ă  19 ans, Fernand Gigon Ă©tait en premiĂšre ligne Ă  la bataille de la Somme. Il sortira invalide de guerre. AprĂšs qu’on l’a cru mort.
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